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Olympiakos 0-1 Marseille : Le Pirée évité

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Avant-match : Une main plongée dans les méandres glauques d’un caleçon à la propreté douteuse, un panaché de métrosexuel à la main, une femme acariâtre qui me reproche de ne pas la laisser regarder « Desperate Housewives ». Je lui réponds qu’elle n’a qu’à filmer ses journées « repassage » et se les repasser le soir, cette morue.

Les équipes :

OM : Raymond Barre (transversale) – Manuchao, Barracuda en déambulateur, Kiroukou le tacleur, Traoré frère/père/fils- La grande saucisse sans les frites – La caravane diesel sans les Gipsy Kings, Monsieur le Capitaine – Huggy les mauvais tuyaux, Jérémy Beckham – Loïc BRANDAO.

Olympiakos : j’ai vu un ptit chauve qui dribble, un ou deux truqueurs, et une équipe insignifiante

Conditions de jeu : aussi chaudes qu’une salle de bain de Sofitel

Le résumé :

C’est fait, l’OM a remporté son premier match depuis le trophée des champions ! Pour cela, il aura fallu aller se faire voir chez les Grecs. 11 grecs à bout de souffle au bout de 20 minutes et qui ont malgré tout failli égaliser en fin de match…

Ne nous leurrons pas, les Marseillais n’ont pas réalisé un grand match. Vous me direz, ça fait sans doute 1 an que c’est la même chanson, à quelques exceptions près. Alors certes, l’OM a gagné sur un petit but de l’idole des jeunes, Lucho Gonzalez, mais ce but est bien peu de choses au milieu du néant collectif que représente cette équipe.

Tactiquement, le chantier est énorme. Le 4-3-3 est absolument inadapté à notre multitude de joueurs axiaux, obligés de s’exiler sur les côtés pour jouer les ailiers de (mauvaise) fortune. Nos matchs se suivent et se ressemblent. Amalfitano repique systématiquement dans l’axe et multiplie les mauvais choix tout en ayant l’air perdu sur le terrain, Lucho joue trop haut ou trop bas pour tenter d’attirer à lui un ballon qui ne vient jamais, Alou Diarra est en dessous de tout, et finalement, l’un de nos meilleurs joueurs fut un arrière gauche forcé de jouer ailier suite aux forfaits de Gignac (lui même avant centre) et André Ayew.

Techniquement, cette équipe inquiète. Lucho, le fameux stratège aux qualités tant vantées que l’on pourrait écrire un livre de ses prouesses réalisées à un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, n’est pas à la hauteur de son rôle de meneur du milieu de terrain et multiplie les approximations. Alou Diarra est incapable de ressortir un ballon proprement. Les contrôles sont souvent approximatifs, la fluidité du jeu inexistante.

Physiquement, cette équipe semble encore payer le prix (cher) d’une préparation physique survoltée menée par un italien adepte du jus d’orange parmesan et des footings de 30 km en pleine canicule au mois d’août.

Esthétiquement, c’est laid et on s’emmerde ferme.

L’OM domine les 60 premières minutes de façon assez maîtrisée, certes, mais honnêtement, entre deux frappes molles et non cadrées d’Amalfitano et Lucho (pour lequel ma femme me demandera si c’est le même type qui pose en photo sur une croix ou un drap d’habitude), on a le temps de s’emmerder ferme et de se demander s’il ne vaudrait pas mieux s’acheter la paix sociale et une hypothétique partie de jambes en l’air en zappant sur les quadragénaires refaites de la 6.

Au milieu de ce néant footballistique, à la 51ème minute plus précisément, le petit Jérémy Morel s’arrachera sur son côté gauche, dribblera deux Grecs statiques qui feront franchement pita pour le coup, et s’en ira trouver la Luch’ d’un petit bijou de centre en retrait pour un but plein de sang froid, de maîtrise et de justesse technique.

Un but qui ne suffit pas à nous faire oublier le reste, mais qui soulage et délivre.

A ce moment là, on se dit qu’on va passer une bonne fin de match, et que pour peu que l’OM en colle un ou deux avant la 90 ème, on pourra gentiment finir cette soirée avec sa chère et tendre dans des draps frais.

Las ! L’OM retombe très vite dans ses travers faits de suffisance et de fébrilité et se recroqueville peureusement dans ses 30 derniers mètres pour laisser le monopole du ballon à des Grecs sans génie, mais avec de l’envie.

Isolé au premier poteau sur un centre venu de la droite, Djebbour manquera d’un rien la balle de l’égalisation, face à un Mandanda suspendu par les pieds à sa barre transversale, et qui ne prendra même pas la peine d’ouvrir un oeil entre deux feuilles d’eucalyptus.

