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Jamais deux sans trois est un proverbe pourri !

L’opération maintien débute ici ?

Après un deuxième match qui lui laissera beaucoup plus de regrets que de points, l’OM aborde la troisième journée sous la bannière tant attendue de « La victoire ou la crise », puisqu’une non-victoire lui placerait déjà une épée de Damoclès au-dessus de la tête à l’orée d’une visite chez le champion.

L’OM ne se présente pas dans les conditions optimales pour ce match, sa semaine ayant été marquée par la semaine de cure de son buteur à 7 buts pour 18 millions, les débats sur la défense, l’ouverture à un départ de Valbuena par M.Propre et la signature du nouveau compagnon de belote de Julien Rodriguez: Djimi Traoré.

Pire, le Vélodrome s’apprête à accueillir un des leaders de la Ligue 1: l’AS Saint-Etienne, qui a remporté ses deux premiers matchs avec autant de réussite qu’un vainqueur de l’Euromillions: Aubameyang et Marchal marquent des buts. Il se murmure que les journaux français ont d’ores et déjà commandé des millions de Unes « Le Grand retour des Verts » qui firent encore plus fureur que l’I-phone en septembre 2010.

Cependant, le supporter olympien peut être rassuré par l’animation offensive de son équipe, qui lui en a presque déjà fait voir en deux matchs davantage que sur toute la saison dernière. Un buteur en grande forme, des passeurs affûtés comme Lucho et Valbuena, il y a de quoi secouer les côtes de Bocanegra and co, du moins espérons le. Parce que sinon…LA CRISE, la vraie, sera là!

-Julien Rodriguez est toujours un membre de l’effectif professionnel de l’OM, deux ans et demi après son dernier match.
-Roland Romeyer a été refoulé du casting préliminaire de « L’émission des sosies »sur TF1. Sa ressemblance avec Kadhafi n’a pas convaincu un jury présidé par Alain Juppé.
-Sur les cinq dernières saisons, la nouvelle recrue olympienne Djimi Traoré a joué un total de 67 matchs, soit une moyenne de 13 par saison. Une bonne affaire qu’on vous dit!
-Il se murmure que Grégoire Margotton songe à nommer ce OM-ASSE « le stade en travoico », ce qui lui ajouterait un point à son total de slogans débiles.
-Mathématiquement, si on multiplie par l’infini le nombre de points qu’avait l’OM l’an passé après deux journées, on atteint même pas le nombre actuel de points obtenu par l’OM 2011-2012. Comme quoi tout va bien non?

C’était le bon temps…

Si elle reste comme une des classiques de notre championnat, la rencontre entre l’OM et l’AS Saint Etienne n’en soulève pas pour autant les foules. Les deux clubs les plus titrés du championnat français s’étant finalement accaparés les honneurs à des décennies différentes, la rivalité est loin d’être exacerbée. Quant aux matchs en eux-mêmes, peu sont restés gravés dans les mémoires récentes, exceptions faites peut-être du festival de la panthère Alex en 2000 ou de l’égalisation de Koke au bout du temps additionnel en 2004.

Le match sur lequel nous allons revenir n’a, comme souvent, pas été déterminant par la qualité du jeu proposé mais par le résultat final et l’importance de ce dernier. Le 25 avril 2010, l’OM accueille les Verts dans le cadre de la 34ème journée du championnat. Mis sous pression par la victoire d’Auxerre à Toulouse, les marseillais se doivent de prendre le maximum de points à domicile avant d’aller défier les bourguignons chez eux lors de la journée suivante. Là où cette rencontre est intéressante, c’est qu’elle pourrait servir d’étendard à la fin de saison des marseillais cette année-là. Privés de la créativité et la technicité de Cheyrou mais renforcés par la solidité de Kaboré, les olympiens avancent sereins, dominateurs, sûrs de leurs forces et conscients de leurs faiblesses, et surtout, rassurants pour leurs supporters. Pendant de longues semaines, aucune équipe ne semblait pouvoir stopper le rouleur compresseur marseillais qui s’était mis en route un soir de défaite à domicile face à Benfica, et l’ASSE ne dérogera pas à la règle. Rapidement mis sur orbite par un but de Valbuena, bien servi par Brandao (quand on vous dit que rien ne pouvait nous arrêter), les marseillais vont s’imposer ce soir-là sur le score de 1-0, score qui aurait pu être plus large sans la maladresse des attaquants olympiens.

En prenant 6 points d’avance sur Auxerre à 4 journées de la fin, l’OM touchait du doigt le titre de champion qu’il attendait tant.

Idole : Christophe Galtier

L’histoire entre Marseille et Saint-Etienne n’est pas ce qu’on pourrait appeler un récit d’amour, les vieux aigris qui croient tout connaître ne manqueront pas de le rappeler. Pourtant, il semblerait que dans le Forez, on commence à se faire à l’accent chantant marseillais. La raison est toute simple, après des années de rivalité, puis de déception de chaque côté, un homme a réussi à faire passer les habitants de la belle cité phocéenne pour autre chose que des mafieux et des gentils décérébrés alcoolisés au pastis.

