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OM 0 – 1 Rennes: les notes que quand ça veut pas…

Une crise à Marseille, c’est comme une bonne vieille MST chopée au fin fond de Bangkok: on croit s’en débarrasser et bim! ça revient sans crier gare.
Qu’est-ce qu’on fait alors? On met zéro à tout le monde? Non quand même pas. Mine de rien, l’OM a fait un bon match.

Le vengeur masqué du match: Slim Fast Gignac
Très bonne entrée de celui a qui l’air de Merano et Londres a fait beaucoup de bien. Certes des frappes désespérées spéciales « André-Pierre » mais c’est bien lui qui se procure les meilleures occasions sur corner, en retrait et même de la tête. Non seulement le gardien a tout sorti mais quand il n’a pas pu, c’est M’Vila qui l’a fait.

Le Jesus Christ de la soirée: Costil
Putain de lui! Il beau avoir été nul dans les balles aériennes, qu’est-ce qu’il a fait comme arrêts réflexes! Selon les témoignages, il aurait également multiplier les petits pains dans le vestiaire et guéri un pestiféré.

Le mec qui monte mine de rien: M’Vila
Au centre de tout, il a gratté beaucoup de ballons et distribué proprement avec très peu de pertes. Il dégage en outre une certaine assurance et une bonne maturité dans le jeu.

  • MANDANDA
    Tranxen-Steve devait se rattraper du match de Lille et il l’a fait. Deux très belles parades: d’abord en face-à-face avec Boukari et ensuite sur un boulet de Pitroipa. Ne peut rien sur le but rennais tant le tir de Kembo est bien placé.
    Allez kung-fu panda, encore 40 matches consécutifs comme ça et tu récupèreras ta place en équipe de France!
  • AZPILICUETA
    Appliqué et sérieux, il a tenu le choc défensivement face à Boukari et Pitroipa. Rarement pris de vitesse et un bon coup d’épaule de temps-en-temps pour verrouiller le couloir.
    Mention spéciale également pour son envolée dans la surface pour obtenir un pénalty. Les nostalgiques de Ravanelli auront apprécié le geste à sa juste valeur.
  • DIAWARA
    C’est triste de voir un roc s’effriter de la sorte. Il fait encore impression parfois dans les duels, notamment aérien. Mais entre les tacles à retardement et les dribbles subis, on est toujours autant inquiet pour lui.
    Le nouveau club de Niang ne chercherait pas un défenseur central?
  • FANNI
    Des facilités de par sa vitesse et sa présence athlétique. Mais il forme avec Diawara la charnière la plus tactiquement aléatoire depuis Cyprien-Dumas. A son discrédit, une mauvaise relance de la tête plein axe sur le but rennais.
  • MOREL
    Recadré depuis quelques temps par Deschamps, Morel a compris qu’il fallait d’abord bien défendre avant de penser attaquer. Il l’a fait et s’est permis quelques montées. Un match honnête.
  • DIARRA
    Sans génie ni désastre, il a fait ce pourquoi il a été recruté: gagner des duels au milieu. Evidemment, il a été totalement inutile dans la construction sauf par une percée qui aurait pu faire mouche si Rémy avait mieux repris sa passe en retrait.
  • LUCHO
    Bonne entame de match avec de l’activité et une volonté de participer à la construction du jeu. A baissé de pied ensuite à cause sans doute d’Air France qui n’est pas foutu de rallier Paris du Bangladesh en moins de deux heures.
  • CHEYROU
    Quand ça joue brouillon et que c’est la foire au déchet, on attend de lui qu’il soigne les transmissions. Raté. Souvent dépassé au milieu, il a essayé toutefois de porter le danger par de bons coups de pied arrêtés et un missile lointain détourné par Costil.
  • J. AYEW
    Festival de dribbles et de prises de balle ratés, incapable de passer une seule fois son adversaire. Un match à oublier pour Jordan qui devait suppléer son frangin côté gauche. Remplacé à l’heure de jeu par Revenger Gignac qui a secoué l’attaque marseillaise avec au moins trois bonnes occasions.
  • REMY
    Serré de près par la charnière Mangane- Kana Bis, il n’a su s’extirper du marquage que pour être hors-jeu. Quand il ne l’a pas été, il a pu se présenter devant le gardien sans pouvoir armer correctement sa frappe.
  • AMALFITANO
    Valbuena sorti sur blessure après 20 minutes de jeu, Amalfitano a profité de l’occasion pour montrer de belles dispositions. On retiendra sa capacité à garder le ballon, à éliminer et accélérer. On demande à voir plus, notamment dans une position plus axiale. pour apporter plus de tranchant que sur l’aile.
  • REMPLAÇANTS
    Bon apport des remplaçants. Kaboré a fait preuve de volonté et de dynamisme et donné deux excellents centres à Gignac dans la surface. Ce même Gignac avec Amalfitano ont tenté de secouer le cocotier. D’ailleurs la seconde mi-temps a été de bien meilleure facture que la première avec un grand nombre d’occasions.
    Malgré ça, et même si le cocotier a bien été secoué, c’est bien l’OM qui s’est retrouvé avec une noix de coco dans le rectum. Pas de bol.
  • COACHING
    Deux joueurs sortis prématurément sur blessure: un qui a joué avec l’équipe de France sur un terrain hyper lourd et le second qui a voyagé jusqu’à l’autre bout du monde.
    Un hasard? Mouais…
  • ADVERSAIRE
    Demi-hold up pour les Rennais. Solides physiquement, ils ont fait jeu égal en première mi-temps mais ont concédé énormément d’occasions ensuite avec un Costil touché par la grâce divine. Bonne occupation des ailes également avec Danzé et Théophile-Catherine fermant les couloirs. Au milieu, l’activité du duo Pajot – M’Vila a été particulièrement bénéfique pour empêcher le jeu marseillais de se développer.
  • ARBITRAGE
    Arbitrage correct avec des duels acharnés et quelques tacles dangereux (Diawara, Magane) qui auraient pu valoir le rouge.

