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Que sont-ils deviendus?

Que sont-ils deviendus ?

L’été, c’est le meilleur moment pour faire des bilans, pour la bonne et simple raison qu’il n’y a rien de mieux à faire, ou si peu. On peut toujours se triturer la nouille en lisant les brèves mercato, et imaginer l’équipe de ses rêves, avec un Messi payé par un trésor de guerre enfoui dans le jardin de Pape Diouf en Auvergne, ou alors, on peut regarder un peu en arrière, et voir comment ont tourné ceux qui nous ont quittés (ceci n’est pas une blague morbide sur la décomposition des cadavres, même si les chaleurs estivales nous donnent parfois l’occasion d’en faire plus que d’habitude). Alors, que sont « deviendus » les anciens marseillais sous leurs nouvelles couleurs ? Petit tour d’horizon totalement arbitraire et subjectif.

Commençons avec le capitaine de l’équipe qui a remporté le titre en Mai 2010, le bien nommé Mamadou Niang. Après nous avoir élégamment planté à la fin du mercato dernier, pour des raisons évidemment sportives (on court mieux avec des euros en plus sur son compte en banque), le sénégalais a connu quelques difficultés d’adaptation dans son nouveau club, Fenerbahçe. Une élimination au tour préliminaire de la championce ligue, puis de l’europa ligue plus tard, il pleurera dans les médias en se lamentant de ne pas avoir été retenu par l’OM, mais il séchera vite ses larmes de crocodiles et se reprendra en seconde partie de saison en atteignant la barre des 15 buts en 29 matchs, permettant à son club de réaliser une excellente série et de finir champion de Turquie. Il avait raison le bougre, il est vraiment parti pour gagner des titres.

Non loin de là, Djibril Cissé a finalement goûté pleinement aux délices de la Grèce. Après une première saison difficile au Panathinaïkos, mais finie sur les chapeaux de roue avec un doublé coupe-championnat obtenu grâce à 23 buts en championnat, le natif d’Arles n’est pas parvenu à conserver son titre, malgré ses 20 buts lors de l’exercice suivant. Ses deux années seront mitigées, dans la mesure où ses efforts d’adaptation à la culture grecque en conférence de presse « on s’est fait enculer par l’arbitre! » et ses performances plus qu’honnêtes lui auront valu d’être houspillé par le public hellénique imitant des cris de singe à son encontre. C’est pour cette raison qu’il a décidé de quitter le pays, et de s’engager pour quatre ans avec la Lazio de Rome, un club historiquement connu pour ses idéaux humanistes et tolérants.

Toujours en Grèce, Sergio Contreras Pardo, dit Koke a quitté l’Aris Salonik après 5 ans de bons et loyaux services où il aura inscrit 38 buts en 167 matchs. Des stats à faire rougir n’importe quel attaquant moyen de Ligue 1 valant la bagatelle de 8M€. Il s’est engagé pour la saison prochaine aux Etats-Unis, au Houston Dynamo, où sa carrière aurait pu enfin décoller. Il ne s’est malheureusement jamais adapté à la vie américaine (il était vraiment obligé de partir au Texas?), et rentrera au bercail un moins plus tard. Finalement, la navette Challenger n’est pas le seul crash qu’ait connu la région.

En parlant de mise en orbite, Ibrahima Bakayoko, évoluant en deuxième division grecque au PAS Giannina (sales grecs, non content de nous plomber notre économie, ils nous piquent nos meilleurs joueurs !) a affolé les compteurs en inscrivant pas moins de 19 buts en 29 matchs. A 34 ans (prix hors taxe import), il s’agit là du meilleur score de sa brillante carrière.

En Angleterre, Ben Arfa a fait sensation. Celui qui devait emmener l’OM puis Newcastle au sommet a dû composer avec de nouvelles difficultés, en sus de son QI négatif. Cette embûche s’appelle De Jong, joueur de Manchester City qui a découpé l’international français, comme il sait si bien le faire. Résultat, un long éloignement des pelouses qui n’aura heureusement pas d’incidence sur les finances de l’OM puisque Nouveau Château a décidé de lever l’option d’achat de 4M€. Ouf ! Néanmoins, HBA a beau inaugurer le concept de joueur en kit, ça n’en fait pas de lui l’homme qui valait trois milliards.

Ronald Zubar, lui est toujours à Wolverhampton, et on lui souhaite d’y rester, surtout que malgré ses cagades, il conserve le soutien de son club. Fait marquant de sa saison, une magnifique « assist » à Daniel Sturridge, attaquant de Bolton, sur une passe en retrait dont il a le secret, et qui vaudra aux Wolves de perdre le match 1-0. Son entraîneur, McCarthy a abandonné tous les plans d’aides en tout genre pour faire progresser le Guadeloupéen, et a déclaré un cinglant « je voulais tuer Zubar ! ». Il est tellement bon de le voir dans ses œuvres loin de chez nous ! Pour être honnête, ou pour faire semblant de l’être, il aura quand même marqué un but (pour son équipe) contre Manchester City.

Samir Nasri continue à ne pas gagner de titres avec Arsenal, en revanche, et sans amertume aucune, il a réalisé sur le plan personnel une excellente saison tant en club qu’en EDF où il semble devenir un des cadres techniques de la sélection.