Cet homme, c’est Christophe Galtier. Il y a quelques années, ce nom n’aurait rien dit au grand public, ni aux petits, les nains n’étant pas beaucoup plus instruit que les autres, mais aujourd’hui, l’ancien joueur de l’OM, de Lille, de Toulouse, d’Angers, de Nîmes, de Monza en Italie et même de Liaoning Yuandong en Chine s’est fait une petite place dans le cercle fermé des entraîneurs. Après une modeste carrière de footballeur, il devient l’adjoint de Bernard Casoni lors de son retentissant essai qui permettra au club d’éviter d’un cheveu la relégation, ce qui constitue une performance de premier plan. Cet exploit, est en parti dû au génie de Christophe Galtier, un soir d’Avril 2000, où il mit en place une brillante stratégie qui marquera les esprits, mais qui ne fut pas renouvelée. Ce soir là, il fera expulser Marcello Gallardo, le stratège de l’AS Monaco, en lui filant une baffe dans les couloirs du stade Vélodrome. Résultat des courses, l’OM gagne le match 4-2 et remporte trois points qui sauveront le club. Un grand stratège que notre Christophe…

Cet acte de bravoure lui suffira pour survivre au débarquement de Casoni. Mieux encore, Il occupera le poste d’adjoint du non moins mémorable Abel Braga, ainsi que de Javier Clemente, qui laissera une trace au club (il aurait laissé un tag à la commanderie : « Tapie, tu puta madre me la sigue chupando »). Au côté de ces deux grands stratèges, il apprendra de nouveaux tours qu’il mettra plus tard en pratique en Grèce. Les génies n’étant que rarement reconnus à leur juste valeur, il sera débarqué, et commencera une longue période d’entraîneur d’adjoint de Gérard Gili à Bastia, puis d’Alain Perrin à Portsmouth, à Sochaux (il y gagnera une coupe de France contre… l’OM), à Lyon où il sera champion et à Saint-Etienne.

Quand son psychorigide de mentor sera débarqué pour résultats insatisfaisants et manque de… psychologie, il prendra la relève et se fera aimé de ses joueurs et du public. Son bilan chez les verts est plus qu’honorable, compte tenu de l’effectif qu’il a à sa disposition, ainsi que du joyeux bordel qui règne dans un club jadis de premier plan. Il frôle les places d’honneur en championnat. Mais notre Christophe n’a pas l’air de se sentir prêt à endosser le costume de général en chef. Ne pouvant plus s’inspirer d’un supérieur, il en trouvera un autre, à Marseille, qu’il rencontre à Cassis de temps en temps, pour qu’il l’aide dans son dur boulot d’entraîneur professionnel à plein temps.

Espérons que l’âme charitable ne subisse pas le même sort que tous ceux qui ont croisé la route de ce chat noir de Galtier. C’est bien connu : « fais du bien à Galtier, il te mettra un coup de vier ». Amis poètes… allez nourrir les mouettes.

La Ligue 1 ça pulse !

Nice-Toulouse : 1

Gros match en perspective, entre deux blocs composés de 9 défenseurs et un goal. A priori il y a aussi un attaquant de chaque côté mais je ne pense pas que Mouloungui et Umut Bulut (on dirait un nom de gladiateur) puissent être qualifiés ainsi. Casanova avait déclaré il y a quelques années que Gignac n’avait rien à envier à Benzema, il déclarera donc que Machado et Figo c’est kif-kif après cette journée.

Caen-Lille : 1

Malgré douze cris stridents de Rouyer pour souligner le magnifique talent d’Hazard, Caen parviendra à arracher la victoire dans les arrêts de jeu, Frau effectuant une magnifique feinte du nez avant de pousser le ballon dans le but vide. L’Equipe titre alors : « le french Caen-Caen » pour féliciter la performance des Normands. Rudy Garcia mécontent de la performance de Ruddy Buquet s’en prendra à l’arbitrage, bien soutenu par les médias qui titreront « et ben ça, c’est le Buquet » !

Branlette médiatique !

Et pour éviter comme l’an dernier le revival « le retour des verts, St Etienne redevient une grande équipe, ah les années 70 80 avec Platini et tout ça c’était génial, les poteaux carrés, l’ange vert etc etc » @ Magneto

Logique implacable :

si on gagne pas ça va me gonfler.
J’espère qu’on jouera deux mi-temps cette fois ci et qu’on ne prendra pas deux buts (ni plus) @ Rocca

Désolé…

Devant la difficulté de trouver un forum dédié aux Verts sur lequel il n’y a pas besoin d’inscription pour le lire, nous avons trouvé que ça :

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/amitie-rencontres-ville/SaintEtienneLePuy/liste_sujet-1.htm

Elle a faim :
kikoo, moi aussi je suis sur Sté depuis quelques mois et je veux bien faire de nouvelles connaissances 🙂
Si ca vous dit.
Pour faire rapide, j’ai 21 ans, je suis vers le centre ville et voila pour en savoir plus pourquoi pas discuter un peu. @ grenouille​442

Touchée par la cécité la pauvre :
comment ça galèrer? C’est une ville sympa moi je trouve.

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Djimi Traoré à l’OM ou comment Morel doit trop flipper !

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Remplacer des joueurs de la trempe de Taiwo et Heinze par Morel et Djimi Traoré, c’est un concept que seul l’OM peut développer, à jamais les premiers !

Fiche d’identité

Djimi Traoré
né le 1er mars 1980
1m91
Arrière gauche / Défenseur Central

Son parcours:

Il débute sa carrière au Stade lavallois, mais est très rapidement repéré par le grand Liverpool, qui le recrute pour le prêter dans la foulée au RC Lens afin qu’il progresse. Il y passera une petite année avant d’avoir sûrement la meilleure période de sa carrière, jouant un peu plus de 80 matchs en 4 saisons chez les Reds. Malheureusement ce bon temps ne dure pas, Traoré devient alors un véritable globe-trotteur passant de Charlton à Portsmouth, avant d’aller à Rennes (qui ne le gardera pas malgré une option d’achat)…pour finir finalement à Monaco en 2009. Il parvient à enchaîner les matchs, mais se blesse très gravement le 18 décembre 2010, ce qui l’amène à finir la saison…au chômage.
Néanmoins, il peut se targuer d’un très joli palmarès dont une Ligue des champions, même si la plupart du temps il a assisté à tout ça depuis le banc des remplaçants.

