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CR OM 2-2 Sochaux : Ca fera 2 points en moins à la fin


Avant-match : Didier Deschamps l’a dit, répété, et martelé jusqu’au traumatisme crânien : en fin de saison, chaque point pris (ou non) s’avère déterminant. Pour reconquérir un titre de Champion perdu lors d’un exercice précédent ponctué d’erreurs défensives et de manque de réalisme offensif, l’OM sait donc parfaitement qu’il est plus que souhaitable de réussir son début de saison.
Et ce coup-ci pas d’excuse : cette intersaison a été sereine, la préparation s’est plutôt bien passée, et l’effectif définitif s’est dessiné très vite, à un Lucho prés peut-être. L’objectif est par conséquent clairement la victoire, histoire de ne pas laisser la concurrence prendre de l’avance. Le tout, face à une formation doubiste ayant démontré ses qualités l’an passé mais semblant à la portée d’un prétendant au titre.

Les équipes :

OM : Le Trou de la Sécu – Habib Beye 2011 – Le Pichichi – Saoulé Man – Porte Ouverte – Papa Longues Jambes – Le Métronome en arythmie – Un grand joueur – Morgan sans Kévin – Le Meilleur Marseillais depuis 6 mois – Lâche-Rien (même pas la balle).

Sochaux: 10 mecs de L1, et Marvin Martin.

Conditions de jeu : Marseille joue en orange/code-barres et Sochaux en blanc. Nous vivons décidément dans un monde de merde.

L’acte 1 : Une belle entrée en matière

Exactement comme à Tanger lors du Trophée Des Champions, L’OM réalise dix premières minutes d’excellente facture, caractérisées par une possession largement favorable, une maîtrise physique et technique dans l’entre-jeu et une très bonne circulation du ballon. En termes d’occasions, cela se traduit dés la 2éme minute par une occasion de Rémy : servi par une merveille de louche distillée par un Lucho omniprésent dés le début du match, il perd son duel face au portier sochalien. L’OM multiplie les incursions, mais les Lionceaux manifestement timorés, finissent par sortir la tête de l’eau. Sans se montrer véritablement dangereux, ils s’efforcent de jouer en contre, laissant la possession à l’OM mais ressortissant rapidement le ballon, avec un bon Martin intelligent tant dans ses déplacements que dans la transmission.

Pour autant, les Marseillais continuent à se procurer des opportunités, notamment par Rémy et surtout André Ayew, qui servi de la tête par Lucho, loupe une occasion en or en foirant son extérieur pied gauche à la demi-heure de jeu. C’est paradoxalement au moment où les débats tendent à s’équilibrer que l’OM va ouvrir la marque : sur un ballon contré aux 20 mètres, El Commandante, dans tous les bons coups, armes une superbe volée qui termine sa course coté droit dans les fillets d’un Richert impuissant. 37ème minute. 1-0. Un score récompensant logiquement la bonne mi-temps marseillaise, et un public donnant de la voix. Les phocéens sont à deux doigts de doubler : après une course Thierry Henriesque, Rémy dribble Teddyboy mais ne parvient pas à redresser son tir. A la mi-temps, Marseille mène mais n’est pas à l’abri, malgré plusieurs situations nettes.

L’acte 2 : Les fantômes de la saison dernière sont de retour

Même si Sochaux essaye de reprendre l’initiative dés l’entame de la seconde période avec notamment une frappe de Martin, l’OM débute cette mi-temps comme il a terminé la précédente, tambours battant, et se procure une énorme occase : Sur un centre de Fanni, plus entreprenant offensivement que d’habitude, Lucho reprend du droit. Son tir, dévié par Richert, échoue sur le poteau ! Malgré une nouvelle tentative d’Amlfiano quelques minutes plus tard, on tient certainement le tournant du match avec ce doublé avorté. Car à l’heure de jeu, les olympiens lèvent le pied, à l’image de la doublette Cheyrou-Diarra , pourtant convaincante jusqu’ici. Pire, ils perdent leur emprise sur le match, qu’ils troquent contre une fébrilité générale qui a fait de multiples dégâts l’an passé. La sanction est immédiate : sur son premier véritable tir cadré, Sochaux égalise par l’excellent Marvin Martin.

On retrouve cette désagréable impression que la moindre offensive adverse peut aboutir à un but, Mandanda trouvant manifestement saugrenue l’idée de faire son travail. Quant à Mbia, pourtant si prompt à faire le kéké à proximité de sa propre surface, il semble être tétanisé à l’idée de gagner un duel ou d’aller au contact. Seul Diawara, dont beaucoup attendaient une contre-performance, se montre tranchant défensive. Ça ne suffit pas, l’OM n’y est plus, et le deuxième but doubiste, inscrit à la 70éme par un Noguiera débarrassé de toute opposition d’une défense complètement à la ramasse, est une punition méritée. Comme l’an dernier, après s’être mis tant de fois en difficulté tous seuls, les Marseillais vont réagir. Il égalise dans la foulée par Rémy, reprenant d’une jolie tête un corner bien tiré de Valbuena, ce qui constitue un petit miracle. Ensuite ? Eh bien l’OM va pousser plus ou moins habilement, pour rattraper ses conneries.

Les hommes de Deschamps se procurent quelques opportunités mais ne sont pas assez tranchants. Lucho trouvera tout de même le temps de se signaler par un dernier enchaînement contrôle-frappe de grande classe, à 10 minutes de la fin, mais le mal est fait : Marseille concède ses deux premier points, et en concédera encore beaucoup si l’équipe continue à offrir sans cesse des munitions à ses adversaires en connaissant des périodes de flottements totalement incompatibles avec les ambitions d’un prétendant au titre. Voire au podium, si la L1 était un poil plus relevée. Alors certes, l’OM a montré un visage très séduisant par séquences. Mais les deux points perdus ne pourront pas être récupérés, et une réaction est plus qu’attendue dés dimanche prochain à Auxerre.