Didier Drogba a perdu le titre cette année. Il joue en revanche toujours autant avec Chelsea, marque (12 buts pour 36 matchs de championnat cette saison, ce qui est toujours plus que Gignac), et vieillit à Londres, avec une blessure qui ne cicatrisera jamais, celle de ne pouvoir que regarder en direction de la mer, et de Marseille, sans pouvoir y retourner… sauf peut-être cette année, qui sait ?

Brandao, parti en urgence de Marseille pour échapper à la justice française suite à une affaire de viol présumé, a été prêté au club brésilien de Cruzeiro qui ne lèvera vraisemblablement pas l’option d’achat. En effet, même au Brésil, ses pieds ne lui obéissent pas, et il n’a toujours pas marqué de buts. Même s’il est vrai que le manque de rythme ne l’aide pas (il ne peut jouer qu’en Copa Libertadores), on peut se poser des questions sur les qualités réelles du joueur (certains diront qu’ils ont déjà les réponses) et sur l’avenir du joueur. Quoi qu’il en soit, que les marseillais se rassurent (et leurs femmes aussi), ce ne sera pas chez nous.

En France, Renato Civelli est devenu un pilier de l’OGC Nice et le capitaine de la formation entraînée par Eric Roy. Ses 3 buts en 35 matchs on pesé dans la balance pour sauver miraculeusement le club de la relégation. Stats intéressantes, il aura écopé de 12 cartons jaunes et de 2 rouges cette saison. Ah, Renato, c’est comme ça qu’on t’aime !

Franck Ribéry reste un sombre connard sans cervelle. Ses blessures à répétition ont le don d’agacer les supporters du Bayern et il n’est pas dit qu’il retrouve un jour son niveau. D’un autre côté, on s’en fout un peu.

Toujours dans le même registre, Mathieu Flamini a fait une saison correcte au Milan AC en disputant 22 matchs pour 2 buts dans le Calcio, qui s’est soldée par un surprenant scudetto, tant on n’imaginait pas le rossonero à ce niveau. Le marseillais, pour se faire accepter par le public milanais a décidé d’adopter le look local, c’est-à-dire cheveux longs et gras, et calvitie naissante. C’est ici la seule analyse technique que vous trouverez le concernant, tant nous lui recommandons vivement d’aller faire la démonstration physique de son amour envers ses aïeux.

Au cas où un cataclysme décime la population mondiale, voici en exclusivité les nouvelles de deux futurs ex-joueurs de l’OM:

Andrade deviendra vendeur de beignets sur la plage de Carry-Le-Rouet où ses qualités d’ambianceur seront enfin appréciées à leur juste valeur.

Julien Rodriguez ouvrira un bar-tabac-PMU dans sa ville natale de Béziers pour pratiquer la profession qu’il a réellement pratiquée lors des trois dernières années, c’est-à-dire joueur professionnel de belotte avec handicap pastis et deux glaçons. Tous nos vœux de bonheur dans sa reconversion.

Bonne fête!

 
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L1 2011-2012 : le drame sexuel d’une crise DSK assurée

L1 2011-2012 : le drame sexuel d’une crise DSK assurée mon chaton

Cher lecteur, si tu t’interroges sur la raison de ce titre, sache qu’OMlive a besoin de lecteurs pour ses articles afin de générer du bénéfice. Tu ne m’en voudras donc pas d’utiliser la bonne vieille recette du mot clé de derrière les fagots afin de rentabiliser un peu le site.

C’est désormais une habitude, aussi bien dans la presse sportive (c’est à dire le monopoliste L’Equipe) que sur OMlive, avec la reprise vient le temps des prévisions, ou plutôt des prédictions pour la saison qui s’annonce.

Face à cette avalanche d’analyses, à ce déferlement d’avis de comptoirs sur les raisons pour lesquelles un tel sera champion et un autre aux pâquerettes, il est totalement logique que tu te demandes, un rien sceptique, « pourquoi préférer lire OMlive que l’Equipe, justement ? » . Pourquoi choisir un site amateur, plutôt qu’une radio de professionnels assumés de la beaufitude, telle que RMC, afin d’écouter les avis éclairés de quelques phénomènes radiophoniques venant nous secouer le transistor à grands coups d’avis aussi tranchés qu’une tranche de sauciflard derrière le comptoir poussiéreux du premier bouge crasseux d’un désertique village de la creuse.

« Oh Lille, poursuis ton envol » pourra vociférer l’ami Courbis, l’homme qui disait tout haut ce que tout le monde savait déjà. « Oh Saint Etienne, continue à jouer comme une pipe » s’égosillera Jean-Mimi dans un déferlement de haine, ce qui est bien la seule chose gratuite dans chacune de ses prestations médiatiques.

Mais bref, le monde est monde, et revenons en à nos moutons. Tu dois préférer OMlive, lecteur, parce qu’OMlive est la seule source de désinformation qui ne te prend pas pour un con. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de jeter un œil au reste de l’article.

Août 2011 : l’OM démarre à son rythme

Après une victoire poussive 1-0 contre Sochaux, l’OM enchaîne par deux piteux matchs nul à Auxerre et contre Saint Etienne.