Son jeu :

Costaud, grand et puissant, on ne peut pas dire que Djimi fait dans la dentelle…
Le souci est qu’il est blessé depuis des mois, donc il reste à connaître son état de forme, d’autant plus pour un joueur qui n’a jamais réussi à faire une saison vraiment complète. En étant optimiste, on peut se dire que son expérience sera très utile pour l’effectif.

Ses ambitions :

Même si Morel n’a pas fait un début de saison tonitruant, il part clairement avec douze longueurs d’avance sur Traoré, qui vient surtout pour pallier à une éventuelle suspension ou blessure de l’ancien Lorientais.

Cela ne te rappelle rien ? :

Grand, black, costaud, pouvant jouer sur l’aile et dans l’axe, inscrivant un joli but contre son camp…

Espérons sincèrement qu’il ne se répande pas sur son site officiel.

Pourquoi il fallait le prendre :

– Parce qu’il est un joueur d’expérience
– Parce qu’avec Mandanda-Diawara-Mbia-Fanni-Diarra, si on l’aligne on tente une garde noire Leader Price
– Parce qu’il est né exactement à la même date qu’une autre doublure, Bracigliano, c’est quand même putain d’amusant non ?

Pourquoi il ne fallait pas le prendre :

– Parce que j’ai joué plus souvent au football que lui ses six derniers mois
– Parce qu’en chômeur il y avait Cantareil à faire revenir tant qu’à faire
– Parce que passer de Heinze-Taiwo à lui, ça fait légèrement mal à l’anus quand même.

 
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CR Auxerre 2-2 OM : le remake de la Belle et la Bête

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Avant-match : Après un piteux match nul à domicile contre Sochaux, l’OM décide de réitérer cette performance. Contre une équipe d’Auxerre alignant plus facilement les mauvais tacles que les passes, nos chers olympiens ont décidé que jouer deux mi-temps c’est bien trop fatiguant, faut pas déconner.

Les équipes :

OM : Droopy – Azpi, M’Bia, Nkoulou, Donald – Papy Diarra, Bruno Cheyrou, Jean-Paul Luche – Valbuena, Rémy, A.Ayew.

Auxerre : 11 mecs un peu perdus, qui semblaient surpris de pouvoir marquer des buts.

Conditions de jeu : Pluvieux, comme très souvent dans cette région. Cela aura eu le mérite de permettre à Guy Roux d’arborer son plus beau bonnet acheté au marché du coin.

Le résumé :

A l’image des shampooings, avec l’OM c’est du deux en un. Tout commence pourtant de la meilleure des manières, Valbuena réussit à lever son ballon sur le premier coup-franc du match, pour trouver la tête de Rémy qui permet à l’OM d’ouvrir le score. Débuter le match par un avantage au score face à une équipe médiocre, on pouvait se dire que les trois points ne seraient pas difficiles à obtenir, mais c’est mal connaître l’OM !
A part une excursion bien stoppée par Mandanda, l’OM ne sera pas mis en danger malgré une défense très loin d’être sereine et l’équipe ira même jusqu’à inscrire un deuxième but par l’intermédiaire d’Ayew, bien servi encore une fois par Valbuena. Lors de cette mi-temps, Diarra aura marché sur le milieu adverse, Morel ne sera jamais pris en défaut, Rémy aura été intenable, pleines de bonnes choses quoi. Les deux équipes retrouvent donc les vestiaires, les marseillais échangeant leurs crampons contre leurs tongs pour délirer.

Comme contre Sochaux, l’OM se met à commencer la deuxième mi-temps en marchant, permettant à Auxerre d’y croire à nouveau en marquant d’entrée. Morel tente de dégager le ballon, qui revient sur le milieu auxerrois qui a tout son temps pour envoyer un missile de l’extérieur de la surface (non je ne relate pas le but pris contre Sochaux, malgré des ressemblances). A partir de là et face à cette redoutable équipe bourguignonne (sic), nos joueurs se recroquevillent en défense et verront le gardien adverse passer une deuxième mi-temps plus que tranquille, disons que s’il était parti s’acheter une barquette de frites on n’aurait pas remarqué.
Les Mr Hyde de nos joueurs se révèlent alors, Morel se fait manger et marque son adversaire tel un Zubar apeuré, Diarra semble avoir 77 ans et ne récupère plus un ballon, Benoit a laissé la place à Bruno Cheyrou et Lucho nous sort une prestation proche du néant, bref que du bonheur. Malgré ça on pouvait continuer à espérer la victoire à ce moment-là, face à une telle médiocrité. A dix minutes du terme de la rencontre, un corner auxerrois part au deuxième poteau, Morel est à environ 124m de son adversaire direct Contout, qui a tout son temps pour placer une belle tête permettant l’égalisation, on me dit dans l’oreillette que Sabo aurait alors dit « ptdr ».

Le match se finit donc sur ce misérable match nul, en ayant encore encaissé deux buts.

On a aimé :

La qualité des coups-francs de Valbuena

Si toi aussi tu as déjà cassé une télécommande après le douzième coup-franc de Valbuena complètement raté, tu as dû apprécier ses très gros progrès dans ce domaine qui lui ont permis d’adresser sa deuxième et troisième passe décisive en deux matchs. On peut aussi souligner l’énorme forme de Rémy, qui est dangereux sur chacune de ses prises de balle.