Ce qu’on a aimé :

La relation entre un Lucho étincelant et un Loïc Rémy qui, continuant sur sa lancée de la fin de saison dernière, pourrait bien s’imposer comme LE joueur majeur de l’OM cette saison. The killer inside him ?
Le caractère dont a fait preuve l’équipe une fois de plus et qui lui a permis d’égaliser ; bien qu’elle ce soit mise en difficulté toute seule.
Les séquences collectives marseillaises de qualité, notamment en début de match, avec de la justesse dans les enchaînements, et une maîtrise physique prometteuse.
La bonne rentrée de Kaboré, qui a dynamisé le milieu de terrain.
Marvin Martin, deux tons au-dessus des autres. Le 812éme successeur déclaré de Zidane serait-il le bon ?

Ce qu’on a pas aimé :

La passivité et l’attentisme de la défense phocéenne, criants sur les deux buts encaissés, avec en point d’orgue le but « j’ai-débranché-la-manette-2-sur-PES » de Nogueira, après que Boudebouz a eu le temps de rater un geste technique avant d’adresser une passe qui n’airait jamais dû être décisive.
Le fait que ce match ressemble à s’y méprendre aux rencontres qui nous ont fait perdre le titre en fin de saison dernière, la fébrilité se mélangeant au manque d’efficacité.
Les difficultés que risquent d’engendrer le départ de Lucho, compte-tenu de son importance dans l’animation offensive.
Le fait que chaque tir cadré adverse soit un but potentiel, comme lors du Trophée des Champions. Mandanda nous fera sans doute gagner des points cette saison. Mais combien nous en fera-t-il perdre ?
La frappe lointaine complètement stupide de Mathieu Valbuena

Ce qu’on a vu :

Lucho, le grand bonhomme du match, a beau être sur le départ, il reste très impliqué dans la vie du groupe. La preuve : il a pris l’initiative de customiser les murs du vestiaire olympien.


On a retrouvé l’avenir de Steve Mandanda en Equipe de France


Apparemment, le PSG avait envoyé un émissaire au Stade Vélodrome

 
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OM 2-2 Sochaux: les notes du stade.

Pour la première de la saison, le match fut plutôt agréable. On a assisté à l’une des plus belles mi-temps de ces derniers mois avec un Lucho très en forme. Malheureusement nous avons encaissé notre 5eme et 6eme but en deux matchs. Un constat plutôt alarmant, qui contraste avec les 7 buts marqués. Les notes new génération de ce match branché sur courant alternatif.

Le all star : Lucho
C’est au pied du mur que l’on voit le mieux le mur… Pour Lucho c’est au moment de son départ que l’on s’aperçoit (ou que l’on se rappelle) de l’influence qu’il peut avoir sur un match. Deux ouvertures somptueuses d’entrée de match, un but du gauche en volée, un poteau dès l’entame de la seconde période… Il s’est montré disponible et précis. A l’image de l’équipe, il a eu un coup de mou à partir de la 50eme, puis à fini le match sur un bon rythme. Allez on trouve un appartement près d’un commissariat et on en parle plus!

Le bourricot : M’bia -Morel *
J’aurais pu parler de la défense en générale, mais l’axe gauche fut particulièrement inquiétant. Sur le premier but, Fanni se fait prendre dans le dos d’une longue transversale, Martin complètement seul dans la surface ajuste Mandanda. Sur le second but, Morel se fait prendre dans le dos, puis laisse une vingtaine de minutes à son vis à vis pour faire le bon choix dans son centre, qui trouve un partenaire seul à l’entrée de la surface. Ajoutez à cela des relances dans l’axe pour M’bia, des contrôles et passes ratées pour Morel. Et vous avez la recette pour prendre prendre 6 buts en 2 matchs.

Mandanda :
2 tirs, 2 buts. Pour plus de commentaires, se référer au match précédent.

Fanni
Le meilleur des 4 défenseurs ce soir. Il a effectué quelques belles montées, et à part sur le premier but, ou il laisse de l’espace à son vis à vis, il n’est pas ridicule.

Diawara
D’un côté il fait une bonne intervention pleine de vivacité, de l’autre il va faire une relance zubardesque enchaîné d’une faute plein axe. Voila le résumé de son match alliant de bonnes interventions, à d’autres moins bien senties.

M’bia (voir plus haut)

Morel (voir plus haut)

Diarra
C’est ce que l’on attend de lui. Suppléé par une bonne défense, son match aurait pu être parfait. Quelle merveille de récupération enchainé d’un double contact qui ammène le premier but!

Cheyrou
Le grand gaillard à côté de lui l’aide beaucoup. Leur association va devenir intéressante. Sinon bon match de Benoit qui a parfaitement tenu son rôle.
remplacé par
Kaboré (non noté)
Très peu de temps pour se mettre en valeur.

Amalfitano Très vif, et en jambes. Entre lui Cheyrou et Lucho, les amoureux du touché de balles vont être ravis. Positionné à droite, il a cependant souvent repiqué dans l’axe. De bons débordements, et très peu de déchets techniques.
remplacé par
Valbuena
Un corner réussi et c’est tout. Une frappe de 40 mètres qui a failli surprendre… personne.

Lucho (voir plus haut)

Ayew
Beaucoup moins en forme qu’à l’habitude. A trop tardé à passer son ballon sur certaines phases. Rien de catastrophique. Remplacé par son frère.

Remy
Il a de nouveau marqué. Bien en jambes, il s’est crée quelques occasions notamment grâce à Lucho. Il a péché dans la finition par deux fois, notamment en début de match, et lors d’un face à face ou il dribble le gardien, mais en bout de course, il ne parvient pas à redresser.

Arbitrage
Rien à dire, un arbitrage correct.

Adversaire
Totalement dépassé en première mi-temps, ils ont trouvé les ressources pour nous mettre en difficulté, grâce à Maiga et Martin en forme.

Ambiance L’absence de Ganay ne s’est pas trop faite ressentir.
Un gros point noir niveau sécurité du côté du Virage Nord. Un couloir long de 800 mêtre ou 14000 supporters sont entassés dès la fin du match. Résultat: tout mouvement de foule, ou autre, conduira forcément à un drame.

Pour un premier match de la saison, tout n’est pas à jeter. Au contraire, certaines phases offensives ont étés rondement menés. Une fois ces erreurs défensives corrigés, et la préparation d’avant saison encaissée, cette équipe pourrait en surprendre plus d’un.