Pire, une défaite dans l’antre de l’ogre Lillois fera ressortir sa OL Plume à Vincent Duluc, aussi célèbre pour ses fines analyses sportives que pour le renouvellement de ses envolées lyriques, et titrer « la crise à l’OM : stop ou encore ? »

L’été marseillais sera agité par le vrai faux départ de Lucho, sa star, payée 24 millions pour marcher sur un terrain en pleurant son mal du pays à grands coups de passes manquées. Courtisé par les plus grands clubs, adulé par 60 000 supporters ainsi que par l’association des amateurs du cambriolage en calèche, Lucho partira finalement mi-août pour un club de seconde zone italien, pour 6 millions d’euros.

Cet argent, prévu pour recruter un « grand attaquant », finira finalement dans l’achat de caméras de surveillance infra rouge High tech, censées protéger le nouvel internat pour joueurs de l’OM, installé à deux pas de la commanderie.

Les joueurs, filmés 24h sur 24 devront parvenir à conserver leurs menus secrets jusqu’au bout de la saison, tout en parvenant à résister à l’appel des sirènes du Mistral. Souleymane Diawara parviendra-t-il à rester sobre deux jours de suite ? Steve Mandanda sourira-t-il avant la fin de sa carrière ? Jérémy Morel réussira-t-il à faire oublier, le temps d’une saison, son illustre comédien de père ?

Automne : la vraie crise

Battu à Lyon, étrillé par le Paris Qatar club, l’OM tombe dans une grave crise de confiance à l’orée des premiers frimas. En panne de jeu, malgré The Sentinelle devant la défense, qui relance plus vite vers l’arrière que son ombre, et les frères Ayew devant, l’OM, c’est un peu « Deux Pelés et 9 fantômes ».

Jean-Michel LARQUE, Roland COURBIS et Christophe DUGARRY stigmatiseront à l’envie les défauts de cette équipe marseillaise sans âme, tout en louant, par opposition (de style), les qualités de cette brillante et inattendue équipe d’Evian, alors leader du championnat.

Vincent DULUC, plume fluOL en main, écrira « Evian, ça coule de source ».

Le printemps des poètes

Aussi sûr que la fonte des neiges, le lifting de Cher ou la défaite des socialistes aux élections présidentielles, avec le printemps viendra le renouveau du jeu et de la victoire pour l’OM.

7 ème, à seulement 6 points du leader (le PSG), grâce à un championnat « plus serré et indécis que jamais » selon Hervé MATHOUX, et plus « pourri et à chier par les yeux » selon Pierre Ménès, l’OM relancera la course au titre au soir de la 34ème journée, par une victoire 1-0 à la 94ème minute à Lorient.

Dès lors, et contrairement à la saison passée, seule la machine se remettra en branle, avec pour fol espoir le titre.

Espoir qui sera néanmoins déçu par un insaisissable PSG, virevoltant de maîtrise grâce au recrutement de Kaka, Lucho, Luisao et Gaimero à grands coups de Cheikh, et qui ira arracher le titre au nez et à la barbe (non islamiste celle là) d’Olympiens désabusés…

Les relégués :

Nancy, qui n’aura jamais réussi à se faire à son nouveau style de jeu basé sur l’offensive et la conservation du ballon

Ajaccio, dont les joueurs n’auront jamais compris la signification du mot caprettu

Evian, qui aura perdu ses 20 derniers matchs après un début en fanfare

Les déceptions de la saison :

Rémi Garde, dont on attendait beaucoup, tant par le charisme que par la verve, aura malheureusement plongé l’OL à une triste 14ème place, et en silence.

Antoine Kombouaré, dans une équipe qui tourne toute seule réussira à se faire exclure 4 fois du banc, dont une pour avoir montré ses parties (con)génitales à l’arbitre

Alou Diarra : malgré une technique sûre et propre, une vraie vivacité dans la passe et un sens du jeu hors du commun, effectuera 93% de ses passes vers l’arrière et se révèlera incapable de relancer son équipe dans les moments difficiles.

Les confirmations :

Cyril Jeunechamps confirmera son côté esthète du beau jeu, en réussissant un enchaînement fracture tibia péroné, luxation du coude sur le pauvre André Ayew lors d’OM Montpellier. Tout simplement fabuleux.

Nancy ne sera pas championne de France cette saison

Luc Sonor sera une pipe.

Les dés en sont jetés… Une saison de L1 est morte, vive la nouvelle saison !

 
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Jean-Claude Dassier: Les Mémoires post’OM (épisode 3)

A l’OM, le secret pour être tranquille, c’est de ne se mêler de rien. C’est bien simple, dés que j’ouvre la bouche, tout le monde me tombe dessus. Mon discours d’intronisation a fait scandale parce que j’ai déclaré que j’avais l’intention de n’être « ni un président à l’Africaine, ni un président à la Libanaise ». Je souhaitais simplement expliquer que je ferai en sorte de ne pas me faire déloger de mon poste, mais je me suis mal exprimé : en fait, ce que je voulais dire c’est « ni à l’Ivoirienne ni à la Libyenne ». Vince m’avait prévenu que ma fonction se résumerait pour l’essentiel à faire office de punching-ball. Mais au début, je pensais que c’était une façon de m’inciter à ne pas me laisser emmerder par Louis Acariès. Louis je le connais depuis 70, 75 ans.