En conclusion:
Un contenu pas dégueu mais toujours pas de points à l’horizon face à une équipe rennaise qui a pourtant l’habitude de perdre chez nous.
Manque de chance ou prémices d’une saison galère? A vous de voir.

 
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Juste pour essayer, empochons les trois points au Velodrome…

La victoire ou la crise !

Ca y est, l’opération maintien est déjà lancée ! Bon, on exagère un peu, mais il faut bien avouer que le début de saison de l’OM inquiète. Fébriles défensivement, pratiquant un jeu offensif assez stéréotypé, les joueurs de Didier Deschamps ont intérêt à se ressaisir, et vite. En ne cumulant que trois points en 4 matchs, l’OM se retrouve dans les profondeurs du classement… Il est temps que cela cesse, et que les marseillais retrouvent leur rang.

L’adversaire de ce weekend, n’est autre que le terrible Stade Rennais, et pour une fois, ce qualificatif est utilisé sans ironie aucune. Depuis le début de la saison, les bretons proposent un jeu alléchant, mené par un Frédéric Antonetti qui parvient à tirer le meilleur de son équipe. Devant un collectif aussi huilé, un M’Villa à son meilleur niveau et un Pitroipa qui affole toutes les défenses de L1, on se demande bien comment les olympiens arriveront à tenir le choc et décrocher leur premier succès de la saison. On ne sait pas comment ils le feront, mais il le faut… Pour se rassurer, on peut se rappeler de la taulée que se sont pris les rennais lors de la 3ème journée à Montpellier. Si les Héraultais ont pu les écraser 4-0, on peut bien gagner, ne serait-ce que par la plus petite des marges.

Alors, qu’importe la manière, qu’importe le score, qu’importent les commentaires de ceux qui nous ont déjà enterré, il faut trois points. Trois points pour se rassurer et pour éviter que la crise ne soit autre chose qu’une blague de mauvais goût.

Les ressemblances improbables: « si PSG refuse de libérrrer Errrding, nous buterrrons Qatarris jusque dans les chiottes! »

Les ressemblances improbables 2: Le racisme anti-Corse, ça suffit!

Morel à l’OM et Erding à Paris au dernier moment: eh oui Le Lay, c’est bien toi le cocu!

Valbuena, il n’y a vraiment que sur le gazon qu’il est heureux.

You souis perdu !

Cher doctore, parfois, yé n’arrive pas à finir comme il faut, yé oublie dè rester concentré, ou yé tourne la testa au mauvais momento, voir yé n’arrive pas du tout à participer et yé reste spectateur en laissant lé partenaire tout faire tout seul. yé m’ennuie, mé sens mal dans ma peau, comme si yé suis prisonnier, à genou les pieds et poings liés. Aidez-moi. Signé : L.G..

Cher Samsung, il arrive, à un moment dans la vie de tout garçon, d’être parcouru de doute, de ne plus savoir ce que l’on veut, ni ce que l’on souhaite. On a envie d’exotiques, d’italiennes, de rousses, voir de fougueuses espagnoles, tout en clamant haut et fort qu’on veut rester avec celle du moment. Arrivent alors les symptômes que tu me décris. Il ne faut alors pas avoir peur, mon petit Toshiba, il faut d’abord en discuter avec celle à laquelle tu t’es liée : pouvez-vous trouver un terrain d’entente pour plus de liberté, ou plus de folie lors des jeux ? Elle peut aussi accepter que tu ailles voir ailleurs pendant un moment si l’herbe est plus verte. Peut-être a-t-elle envie de son coté de t’associer avec ce grand bellâtre gominé ou ce bel étalon africain qui la fait rêver en secret ? Dans une relation, ce qui est important mon brave Phillips, c’est de toujours rester à l’écoute, savoir que qu’attend autrui de ta part, et lui dire clairement ce que toi tu veux. Si vous voyez ensemble que vos désirs, attentes, sont incompatibles, alors il ne faut rester ensemble, sinon tout le monde sera malheureux et ces moments de détente tant attendu ne seront plus que des moments de stress, angoissants et déprimants. Tous ces problèmes que tu m’as énoncé sont des problèmes qui se passent dans ta tête, et en parler, c’est déjà les règler en partie. J’espère avoir répondu à tes questions, mon cher Thompson, et te souhaite d’avoir un dialogue constructif avec ton voir tes futurs partenaires, en sachant que la clé de la réussite, c’est de ne pas resté uniquement concentré par ce que l’on a entre les jambes, mais de penser à regarder ce que font les partenaires, afin de savoir où ils en sont pour être sûr de les faire s’envoler au but au bon moment.