Sur ces entrefaites, Deschamps jouera l’option spectacle en sortant tous ses éléments offensifs pour faire entrer des défenseurs. C’est ainsi que le maladroit Rod Fanni entrera en jeu, mais pas trop longtemps. Entré à la 81 ème, Rod aura le temps d’observer un peu la pelouse avant de se faire expulser stupidement, comme d’habitude, d’un tacle les deux pieds décollés du sol à 30 mètres de son but.

Une action sans conséquence car sa victoire, l’OM l’a tenue. Soulageant certes, mais pas vraiment rassurant.

On a aimé :

Découvrir que Jérémy Morel est en fait un ailier gauche très correct !
La présence de N’koulou, rassurant et efficace en défenseur central.
L’entrée de Fanni. Il n’a été mauvais que 10 minutes !
Être rentrés de Grèce sains et saufs.

On n’a pas aimé :

Voir l’OM arrêter de jouer après le premier but. Qu’on soit mauvais passe encore, mais qu’on gagne sans jouer, je ne comprends même plus.
Le manque de leaders, comme d’habitude.
Les sprints de Lucho, dont la pointe de vitesse est proprement consternante.
Le manque d’impact de Diarra, sa bêtise tactiquement, son indigence technique.

On tient à dire :

Bravo les gars, plus que 9 points et à nous les 8èmes !

Allez zou, chérie, au lit !

 
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LDC : Olympiakos 0-1 OM : Les notes

L’OM est leader de sa poule de LDC, devant les grand Arsenal et Dortmund. Merci Lucho. On est heureux de gagner enfin, malgré une composition de départ pour le moins déconcertante, avec Morel en ailier, et Traoré titulaire en LDC pour son premier match depuis… longtemps.Le joueur Champions League : Cheyrou.
Autant il n’était pas irréprochable sur le début de saison de l’OM, autant là, il a été d’un niveau LDC : récupération, distribution, frappes. Non, pas les frappes. C’est la seule chose qu’on peut lui reprocher sur ce match, d’avoir manqué le cadre. Une tête, deux frappes à moins de 10 cm de la barre, et des coups-francs et corners avec des combinaisons qui permettent à Diawara de rater l’ouverture du score deux fois.

Celui qui partira à Fulham cet hiver : Fanni.
Bien que remplaçant, Fanni a réussi à nous refaire toute la panoplie de ses meilleurs gestes qu’il nous avait montré contre Lille. Après son rouge, la seule consolation après avoir fini à 10, c’est qu’on est sûr de pas le revoir en LDC pendant au moins 1 ou 2 matchs.

Le mec qui nous a reposé les oreilles : Christian Jean Pierre.
Envoyé en mission en Nouvelle-Zélande pour commenter le rugby, son absence fut une bénédiction pour nos oreilles. Pas de « AH » de béatitude devant une passe en retrait à 2 mètres, pas de remarque sur Saméto ou Titi Henry qui aurait été formidable ce Week-End, et pas de « HéHéHé! » à chaque phrase de Liza. Pour une fois, merci TF1.