 
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VA-OM: à nous le Kadirico!

Performant sans être rassurant, l’OM retrouve une vielle connaissance qui ne lui réussit pas vraiment. Objectif: une 3ème victoire de rang et laver un affront. Non, pas ça.
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Sochaux must go on !

Bienvenue en L1 champagne

Les vacances furent longues et pour une fois peu agitées du côté de Marseille. Un recrutement bouclé illico-presto, une direction d’un calme olympien malgré les débuts chaotiques, pas d’histoires, de sexe ou d’alcool… Oui-oui joue au football en quelque sorte !
Les traditionnels matchs amicaux ne donnèrent pas plus de frisson à des supporters marseillais frétillants d’impatience, tout juste la satisfaction de voir Diarra jouer enfin sous son nouveau maillot. Et puis vint le trophée des champions ! Un scénario invraisemblable, des buts à la pelle, quelques arrêts respiratoires et au final une victoire aussi inespérée qu’improbable face à l’équipe à la mode. Qu’on se le dise, la saison 2011-2012 sera placée sous le sceau de la farandole de buts, et à priori aussi des arrêts cardiaques fréquents si le challenge est à chaque fois de remonter une cascade de buts…
Candidats au titre déclaré, l’OM sera à priori tranquille pour se débarrasser d’un Lyon qui ne rugit plus des masses ou d’un Lille qui a plus perdu en qualité qu’elle n’en a gagné. Tout est réuni pour terminer tranquillement en tête des clubs des pauvres, bien calé à la 2ème place, celle là même qui assure une place en LDC sans avoir à payer les primes qui font tant mal aux fesses des dirigeants. Parce que la L1 ne sera peut être plus la bonne Ligue 1 de Papa, peuplée de Rabesandratana, de Pouget, et de Bakayoko, ces joueurs plus risibles que talentueux. La L1 abrite maintenant la terreur des bacs à sable, le nouveau jouet des émirs du pétrole qui ont montré que l’expression française « l’eau coule du robinet » n’était pas qu’une expression. Les temps changent, le football avec eux… même en L1. Cela n’empêchera tout de même pas de voir se dérouler la 1ère journée face à Sochaux, une équipe de 11 mecs ne valant peut être pas à eux tous 45 millions mais qui jouent quand même au foot, n’en déplaise aux riches. Et puisque l’OM peut en coller 8 à Manchester, ou presque Manchester, on peut en moins en coller 7 aux lionceaux.

Porter les couleurs de son club, et avoir la classe, c’est possible.

Les supporters de l’OM ne le savent peut-être pas, mais ce sont de sacrés veinards. Tous les ans, Adidas les gâte en leur proposant un nouveau maillot tendance, qu’ils pourront porter fièrement pour toutes les occasions. Après le maillot orange en partenariat avec la DDE et le ministère de l’intérieur, qui a permis de sauver bon nombre de vies sur les routes, le maillot à Jacquard pour aller voir mamie une fois l’an, et se rappeler à son bon souvenir avant qu’elle ne nous rende un dernier service en mourant, le maillot noir en hommage au Sénégal afin de plaire aux associations antiracistes qui auraient pu s’émouvoir que les couleurs de l’OM soient un peu trop exclusives, voici le plus beau d’entre eux, le maillot orange à code barre.

La dernière création d’Adidas ouvre des opportunités phénoménales. Pour commencer, comme nous l’apprend le site officiel, il symbolise la lutte contre l’intolérance, et consacre la mixité sociale de la ville cosmopolite de Marseille. Il est vrai que ce maillot ne peut être qu’un vecteur de tolérance, pour plus de respect envers les supporters aveugles ou leurs cousins daltoniens qui ne se rendent pas compte des limites de leur goût vestimentaire. Ils se sentiront moins seuls, merci pour eux. Il ne faut par contre, pas avoir peur de passer pour un clown.
Et comment passer sous silence le message revendicatif contre la société consumériste dans laquelle nous vivons ? Les codes barres pointent du doigt les excès des stratégies marketing n’hésitant pas à prendre les clients pour des pigeons au risque de bafouer toute une histoire et tradition. Très courageux de la part d’Adidas qui ne craint pas les conséquences d’une telle prise de position.

Quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Trois maillots, ce n’était pas assez pour une saison. Que se serait-il passé si les stocks avaient été subtilisés par le banditisme marseillais ? Adidas a trouvé la parade, il a créé un maillot spécial supporter, jaune fluo, véhiculant les valeurs pastis et soleil de la cité phocéenne. Voilà qui est poétique !

Vivement le maillot jaune devant, marron derrière, pour illustrer le génie des designers d’Adidas.
Mais là tu me pourrais me dire, et ailleurs ? Ben c’est pas mieux…

Tu es mon autre

Quelques bribes de matchs par ci par là, une gueule de jeune collégien, Jordan pointait déjà le bout de son nez en fin de saison dernière, saison qui avait été éclaboussée par le talent du grand frère André. Les semaines passent et le petit prend du galon. Dans un rôle de remplaçant de luxe, il a su démontrer lors du match face à Lille et lors de la confrontation mancunienne qu’il n’avait rien perdu de son talent, bien au contraire. Frais, disponible, joueur, réaliste, provocateur, le dernier de la fratrie Pelé pourrait bien être le « X factor » de la saison marseillaise. L’OM pourrait tenir là un des premiers vrais attaquants digne de ce nom, formé au club, depuis des décennies.
Deschamps ne s’y est d’ailleurs pas trompé en annonçant clairement que le petit ne serait pas en reste cette saison. Même si la recherche d’un attaquant de « renom » reste toujours d’actualité, l’empressement n’est pas aussi grand depuis la confirmation du talent de Jordan.
Dans un contexte marseillais de porte monnaie en peau de hérisson, nouveau stade et absence de puis de pétrole dans la méditerranée obligent, l’éclosion de la Ayew connexion est une vraie bouffée d’oxygène pour les amateurs de foot et surtout les amateurs de l’OM.
Puisses-tu grandir minot, et le plus longtemps à l’OM.