Jonathan Pitroipa, tout nouveau, tout bon.

S’ils ont mis 4 matchs avant de prononcer correctement son nom, il en a fallu bien moins aux spectateurs de la Ligue1 pour reconnaître unanimement le talent de Jonathan Pitroipa. Débarqué de Hambourg cet été, le partenaire de Charles Kaboré en sélection burkinabaise n’a pas tardé à faire étalage de son talent. Double buteur pour son premier match sous les couleurs rennaises, il est déjà l’auteur de 4 buts en 8 matchs toutes compétitions confondues ; il en avait inscrit 6 en 3 saisons allemandes ?

Rennes aurait-elle alors fait la bonne affaire de ce mercato en recrutant un talent quasi inconnu en France pour seulement 4 millions d’euros ? L’avenir nous le dira. Pour l’instant l’ailier longiligne de 25 ans régale le public breton par sa vitesse d’exécution et ses dribbles déroutants. Dans un championnat où les dribbleurs ne sont pas légions et où son physique de gringalet détonne, Jonathan Pitroipa apporte une certaine bouffée d’air frais. Parce que le football est avant tout un jeu et un spectacle.

Mais après avoir surpris tout son monde durant les premières échéances de la saison, on peut légitimement se demander si le rendement du joueur ne va pas diminuer au fil des semaines, maintenant que les défenseurs savent à quoi s’attendre lorsque le ballon lui arrive dans les pieds. Pour ne pas rester qu’un tube de l’été, à l’image de son club, Pitroipa doit désormais franchir le palier le plus important : celui de la régularité. Espérons qu’il attende une ou deux semaines de plus.

deux défenses en bois, des attaques jouant 45 minutes chacune …..deux gardiens qui peuvent être bons….4-4@Thejoquer

La logique est imparable :
on va jouer contre le 16eme …5-1 a l’exterieur comme a dijon @Sylvain

Quelque part, un designer d’Adidas est allé se coucher avec le sentiment du devoir accompli :
Ca me tuerait de voir Gyan sous le maillot orange bleu rose vert et rouge de l’OM…@Thomej

Et celui qui marquera le plus de but ne perdra pas ?
Celui qui va le mieux défendre gagnera je pense.@Valentin35

Rien que pour vos yeux :
Allez mes amis rennais je suis avc vous fo batre l OM chez eux la victoire ora meyeur gout,allez Rennes dla part du messin!

Gaby87 : « Attention Pitroipa c’est pas Messi non plus. 1 excellent match, 2 moyens-bons et 1 mauvais. »
Jester : »plutôt, 1 pas, 2 pas, Pitroipa, et paf »

On va tous mourriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir :
Ayew out ,remy sur une jambe,Gignac jamais pret,lucho encore en asie?,Diarra au fond du trou + tous les autres petits pepins@drogback

Casino Royal :
La chance de Gignac?@Gastibelza

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24 heures chrono : Tu vas kiffer Sunderland.

Jeudi 01 septembre, 00h00. Le mercato français ferme ses portes (désolé Mathieu) sur l’un des couacs les plus retentissants des dernières intersaisons olympiennes. Envoyé en Angleterre se trouver un club pour permettre à l’OM de recruter son grand attaquant tant convoité, Gignac est finalement rappelé à la maison après l’épuisement de toutes les pistes soulevées par les dirigeants. Dans une histoire où il est encore difficile de démêler le vrai du faux, nous vous proposons notre vision du déroulement de cette journée un peu folle et de celles qui l’ont précédée.

Dimanche 28 août, 23h30. L’OM vient de s’incliner à Lille et n’a toujours pas gagné le moindre match de championnat en 4 journées. En revisionnant dans sa chambre d’hôtel lilloise le match et l’entrée en jeu d’André-Pierre Gignac, Didier Deschamps tente de se tailler les veines avec sa touillette.
Résigné, il est désormais convaincu que l’ancien toulousain ne lui est plus d’aucune utilité et décide de s’en débarrasser au plus vite.

Lundi 29 août, 7h30. Au moment de partir pour l’Albanie, Mathieu Valbuena découvre dans sa valise à boxers roses le corps inanimé de l’attaquant, une bosse sur le front et un billet aller simple pour Tirana agrafé dans le dos. Consciencieux, il le ramène auprès de Deschamps, qui lui demande de conserver le billet d’avion. Ce dernier déclare que même si le challenge du championnat albanais lui paraît intéressant, s’il part, le contrat publicitaire qu’il doit signer en septembre deviendrait caduc. Deschamps, pensif, se demande à quelle distance se situe le record du monde de lancer de nain à coups de pied au cul.