Je m’efforce donc de me faire discret, même si parfois certaines choses me font tiquer, comme le recrutement d’André-Pierre Gignac pour 16 millions d’euros. Au départ, je croyais qu’on avait fait une bonne affaire, parce que je pensais que pour ce prix là on avait pris trois joueurs : André, Pierre, et Gignac. Je me disais que même si Gignac était nul, les deux autres devaient êtres meilleurs. Au bout d’un certain temps j’ai compris ma méprise, en ne les voyant jamais venir à l’entrainement. Il faut dire que j’ai longtemps été conforté dans mon erreur par le fait que Gignac nous coûte trois plateaux-repas à chaque déplacement. Sans compter un stock de tétines qu’on a commandé spécialement pour lui parce qu’il nous foutait la honte en public à sucer son pouce en permanence.

On vient toujours me reprocher tous les maux de la Terre ! Je n’y peux rien moi si Taiwo n’a pas prolongé son contrat chez nous ! Comment voulez-vous mener la moindre négociation avec un type dont le vocabulaire se limite exclusivement à « Taiwo content/Taiwo jouer football» quelle que soit la question qu’on lui pose ? Je n’ai pas prise sur certains impondérables : José m’a dit qu’il n’était pas content que Didier soit encore au club. Mais il était déjà là à mon arrivée. Je me disais qu’au pire je pourrais le virer au bout de 3 mois pour mauvais résultats. Je ne pouvais quand même pas prévoir qu’on serait champions ! Pour l’adoucir, j’ai multiplié les gestes de bonne volonté à l’égard de José, sans succès : quand je lui ai confié une mission sur le développement de salons « OM Coiffures », il a essayé de m’agresser avec un canif ; je souhaitais prolonger Guy Stéphan, parce que vu qu’il était chauve, je croyais que c’était un de ses amis : il s’y est étonnamment opposé. Du coup, je lui ai directement demandé ce qui pourrait lui faire plaisir. Il m’a dit qu’il tenait à ce que son ami « Spino », qui se distingue à chaque tournoi de belotte qu’on organise, redevienne l’entraineur des gardiens. Il m’a assuré qu’il ferait un excellent travail, bien qu’il n’ait jamais joué au football. Il faudra que je pense à préparer un projet de reconversion dans le staff pour Andrade. Le souci avec José, c’est qu’il ne sait pas ce qu’il veut : quand, lors de notre première rencontre, je lui ai demandé s’il appréciait Deschamps, il m’a répondu : « Bien sûr, je l’adore. Le seul truc qui me ferait plus plaisir que de bosser avec lui, ce serait d’avaler de l’eau de javel ou de travailler avec Jean Pierre Bernés ». J’ai donc essayé de recruter Bernés. Bizarrement, il n’a pas apprécié du tout.

Il faut que je file, j’ai un agenda chargé aujourd’hui. Ce matin, je dois aller à une séance photo avec un certain Soprano. Au début, je pensais que c’était encore Antonio Pintus qui traitait José de mafieux, mais il s’avère que le Soprano en question est un rappeur qu’Antoine a désigné ambassadeur de l’OM, un jour où il était bourré. Ca n’a donc aucun rapport avec la série de HBO que je regardais à LCI quand je séchais les conférences de rédaction. Cet après-midi aussi, je suis booké : On va lancer une section féminine, et j’ai insisté pour m’occuper personnellement des sélections. Ca me fait vraiment plaisir de voir que l’OM se développe. Au fond, on forme tous une famille très unie. Récemment, un type de la station de télé locale m’a demandé si Didier, José,et Antoine ne formaient pas une sorte de nouvelle trilogie marseillaise. Devant ma perplexité, il m’a expliqué que c’était une référence à Pagnol. Toujours à la ramener avec leurs petites gloires du coin hein ! Au vrai, vu que notre patron c’est Vince, je préfère nous comparer aux personnages du film avec Georges Clooney que j’ai regardé sur mon Iphone, un soir de match particulièrement chiant : nous sommes les Labrune’s Four. Je trouve que ça sonne bien. Même si ça fait un peu film porno.

 
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La gazette du mercato : épisode 2

Par killerdemars

Départs :

Les certains :
Depuis le départ d’Heinze et Taiwo, peu de mouvements ont eu lieu dans ce sens, il faut croire que footballeur à Marseille c’est une bonne situation…
Ce qui est certain, c’est que N’diaye, Osei et N’Doumbou ont quitté le stage en Bretagne pour être bientôt prêtés (voire vendu à Ajaccio pour Leyti), à l’instar de Senah Mango, prêté à Monaco avec option d’achat.
Pour le reste, rien d’officiel au grand dam de Deschamps…

Les probables :
On ne voit plus désormais comment Lucho pourrait porter les couleurs olympiennes l’an prochain, malgré l’ultimatum posé par les dirigeants. En effet, l’Argentin aurait signifié au coach marseillais qu’il avait pris sa décision : il veut partir. Encore choqué par ses soucis personnels, il aurait en plus envie de découvrir un nouveau championnat, Malaga ou encore plus surprenant Chelsea garderaient un œil sur lui. Malheureusement pour lui, aucun club n’a transmis d’offre concrète, se contentant de prendre des information. Tu m’étonnes, ces clubs savent que le temps joue pour eux…
Reste à savoir ce qu’il se passera quand la date butoir sera dépassée, ce serait le véritable premier test pour Vincent Labrune et sa nouvelle équipe.