Le retour d’Azpilicueta

Sans faire un match mémorable, Azpilicueta a livré une prestation tout à fait correcte, quand on sait qu’il a été blessé depuis des mois et qu’il manque donc de rythme. Avec Fanni et lui, on semble parés pour la saison, dommage que ce soit loin d’être le cas pour certains autres postes…

On a pas aimé :

Le secteur défensif.

Comme d’habitude depuis un bon moment et ceci malgré les changements, l’OM a été totalement fébrile défensivement. Avec Morel dépassé, Nkoulou aligné pour sa première au club, Diarra complètement absent en deuxième période, l’équipe est très loin d’avoir réglé ses soucis défensifs.

Le physique.

Non mais sans déconner Pintus, tu leur as fait quoi pendant la préparation ? Les joueurs paraissent totalement cuits dès la mi-temps, nos adversaires ne vont pas mettre longtemps à comprendre la combine, attendre juste le retour des vestiaires pour nous marcher dessus. Les plus optimistes diront que c’est parce que la préparation est basée sur une montée en régime eu égard au calendrier démentiel qui nous attend, c’est le truc qu’on peut espérer…

Le coaching.

Deschamps a tenté de maintenir Lucho et Cheyrou sur le terrain en espérant un geste décisif de leur part, en vain. Le coach olympien s’est enfin décidé à faire entrer Kaboré…mais ailier gauche, il a perdu tout simplement tous ses ballons. Quand on voit le néant au niveau physique (pour la deuxième fois consécutive) lors du retour des vestiaires, on peut aussi se demander si une autre stratégie lors de l’entame de la deuxième période n’aurait pas été nécessaire…

On aimerait bien :

Du beau jeu et des résultats c’est trop dur ? On ne parvient pas encore à trouver l’équilibre entre un jeu sympathique offensivement et une assise défensive performante, on ne va pas avoir des mois non plus pour parvenir à le trouver…

 
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Auxerre 2-2 OM: les notes.

Le all star : Valbuena

  • Excellent match de Valbuena, qui fut probablement le meilleur marseillais sur la pelouse, c’est qui souvent le cas lorsque l’OM réalise de mauvaises prestations: Très actif, combattif et généreux dans l’effort, il s’est illustré par une utilisation plutôt intelligente du ballon, et est à créditer de deux passes décisives. Manque toutefois manifestement de fraicheur physique, d’où sa baisse de rythme progressive.

Le bourricot :Lucho *

  • Annoncé sur le départ depuis des semaines, après une saison mitigée. Très bon lors du Trophée des Champions; excellent la semaine dernière contre Sochaux. Et contre Auxerre? Transparent. Inexistant. On a pas vu l’Argentin du match. S’il est vrai que l’ensemble du milieu de terrain marseillais a été à la peine, le non-match de Lucho est particulièrement agaçant au regard de l’étendue de ses capacités, qu’on croyait retrouvées. A croire que le supposé maître à jouer de l’OM n’est capable d’être convainquant que s’il est en instance de départ.
  • MANDANDA
    On y a cru. Pas longtemps d’accord, mais quand Steve Mandanda a gagné son duel face à Ben Sahar, peu après l’ouverture du score, on s’est dit que le portier marserillais avait peut-être lancé sa saison avec cette belle intervention. Résultat: deux occasions bourguignonnes en seconde période, deux buts encaissés par Steve, dont un deuxième peut-être évitable. 8 buts encaissés en matchs officiels cette saison. Doit vite se reprendre, à l’image de l’équipe.
  • AZPILICUETA
    Pour sa première titularisation depuis sa grave blessure l’an dernier, « Azpi » a montré beaucoup d’envie et de disponibilité. Si son manque de rythme et de repères se sont fait sentir, l’Espagnol s’est dépensé sans compter tant dans les duels que lors de quelques incursions offensives. Mais il est clairement un peu court pour l’instant.
  • NKOULOU
    Titularisé comme prévu à la place de Diawara, la recrue marseillaise s’est montrée sérieuse, en faisant parler sa puissance face aux attaquants adverses, mais peut-être pas assez appliquée, comme le montre un certain déchet préjudiciable dans la relance. A revoir néanmoins.
  • M’BIA
    Il possède des caractéristiques similaires à celles de son compatriote. Le problème, c’est que Mbia, qui entame sa troisième saison olympienne, n’est plus un petit nouveau. La défense de l’OM manque cruellement d’un patron pour la commander, et Stéphane Mbia, sans être mauvais, n’en a absolument pas l’envergure. S’il surveillait déjà son propre placement…
  • MOREL
    Assurément le joueur qui fait débat en ce début de saison. Comme la semaine dernière, la prestation de Morel est entachée par son implication, criante ici, sur un but adverse. Mais comme la semaine dernière, Morel a montré une trés grande envie, a énormément apporté offensivement et s’est signalé par de bonnes interventions défensives compensant les espaces qu’ils laisse lorsqu’il monte. Définitivement un air de Taiwo. Il n’en a pourtant pas du tout le physique.
  • DIARRA
    Absolument transparent en seconde période, pas extraordinaire en première. Recruté pour être le taulier de l’équipe, il ne l’aide pas à gérer ses temps faibles, et la tire au contraire vers le bas en multipliant les mauvaises passes et les interventions à vide. C’est un pion central du système conçu par Deschamps, sa montée en puissance serait donc aussi urgente que nécessaire, dans une équipe incapable de garder 2 buts d’avance.
  • CHEYROU
    Tout comme ses compères de l’entrejeu, Benoit Cheyrou n’a pas réalisé un bon match: il n’a pas su véritablement peser sur le jeu, et s’est montré peu inspiré pour l’orienter. Il confirme un début de saison un peu poussif.
  • REMY
    Le meilleur joueur olympien de ces derniers mois a encore marqué – de la tête, comme avec l’Equipe de France- et a encore réalisé un trés bon match. Mobile sur tout le front de l’attaque, intelligent dans ses déplacements, percutant, vif, il a réalisé une excellente première période, avant de s’éteindre peu à peu, comme ses partenaires, en seconde mi-temps
  • A. AYEW
    Discret, comme la semaine dernière, pas à 100% semble-t-il, André Ayew s’est néanmoins signalé par sa percussion offensive en première période, récompensée par un but de la tête. On attend toutefois beaucoup mieux de lui. Et, pour l’amour du ciel: un centre, ça peut se lever, aussi.