Lundi 29 août, 12h00. L’entraîneur marseillais prévient ses dirigeants : Gignac doit partir pour pouvoir engager un attaquant de renommée internationale. José Anigo est chargé de prévenir le joueur qu’il doit se trouver un club rapidement.
Deschamps appelle l’ensemble des contacts de son carnet d’adresse ; il est heureux d’avoir l’occasion de retravailler son italien.

Mercredi 31 août, 6h30. José Anigo, dont le forfait M6 mobile 2h soir et week-end vient d’être renouvelé, contacte enfin Dédé pour lui demander d’aller voir chez les anglais si on y est pas.
Mercredi 31 août, 6h31. Dans la salle de bain du bunker où il vient d’emménager avec son frère, André Ayew entame la 2ème heure de préparation de sa crête avant de partir à l’entraînement lorsque son portable vibre.
Le cri de joie de son frangin réveille Jordan. Il se lève et fait faute sur le chien de la maison qui passait par là.

Didier Deschamps, présent à Nyon avec l’ensemble des entraîneurs des clubs d’élite (sic), reçoit un appel de son directeur sportif lui annonçant que Dédé ne veut partir qu’avec son frère Jordan.
Deschamps tente de se donner la mort en engageant une partie de « je te tiens, tu me tiens » avec Felix Magath.

Mercredi 31 août, 9h00. André-Pierre Gignac, enfin prévenu décolle pour Londres. A son arrivée, l’entraîneur de Fulham, Martin Jol, lui déroule le tapis rouge et entame les négociations.
A Marseille, l’absence à l’entraînement de l’ancien toulousain est rapidement remarquée et Stephan confirme l’arrivée d’un nouvel attaquant. Branle-bas de combat dans les rédactions de Footmercato et du 10Sport.

Dans la journée, alors que Gignac et Fulham se rapproche d’un accord pour un prêt d’un an, Marseille réactive la piste Amauri. L’italo-brésilien, dont la côte d’amour à Turin est proche de celle de Brandao à Marseille, est emballé par cette opportunité et va planter sa tente à l’aéroport. La Juve et l’OM s’entendent sur un transfert de 3 millions d’euros.
Mais alors que tout semble réglé, les dirigeants turinois réclament subitement un million de plus. Labrune fulmine et rompt les négociations ; en Suisse, Deschamps entonne devant Mourinho l’hymne du Barça, un maillot de Messi sur les épaules.

L’histoire, déjà ridicule, aurait pu s’arrêter là. Mais alors que Gignac est prié de rentrer en France en début de soirée, une nouvelle piste fait son apparition : Gyan, l’attaquant ghanéen de Sunderland. Il souhaite quitter son club et ses dirigeants le savent. Ils proposent alors à l’OM un échange.
Gignac est donc rattrapé par le col sur le chemin du retour et prié de considérer sérieusement cette nouvelle offre. Que nenni. APG ne souhaite pas s’engager avec un autre club anglais après avoir fait malgré lui faux bond à Fulham.

Mercredi 29 septembre, 23h59. Toutes les pistes au poste d’attaquant sont épuisées. Gignac, même devenu indésirable aux yeux de son entraîneur, est contraint de rentrer à Marseille, où le manque de profondeur de banc ne permet pas de se priver d’un joueur sans le remplacer. En une journée le mercato 2011 de l’OM vient de se graver dans toutes les mémoires des supporters. Et pas de la meilleure manière.

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CR LOSC 3-2 OM De nombreux motifs d’espoir malgré la défaite

Avant-match : Invaincus cette saison et comptant déjà trois points au compteur, l’OM se déplace chez l’ogre Lillois, champion sortant, avec humilité mais bien décidé à jouer crânement sa chance, chaque point grappillé étant un pas de plus fait vers le maintien.
Les équipes :

OM : Le Géranium souriant – Longues Touches – Footballeur Sans Permis – Fané – J’ai remis Morel faute de mieux – Le Leader Price – Ben et Peanuts- Football Jacking – Tournicoti – Sa Majesté Hatem Ayew – Rémy sans cheville

Lille : Le Real de Barcelone United.

Conditions de jeu : Martine Aubry croit en ses chances

Le résumé :

Malgré un Steve Mandanda en état de grâce (il est parvenu à un arrêter un tir adverse!), le LOSC a ouvert la marque par Moussa Sow, le génie sénégalais qui file des érections au board de Manchester City, qui a finalement dû se rabattre sur un modeste Argentin cet été. Ce but imparable est anecdotique, puisque l’important dans le football, c’est bien évidemment de réaliser des enchaînements prometteurs et non pas de marquer. Les Marseillais ont selon ce principe démontré qu’ils étaient des winners en puissance.

Mieux, grâce à un Mathieu Valbuena stratosphérique, impressionnant de discipline tactique, d’intelligence de jeu et de justesse tout au long de la rencontre, et ayant choisi malgré son immense talent de rester un an de plus dans son club de cœur, les Olympiens vont égaliser puis prendre l’avantage grâce à deux buts d’une orthodoxie rare, qui ne doivent rien à Eden hasard ni à la chance.