  • MANDANDA
    Match magnifique de Steeve, pas un seul but encaissé!!!! Il faut dire que les Grecs n’ont pas été aussi dangereux que les 5 équipes de L1 rencontrées en championnat jusque là. Pour ne pas être trop méchant avec lui, on dira qu’il a réussi à attraper deux ballons tirés sur lui. On est tellement content de gagner enfin, qu’on ne parlera pas de ses dégagements aléatoires.
  • AZPILICUETA
    Appliqué et sérieux, il a toujours bien défendu, avec quelques beaux tacles. A vite compris que ses touches longues seraient inutiles avec le seul Remy devant, et a donc varié intelligemment ses remises en jeu.
  • DIAWARA
    Comme on a gagné et qu’on a pas pris de but, il n’a pas une mauvaise note. Heureusement pour lui qu’il y a quand même N’Koulou à coté de lui. Il rate quelques passes, et se fait avoir par l’attaquant grec qui ne cadre pas (heureusement pour Steeve). Et comme dit auparavant, il rate le cadre deux fois sur corner.
  • N’KOULOU
    Très bon, a bien défendu. Je ne trouve pas grand chose d’autre à dire, c’était sa mission sur ce match, il l’a fait proprement (n’est-ce pas Fanni…) et efficacement (n’es-ce pas Diawara…). S’il reste à ce niveau, et qu’un M’Bia revient à bon niveau, on aura une défense centrale quasi impassable.
  • TRAORE
    Ce joueur est bien noté parce qu’en le voyant titulaire, tout le monde à pensé qu’il ferait au moins une boulette ou alors qu’il se ferait prendre de vitesse à chaque fois par son opposant. Ce n’est pas un foudre de guerre (loin de là), et face à Arsenal et Dortmund, ce sera une autre histoire. Mais n’anticipons pas. Il a bien défendu, et monté une ou deux fois, et n’a pas fait d’erreur.
  • DIARRA
    Quoi penser de ce joueur ? Il arrive à récupérer de bons ballons, mais il en perd aussi beaucoup stupidement.
  • LUCHO
    Lorsqu’il marque, c’est souvent en étant bien placé. Encore une fois, il est au bon endroit au bon moment. Ajouté à ça de bonnes combinaisons avec ses coéquipiers. Seul défaut, toujours le même, il est lent. Heureusement, lorsqu’il perd le ballon, l’arbitre siffle souvent faute pour lui.
  • MOREL
    Titulaire surprise sur l’aile gauche, il a été plus utile qu’à son poste habituel. On l’a vu défendre un peu, mais surtout déborder, centrer, et faire une passe décisive. Come on a gagné, on oubliera sa frappe raté.
  • REMY
    Tout seul en pointe, avec le soutien des « magnifiques ailiers de formation » Morel et Amalfitano, il a sourtout pressé. Et bien sûr, comme tout attaquant marseillais qui se respect, il a manqué de chance en frappant le poteau.
  • AMALFITANO
    Il a bien combiné avec Lucho et Azpilicueta, a un peu tenté, mais n’a apporté autant qu’un ailier pur. Il a peu marqué le match mais a été efficace sur ce qu’il a fait.
  • REMPLAÇANTS
    Kaboré a remplacé Lucho, il a bien défendu sur une action, cet c’est la seule fois où on l’a vu. Jordan a fait ce qu’il a l’habitude de faire depuis le début de la saison, un pressing en trottinant, une bonne accélération, et un tacle de merde lui valant un carton amplement mérité. Heureusement pour lui, Fanni a fait pire, sinon il aurait été épinglé au tableau du cancre du match.
  • COACHING
    Lorsque Kaboré puis Fanni sont rentrés, tout le monde a su que l’OM allait avoir des problèmes. Heureusement ça n’a pas été un but, mais « seulement » un carton rouge, sans conséquence pour la suite.
  • ADVERSAIRE
    UNe équipe qui n’avait pas encore de match de championnat au compteur, n’a pas montré grand chose, n’a presque pas frappé malgré Steeve « un tir un but » face à eux.
  • ARBITRAGE
    Rien à dire, les cartons sont mérités. Et grâce à lui, on devrait être débarrassé de Fanni pour quelques matchs.

En conclusion:
LA victoire. Celle qui lancera on espère la saison. En espérant qu’on se mette à cadrer un peu plus, et à ne plus lâcher en fin de match.

 
Article lu 1661 fois, écrit le par bibpanda dans Les notes | Commentaires fermés sur LDC : Olympiakos 0-1 OM : Les notes

CR OM 0-1 Rennes : Costil t’es pas gentil.

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Avant-match : Match sur Orange donc commentaires arabes à la clé, seul truc exotique d’un match maintes fois vu au Velodrome. Si Costil fait le même match que ce soir chaque week-end, Lloris a du souci à se faire, mais c’est bien là anecdotique au regard de la nouvelle piètre prestation olympienne.

Les équipes :

OM : Steve Frappes mi-hauteur, l’Espagnol affamé, Tic et Tac, Jeremy les bons tuyaux, la grande tige, Bruno Cheyrou, le tatoué timide, Ayew Fake, Remyyoko, Sammaritano du pauvre.

Rennes : En moyenne 90 kg de muscles à chaque poste, Pitroipa et ses douze kilos niquant quand même la moyenne.

Conditions de jeu : je ne vois pas de quoi vous parlez.

Le résumé :

Le match débute sous un faux rythme, enfin à notre rythme habituel quoi. Pourtant, on voit rapidement une belle action olympienne, il faut un début de show Costil pour empêcher Rémy d’ouvrir la marque.
Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, Valbuena se blesse sur l’action, alors qu’au regard des excellentes audiences de Fort Boyard et du début de saison tonitruant de Sammaritano, tous les voyants était au vert pour lui. Il sera remplacé par Amalfitano, qui finira le match en pleurs criant à qui veut l’entendre que Kevin lui manque terriblement.

Au cours de cette première période on sera un peu dangereux sur coups-de-pied arrêtés et c’est tout.