Les possibles :
Certains médias parlent de l’intérêt de plusieurs clubs pour Valbuena, notamment Arsenal. Mais comme souvent avec ce joueur, des rumeurs sortent chaque année à son sujet sans qu’il n’y ait de manœuvre officielle de la part d’un club…de là à dire que son agent orchestre tout ça pour faire croire que son joueur est convoité, il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas.
Parfaite transition pour l’autre joueur dont le départ est possible, Charles Kaboré. Bordeaux aurait relancé cette piste, mais j’ose espérer qu’on demandera à Triaud de payer en billets de dix cash.

Vient ensuite une vague de joueurs comme Rodriguez, Abriel et Hilton qui s’accrochent à l’OM comme une moule sur son rocher, Deschamps souhaite pourtant faire du vide pour relancer la concurrence et redonner un vent de fraîcheur sur le banc, mais pour l’instant sans succès.

Les « il n’y a pas moyen » : Mandanda, Diawara et Cheyrou, autant de cadres qui ont confirmé qu’ils resteront olympiens cette saison.

Arrivées :
Lorsqu’il a été prolongé, Didier Deschamps a ciblé trois postes prioritaires à renforcer : arrière gauche, défense centrale et milieu défensif. Tout a été fait !
Toi qui es surpris en lisant ça, je tiens à te rappeler que Dassier n’est plus là.

Les certains :
N’Koulou pour la défense, Diarra pour le milieu (qui a quand même mis deux ans pour faire Marseille-Bordeaux) et Morel pour le flanc gauche, Deschamps a vu ses postes prioritaires renforcés, à moindre coût.

Les possibles :
Si l’OM vend Lucho et son loft, Deschamps pourrait relancer ses pistes pour un attaquant. Gilardino représente la plus probable, plusieurs médias parlent d’un contact permanent entre Deschamps et l’agent de l’attaquant italien. En outre, le coach aurait laissé tomber la piste Trezeguet, son âge posant problème.

Les rumeurs folles OMLive :

Didier Drogba : Lors de la première gazette nous en parlions déjà et on est persévérants ! Subjugué par l’idée de recevoir des passes d’Alou Diarra ou des centres de Valbuena à hauteur de couilles, l’Ivoirien ne peut rejoindre que l’OM cette année.
Jean Philippe Fomen : Las de devoir choisir entre un joueur sorti de Ligue 2 et un mec qui n’a pas joué depuis un an, Deschamps et Stephan auraient décidé de combiner les deux pour n’en faire plus qu’un.
Lionel Messi : Anigo et Durand, partis à la Copa America pour superviser des joueurs qui ne viendront jamais, auraient fait part à Deschamps de leur enthousiasme pour un petit joueur Argentin.

 
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Et une doublure, une !

Si toi aussi tu aimes le sourire d’Andrade et son look de surfeur, ne lis pas cet article qui sera consacré au joueur prenant sa place dans l’effectif : Gennaro Bracigliano.

Fiche d’identité

Gennaro Bracigliano
né le 1er mars 1980
1m83
82kg
Gardien de but

Son parcours:

Né à Forbach, le petit Gennaro aime le football mais est feignant, il décide donc de jouer gardien de but.
Remarqué par des recruteurs de Nancy, il rejoint ce club avec un statut de remplaçant. Pour s’aguerrir, il part en prêt deux saisons consécutives pour revenir plus fort et s’imposer en tant que titulaire, il sera d’ailleurs élu meilleur gardien de Ligue 2 lors de son retour. Sa saison 2007-2008 représentera sûrement sa plus aboutie, Nancy étant coiffé sur le poteau pour la troisième place lors de la dernière journée…par l’OM.
Malheureusement des blessures et des performances moyennes plus tard il retrouvera le banc de touche au profit de Gregorini.

Son jeu :

Costaud et solide, le Gennaro n’est pas du genre à se laisser marcher dessus par l’attaquant adverse. Le truc c’est qu’il était comme ça dans le passé avant de devenir numéro 2, espérons donc qu’il retrouvera un niveau correct les fois où on aura besoin de lui.

Ses ambitions :

Soyons sérieux à moins que Mandanda soit amputé des deux bras, Bracigliano n’a aucune chance de devenir un titulaire durable. Néanmoins quand on connait le très grand nombre de matchs présents joués par le club, celui-ci aura sûrement sa chance lors des coupes nationales, à l’image d’Andrade les années auparavant.

Un joueur apprécié :

http://www.dailymotion.com/video/xzfte_rennes-nancy-son-barbier_sport

http://genna-thegardien.skyrock.com/

Pourquoi il fallait le prendre :

– Parce qu’un deuxième gardien qui sait utiliser ses mains c’est plutôt cool.
– Parce qu’il était apparemment convoité par le PSG mais a préféré l’OM
– Parce que pour favoriser l’arrivée d’un éventuel italien jouant en attaque c’est cool d’avoir un mec d’origine transalpine.