Chers amis sochaliens -oui, on ne peut être qu’ami avec vous, supporters sochaliens, vu les couleurs de votre stade à chacun de nos déplacements à Bonal- vous auriez pu avoir la joie et l’honneur d’inaugurer le nouveau parcage visiteur du stade Vélodrome.
Pour faciliter votre voyage et votre séjour chez nous, nous vous avions préparer quelques conseils malins extrais du routard édition Euro2016 :

Marseille est une ville de voiture, les places de parking sont donc difficiles à trouver, c’est pourquoi nous vous conseillons, si vous arrivez par l’A7, un parking bucolique Porte d’Aix, peu onéreux, gardé 24/24 par de très jeunes employés dévoués.
De là, pour vous rendre au stade, rien de plus simple : suivez la ligne jaune de Pastis tracée par Malville, comme tous les chemins, elle mène toujours au stade.

Arrivés au stade en avance, vous pourrez admirer l’ouvrage d’art de Martin Bouygues, tout en pelleteuses, acier déchiré et aération du stade (date de fin des travaux : 2025 selon le calendrier des ouvriers locaux). Sur votre parcours, vous aurez plein de coins de collecte de déchets facilement identifiable pour y déposer vos canettes de 88 Navigator et emballages de sandwich-saucisson à l’aller, et mouchoirs pleins de larmes au retour.

Marseille est une ville ouverte au monde, alors n’ayez pas peur, et si à la dernière minute Thiriez décidait que non, finalement ce serait trop dangereux d’avoir des Sochaliens au stade, n’hésitez pas à vous balader en ville, des animations y sont souvent tenues, notamment à l’aide d’ancre d’amarrage.

En espérant que vous n’êtes pas trop déçus de ne pas vivre tout ça dans la communion de l’amour du football et du beau jeu.

Démarrage en fanfare ?

Donné favori naturel du championnat selon les joueurs de L1, l’OM débute sa saison face au FC Sochaux Montbelliard, qui a certes perdu son entraineur charismatique, mais qui a su gardé la plupart de ses joueurs clés dont Marvin Martin (MM pour les intimes). Ce dernier vainqueur du jeu concours annuel ‘’ A la recherche du nouveau Zidane’’ un soir du 12 juillet … heu non pardon du 06 juin 2011 devrait être l’atout principal des lionceaux cette saison.

Le recrutement efficace réalisé très tôt par l’OM devrait permettre (cette fois) aux olympiens de lancer leur saison et de prendre les 3 points face aux doubistes peu à l’aise à l’extérieur l’an dernier.

Pronostic : Victoire écrasante 2-1

MM le nouveau ZZ ?

Marvin Martin est l’un des principaux artisans de la belle saison 2010/2011 du FC Sochaux.
Meilleur passeur de L1 avec 17 passes, et désormais affectueusement surnommé MM, il sera cette saison encore le principal atout des lionceaux. Auréolé d’une première sélection zidanesque selon certains « spécialistes », il est parti pour rester une saison de plus dans le doubs ce qui n’est certainement pas plus mal sa jeune carrière de future ZZ.
Avec ses potes chipmunks, il peut confirmer et aider son club à accrocher une nouvelle place européenne.

On n’aurait pas dit mieux…

Merde que voulez vous de plus ? Vous n’allez pas nous faire chier pour ce club de bouseux et ses 400 supporters qui ne pourront pas voir la défaite de leur club qui aurait du lâcher Martin qui appartient à l’élite du foot français ? On vous donne le droit de rêver 38 journées par an, faites pas plus chier… J’crois qu’c’est clair non ? @ Alain formais, planète sochaux

« Service après vente des matchs de merde dring » :
Citation (Pépé @ 03 Aug 2011, 19:17) Ça nous manquait de nous faire enculer, que veux-tu.
Sauf ton respect de modo, t’avais qu’à venir aux soirées ! @ sochalo-parigo, planète Sochaux

Addicted

Je m’en bats les steaks que la Ligue1 soit pourrie, qu’on voit que des 0-0 et que l’OM joue mal, ça MANQUE TROP ! Olympien, omlive.com

« Quatrième dimension » :

Ouais, leur match nul contre Nancy me fait très peur. @ Fennec, omlive.com

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CR OM 5-4 Lille : C’est ça l’OM.

Avant-match : L’OM et LOSC arrivent à Tanger avec derrière eux des prestations mitigées durant leurs matches amicaux respectifs. Au coup d’envoi elles présentent un visage relativement attendu. Valbuena, blessé aux côtes la semaine passée, laisse son couloir droit à Amalfitano, entraînant la titularisation de Lucho au milieu de terrain. Du côté lillois, les recrues Basa, Pedretti et Payet sont alignés d’entrée.

Les équipes :

OM : Mandanda – Fanni, M’Bia, Diawara, Morel – Diarra, Cheyrou, Lucho – Amalfitano, Rémy, A.Ayew.

LOSC : Landreau – Debuchy, Basa, Chedjou, Béria – Mavuba, Balmont, Pedretti – Hazard, Sow, Payet.

Conditions de jeu : Il fait chaud à Tanger, dans ce beau stade flambant neuf de 45000 personnes. En pleine préparation physique, on se dit que les joueurs vont souffrir et un match fermé s’annonce. Raté.

Le résumé :

Les marseillais entament très bien la partie. Dès la 2ème minute, un ballon mal renvoyé par la défense lilloise permet à Amalfitano d’envoyer une superbe demi-volée sur le poteau d’un Landreau battu. Dans la continuité Lucho reprend le ballon et oblige ce même Landreau à une belle parade. Sur le corner qui suit, la tête piquée de M’Bia est une nouvelle fois claquée par Landreau. Wahou. En 3 minutes l’OM vient d’effacer les doutes de ses supporters sur sa capacité à se produire des occasions. Pour le moment.
Car les ardeurs marseillaises vont être rapidement douchées. A la 8ème minute, sur un coup-franc concédé par Morel, Hazard trouve Balmont à l’entrée de la surface, dont le tir vient se loger au ras du poteau droit d’un Mandanda qui n’a pas encore touché le ballon.
Les marseillais vont alors accuser le coup pendant de longues minutes, laissant la possession du ballon aux lillois et se contentant de resserrer les lignes et durcir le jeu. Ils vont sortir la tête de l’eau petit à petit, et Rémy, sur un beau centre de Fanni, fait à nouveau briller Landreau sur sa tête plongeante.
La mi-temps est atteinte sur ce score de 1-0 pour les lillois au terme d’une période rythmée et marquée par les arrêts du portier lillois face aux tentatives olympiennes. Le LOSC a marqué sur sa seule occasion, Mandanda n’ayant quasiment pas touché le ballon durant 45 minutes.