Dès l’entame de la deuxième mi-temps Deschamps décide de lancer Gignac à la place de Jordan Ayew qui a eu du mal sur le côté gauche. Mais bon Deschamps aurait pu faire entrer n’importe qui Costil était intouchable ce soir, devant Rémy sur une frappe, Diarra de la tête, Gignac par deux fois…bref ce n’était pas Planté mais il a assuré le bougre.

A vingt minutes du terme, on a pu voir que Mandanda peut effectuer des arrêts décisifs (sûrement le syndrome de l’imitation en voyant Costil en face) sur une frappe de Pitroipa, on se dit alors qu’on va se diriger vers un piteux match nul à domicile.

Mais que nenni ! Dans un élan gentillesse envers son ancien club, Fanni décide de relancer de la tête plein axe vers Kembo, qui après un clin d’œil complice vers Rod, déclenche une frappe à mi-hauteur.
Si tu n’as pas vu le match, en lisant ça tu dois sûrement te dire « ne me dis pas que Steve s’est encore pris sa spéciale, à savoir une frappe avec rebonds où il semble se coucher aussi vite que ma grand-mère, sympathique mais ayant des rhumatismes ? », je suis désolé de t’apprendre que ce fut encore le cas ce soir.

C’est donc sur une défaite il est vrai dure à encaisser (d’autant plus que Rennes ne s’est procuré que très très peu d’occasions) que le match se termine.

On a aimé :

Voir l’OM se procurer des occasions, ça signifie peut-être pas grand chose pour vous mais pour nous c’est déjà beaucoup.
La volonté d’Azpi, un des rares qui semble ne pas se chier dessus à domicile. D’ailleurs Pitroipa a changé de côté après avoir été dégoûté par l’Espagnol.
L’entrée de Gignac, sûrement le joueur le plus en vue dans le domaine offensif, même si sa manie de frapper de n’importe où peut rendre dingue parfois.

On n’a pas aimé :

Voir des joueurs se faire caca dessus quand ils jouent au Velodrome. Bon à l’extérieur c’est pareil aussi mais c’est pour garder une certaine régularité.
Le manque de leaders, à chaque fois que je vois Mandanda le gros panda avec le brassard au bras ça me fait aussi mal qu’un tacle par derrière de Gaby Heinze (petit message perso : tu me manques je te kiffe, bisous).
Ce début de championnat ou comment assister à une putain de spirale négative.

On tient à dire :

Le seul moyen de revenir dans le coup, c’est d’avoir une union sacrée derrière le grand Didier Deschamps, qui aura le soutien indéfectible des supporters possédant plus de deux neurones. Même si Deschamps fait des erreurs, il est et restera toujours l’homme de la situation, tenez-vous le pour dit.
Ce n’est pas parce que tu détestes Labrune que tu dois marabouter l’OM, Pape…

Allez l’OM, quoiqu’il arrive.

Article lu 1351 fois, écrit le par bibpanda dans Compte-rendu | Commentaires fermés sur CR OM 0-1 Rennes : Costil t’es pas gentil.

OM 0 – 1 Rennes: les notes que quand ça veut pas…

Une crise à Marseille, c’est comme une bonne vieille MST chopée au fin fond de Bangkok: on croit s’en débarrasser et bim! ça revient sans crier gare.
Qu’est-ce qu’on fait alors? On met zéro à tout le monde? Non quand même pas. Mine de rien, l’OM a fait un bon match.

Le vengeur masqué du match: Slim Fast Gignac
Très bonne entrée de celui a qui l’air de Merano et Londres a fait beaucoup de bien. Certes des frappes désespérées spéciales « André-Pierre » mais c’est bien lui qui se procure les meilleures occasions sur corner, en retrait et même de la tête. Non seulement le gardien a tout sorti mais quand il n’a pas pu, c’est M’Vila qui l’a fait.

Le Jesus Christ de la soirée: Costil
Putain de lui! Il beau avoir été nul dans les balles aériennes, qu’est-ce qu’il a fait comme arrêts réflexes! Selon les témoignages, il aurait également multiplier les petits pains dans le vestiaire et guéri un pestiféré.

Le mec qui monte mine de rien: M’Vila
Au centre de tout, il a gratté beaucoup de ballons et distribué proprement avec très peu de pertes. Il dégage en outre une certaine assurance et une bonne maturité dans le jeu.