Pourquoi il ne fallait pas le prendre :

– Parce qu’être mis sur le banc par Gregorini ça craint.
– Parce qu’Andrade quoi, le mec qui fêtait chaque but de l’OM comme si c’était une finale de LDC.
– Parce qu’il ne représente pas l’avenir.

 
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Mieux vaut tard que jamais : Alou Diarra

Alou Diarra vient de signer 3 ans à l’OM. Il va remplacer Edouard Cissé, qui était à bout de souffle sur le terrain, mais restait une voix forte dans le vestiaire. Il ne devrait pas avoir de mal à le remplacer sur la pelouse. Pour que ce qui est de son aura auprès du groupe, son expérience internationale devrait lui permettre de s’y imposer naturellement, mais ça, nous y reviendrons plus tard. Commençons.

Sa biographie :

Alou est né dans le 9-3. A 6 ans, il emprunte la voix du foot, et de suite met la téci dans tous ses états et file droit. Dans l’arène du carré vert, Il est le suprême, la crème, la cerise sur le gâteau, à tel point que son premier entraineur, Philippe Hinschberger, dira de lui qu’il est de la bombe baby, et qu’il a le pedigree (de champion). Le susnommé Hinschberger le lance d’ailleurs en L2, à 18 ans, à Louhans-Cuiseaux.
L’expérience internationale dans les plus grands clubs européens d’Alou Diarra commence à partir des années 2000. Il est repéré par les recruteurs du Bayern, y est transféré à 19 ans, et s’y impose… heu pardon, y joue 10 bouts de match en deux ans. Surement la faute à la jeunesse, à un championnat qu’il ne connait pas et à une langue qui n’en est pas vraiment une (même Lizarazu, en 15 ans au Bayern, n’a jamais parlé allemand, c’est dire).
Il est alors sauvé de cet enfer par Gérard « j’ai le cœur sur la main » Houllier, qui, en tant que manager général de Liverpool, est tout heureux de pouvoir recruter un espoir français sans avoir à rémunérer son club formateur. Alou va donc jouer aux cotés de grands noms tels que Gerrard pendant 3 ans, heu non pardon, 13 bouts de matchs. Il n’est jamais titulaire et se voit chaque saison prêté dans un club de L1. Après un début de carrière à la Dalmat (7 clubs en 6 ans), il finit par se stabiliser à Lens, où il est prêté puis transféré définitivement en 2005.

C’est grâce à ses prestations lensoises qu’il devient international sous Domenech, et après une Coupe du Monde au cours de laquelle il est le remplaçant officiel de Vieira (en plus de leur profil footballistique identique, leur ressemblance physique aurait d’ailleurs permis à Vieira de passer avec succès plusieurs visites médicales), il est transféré chez l’ogre de la L1, le club de football de la ville de Lyon. Il y passe une année difficile, Houllier, alors manager lyonnais, l’écartant même du groupe pro en fin de saison. Alou reprend donc ses bonnes vieilles habitudes et est transféré chez les Girondins de Bordeaux. Il y devient un pion essentiel du système de jeu de Laurent Blanc, et ne cherchera pas à partir malgré les relances 2 ans de suite d’un entraineur d’une cité phocéenne. La troisième relance fut la bonne.

« Aussi bien sur le plan technique et tactique » :

Grand, black, binational, il a tout du joueur bourrin que Laurent Blanc et Blanquart semblent apprécier. Il joue au fameux poste de sentinelle devant la défense. Mais il ne faudra pas s’attendre à le voir faire des transversales à la Cheyrou, ou des triples axels à la Valbuena. Ses points forts étant l’impact physique, et la couverture du terrain, une fois le ballon dans les pieds, il transmet aux milieux relayeurs qui font le reste du boulot. Meneur d’hommes, Mexes déclarait d’ailleurs à son sujet : « Alou c’est le boss, tout simplement ». Grâce à l’équipe de France, on sait qu’il s’intègre facilement dans des maillots blancs ou bleus. Reste à voir dans le maillot qui ne ressemble à rien, le third.

Pourquoi il fallait le prendre :

-en forme, il a la vision de Cissé, l’énergie de kaboré, et l’impact de M’Bia.
-parce que ça fait 2 ans qu’on joue sans grand n°6.
-parce qu’il faut un joueur d’expérience pour encadrer les jeunes.
-pour le plaisir de voir Triaud en réclamer 7.75M€, et M6 accepter de le vendre à 4M€.

Pourquoi il ne fallait pas le prendre :

– en méforme, il a la vitesse de Cissé, la concentration de Kaboré, et le melon de M’Bia.
– parce qu’il a 30 ans, et qu’en France, à cet âge, un footballeur est considéré bon pour la maison de retraite ou le Qatar(ni l’un ni l’autre ne font référence au PSG).
– parce que le dernier mec de 30 ans que Deschamps voulait c’est Fabiano, et on a vu ce qu’il a donné dans son club finalement…

Deschamps a fait des pieds et des mains pour l’avoir. Maintenant, Alou doit nous prouver qu’il ne vient pas juste pour toucher un salaire plus gros qu’à Bordeaux. Nous pourrons alors espérer qu’il nous permette de retrouver une imperméabilité défensive pour renouer avec le titre dès cette année.