A la reprise les marseillais continuent de développer quelques beaux mouvements collectifs mais pêchent encore et toujours dans la conclusion, enchaînant les centres ratés et les frappes à côté.
Et puis tout à coup le trou noir. Les lillois mettent le pied sur le ballon et la main sur le match, dominant aisément les débats au milieu de terrain notamment face à un Diarra que l’on attendait à un tout autre niveau. Et c’est logiquement qu’au terme d’une belle action, Hazard offre, à l’heure de jeu, une amputation rénale à Diawara et le second but à son équipe, d’une frappe entre les jambes de Mandanda (qui n’a toujours pas touché le moindre ballon).
Deschamps décide alors de changer ses plans et envoie sur la pelouse Jordan Ayew et Kaboré à la place d’un Amalfitano qui a fait ce qu’il a pu à un poste qui n’est pas le sien et d’un Cheyrou pas franchement transcendant.
Les marseillais tentent de repartir vers l’avant mais s’empêtrent dans la défense lilloise, sans solution, sans mouvement. Et au moment où on s’y attend le moins, A.Ayew, servi dos au but par Lucho, se retourne et trompe un Landreau pour une fois pas irréprochable. L’espoir renaît côté marseillais. Pendant 30 secondes.
Car sur l’engagement et face à une défense marseillaise apathique, Obraniak sert idéalement Sow dans la profondeur, qui ne se fait pas prier pour convertir le 3ème tir cadré lillois en but. A 20 minutes de la fin l’OM est donc mené 3 buts à 1, et on ne voit pas bien comment ils pourraient revenir dans un match qu’ils ont semble-t-il lâché, mentalement et physiquement.
Et pourtant.
A six minutes de la fin, un gros travail de Jordan Ayew au sein de la défense nordiste permet à Morel de tromper Landreau d’une belle frappe sèche de l’entrée de la surface. Sur l’action qui suit, Lucho dépose un amour de ballon sur la tête de Loïc Rémy. 3-3. L’OM revient de loin.
On se dirige alors vers la séance de tirs au but quand, à la 90ème minute, Chedjou décide de montrer au jeune Ayew ses qualités de judoka. Elles sont indéniables, et le camerounais est récompensé par un carton rouge et un pénalty. On reste en famille et c’est André qui se charge de prendre à contre-pied Landreau pour offrir la victoire à l’OM. Enfin pas tout à fait.
Parce que ce match à décidé de basculer dans la légende, Basa profite d’une nouvelle approximation de la défense marseillaise et d’un Mandanda très en forme niveau sortie fantôme et arrêt des yeux pour remettre les deux équipes à égalité à la 92ème. 4-4, pour ceux du fond qui ne suivent pas.
C’est alors que la partie passe de la légende à l’irréel. On joue la 94ème minute, Jordan se bat, comme d’habitude et cette fois avec le ballon, et rentre en force dans la surface lilloise. Pedretti tend sa jambe puis la retire ; trop tard. Jordan est déjà à terre et l’arbitre désigne à nouveau le point de pénalty. Les lillois sont furieux et Diarra décide, on ne sait pas trop pourquoi, de venir foutre le bordel au milieu de tout ça. Dans la confusion, André ne tremble pas et offre le 5ème but et la victoire finale aux marseillais.

La partie se termine dans un climat tendu qui verra les lillois boycotter la cérémonie finale, désabusés par des décisions arbitrales qu’ils jugent contestables. C’est leur droit, mais se comporter comme les premiers lyonnais venus n’étaient peut-être pas la meilleure image qu’ils pouvaient donner.
Cela n’empêche pas les marseillais de fêter ce Trophée des Champions qu’ils conservent donc, au terme d’un match loin d’être parfait, mais qu’ils auront certainement fait rentrer dans l’histoire du club.

On a aimé :

La qualité de frappe d’Amalfitano

Si il n’a pas semblé très à l’aise à un poste d’ailier droit qu’il n’avait pas occupé depuis de longs mois à Lorient, la recrue Amalfitano a démontré une qualité technique très intéressante, et notamment sur ses frappes au but. Sa demi-volée en début de match était un modèle du genre, tout comme sa tentative déviée au dernier moment en milieu de 1ère période. Face à des défenses regroupées, cette capacité à aligner de l’extérieur de la surface pourrait offrir une solution supplémentaire au secteur offensif marseillais.

Les enchaînements offensifs intéressants

Ou comment apporter la preuve qu’il ne sert à rien de tirer des conclusions des matches amicaux. Quelques jours après des rencontres poussives, l’OM a offert à ses supporters une première période de grande qualité dans l’animation offensive, proposant des enchaînements et des mouvements que l’on n’avait plus vu depuis quelques mois. Il n’aurait finalement manqué que la conclusion, la faute en grande partie à un Landreau longtemps impérial.

L’entrée de J.Ayew

Sur la lancée de sa fin de saison, le jeune frère Ayew a effectué une entrée en jeu de très bonne qualité et qui a fait basculer la rencontre du bon côté. Remplaçant Amalfitano à l’heure de jeu, il décale Morel sur le deuxième but de l’OM et surtout obtient les deux pénaltys en fin de rencontre ! Sa vitesse et sa hargne, lorsqu’elle est concentrée sur le jeu et non les joueurs, font de lui un joker qui pourrait se révéler décisif pour dynamiter des défenses fatiguées en fin de rencontre.

L’interview kamoulox de MLD à la mi-temps

Au départ, quand on l’a vu apparaître à l’image, on a flippé qu’elle fonde sous le soleil marocain. Et quand on l’a entendu on a flippé tout court. Si quelqu’un a compris ce qu’elle a raconté, qu’il se manifeste.

On a pas aimé :

Le secteur défensif.