  • MANDANDA
    Tranxen-Steve devait se rattraper du match de Lille et il l’a fait. Deux très belles parades: d’abord en face-à-face avec Boukari et ensuite sur un boulet de Pitroipa. Ne peut rien sur le but rennais tant le tir de Kembo est bien placé.
    Allez kung-fu panda, encore 40 matches consécutifs comme ça et tu récupèreras ta place en équipe de France!
  • AZPILICUETA
    Appliqué et sérieux, il a tenu le choc défensivement face à Boukari et Pitroipa. Rarement pris de vitesse et un bon coup d’épaule de temps-en-temps pour verrouiller le couloir.
    Mention spéciale également pour son envolée dans la surface pour obtenir un pénalty. Les nostalgiques de Ravanelli auront apprécié le geste à sa juste valeur.
  • DIAWARA
    C’est triste de voir un roc s’effriter de la sorte. Il fait encore impression parfois dans les duels, notamment aérien. Mais entre les tacles à retardement et les dribbles subis, on est toujours autant inquiet pour lui.
    Le nouveau club de Niang ne chercherait pas un défenseur central?
  • FANNI
    Des facilités de par sa vitesse et sa présence athlétique. Mais il forme avec Diawara la charnière la plus tactiquement aléatoire depuis Cyprien-Dumas. A son discrédit, une mauvaise relance de la tête plein axe sur le but rennais.
  • MOREL
    Recadré depuis quelques temps par Deschamps, Morel a compris qu’il fallait d’abord bien défendre avant de penser attaquer. Il l’a fait et s’est permis quelques montées. Un match honnête.
  • DIARRA
    Sans génie ni désastre, il a fait ce pourquoi il a été recruté: gagner des duels au milieu. Evidemment, il a été totalement inutile dans la construction sauf par une percée qui aurait pu faire mouche si Rémy avait mieux repris sa passe en retrait.
  • LUCHO
    Bonne entame de match avec de l’activité et une volonté de participer à la construction du jeu. A baissé de pied ensuite à cause sans doute d’Air France qui n’est pas foutu de rallier Paris du Bangladesh en moins de deux heures.
  • CHEYROU
    Quand ça joue brouillon et que c’est la foire au déchet, on attend de lui qu’il soigne les transmissions. Raté. Souvent dépassé au milieu, il a essayé toutefois de porter le danger par de bons coups de pied arrêtés et un missile lointain détourné par Costil.
  • J. AYEW
    Festival de dribbles et de prises de balle ratés, incapable de passer une seule fois son adversaire. Un match à oublier pour Jordan qui devait suppléer son frangin côté gauche. Remplacé à l’heure de jeu par Revenger Gignac qui a secoué l’attaque marseillaise avec au moins trois bonnes occasions.
  • REMY
    Serré de près par la charnière Mangane- Kana Bis, il n’a su s’extirper du marquage que pour être hors-jeu. Quand il ne l’a pas été, il a pu se présenter devant le gardien sans pouvoir armer correctement sa frappe.
  • AMALFITANO
    Valbuena sorti sur blessure après 20 minutes de jeu, Amalfitano a profité de l’occasion pour montrer de belles dispositions. On retiendra sa capacité à garder le ballon, à éliminer et accélérer. On demande à voir plus, notamment dans une position plus axiale. pour apporter plus de tranchant que sur l’aile.
  • REMPLAÇANTS
    Bon apport des remplaçants. Kaboré a fait preuve de volonté et de dynamisme et donné deux excellents centres à Gignac dans la surface. Ce même Gignac avec Amalfitano ont tenté de secouer le cocotier. D’ailleurs la seconde mi-temps a été de bien meilleure facture que la première avec un grand nombre d’occasions.
    Malgré ça, et même si le cocotier a bien été secoué, c’est bien l’OM qui s’est retrouvé avec une noix de coco dans le rectum. Pas de bol.
  • COACHING
    Deux joueurs sortis prématurément sur blessure: un qui a joué avec l’équipe de France sur un terrain hyper lourd et le second qui a voyagé jusqu’à l’autre bout du monde.
    Un hasard? Mouais…
  • ADVERSAIRE
    Demi-hold up pour les Rennais. Solides physiquement, ils ont fait jeu égal en première mi-temps mais ont concédé énormément d’occasions ensuite avec un Costil touché par la grâce divine. Bonne occupation des ailes également avec Danzé et Théophile-Catherine fermant les couloirs. Au milieu, l’activité du duo Pajot – M’Vila a été particulièrement bénéfique pour empêcher le jeu marseillais de se développer.
  • ARBITRAGE
    Arbitrage correct avec des duels acharnés et quelques tacles dangereux (Diawara, Magane) qui auraient pu valoir le rouge.

En conclusion:
Un contenu pas dégueu mais toujours pas de points à l’horizon face à une équipe rennaise qui a pourtant l’habitude de perdre chez nous.
Manque de chance ou prémices d’une saison galère? A vous de voir.