Remplaçants
Amalfitano a eu beaucoup trop de déchet technique dans son jeu pour pouvoir se targuer d’avoir une entrée réussie. Il n’a pas su apporter de la percussion.
Jordan Ayew a démontré une fois de plus qu’il n’était pas (encore?) prêt à évoluer en position d’avant centre au haut niveau de manière viable, même s’il a été volontaire.
Kaboré est rentré dans une curieuse position d’ailier gauche suite au coup reçu par André Ayew. Il y a démontré son manque d’intelligence considérable en ratant toute ses passes.

Coaching
Après-coup, il semble facile de critiquer le coaching de Deschamps, avec la sortie des deux meilleurs olympiens. Mais à 2-1, il n’est pas scandaleux d’avoir voulu préserver deux joueurs précieux, émoussés physiquement. Le problème, c’est que les entrants ne ce sont pas montrés à la hauteur

Adversaire
Limités qualitativement mais très volontaires en seconde période, après être passés à coté de la première, les Auxerrois ont montré davantage d’envie que les phocéens. Plus de fraicheur aussi.

Arbitrage
Rien à signaler.

Ambiance
Les supporters marseillais qui avaient fait le déplacement ont su se faire entendre. Moins en deuxième-mi-temps, mais peut-on les blâmer?

 
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Souviens-toi l’an dernier, à quel point on s’était fait enfler !

Attention danger, l’opération maintien commence à Auxerre…On ne va peut-être pas sortir l’artillerie lourde tout de suite, mais force est de constater qu’en ne réussissant pas à battre Sochaux à domicile lors de la première journée, les marseillais seront déjà attendus au tournant en Bourgogne. Le début de saison raté de l’an passé hante toujours les esprits et il serait bon que l’OM engrange des points avant de rapidement croiser la route de Lille, Rennes et Lyon.
Mais le match nul concédé aux sochaliens, contrairement aux premières prestations de la saison dernière, a tout de même soulevé pas mal de points positifs. L’animation offensive s’est montrée performante, avec des mouvements très intéressants, un Lucho omniprésent et un Rémy percutant. L’autre point rassurant, c’est que les candidats directs des olympiens, à l’exception de l’OL, ne s’en sont franchement pas tirés mieux pour cette reprise du championnat.
Pas de panique donc. Si les déchets dans la finition et les manquements dans l’agressivité défensive s’estompent quelque peu dimanche après-midi, on ne peut qu’espérer le meilleur chez des auxerrois qui sont allés boire la tasse à Montpellier le week-end dernier. Désormais coaché par l’amateur d’ammoniaque Laurent Fournier, l’AJA se prépare à une saison compliquée avec les départs non compensés de joueurs cadres comme Pedretti, Jelen ou Mignot et celui probable de Ndinga. A l’OM d’en profiter.

Lucho Gonzalez : Y a-t-il un commandante dans l’avion ?

Il y a deux ans, il était la recrue phare du mercato marseillais. Débarqué à la commanderie (depuis rebaptisé « Centre de remise en forme pour joueurs en surcharge pondérale Robert Louis Dreyfus »), l’Argentin, venu de Porto, était annoncé comme la star du championnat de France.

Une gestuelle empreinte de virtuosité technique dans les contrôles et le toucher de balle, une vision du jeu hors norme, une justesse dans les passes assez phénoménale, Lucho a grandement contribué au retour au premier plan de l’OM au cours d’une saison 2009/2010 qu’il finira en apothéose contre Rennes, en inscrivant le troisième but olympien assurant définitivement la victoire d’un soir (3-1), et le titre.

Et depuis ? Agressé, ainsi que ses proches, par la bande (armée) à Basil au domicile familial, Lucho s’est peu à peu retiré de la vie footballistique lors d’une saison 2010/2011 qui l’aura vu davantage marcher que Yohan Diniz, préparer le futur recrutement d’Alou Diarra en ratant une passe sur deux, et être aussi enthousiasmant à voir sur le terrain que la perspective d’un second tour Marine Le Pen Jean-Luc Mélanchon à une élection quelconque.

Devenu le fantôme du joueur qu’il était, malheureux dans la vie et déprimant sur le terrain, Lucho s’est mué en intermittent du spectacle, tout en annonçant dès la fin de saison dernière sa furieuse envie de quitter Marseille, la ville du vice, du crime et des patrons de bar spécialistes de l’OM pour les médias.

Quid de cette saison ? Exemplaire par son comportement dans la vie du groupe, malgré une furieuse envie de pleurer au moindre bruit de porte claquant un peu fort, le joueur a sans doute effectué sa plus grandiose partition lors de l’ouverture du championnat 2011/2012. En parfaite condition physique, en pleine possession de ses moyens techniques, en osmose avec Loïc Rémy, El Commandante a posé les jalons d’une saison qui pourrait être exceptionnelle.