Alors qu’il devait être la base de l’équipe cette saison, le secteur défensif a montré de très inquiétants signes de fébrilité face aux attaquants lillois. Si Fanni s’en tire (pour une fois) plutôt bien et Morel sauve sa pauvre prestation défensive par son but et une présence offensive intéressante, il y a deux individualités qui ont largement pêché ce soir.
En premier lieu, Souleymane Diawara est apparu totalement à côté de la plaque. Facilement débordé par Hazard sur le second but lillois, il couvre Sow sur le troisième. Il a affiché un lenteur et une lourdeur déjà aperçu la saison dernière et qui ne présage rien de bon pour la saison à venir.
En second lieu Alou Diarra. Recruté pour apporter sa présence au milieu de terrain et soulager Cheyrou et Lucho des tâches défensives, il a été transparent durant 94 minutes. Peu mobile, il a été loin d’être le premier rempart défensif attendu par tous, laissant la défense centrale livrée à elle-même. On espère qu’il va rapidement retrouver son niveau d’il y a deux saisons.

On aimerait bien :

Que Diawara remette ses gants. Il se pourrait, à la vue du match, que toutes ses forces soient restées à l’intérieur.
Que Mandanda remette ses gants. Ce n’est pas évident pour un gardien de ne pas pouvoir toucher le ballon…Comment ça il les a déjà ?

 
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Trophée des Champions : les notes

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L’OM sera toujours l’OM… Mené 3-1 à quelques minutes de la fin, l’équipe marseillaise s’impose finalement…. 5-4 après une fin de match surréaliste et une soif de victoire toujours intacte. Préparez vos défibrillateurs pour la saison à venir !

Le all star : Ayew
Encore lui et toujours lui. Ce garçon est le vrai boss de l’OM. Il marque ce soir le but qui relance l’OM et prend 2 fois ses responsabilités en tirant les 2 pénaltys. On le rabâche mais ce joueur est un grand !

Le bourricot : Diarra
Si,si, il a joué ! Il y en avait beaucoup des bourricots pour ce match mais son statut de capitaine de l’EDF lui permet de remporter le titre haut la main. La mobilité d’une grue, la hargne d’un hérisson, n’en jetez plus, Alou est toujours à son niveau bordelais de la saison dernière

Mandanda :
4 tirs 4 buts et rien d’autre, ça fait peur, surtout que l’excuse du manque de fraîcheur ne marche pas pour lui.

Fanni
Un des meilleurs défenseurs ce soir. Propre défensivement, il a souvent tenté d’apporter offensivement avec de la réussite la plupart du temps. La saison pourrait être longue pour Azpi…

Diawara
Heureusement qu’il a arrêté la bibine parce qu’on ose à peine imaginer ce que ça aurait été dans la cas contraire. Peu inspiré dans son placement, il a su intervenir rigoureusement de temps à autre avant de se faire enrhumer par Hazard sur le second but lillois. Mais rassurons nous, N’koulou est tapi dans l’ombre !

M’bia
Comme son compère, faible.

Morel
Offensivement, il n’a pas grand chose à envier à Taiwo, en témoigne sous nouveau but sous le maillot marseillais. Défensivement, non plus malheureusement…

Diarra (voir plus haut)

Cheyrou
Pas le meilleur Cheyrou que l’on ait connu mais pas le pire non plus.*
remplacé par
Kaboré
qui n’a pas fait pire

Amalfitano
On sent que ce garçon a vraiment du talent et qu’il pourrait apporter beaucoup. Mais positionné ce soir sur le côté droit, poste qu’il n’a plus occupé depuis un an, il a été à la peine pour peser sur le jeu. Ses quelques recentrages ont laissé entrevoir de belles choses.
remplacé par
Jordan Ayew
qui n’a pas perdu de temps pour se mettre dans le rythme. Beaucoup plus alerte que celui qu’il remplaçait sur le côté droit, il provoque les deux pénaltys. Il est frais ce garçon !

Lucho
Le Lucho de la 1ère période peut partir. Celui qui délivre une passe décisive à Ayew et un caviar à Rémy est ardemment prié de rester bien au chaud à l’OM !

Ayew (voir plus haut)

Remy
Il a fait feu de tout bois en première période, se créant plusieurs occasions non concrétisées, la faute à un grand Landreau. Plus discret en seconde période, il marque le but de l’égalisation qui mène finalement l’OM vers la victoire.

Arbitrage *non noté*
Difficile de noter objectivement l’arbitrage de ce soir. Les 2 pénaltys font évidemment plaisir en tant que marseillais mais dans le cas inverse, nous aurions été les premiers à crier au scandale, peut être à juste titre. Les arbitres français peuvent dormir sur leur deux oreilles.

Adversaire
Très attentiste en première période, les lillois ont eu le bonheur de marquer sur leur seule occasion. Pas vraiment plus entreprenants en seconde, ils ont pu compter sur leurs individualités pour prendre le large. Mais à force d’attendre, il arrive que le coup de bâton tombe… et il est tombé. Il faudra tout de même encore compter sur eux la saison à venir

La victoire est au bout et c’est un nouveau titre dans l’escarcelle. Il ne faudra néanmoins pas oublier les errements défensifs de la « garde noir » de l’OM, le trou de 20 en seconde période qui aurait sonné le glas de l’équipe phocéenne dans un match normal, avec un arbitre normal.
Du très gros boulot avant la réception de Sochaux le 6 août 2011.

 
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Trophée des Champions 2011: Lille-OM: l’avant-match

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Enfin du foot!

Après un mois de juin digne de 1944 en termes de débarquement (demandez à Jean-Claude Dassier et Antoine Veyrat) puis un mois de juillet presque calme et seulement perturbé par le petit home-jacking mensuel visant un joueur olympien, l’OM démarre officiellement sa saison par un match pouvant lui permettre de prolonger sa moisson de titres entamée sous l’ère Deschamps: le Trophée des Champions.