 
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Sans haine ni violence : arrivée de N’Koulou

Il n’est pas forcément simple de retracer la carrière d’un joueur aussi jeune que Nicolas N’Koulou. Tâchons tout de même de cerner un peu mieux les contours de ce talent camerounais, qui ne demande qu’à éclore.
Portrait du nouveau défenseur central de l’OM.

Son histoire :

Les boîtes servent aussi à jouer au football dans les pays africains. Et Nicolas, dès son plus en âge, n’est pas en reste lorsqu’il s’agit d’aller « taquiner la boîte », avec les copains, sur le terrain en terre battue du coin. Ca lui plait bien le football au petit Nicolas, et puis il est plutôt habile de ses 2 pieds alors en 2000, à l’âge de 10 ans, il suit le chemin des bons footballeurs camerounais, tracé pas des prédécesseurs comme Eto’o et entre à la Kadji Sport Académie de Douala. Nicolas Alexis Julio N’Koulou N’Doubena, de son nom complet, y fait gentiment ses classes, avant de tenter le grand saut en décembre 2007 et de réaliser son rêve de gosse : rejoindre un club pro français. C’est à l’AS Monaco qu’il débarque, sans repère et un peu désorienté, pour faire un essai. « Grâce à Dieu », il réussit l’essai et intègre la CFA du club de la Principauté. Champion des réserves professionnelles 6 mois plus tard, N’Koulou signe son premier contrat pro et est convoqué dans la foulée par l’équipe nationale camerounaise pour les JO 2008. Il y dispute 3 rencontres, dont un ¼ de finale durant lequel il est chargé de contenir Ronaldinho.
Après la sélection jeune, place aux A ! Convoqué fin 2008 pour disputer son premier match avec le maillot des lions indomptables de Samuel Eto’o, N’Koulou ne va plus quitter la sélection. Le fan de Laurent Blanc dispute avec son pays la CAN 2010 et la Coupe du Monde 2010, devenant même vice-capitaine après la retraite de Rigobert Song, le tout à à peine 20 ans !
Du côté de l’ASM, il s’impose dans l’équipe première, d’abord en charnière centrale, puis à un poste de milieu défensif sous les ordres de Guy Lacombe.
Il ne peut néanmoins pas empêcher la relégation de son club à l’issu de la saison 2010-2011. Ses bonnes prestations ont tapé dans l’œil des dirigeants marseillais qui ne laissent pas ce petit bijou en L2 et le font venir à l’OM.

Son football :

Nicolas N’Koulou fait partie de ces bons joueurs africains, formés à l’école de la rigueur et du « savoir jouer ». Athlétique, c’est un grand défenseur, par la taille, qui a également l’avantage de pouvoir jouer en milieu défensif. S’il « n’aime pas courir », il est très efficace dans le marquage individuel et excelle, comme son idole Laurent Blanc, dans la défense « debout ».
Titulaire et vice-capitaine de l’équipe du Cameroun, apparemment gentil et humble, ce bon joueur a semble t-il toutes les cartes pour devenir un grand défenseur. Son association avec M’bia en charnière centrale, ce qui est déjà le cas en équipe nationale, pourrait être très intéressante.
Une bonne recrue low cost comme il est de bon ton dans ce mercato estival.

Ses ambitions :

Sa seule ambition connue était de jouer dans un club de l’élite en France, ambition qu’il a réalisée. On imagine comme la plupart des footballeurs qu’il rêve maintenant de jouer dans les plus grands clubs européens. Mais contrairement à d’autres camerounais qui foulent nos pelouses marseillaise, Nicolas sait bien la chance qu’il a de jouer en professionnel et nul doute qu’il donnera tout à l’OM avant de partir tenter sa chance ailleurs. L’OM n’est pas un « tremplin » pour lui, et ça, c’est quand même sympa !

Pourquoi il fallait le prendre :

– Un mec qui a un tatouage « Maman » sur l’avant bras, ça ne peut pas être un mauvais mec.
– Parce que Lacombe, Bernard de son prénom, le voulait aussi.
– Parce qu’un camerounais humble, ça ne court pas les rues. Ca peut valoir très cher dans très peu de temps.
– Parce qu’il pourra apprendre à Valbuena sa devise : « Toujours se relever quand on a trébuché »

Pourquoi il ne fallait pas le prendre :

– Parce qu’avoir la défense centrale complète d’une équipe larguée en éliminatoires de la CAN 2012, dans un groupe avec l’île Maurice et le Congo, ce n’est pas rassurant
– Parce qu’un mec qui a sur son CV : 2010-2011 : relégation, ça fait tâche
– Parce que c’est une idée d’Anigo.

 
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L’affaire Morel

Après Morgan Amalfitano, la seconde recrue olympienne de cet été 2011 se nomme Jérémy Morel. Non, Christian Gourcuff n’a pas remplacé Didier Deschamps en catimini. L’OM a simplement décidé de faire confiance a une valeur sure de la Ligue 1, dont le recrutement rappelle celui de Laurent Bonnart.