S’écrira-t-elle avec l’OM ? Malgré un agent verbalement hyperactif l’annonçant tous les trois jours dans un nouveau club, la Louch’ est toujours là. Peu convoité, en raison de son âge notamment, son avenir proche pourrait finalement s’écrire à Marseille, au grand damne des inconditionnels de la « plus value économique » sur transfert. Au grand plaisir des amateurs de football que nous sommes.

-L’OM a Margarita, Rennes a Salma, mais Auxerre n’a pas Louise, qui n’a aucun lien de parenté avec Gérard Bourgoin.
-Gérard Bourgoin, grand pape de la volaille, est simplement titulaire d’un CAP. Lors des réunions du C.A. d’Auxerre, Guy Roux sera sûr d’avoir quelqu’un qui pourra l’aider à allumer une caftière électrique, à défaut de plaques à induction.
-L’abbé Deschamps, fondateur de l’AJA en 1905, n’a jamais été poursuivi pour amour immodéré des jeunes garçons.
-En 79, Guy Roux a le choix entre acheter Olivier Rouyer, ou une ferme. Prévoyant la crise économique, il investit dans la terre et achète la ferme, qui est depuis devenue la pagode, le centre d’entrainement de l’AJA. La crise est là, l’OM n’est toujours pas propriètaire de terrains où planquer son trésor de guerre.
-Si A=1, et Z=26, avec Auxerre, on obtient les nombres : 1-21-24-5-18-18-5. Or 21×24=504, 5+5=10, 10×18 = 180, 1×18=18. Et 504+180-18=666. Ce qui tend à prouver que Guy Roux a jeté un sort sur tous ses successeurs sur le banc : Santini et Fernandez ont déjà eu des malaises cardiaques, Fournier est prévenu.
-Le 09/08/2004, Mido est envoyé en cure à Merano, annoncé le lendemain par l’entraineur Anigo, qui dit alors de son joueur  » il fait preuve de beaucoup de volonté ces derniers temps et il s’est fixé pour objectif d’être prêt aux alentours du 28 août ». Gignac devrait donc bientôt être transféré à la Roma. En échange d’un visa pour Totti ?
– Auxerre-OM se jouera le 14-08-11 à 17h. Or, 14-8-11-17=-22, le « V » étant la 22ème lettre de l’alphabet, la porte reste ouverte à un départ de Valbuena.

Vous rigolez mais nous on rigole pas…

Le 11 Décembre 2010, les hommes de Didier Deschamps se rendent en Bourgogne pour affronter la terrible équipe d’Auxerre, la victoire en ligne de mire, afin de recoller au classement et de se rapprocher du leader lillois. La tâche ne semble pas insurmontable vue comme ça, mais il n’en sera rien, notamment grâce à un grand Freddy Fautrel.

Le match débute parfaitement. Rémy ouvre le score à la 8ème minute de jeu, et l’OM déroule, se procurant moultes occasions, mais ratant le break à plusieurs reprises. Les marseillais se dirigent vers un succès facile, du fait du manque de réaction d’un adversaire miné par les blessures et la dépression chronique de Jean Fernandez, leur entraîneur. C’était sans compter Freddy Fautrel, l’arbitre magicien qui fera un match d’anthologie. Non content de laisser sur la pelouse des auxerrois sanguinaires et notamment un Benoît Pedretti en mode boucher, ou Emile Louis, il accordera un pénalty plus que généreux aux bourguignons (Noël n’était pas censé arriver si tôt pourtant), se payant même le luxe d’expulser Stéphane M’Bia pour une position de dernier défenseur totalement inexistante. Le pénalty sera transformé, et les deux équipes rentreront au vestiaire sous un score de parité, totalement immérité.

L’homme du match, Monsieur Fautrel continuera sa technique secrète dite « Gilbert Montagné », en ignorant un coup de coude de Dudka sur Gignac, et un pénalty sur Lucho. Les olympiens, malgré leur infériorité numérique domineront de la tête et des épaules cette rencontre, mais la partialité ou l’incompétence crasse de l’arbitre les empêchera de remporter la décision. Bilan de la rencontre, la perte de deux points précieux, et de trois joueurs, Brandao et Cissé sur blessures, et M’Bia qui manqueront cruellement pour le match contre Lyon. Franchement, vous rigolez ? Mais nous on rigole pas !

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Article lu 1683 fois, écrit le par bibpanda dans Avant-match | Commentaires fermés sur Souviens-toi l’an dernier, à quel point on s’était fait enfler !

CR OM 2-2 Sochaux : Ca fera 2 points en moins à la fin


Avant-match : Didier Deschamps l’a dit, répété, et martelé jusqu’au traumatisme crânien : en fin de saison, chaque point pris (ou non) s’avère déterminant. Pour reconquérir un titre de Champion perdu lors d’un exercice précédent ponctué d’erreurs défensives et de manque de réalisme offensif, l’OM sait donc parfaitement qu’il est plus que souhaitable de réussir son début de saison.
Et ce coup-ci pas d’excuse : cette intersaison a été sereine, la préparation s’est plutôt bien passée, et l’effectif définitif s’est dessiné très vite, à un Lucho prés peut-être. L’objectif est par conséquent clairement la victoire, histoire de ne pas laisser la concurrence prendre de l’avance. Le tout, face à une formation doubiste ayant démontré ses qualités l’an passé mais semblant à la portée d’un prétendant au titre.

Les équipes :

OM : Le Trou de la Sécu – Habib Beye 2011 – Le Pichichi – Saoulé Man – Porte Ouverte – Papa Longues Jambes – Le Métronome en arythmie – Un grand joueur – Morgan sans Kévin – Le Meilleur Marseillais depuis 6 mois – Lâche-Rien (même pas la balle).