Doté de peu de prestige national, ce trophée se jouait jadis devant un public clairsemé jusqu’à ce que Frédéric Thiriez eut une idée de génie: délocaliser ce match en dehors de nos frontières. Après Radès en 2010, l’OM tentera donc de conserver son titre dans le stade flambant neuf de Tanger, sous une chaleur que l’on imagine déjà aussi élevée que l’incompétence des dirigeants de la LFP. L’adversaire des hommes de Didier Deschamps (et non de Bruno Metsu comme l’ont longtemps craint bon nombre d’omlivers) n’est autre que le sublimissime LOSC, flamboyant vainqueur d’un doublé Coupe-Championnat historique et célébré comme il se doit par une foule de 15.000 personnes qui ont défilé dans les rues de cette ville de 800.000 habitants à la fin du dernier championnat.

Le contexte de ce match posé, intéressons nous de plus près aux forces en présence, qui auront l’honneur d’être commentées par la voix enthousiaste d’Elie Baup.

L’OM, ou l’art de la retouche

Didier Deschamps ayant obtenu les presque pleins pouvoirs suite à la réorganisation de l’organigramme olympien réalisé pour le bien du « cloube » par MLD, l’OM a pu boucler son recrutement très tôt cet été. Ainsi, l’effectif olympien travaille au complet depuis quatre semaines maintenant, bien loin des tourments de l’été dernier.

Ne disposant pas du budget transferts du tout Puissant Saint-Germain, la Dèche s’est orientée vers la marque « Bien Vu! » pour compenser les départs de Heinze et Taiwo, attirant un taulier de l’EDF (Diarra) et trois joueurs très prometteurs (Morel, Nkoulou et Amalfitano) à moindre coût, bien loin des frasques de l’an dernier. Lorsque la saga Lucho touchera enfin à sa fin, il n’est pas exclu que l’OM place une cerise sur son gâteau, en espérant ne pas tomber sur un noyau de type Gignac.

Le supporter olympien ayant eu le grand mérite de subir les matchs de préparation disputés dans des stades aussi champêtres que vides ne peut que se réjouir de voir venir ce premier match officiel de la saison, qui pourrait donner le ton de la suite des évènements pour l’OM, en espérant que cela débouche sur un cinquième titre en quinze mois. Et oui, puisque JM Aulas s’est longtemps pavané de ses 15 titres en 7 ans, il n’y a pas de raison pour que l’OM ne magnifie pas lui aussi la grandeur de ce trophée!

Le LOSC, ou l’art du remplacement par l’affaiblissement

Sitôt digérés les derniers petits fours et assimilées les dernières bulles de champagne, les dirigeants lillois ont dû faire face au départ de cinq tauliers de leur vestiaire: PAF, qui a probablement inscrit au Vélodrome le but le plus important de toute la saison dernière, Stéphane Dumont, joueur inutile sportivement mais caution morale et nordiste de Luchin, Adil Rami, parti se dorer au soleil de Valence, Gervinho, qui a décidé d’arrêter de gagner des titres en rejoignant son club de coeur, et enfin Yohan Cabaye, qui a décidé de relever le challenge sportif surexcitant proposé par Newcastle United (battre Sunderland et ne pas prendre 6-0 à Old Trafford).

Pour affronter les deux gros défis de leur saison (garder leur titre et bien figurer en Ligue des Champions), les Dogues se sont orientés vers du « Made in Ligue 1 » en engageant une vieille gloire olympienne (Bonnart), l’ancien maître de Léon Bollée et des vodka-dollars (Basa), l’idole de Louis Nicollin (Pédretti). La star du recrutement nordiste est un joueur offensif ayant inscrit la quantité astronomique de 24 buts en 5 saisons de Ligue 1, ce qui justifie bien les 11 millions investis sur lui: Dimitri Payet.

Les matchs de préparation n’ont guère été transcendants pour les dogues, qui présentent un bilan semblable à celui de l’OM: deux victoires pour deux défaites.

Vous l’aurez bien compris, il est quasiment impossible de savoir à quoi s’attendre pour ce match et la nouvelle saison qui s’annonce.

Pourquoi il faut regarder ce match

-Pour voir l’OM jouer à domicile dans un stade en bon état
-Pour revoir un match à enjeu impliquant l’OM
-Pour gagner un nouveau titre tout en commençant à se venger de la réussite du LOSC

Pourquoi il ne faut pas regarder ce match

-Frédéric Thiriez remettra le trophée au vainqueur
-Laurent Paganelli sera au bord du terrain
-Mickael Landreau

 
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Que sont-ils deviendus?

Que sont-ils deviendus ?

L’été, c’est le meilleur moment pour faire des bilans, pour la bonne et simple raison qu’il n’y a rien de mieux à faire, ou si peu. On peut toujours se triturer la nouille en lisant les brèves mercato, et imaginer l’équipe de ses rêves, avec un Messi payé par un trésor de guerre enfoui dans le jardin de Pape Diouf en Auvergne, ou alors, on peut regarder un peu en arrière, et voir comment ont tourné ceux qui nous ont quittés (ceci n’est pas une blague morbide sur la décomposition des cadavres, même si les chaleurs estivales nous donnent parfois l’occasion d’en faire plus que d’habitude). Alors, que sont « deviendus » les anciens marseillais sous leurs nouvelles couleurs ? Petit tour d’horizon totalement arbitraire et subjectif.

Commençons avec le capitaine de l’équipe qui a remporté le titre en Mai 2010, le bien nommé Mamadou Niang. Après nous avoir élégamment planté à la fin du mercato dernier, pour des raisons évidemment sportives (on court mieux avec des euros en plus sur son compte en banque), le sénégalais a connu quelques difficultés d’adaptation dans son nouveau club, Fenerbahçe. Une élimination au tour préliminaire de la championce ligue, puis de l’europa ligue plus tard, il pleurera dans les médias en se lamentant de ne pas avoir été retenu par l’OM, mais il séchera vite ses larmes de crocodiles et se reprendra en seconde partie de saison en atteignant la barre des 15 buts en 29 matchs, permettant à son club de réaliser une excellente série et de finir champion de Turquie. Il avait raison le bougre, il est vraiment parti pour gagner des titres.