Fiche d’identité

Jérémy Morel
né le 2 avril 1984 à Lorient
1m72
71kg
Arrière gauche
12 buts en 233 matchs

Son parcours:
Lorientais pur sucre, Jérémy Morel n’a connu que son club formateur, dont il est devenu l’un des cadres au fil du temps, sur le terrain comme en dehors.
Attaquant à ses débuts, puis ayant évolué en tant que milieu défensif au cours de sa formation, Morel se fixe finalement au poste de latéral gauche, qu’il n’a plus quitté depuis, bien qu’il présente un profil plutôt polyvalent puisqu’il est également capable de jouer un cran plus haut sur la gauche mais aussi en défense centrale en cas de besoin.

Après des débuts professionnels en 2003, il gagne rapidement sa place dans le 11 lorientais et participe activement à la remontée du club en Ligue 1 en 2006. Il est depuis l’un des artisans de la solide installation des merlus au sein de l’élite.
Ses prestations solides finissent par être remarquées, et Lille est à un moment tout proche de le faire signer, mais est alors refroidi par la condition physique du joueur, qui a connu plusieurs blessures handicapant sa progression. Il rempile finalement à Lorient, où il réalise lors du dernier exercice une saison de qualité, qui ravive l’intérêt des Nordistes mais aussi et surtout de Rennes, à qui il donne son accord de principe avant de changer d’avis suite à l’offre de l’OM.

Son jeu :

Joueur vif, solide dans les duels, prompt à apporter le surnombre et doté d’une bonne technique, son profil rappelle à bien des égards celui de son prédécesseur Taye Taiwo. S’il n’en a pas les qualités athlétiques et physiques, ce qui reste d’ailleurs la principale inconnue concernant son recrutement dans un club jouant la Ligue des Champions, il est en revanche à priori doté d’une meilleure intelligence tactique, école Gourcuff oblige.
Soyons clairs : s’il n’apparaît pas que cette arrivée renforce l’effectif de manière spectaculaire, l’OM tient néanmoins avec Morel une recrue dont on a toutes les raisons de penser qu’elle fera le job, et qu’elle le fera bien.

Si son futur statut à Marseille est encore un peu flou et dépendra sans doute de la suite du recrutement de l’OM et de la concurrence qu’il affrontera sur son côté gauche, Morel s’est déjà affirmé, à 27 ans, comme l’un des meilleurs joueurs du championnat de France à un poste de latéral gauche où les éléments de qualité sont une denrée rare. Son intégration à l’effectif phocéen ressemble donc fortement à un bon coup, d’autant plus que son arrivée s’est conclue à un tarif abordable compte tenu des prix actuels du marché. L’OM a en effet déboursé moins de 3 millions d’Euros, bonus inclus, pour convaincre les dirigeants Bretons de lâcher le Réunionnais. On peut noter que les joueurs ayant le mieux réussi à Marseille ces dernières années sont d’ailleurs rarement ceux qui ont été acheté au prix fort…

Ses ambitions :

Alors qu’il devait signer à Rennes dans les prochaines heures, après son retour des Etats-Unis où il était en vacances, Morel s’est rétracté à la seconde où José Anigo, qui suit le joueur depuis longtemps, est revenu vers lui avec une offre ferme. Morel répète depuis de longues semaines que le challenge olympien est son premier choix, et sa motivation ne semble faire aucun doute, qu’elle que soit sa situation hiérarchique en début de saison.

A l’OM, il retrouvera Morgan Amalfitano, mais également André Ayew, et, s’il reste au club, André-Pierre Gignac, qui ont porté les couleurs lorientaises. Gageons que cela facilite son adaptation, qui devra être rapide : si Didier Deschamps a donné son feu vert à la concrétisation d’un dossier qu’il ne jugeait pas forcément prioritaire au départ, c’est sûrement en partie parce qu’il souhaite pouvoir bénéficier d’un latéral gauche le plus tôt possible dans un secteur de jeu en reconstruction où les automatismes sont particulièrement importants.
Il nous reste donc à souhaiter à Jérémy Morel la bienvenue, en espérant qu’il s’inspire de Fabrice Abriel à son arrivée, et en souhaitant que la suite de sa carrière olympienne soit par contre autrement plus sérieuse…

L’arrivée de Morel en images :

Morel va finalement peut-être aller à Rennes…pour prendre l’avion jusqu’à Marseille.


L’arrivée peu onéreuse de Morel est une bonne nouvelle au moment où l’OM tente de réunir l’argent nécessaire au versement de la première semaine du futur salaire d’A.Diarra

Pourquoi il fallait le prendre :

– Parce que ça fait chier à la fois Rennes et Bordeaux
– Parce que dans un contexte financier délicat, on s’assure un renfort intéressant à moindre coût.
– Parce qu’avec son gabarit de poche, on a peut-être trouvé un ami à Valbuena, ce qui permet d’espérer une fermeture de son site internet

Pourquoi il ne fallait pas le prendre :

– Parce que José Anigo le voulait absolument
– Parce qu’Antonio Pintus pense qu’on le recrute pour les moins de 16 ans compte tenue de sa morphologie
– Parce qu’il a le potentiel pour remplacer Julien Rodriguez dans le cœur des kinés du club, et que ça nous effraie un peu.[/info]

 
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