 
Article lu 1440 fois, écrit le par bibpanda dans Les notes | Commentaires fermés sur OM 0 – 1 Rennes: les notes que quand ça veut pas…

Juste pour essayer, empochons les trois points au Velodrome…

La victoire ou la crise !

Ca y est, l’opération maintien est déjà lancée ! Bon, on exagère un peu, mais il faut bien avouer que le début de saison de l’OM inquiète. Fébriles défensivement, pratiquant un jeu offensif assez stéréotypé, les joueurs de Didier Deschamps ont intérêt à se ressaisir, et vite. En ne cumulant que trois points en 4 matchs, l’OM se retrouve dans les profondeurs du classement… Il est temps que cela cesse, et que les marseillais retrouvent leur rang.

L’adversaire de ce weekend, n’est autre que le terrible Stade Rennais, et pour une fois, ce qualificatif est utilisé sans ironie aucune. Depuis le début de la saison, les bretons proposent un jeu alléchant, mené par un Frédéric Antonetti qui parvient à tirer le meilleur de son équipe. Devant un collectif aussi huilé, un M’Villa à son meilleur niveau et un Pitroipa qui affole toutes les défenses de L1, on se demande bien comment les olympiens arriveront à tenir le choc et décrocher leur premier succès de la saison. On ne sait pas comment ils le feront, mais il le faut… Pour se rassurer, on peut se rappeler de la taulée que se sont pris les rennais lors de la 3ème journée à Montpellier. Si les Héraultais ont pu les écraser 4-0, on peut bien gagner, ne serait-ce que par la plus petite des marges.

Alors, qu’importe la manière, qu’importe le score, qu’importent les commentaires de ceux qui nous ont déjà enterré, il faut trois points. Trois points pour se rassurer et pour éviter que la crise ne soit autre chose qu’une blague de mauvais goût.

Les ressemblances improbables: « si PSG refuse de libérrrer Errrding, nous buterrrons Qatarris jusque dans les chiottes! »

Les ressemblances improbables 2: Le racisme anti-Corse, ça suffit!

Morel à l’OM et Erding à Paris au dernier moment: eh oui Le Lay, c’est bien toi le cocu!

Valbuena, il n’y a vraiment que sur le gazon qu’il est heureux.

You souis perdu !

Cher doctore, parfois, yé n’arrive pas à finir comme il faut, yé oublie dè rester concentré, ou yé tourne la testa au mauvais momento, voir yé n’arrive pas du tout à participer et yé reste spectateur en laissant lé partenaire tout faire tout seul. yé m’ennuie, mé sens mal dans ma peau, comme si yé suis prisonnier, à genou les pieds et poings liés. Aidez-moi. Signé : L.G..

Cher Samsung, il arrive, à un moment dans la vie de tout garçon, d’être parcouru de doute, de ne plus savoir ce que l’on veut, ni ce que l’on souhaite. On a envie d’exotiques, d’italiennes, de rousses, voir de fougueuses espagnoles, tout en clamant haut et fort qu’on veut rester avec celle du moment. Arrivent alors les symptômes que tu me décris. Il ne faut alors pas avoir peur, mon petit Toshiba, il faut d’abord en discuter avec celle à laquelle tu t’es liée : pouvez-vous trouver un terrain d’entente pour plus de liberté, ou plus de folie lors des jeux ? Elle peut aussi accepter que tu ailles voir ailleurs pendant un moment si l’herbe est plus verte. Peut-être a-t-elle envie de son coté de t’associer avec ce grand bellâtre gominé ou ce bel étalon africain qui la fait rêver en secret ? Dans une relation, ce qui est important mon brave Phillips, c’est de toujours rester à l’écoute, savoir que qu’attend autrui de ta part, et lui dire clairement ce que toi tu veux. Si vous voyez ensemble que vos désirs, attentes, sont incompatibles, alors il ne faut rester ensemble, sinon tout le monde sera malheureux et ces moments de détente tant attendu ne seront plus que des moments de stress, angoissants et déprimants. Tous ces problèmes que tu m’as énoncé sont des problèmes qui se passent dans ta tête, et en parler, c’est déjà les règler en partie. J’espère avoir répondu à tes questions, mon cher Thompson, et te souhaite d’avoir un dialogue constructif avec ton voir tes futurs partenaires, en sachant que la clé de la réussite, c’est de ne pas resté uniquement concentré par ce que l’on a entre les jambes, mais de penser à regarder ce que font les partenaires, afin de savoir où ils en sont pour être sûr de les faire s’envoler au but au bon moment.