A cet instant du match, même si l’on ose pas trop y croire, on se dit qu’il est peut-être possible de réaliser un exploit fou et de ramener un point du déplacement dans le Nord.

L’OM s’est illustré par un état d’esprit exemplaire et à saluer. Appliquant à la lettre les glorieux principes du sport si chers à Pierre de Coubertin, ils se sont efforcés de participer au match, en permettant à tout le monde prendre part à cette fête où la victoire était de toute façon secondaire.

Ainsi, qu’importe que Marseille ait fini comme on pouvait s’y attendre par craquer et par perdre le match face à la maestria des génies de Villeneuve d’Ascq : ils n’auront finalement encaissé que trois buts, et perdus avec un seul but d’écart, ne cédant qu’en fin de match, ce qui est une belle leçon d’abnégation. Surtout, la présence dans l’équipe phocéenne d’un meneur de jeu autiste, d’une défense centrale souffrant de déficience visuelle, d’un arrière gauche et d’un avant-centre sur une jambe, mais aussi d’un tétraplégique et d’un obèse sur le banc des remplaçants constitue un formidable message de solidarité et d’espoir dépassant largement le football.

Le charismatique capitaine marseillais, qui connaît sans doute actuellement la meilleure période de sa prometteuse carrière, arborait d’ailleurs à l’issue du match un sourire radieux qui en disait long sur la légitime fierté qui animait l’ensemble de l’entité OM. Le surprenant Didier Deschamps semble bel et bien être capable de compenser son manque criant d’expérience du plus haut niveau par un enthousiasme sans bornes, qui insuffle à son groupe un mental à tout épreuve, en dépit du départ de on leader incontestable, Fabrice Abriel, survenu cet été.

Marseille confirme son début de saison encourageant, en s’incluant avec les honneurs contre un des ténors du championnat, après avoir pris deux bons points à domicile contre le mythique Saint-Etienne du redoutable Sylvain Marchal et contre le Grand Sochaux qui porte haut les couleurs du football français en Europe, et être surtout allé chercher un point capitale sur le terrain d’Auxerre, l’un de ses principaux rivaux dans l’optique du maintien.

On a aimé :

Avoir le sentiment que quoiqu’il advienne, l’OM terminerait le match avec le sentiment du devoir accompli et en faisant honneur à ses sympathiques supporters.
Le grand respect manifesté par le géant Lillois, qui s’est contenté de gagner avec un but d’avance par souci de sobriété. Rudy Garcia a fait honneur a sa réputation de gentleman.
Le fait que dans le même temps, Paris, malgré les millions dépensés, se ridiculise en étant incapable de faire mieux qu’une modeste victoire 3 buts à 1

On n’a pas aimé :

– Rien. On aimerait voir des matchs comme cela toutes les semaines. En rééditant ce type de prestation, les phocéens vont forcément finir par s’assurer 42 points d’ici la fin de la saison. Ce sera difficile, mais ils en ont certainement le courage et la volonté.

On aimerait bien :

– Que notre club continue à grandir, à franchir des palliers, pour arriver un jour, à long terme, pas très loin du niveau de Lille.

 
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Notes LOSC 3-2 OM

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Les notes étant un exercice purement stylistique et totalement subjectif, merci de comprendre que celles-ci ne représentent que l’avis d’un supporter dépité et frustré.Le all star hors catégorie : Mandanda
Je lui ai donné plusieurs qualificatifs : « Panda sous prozac », « Koala dépressif » mais aucun ne reflète la médiocrité totale de ce joueur depuis désormais 1 saison. Il était jusqu’ici trop peu décisif, sans être pour autant directement fautif sur les trop nombreux buts encaissés. Il a désormais franchi le pallier ultime : celui de la cagade.
Sa magnifique sortie foirée nous coûte un but, le premier du LOSC. Son anticipation minable sur le pénalty lillois (il plonge 2 secondes avant que le tireur ne transforme aisément son pénalty) montre toutes les limites d’un joueur qui, malgré ses trop nombreuses errances et son mental friable, demeure numéro 2 en équipe de France, titulaire indiscutable à l’OM et capitaine, oui, capitaine, malgré son mental de poulpe paranoïaque au charisme digne d’un Roger LEMERRE sous anxiolytiques. Pour toutes ces raisons, ce type est mon ALL STAR ULTIME résumant à merveille l’équipe marseillaise du moment.

Les branquignoles : la défense marseillaise dans son ensemble
Pour livrer des prestations d’un tel niveau, Mandanda est parfaitement assisté dans sa tâche (ou ses tâches) par une défense impeccable. Impeccablement friable, perméable, fébrile, naïve. Friable et fébrile, c’est une évidence, tant ses adversaires ont besoin de peu d’occasions pour se montrer décisifs et victorieux dans notre fameuse « zone de vérité ». La vérité, elle est simple : nous sommes apathiques et pitoyables, quelles que soient les combinaisons défensives mises en place. Le double départ de Taïwo/Heinze n’a jamais été remplacé. On ne peut notamment pas attendre d’un Lorientais recruté gratuitement qu’il ait le niveau d’un titulaire indiscutable à l’OM.