Non loin de là, Djibril Cissé a finalement goûté pleinement aux délices de la Grèce. Après une première saison difficile au Panathinaïkos, mais finie sur les chapeaux de roue avec un doublé coupe-championnat obtenu grâce à 23 buts en championnat, le natif d’Arles n’est pas parvenu à conserver son titre, malgré ses 20 buts lors de l’exercice suivant. Ses deux années seront mitigées, dans la mesure où ses efforts d’adaptation à la culture grecque en conférence de presse « on s’est fait enculer par l’arbitre! » et ses performances plus qu’honnêtes lui auront valu d’être houspillé par le public hellénique imitant des cris de singe à son encontre. C’est pour cette raison qu’il a décidé de quitter le pays, et de s’engager pour quatre ans avec la Lazio de Rome, un club historiquement connu pour ses idéaux humanistes et tolérants.

Toujours en Grèce, Sergio Contreras Pardo, dit Koke a quitté l’Aris Salonik après 5 ans de bons et loyaux services où il aura inscrit 38 buts en 167 matchs. Des stats à faire rougir n’importe quel attaquant moyen de Ligue 1 valant la bagatelle de 8M€. Il s’est engagé pour la saison prochaine aux Etats-Unis, au Houston Dynamo, où sa carrière aurait pu enfin décoller. Il ne s’est malheureusement jamais adapté à la vie américaine (il était vraiment obligé de partir au Texas?), et rentrera au bercail un moins plus tard. Finalement, la navette Challenger n’est pas le seul crash qu’ait connu la région.

En parlant de mise en orbite, Ibrahima Bakayoko, évoluant en deuxième division grecque au PAS Giannina (sales grecs, non content de nous plomber notre économie, ils nous piquent nos meilleurs joueurs !) a affolé les compteurs en inscrivant pas moins de 19 buts en 29 matchs. A 34 ans (prix hors taxe import), il s’agit là du meilleur score de sa brillante carrière.

En Angleterre, Ben Arfa a fait sensation. Celui qui devait emmener l’OM puis Newcastle au sommet a dû composer avec de nouvelles difficultés, en sus de son QI négatif. Cette embûche s’appelle De Jong, joueur de Manchester City qui a découpé l’international français, comme il sait si bien le faire. Résultat, un long éloignement des pelouses qui n’aura heureusement pas d’incidence sur les finances de l’OM puisque Nouveau Château a décidé de lever l’option d’achat de 4M€. Ouf ! Néanmoins, HBA a beau inaugurer le concept de joueur en kit, ça n’en fait pas de lui l’homme qui valait trois milliards.

Ronald Zubar, lui est toujours à Wolverhampton, et on lui souhaite d’y rester, surtout que malgré ses cagades, il conserve le soutien de son club. Fait marquant de sa saison, une magnifique « assist » à Daniel Sturridge, attaquant de Bolton, sur une passe en retrait dont il a le secret, et qui vaudra aux Wolves de perdre le match 1-0. Son entraîneur, McCarthy a abandonné tous les plans d’aides en tout genre pour faire progresser le Guadeloupéen, et a déclaré un cinglant « je voulais tuer Zubar ! ». Il est tellement bon de le voir dans ses œuvres loin de chez nous ! Pour être honnête, ou pour faire semblant de l’être, il aura quand même marqué un but (pour son équipe) contre Manchester City.

Samir Nasri continue à ne pas gagner de titres avec Arsenal, en revanche, et sans amertume aucune, il a réalisé sur le plan personnel une excellente saison tant en club qu’en EDF où il semble devenir un des cadres techniques de la sélection.

Didier Drogba a perdu le titre cette année. Il joue en revanche toujours autant avec Chelsea, marque (12 buts pour 36 matchs de championnat cette saison, ce qui est toujours plus que Gignac), et vieillit à Londres, avec une blessure qui ne cicatrisera jamais, celle de ne pouvoir que regarder en direction de la mer, et de Marseille, sans pouvoir y retourner… sauf peut-être cette année, qui sait ?

Brandao, parti en urgence de Marseille pour échapper à la justice française suite à une affaire de viol présumé, a été prêté au club brésilien de Cruzeiro qui ne lèvera vraisemblablement pas l’option d’achat. En effet, même au Brésil, ses pieds ne lui obéissent pas, et il n’a toujours pas marqué de buts. Même s’il est vrai que le manque de rythme ne l’aide pas (il ne peut jouer qu’en Copa Libertadores), on peut se poser des questions sur les qualités réelles du joueur (certains diront qu’ils ont déjà les réponses) et sur l’avenir du joueur. Quoi qu’il en soit, que les marseillais se rassurent (et leurs femmes aussi), ce ne sera pas chez nous.

En France, Renato Civelli est devenu un pilier de l’OGC Nice et le capitaine de la formation entraînée par Eric Roy. Ses 3 buts en 35 matchs on pesé dans la balance pour sauver miraculeusement le club de la relégation. Stats intéressantes, il aura écopé de 12 cartons jaunes et de 2 rouges cette saison. Ah, Renato, c’est comme ça qu’on t’aime !

Franck Ribéry reste un sombre connard sans cervelle. Ses blessures à répétition ont le don d’agacer les supporters du Bayern et il n’est pas dit qu’il retrouve un jour son niveau. D’un autre côté, on s’en fout un peu.

Toujours dans le même registre, Mathieu Flamini a fait une saison correcte au Milan AC en disputant 22 matchs pour 2 buts dans le Calcio, qui s’est soldée par un surprenant scudetto, tant on n’imaginait pas le rossonero à ce niveau. Le marseillais, pour se faire accepter par le public milanais a décidé d’adopter le look local, c’est-à-dire cheveux longs et gras, et calvitie naissante. C’est ici la seule analyse technique que vous trouverez le concernant, tant nous lui recommandons vivement d’aller faire la démonstration physique de son amour envers ses aïeux.

Au cas où un cataclysme décime la population mondiale, voici en exclusivité les nouvelles de deux futurs ex-joueurs de l’OM:

Andrade deviendra vendeur de beignets sur la plage de Carry-Le-Rouet où ses qualités d’ambianceur seront enfin appréciées à leur juste valeur.

Julien Rodriguez ouvrira un bar-tabac-PMU dans sa ville natale de Béziers pour pratiquer la profession qu’il a réellement pratiquée lors des trois dernières années, c’est-à-dire joueur professionnel de belotte avec handicap pastis et deux glaçons. Tous nos vœux de bonheur dans sa reconversion.

Bonne fête!

 
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