Jonathan Pitroipa, tout nouveau, tout bon.

S’ils ont mis 4 matchs avant de prononcer correctement son nom, il en a fallu bien moins aux spectateurs de la Ligue1 pour reconnaître unanimement le talent de Jonathan Pitroipa. Débarqué de Hambourg cet été, le partenaire de Charles Kaboré en sélection burkinabaise n’a pas tardé à faire étalage de son talent. Double buteur pour son premier match sous les couleurs rennaises, il est déjà l’auteur de 4 buts en 8 matchs toutes compétitions confondues ; il en avait inscrit 6 en 3 saisons allemandes ?

Rennes aurait-elle alors fait la bonne affaire de ce mercato en recrutant un talent quasi inconnu en France pour seulement 4 millions d’euros ? L’avenir nous le dira. Pour l’instant l’ailier longiligne de 25 ans régale le public breton par sa vitesse d’exécution et ses dribbles déroutants. Dans un championnat où les dribbleurs ne sont pas légions et où son physique de gringalet détonne, Jonathan Pitroipa apporte une certaine bouffée d’air frais. Parce que le football est avant tout un jeu et un spectacle.

Mais après avoir surpris tout son monde durant les premières échéances de la saison, on peut légitimement se demander si le rendement du joueur ne va pas diminuer au fil des semaines, maintenant que les défenseurs savent à quoi s’attendre lorsque le ballon lui arrive dans les pieds. Pour ne pas rester qu’un tube de l’été, à l’image de son club, Pitroipa doit désormais franchir le palier le plus important : celui de la régularité. Espérons qu’il attende une ou deux semaines de plus.

deux défenses en bois, des attaques jouant 45 minutes chacune …..deux gardiens qui peuvent être bons….4-4@Thejoquer

La logique est imparable :
on va jouer contre le 16eme …5-1 a l’exterieur comme a dijon @Sylvain

Quelque part, un designer d’Adidas est allé se coucher avec le sentiment du devoir accompli :
Ca me tuerait de voir Gyan sous le maillot orange bleu rose vert et rouge de l’OM…@Thomej

Et celui qui marquera le plus de but ne perdra pas ?
Celui qui va le mieux défendre gagnera je pense.@Valentin35

Rien que pour vos yeux :
Allez mes amis rennais je suis avc vous fo batre l OM chez eux la victoire ora meyeur gout,allez Rennes dla part du messin!

Gaby87 : « Attention Pitroipa c’est pas Messi non plus. 1 excellent match, 2 moyens-bons et 1 mauvais. »
Jester : »plutôt, 1 pas, 2 pas, Pitroipa, et paf »

On va tous mourriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir :
Ayew out ,remy sur une jambe,Gignac jamais pret,lucho encore en asie?,Diarra au fond du trou + tous les autres petits pepins@drogback

Casino Royal :
La chance de Gignac?@Gastibelza

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Article lu 2400 fois, écrit le par bibpanda dans Avant-match | Commentaires fermés sur Juste pour essayer, empochons les trois points au Velodrome…

24 heures chrono : Tu vas kiffer Sunderland.

Jeudi 01 septembre, 00h00. Le mercato français ferme ses portes (désolé Mathieu) sur l’un des couacs les plus retentissants des dernières intersaisons olympiennes. Envoyé en Angleterre se trouver un club pour permettre à l’OM de recruter son grand attaquant tant convoité, Gignac est finalement rappelé à la maison après l’épuisement de toutes les pistes soulevées par les dirigeants. Dans une histoire où il est encore difficile de démêler le vrai du faux, nous vous proposons notre vision du déroulement de cette journée un peu folle et de celles qui l’ont précédée.

Dimanche 28 août, 23h30. L’OM vient de s’incliner à Lille et n’a toujours pas gagné le moindre match de championnat en 4 journées. En revisionnant dans sa chambre d’hôtel lilloise le match et l’entrée en jeu d’André-Pierre Gignac, Didier Deschamps tente de se tailler les veines avec sa touillette.
Résigné, il est désormais convaincu que l’ancien toulousain ne lui est plus d’aucune utilité et décide de s’en débarrasser au plus vite.

Lundi 29 août, 7h30. Au moment de partir pour l’Albanie, Mathieu Valbuena découvre dans sa valise à boxers roses le corps inanimé de l’attaquant, une bosse sur le front et un billet aller simple pour Tirana agrafé dans le dos. Consciencieux, il le ramène auprès de Deschamps, qui lui demande de conserver le billet d’avion. Ce dernier déclare que même si le challenge du championnat albanais lui paraît intéressant, s’il part, le contrat publicitaire qu’il doit signer en septembre deviendrait caduc. Deschamps, pensif, se demande à quelle distance se situe le record du monde de lancer de nain à coups de pied au cul.