Le petit vélo qui surnage : Valbuena
Au milieu du marasme marseillais, du gouffre abyssale qui sépare cette équipe du vrai haut niveau, Valbuena a confirmé son bon début de saison en inscrivant deux buts. Il a été le seul à son niveau, très correct sans être phénoménal. Largement suffisant pour une équipe de tocards qui n’aspire aucunement au haut niveau à l’heure actuelle.

Les autres joueurs :

Azpi
Bien que ses touches soient toujours aussi nulles à chier, sa faiblesse physique criante dans les duels, il ne fut pas le pire.

Diawara
Un tocard.

Fanni
Une énorme pipe.

Morel
Dramatique.

Diarra
Connard surpayé.

Cheyrou
Nul à chier. Absent de la récupération, lent dans la construction.

Lucho
Un joueur capable de trois extravagances techniques par match, histoire de faire plaisir aux groopies, avant de redevenir au mieux invisible.

Valbuena (voir plus haut)

A.Ayew
La star Ayew a toutes les peines du monde à confirmer son immense talent. Celui qui devait le propulser dès cet été à Arsenal (autre équipe en forme du moment). Magnifiquement transparent et brouillon ce soir.

Remy
Lorsqu’il n’est pas à 100% physiquement, comme ce soir, son jeu se caractérise principalement par un nombre de hors jeu terrifiant.

Remplaçants
A l’image de l’équipe : minables et transparent.

Arbitrage
Impeccable.

Adversaire
Solide, réaliste, intelligent, mais pas à son niveau de la saison dernière.

Ambiance
Aucune idée, je ne comprends pas la langue locale.

Une belle défaite comme il faut pour nous permettre de continuer notre marche en avant vers les sommets du ridicule. Une défaite à la hauteur de nos ambitions : sans un rond.

 
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Montrer les crocs, maintenant.

Réservoir Dogues

La confrontation opposant le Champion de France 2011 à son dauphin, qui vient clore un mois d’août mitigé pour les deux clubs, a beau se dérouler très tôt dans la saison, elle revêt déjà une importance substantielle : l’issue de cette rencontre, programmée avant la mini-trêve internationale précédant une reprise du championnat bis en septembre après le warm-up aoûtien, impulsera forcément une dynamique à chacune des deux équipes concernées, au moins sur un plan psychologique. Car elles sont toutes deux en quête de la bonne carburation, d’un équilibre. Si les Lillois apparaissent à l’heure actuelle plus consistants que l’OM en termes de maîtrise collective et de projet de jeu, ils n’en partagent pas moins avec leurs invités du soir une fâcheuse propension à commettre des erreurs difficilement compatibles avec les ambitions d’un prétendant au titre.

Côté olympien, l’urgence se fait néanmoins un peu plus grande que dans le Nord : d’abord, parce qu’à Marseille l’urgence du constitue une norme. Ensuite, parce que contrairement au LOSC, les marseillais n’ont toujours pas gagné en championnat, et n’ont d’ailleurs plus connu la victoire en L1 depuis 6 longs matchs si l’on remonte à la saison dernière, une infamie de premier ordre au Royaume de Didier Deschamps. Surtout, les carences affichées par les phocéens, en tant qu’équipe mais aussi physiquement et mentalement, sont bien plus inquiétantes encore que leur mauvais départ comptable qui ne fait que s’inscrire dans la plus pure tradition récente de l’OM. Sous pression, les coéquipiers de Mandanda (après vérification, Steve n’a pas quitté l’OM cette été, même s’il passe plutôt inaperçu sur le terrain), déjà privés de Mbia, vont peut-être faire sans leur meilleur joueur Loic Rémy, incertain, tandis qu’André-Pierre Gignac est toujours loin d’avoir 90 minutes dans les jambes.

Qu’importe, il va falloir compenser par l’état d’esprit, poser ses balls sur la table comme dirait notre cher José régional. Ces intentions « commando » seront d’autant plus nécessaires que les Lillois seront quant à eux assurément gonflés à bloc suite au Trophée des Champions dont ils estiment avoir été volés au motif que la rencontre s’est déroulée au Maroc. Et il est vrai que pour des raisons d’équité, si le Trophée des Champions devait à nouveau opposer les deux clubs l’an prochain, il serait souhaitable qu’il soit organisé dans un Pôle Emploi, pour compenser. Mais nous n’en sommes pas encore là…

César Azpilicueta

Ce dimanche 28 Août, c’est la date du choc opposant le LOSC à l’OM, mais c’est également l’anniversaire d’un des espoirs du club marseillais, à savoir, César Azpilicueta. Le jeune espagnol, qui soufflera ses 22 bougies, aura surement à cœur de réaliser une grande performance, et de confirmer son retour au plus haut niveau.