Sochaux: 10 mecs de L1, et Marvin Martin.

Conditions de jeu : Marseille joue en orange/code-barres et Sochaux en blanc. Nous vivons décidément dans un monde de merde.

L’acte 1 : Une belle entrée en matière

Exactement comme à Tanger lors du Trophée Des Champions, L’OM réalise dix premières minutes d’excellente facture, caractérisées par une possession largement favorable, une maîtrise physique et technique dans l’entre-jeu et une très bonne circulation du ballon. En termes d’occasions, cela se traduit dés la 2éme minute par une occasion de Rémy : servi par une merveille de louche distillée par un Lucho omniprésent dés le début du match, il perd son duel face au portier sochalien. L’OM multiplie les incursions, mais les Lionceaux manifestement timorés, finissent par sortir la tête de l’eau. Sans se montrer véritablement dangereux, ils s’efforcent de jouer en contre, laissant la possession à l’OM mais ressortissant rapidement le ballon, avec un bon Martin intelligent tant dans ses déplacements que dans la transmission.

Pour autant, les Marseillais continuent à se procurer des opportunités, notamment par Rémy et surtout André Ayew, qui servi de la tête par Lucho, loupe une occasion en or en foirant son extérieur pied gauche à la demi-heure de jeu. C’est paradoxalement au moment où les débats tendent à s’équilibrer que l’OM va ouvrir la marque : sur un ballon contré aux 20 mètres, El Commandante, dans tous les bons coups, armes une superbe volée qui termine sa course coté droit dans les fillets d’un Richert impuissant. 37ème minute. 1-0. Un score récompensant logiquement la bonne mi-temps marseillaise, et un public donnant de la voix. Les phocéens sont à deux doigts de doubler : après une course Thierry Henriesque, Rémy dribble Teddyboy mais ne parvient pas à redresser son tir. A la mi-temps, Marseille mène mais n’est pas à l’abri, malgré plusieurs situations nettes.

L’acte 2 : Les fantômes de la saison dernière sont de retour

Même si Sochaux essaye de reprendre l’initiative dés l’entame de la seconde période avec notamment une frappe de Martin, l’OM débute cette mi-temps comme il a terminé la précédente, tambours battant, et se procure une énorme occase : Sur un centre de Fanni, plus entreprenant offensivement que d’habitude, Lucho reprend du droit. Son tir, dévié par Richert, échoue sur le poteau ! Malgré une nouvelle tentative d’Amlfiano quelques minutes plus tard, on tient certainement le tournant du match avec ce doublé avorté. Car à l’heure de jeu, les olympiens lèvent le pied, à l’image de la doublette Cheyrou-Diarra , pourtant convaincante jusqu’ici. Pire, ils perdent leur emprise sur le match, qu’ils troquent contre une fébrilité générale qui a fait de multiples dégâts l’an passé. La sanction est immédiate : sur son premier véritable tir cadré, Sochaux égalise par l’excellent Marvin Martin.

On retrouve cette désagréable impression que la moindre offensive adverse peut aboutir à un but, Mandanda trouvant manifestement saugrenue l’idée de faire son travail. Quant à Mbia, pourtant si prompt à faire le kéké à proximité de sa propre surface, il semble être tétanisé à l’idée de gagner un duel ou d’aller au contact. Seul Diawara, dont beaucoup attendaient une contre-performance, se montre tranchant défensive. Ça ne suffit pas, l’OM n’y est plus, et le deuxième but doubiste, inscrit à la 70éme par un Noguiera débarrassé de toute opposition d’une défense complètement à la ramasse, est une punition méritée. Comme l’an dernier, après s’être mis tant de fois en difficulté tous seuls, les Marseillais vont réagir. Il égalise dans la foulée par Rémy, reprenant d’une jolie tête un corner bien tiré de Valbuena, ce qui constitue un petit miracle. Ensuite ? Eh bien l’OM va pousser plus ou moins habilement, pour rattraper ses conneries.

Les hommes de Deschamps se procurent quelques opportunités mais ne sont pas assez tranchants. Lucho trouvera tout de même le temps de se signaler par un dernier enchaînement contrôle-frappe de grande classe, à 10 minutes de la fin, mais le mal est fait : Marseille concède ses deux premier points, et en concédera encore beaucoup si l’équipe continue à offrir sans cesse des munitions à ses adversaires en connaissant des périodes de flottements totalement incompatibles avec les ambitions d’un prétendant au titre. Voire au podium, si la L1 était un poil plus relevée. Alors certes, l’OM a montré un visage très séduisant par séquences. Mais les deux points perdus ne pourront pas être récupérés, et une réaction est plus qu’attendue dés dimanche prochain à Auxerre.

Ce qu’on a aimé :

La relation entre un Lucho étincelant et un Loïc Rémy qui, continuant sur sa lancée de la fin de saison dernière, pourrait bien s’imposer comme LE joueur majeur de l’OM cette saison. The killer inside him ?
Le caractère dont a fait preuve l’équipe une fois de plus et qui lui a permis d’égaliser ; bien qu’elle ce soit mise en difficulté toute seule.
Les séquences collectives marseillaises de qualité, notamment en début de match, avec de la justesse dans les enchaînements, et une maîtrise physique prometteuse.
La bonne rentrée de Kaboré, qui a dynamisé le milieu de terrain.
Marvin Martin, deux tons au-dessus des autres. Le 812éme successeur déclaré de Zidane serait-il le bon ?