Il est vrai qu’on attend beaucoup de lui. Acheté 7M€ l’Osasuna Pampelune, son club formateur et de cœur, il a connu des débuts compliqués sous le maillot ciel et blanc, ou noir, ou orange, ou bientôt vert à pois jaunes. Les balbutiements du début lui auront valu d’être décrié par les supporters impatients de l’OM, puis laisseront place à l’amertume de perdre un élément essentiel de l’équipe.
En effet, à la fin Novembre 2010, alors qu’il semblait sur un nuage après deux rencontres de haut vol notamment contre Monaco en coupe de la ligue où il sera impérial et marquera le but de la victoire, il se blesse gravement contre Montpellier. Le capitaine de la sélection des espoirs de son pays a cravaché pour revenir, et on espère le revoir jouer à son meilleur niveau avec l’OM qui a besoin de solidité et renouer avec le succès après un début de saison poussif, et qui voit se profiler de grosses échéances tant en championnat qu’en coupe d’Europe.

Feliz Cumple César, et comme cadeau, tu auras le droit de te faire Payet.

On a ce qu’on mérite quand les plus beaux de l’équipe sont Debuchy et Pedretti

Balmont semble ravi de la nouvelle secrétaire du club

Allez viens, on se tire de ce trou à pas de loup. Ils vont moins rire quand tu ne seras pas là pour tout faire. Lol

On prend tout ce qu’on peut pour se réconforter, même le départ de Frau

1-0 à la dernière seconde, ça me va, but de Frau… ah ben non…@blackswan, allezlelosc.com

Le Lillois est un être intelligent, parfois…

je ne serai pas au stadium mais je compte sur vous pour bien huer les frères AYEW qui me semblent bien être de petites ordures bien vicieuses… @lechtivalaisan, allezlelosc.com

La Ligue l’autorise pour sa part à rester au chaud chez lui

J’autorise Nkoulou à marcher sur Pedretti. Fennec, omlive.com

Il reste une semaine pour recruter Didot et l’illusion sera parfaite

Si on joue le contre, c’est peut-être pas con de faire jouer Gignac, ça lui rappellera Toulouse.Arno26, omlive.com

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CR OM 0-0 ASSE : le Grand Soir est toujours pour demain…

Avant-match : température agréable, public sympathique et débonnaire, stade pourri et en travaux, du charbon plein la tribune visiteurs…

Les équipes :

OM : Pedobear sous anxiolitiques – Aspic à couettes- Party boy- N’koulou (dans la case) – François Morel – The Sentinel de l’espace – Dumbo – Ramucho Gonzalez – Petit vélo – Tête dans le guidon – Thierry Henry

Saint Etienne : La muraille de Chine, sans le côté folklorique mais avec 11 mongols.

Conditions de jeu : parce qu’il fallait jouer au football ???

Le résumé :

Pour faire un grand match, il faut être deux selon l’expression consacrée. Or dimanche soir, une bien pâle équipe de l’OM ne pouvait rien
faire face à 11 mineurs arc-boutés sur leur ligne de but.

Benoît Cheyrou, traditionnellement bizuté (humilié) par Deschamps qui lui préfère Charly Kaboré dès qu’il en a l’occasion (l’homme sans cesse freiné dans ses inspirations par de grandes oreilles et un petit mental) reprenait sa place sur le banc, au nom de la sacro sainte solidité défensive, élevée dans le championnat de France au rang d’horizon indépassable du « jeu ».

Oubliez les ambitions, oubliez Barcelone, oubliez le football champagne, en France, on pratique le football total : totalement soporifique, totalement insipide, totalement défensif.

Pour illustrer cette absence totale de bonne volonté, parlons des Stéphanois. Le Stéphanois va au match comme il va à la mine : les épaules voûtées du travailleur s’abaissent pour amortir les chocs et plier sous la tempête (qui n’est jamais venue), la vision (du jeu) est inexistante, la seule ambition est de survivre à la soirée sans penser au lendemain.

Dans ce germinal des temps modernes, l’OM n’a jamais semé les graines du succès qui lui auraient permis de marquer un but et d’enfin obtenir 3 points salvateurs pour le moral, et (on y pense déjà), le classement. Vraiment un match à se gratter les couilles contre du crépis.

Bien alerté par Lucho au terme du seul mouvement collectif digne de ce nom, Rémy frappera le poteau en première mi-temps. Gignac, servi sur Corner par Little Bicycle trouvera sur son chemin un excellent et décisif Ruffier.

C’est à peu près tout pour une partie totalement exécrable, dans laquelle l’inconsistance et l’inconstance marseillaise se seront heurtées à l’absence d’ambitions offensives des Verts de peur pour le coup. Les Stéphanois sont même passés à 2 doigts (vous ne voulez pas un whisky d’abord ?) du hold up en contre, mais se sont heurtés à la barre d’un Steve Mandanda qui n’aura pas vu cette occasion, succombant à ce moment là à une crise de narcolepsie… Sa 12ème du match et sa 250 ème depuis 6 mois.

On a aimé :

Voir Charles Kaboré ridicule sur le terrain

C’est purement gratuit, c’est même méchant de se repaître des déboires de Charly, mais on espère que ça permettra à Cheyrou, un vrai joueur de football, de revenir sur la pelouse.