Ce qu’on a pas aimé :

La passivité et l’attentisme de la défense phocéenne, criants sur les deux buts encaissés, avec en point d’orgue le but « j’ai-débranché-la-manette-2-sur-PES » de Nogueira, après que Boudebouz a eu le temps de rater un geste technique avant d’adresser une passe qui n’airait jamais dû être décisive.
Le fait que ce match ressemble à s’y méprendre aux rencontres qui nous ont fait perdre le titre en fin de saison dernière, la fébrilité se mélangeant au manque d’efficacité.
Les difficultés que risquent d’engendrer le départ de Lucho, compte-tenu de son importance dans l’animation offensive.
Le fait que chaque tir cadré adverse soit un but potentiel, comme lors du Trophée des Champions. Mandanda nous fera sans doute gagner des points cette saison. Mais combien nous en fera-t-il perdre ?
La frappe lointaine complètement stupide de Mathieu Valbuena

Ce qu’on a vu :

Lucho, le grand bonhomme du match, a beau être sur le départ, il reste très impliqué dans la vie du groupe. La preuve : il a pris l’initiative de customiser les murs du vestiaire olympien.


On a retrouvé l’avenir de Steve Mandanda en Equipe de France


Apparemment, le PSG avait envoyé un émissaire au Stade Vélodrome

 
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OM 2-2 Sochaux: les notes du stade.

Pour la première de la saison, le match fut plutôt agréable. On a assisté à l’une des plus belles mi-temps de ces derniers mois avec un Lucho très en forme. Malheureusement nous avons encaissé notre 5eme et 6eme but en deux matchs. Un constat plutôt alarmant, qui contraste avec les 7 buts marqués. Les notes new génération de ce match branché sur courant alternatif.

Le all star : Lucho
C’est au pied du mur que l’on voit le mieux le mur… Pour Lucho c’est au moment de son départ que l’on s’aperçoit (ou que l’on se rappelle) de l’influence qu’il peut avoir sur un match. Deux ouvertures somptueuses d’entrée de match, un but du gauche en volée, un poteau dès l’entame de la seconde période… Il s’est montré disponible et précis. A l’image de l’équipe, il a eu un coup de mou à partir de la 50eme, puis à fini le match sur un bon rythme. Allez on trouve un appartement près d’un commissariat et on en parle plus!

Le bourricot : M’bia -Morel *
J’aurais pu parler de la défense en générale, mais l’axe gauche fut particulièrement inquiétant. Sur le premier but, Fanni se fait prendre dans le dos d’une longue transversale, Martin complètement seul dans la surface ajuste Mandanda. Sur le second but, Morel se fait prendre dans le dos, puis laisse une vingtaine de minutes à son vis à vis pour faire le bon choix dans son centre, qui trouve un partenaire seul à l’entrée de la surface. Ajoutez à cela des relances dans l’axe pour M’bia, des contrôles et passes ratées pour Morel. Et vous avez la recette pour prendre prendre 6 buts en 2 matchs.

Mandanda :
2 tirs, 2 buts. Pour plus de commentaires, se référer au match précédent.

Fanni
Le meilleur des 4 défenseurs ce soir. Il a effectué quelques belles montées, et à part sur le premier but, ou il laisse de l’espace à son vis à vis, il n’est pas ridicule.

Diawara
D’un côté il fait une bonne intervention pleine de vivacité, de l’autre il va faire une relance zubardesque enchaîné d’une faute plein axe. Voila le résumé de son match alliant de bonnes interventions, à d’autres moins bien senties.

M’bia (voir plus haut)

Morel (voir plus haut)

Diarra
C’est ce que l’on attend de lui. Suppléé par une bonne défense, son match aurait pu être parfait. Quelle merveille de récupération enchainé d’un double contact qui ammène le premier but!

Cheyrou
Le grand gaillard à côté de lui l’aide beaucoup. Leur association va devenir intéressante. Sinon bon match de Benoit qui a parfaitement tenu son rôle.
remplacé par
Kaboré (non noté)
Très peu de temps pour se mettre en valeur.

Amalfitano Très vif, et en jambes. Entre lui Cheyrou et Lucho, les amoureux du touché de balles vont être ravis. Positionné à droite, il a cependant souvent repiqué dans l’axe. De bons débordements, et très peu de déchets techniques.
remplacé par
Valbuena
Un corner réussi et c’est tout. Une frappe de 40 mètres qui a failli surprendre… personne.

Lucho (voir plus haut)

Ayew
Beaucoup moins en forme qu’à l’habitude. A trop tardé à passer son ballon sur certaines phases. Rien de catastrophique. Remplacé par son frère.

Remy
Il a de nouveau marqué. Bien en jambes, il s’est crée quelques occasions notamment grâce à Lucho. Il a péché dans la finition par deux fois, notamment en début de match, et lors d’un face à face ou il dribble le gardien, mais en bout de course, il ne parvient pas à redresser.

Arbitrage
Rien à dire, un arbitrage correct.

Adversaire
Totalement dépassé en première mi-temps, ils ont trouvé les ressources pour nous mettre en difficulté, grâce à Maiga et Martin en forme.

Ambiance L’absence de Ganay ne s’est pas trop faite ressentir.
Un gros point noir niveau sécurité du côté du Virage Nord. Un couloir long de 800 mêtre ou 14000 supporters sont entassés dès la fin du match. Résultat: tout mouvement de foule, ou autre, conduira forcément à un drame.

Pour un premier match de la saison, tout n’est pas à jeter. Au contraire, certaines phases offensives ont étés rondement menés. Une fois ces erreurs défensives corrigés, et la préparation d’avant saison encaissée, cette équipe pourrait en surprendre plus d’un.

 
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VA-OM: à nous le Kadirico!

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