La défense centrale marseillaise

L’homme au nom tout droit sorti du sketch TV Magouilles des inconnus (N’Koulou dans la case) a démontré qu’il valait mieux que sa cagade d’Auxerre, tandis que Souley Diawara a prouvé qu’en jouant à jeun (ou presque) et après 8 heures de sommeil, il était tout à fait capable de placer quelques tacles, un soupçon d’accélérations et même de jouer un petit peu au football.

On n’a pas aimé :

André Ayew

Depuis qu’il est annoncé en Angleterre, le fils d’Abedi se prend vraiment pour Pelé. Tête dans le guidon, attitude nonchalante et égoïste sur le terrain, le petit André semble transformé en calque d’Hatem Ben Arfa des mauvais jours. Temporairement, on l’espère.

Le coaching.

En ce moment, le DD Deschamps est farceur. Après Kaboré à l’aile gauche contre Auxerre, le coach Marseillais a essayé de gagner un match en ne faisant pas entrer Cheyrou, en titularisant Kaboré pour un match à Domicile, en maintenant sur la pelouse durant 70 minutes un André Ayew
totalement apathique pour finir par un changement inutile (Fanni pour Azpi).

On aimerait bien :

Du beau jeu ET des résultats. Dans notre optimisme béât, on pense que c’est possible…

 
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OM 0-0 Saint-Etienne: les notes TV

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Le all star : Diarra
Vrai bon match du milieu défensif -et non sentinelle-de l’OM. Beaucoup d’impact physique et un travail de nettoyage assez propre sur les rarissimes offensives foréziennes. Sur la bonne voie à une semaine du gros choc à Lille où il ne chômera pas.

Le bourricot : Nkoulou
Paradoxalement, le bourricot du jour n’a pas fait un mauvais match loin de là puisque ses interventions défensives furent remplies d’assurance et d’élégance. Ce titre peu honorifique lui revient pour son geste stupide sur un Stéphanois qui lui vaudra probablement un séjour chez la Commission de Discipline à Paris. L’OM n’avait vraiment pas besoin de ça.

Mandanda
Un spectateur de plus ce soir, puisqu’il n’a eu aucun tir cadré à arrêter. Plutôt serein dans les airs, il a eu de la réussite en étant sauvé par sa transversale sur l’unique occasion des Verts.

Azpi
Bien que ses touches soient toujours aussi dangereuses, sa prestation d’ensemble fut moyenne. Manquant encore de rythme et s’engageant peu sur le plan offensif, il a beaucoup souffert en seconde période. Il aurait aussi pu être expulsé pour un tacle par derrière sur Battles.

Diawara
A croire que son séjour sur le banc à Auxerre l’a revigoré. Autoritaire dans ses interventions, il s’est distingué par une absence totale d’erreurs ce soir, chose rare chez lui depuis quelques mois.

Nkoulou (voir plus haut)

Morel
Plus rassurant défensivement que lors de ses premières apparitions, Aubameyang puis Sako étant assez bien contrôlés, le Quimperois n’a guère participé au jeu offensif. Encourageant sans être inoubliable.

Diarra (voir plus haut)

Kaboré
Il a fait du Kaboré: solide à la récupération, quasi inexistant en phase offensive, chose très problématique face à un bunker. Son utilité dans ce genre d’opposition reste à démontrer.

Lucho
Une prestation très décevante de l’argentin, qui semble être reparti en cure de transparence. Beaucoup de déchets dans ses passes, il n’a pas non plus été aidé par l’apathie de ses partenaires.

Valbuena
Le marseillais le plus percutant ce soir.Toujours aussi prompts à percuter et à se rouler par terre, ce qui lui permet d’obtenir des coups de pieds arrêtés qui lui permettent de délivrer de beaux ballons aux gabarits olympiens.

A.Ayew
Match médiocre du grand frère Ayew, qui a connu beaucoup de déchet dans ses tentatives. Espérons qu’il soit plus en forme dimanche prochain à Lille afin de lancer véritablement sa saison.

Remy
Très mobile, il a balayé tout le front de l’attaque olympienne, touchant du bois lors d’un face à face avec Ruffier. Gêné par une douleur aux adducteurs, son rendement fut proche du néant en deuxième mi-temps, ce qui explique son remplacement par Jordan Ayew. Fin de série pour l’ex-Niçois, dont on souhaite que l’indisponibilité soit la plus courte possible.

Remplaçants
Jordan Ayew avait l’envie mais pas l’efficacité, Gignac a réellement maigri tandis que Fanni a pris le relais d’un Azpi qui commençait à avaler la trompette.

Arbitrage
Pour faire bref, mieux vaut le résumer en deux mots: Philippe Kalt

Adversaire
Solide défensivement, livide offensivement. Dommage que Galtier ait autant bridé ses joueurs ce soir car le potentiel offensif de son équipe est très correct.

Ambiance
Fade sauf pour siffler les remplacements opérés par les Stéphanois. Vivement 2014!

Un match nul sans saveur qui place l’OM dans une situation des plus inconfortables avant son déplacement chez un champion en titre qui semble retrouver la grande forme. Si la défense a bien tenu, le manque de mobilité et d’inspiration des joueurs offensifs ne permettait pas d’espérer mieux ce soir. La pression va s’accentuer en cette fin d’été.

 
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