Lundi 29 août, 12h00. L’entraîneur marseillais prévient ses dirigeants : Gignac doit partir pour pouvoir engager un attaquant de renommée internationale. José Anigo est chargé de prévenir le joueur qu’il doit se trouver un club rapidement.
Deschamps appelle l’ensemble des contacts de son carnet d’adresse ; il est heureux d’avoir l’occasion de retravailler son italien.

Mercredi 31 août, 6h30. José Anigo, dont le forfait M6 mobile 2h soir et week-end vient d’être renouvelé, contacte enfin Dédé pour lui demander d’aller voir chez les anglais si on y est pas.
Mercredi 31 août, 6h31. Dans la salle de bain du bunker où il vient d’emménager avec son frère, André Ayew entame la 2ème heure de préparation de sa crête avant de partir à l’entraînement lorsque son portable vibre.
Le cri de joie de son frangin réveille Jordan. Il se lève et fait faute sur le chien de la maison qui passait par là.

Didier Deschamps, présent à Nyon avec l’ensemble des entraîneurs des clubs d’élite (sic), reçoit un appel de son directeur sportif lui annonçant que Dédé ne veut partir qu’avec son frère Jordan.
Deschamps tente de se donner la mort en engageant une partie de « je te tiens, tu me tiens » avec Felix Magath.

Mercredi 31 août, 9h00. André-Pierre Gignac, enfin prévenu décolle pour Londres. A son arrivée, l’entraîneur de Fulham, Martin Jol, lui déroule le tapis rouge et entame les négociations.
A Marseille, l’absence à l’entraînement de l’ancien toulousain est rapidement remarquée et Stephan confirme l’arrivée d’un nouvel attaquant. Branle-bas de combat dans les rédactions de Footmercato et du 10Sport.

Dans la journée, alors que Gignac et Fulham se rapproche d’un accord pour un prêt d’un an, Marseille réactive la piste Amauri. L’italo-brésilien, dont la côte d’amour à Turin est proche de celle de Brandao à Marseille, est emballé par cette opportunité et va planter sa tente à l’aéroport. La Juve et l’OM s’entendent sur un transfert de 3 millions d’euros.
Mais alors que tout semble réglé, les dirigeants turinois réclament subitement un million de plus. Labrune fulmine et rompt les négociations ; en Suisse, Deschamps entonne devant Mourinho l’hymne du Barça, un maillot de Messi sur les épaules.

L’histoire, déjà ridicule, aurait pu s’arrêter là. Mais alors que Gignac est prié de rentrer en France en début de soirée, une nouvelle piste fait son apparition : Gyan, l’attaquant ghanéen de Sunderland. Il souhaite quitter son club et ses dirigeants le savent. Ils proposent alors à l’OM un échange.
Gignac est donc rattrapé par le col sur le chemin du retour et prié de considérer sérieusement cette nouvelle offre. Que nenni. APG ne souhaite pas s’engager avec un autre club anglais après avoir fait malgré lui faux bond à Fulham.

Mercredi 29 septembre, 23h59. Toutes les pistes au poste d’attaquant sont épuisées. Gignac, même devenu indésirable aux yeux de son entraîneur, est contraint de rentrer à Marseille, où le manque de profondeur de banc ne permet pas de se priver d’un joueur sans le remplacer. En une journée le mercato 2011 de l’OM vient de se graver dans toutes les mémoires des supporters. Et pas de la meilleure manière.

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CR LOSC 3-2 OM De nombreux motifs d’espoir malgré la défaite

Avant-match : Invaincus cette saison et comptant déjà trois points au compteur, l’OM se déplace chez l’ogre Lillois, champion sortant, avec humilité mais bien décidé à jouer crânement sa chance, chaque point grappillé étant un pas de plus fait vers le maintien.
Les équipes :

OM : Le Géranium souriant – Longues Touches – Footballeur Sans Permis – Fané – J’ai remis Morel faute de mieux – Le Leader Price – Ben et Peanuts- Football Jacking – Tournicoti – Sa Majesté Hatem Ayew – Rémy sans cheville

Lille : Le Real de Barcelone United.

Conditions de jeu : Martine Aubry croit en ses chances

Le résumé :

Malgré un Steve Mandanda en état de grâce (il est parvenu à un arrêter un tir adverse!), le LOSC a ouvert la marque par Moussa Sow, le génie sénégalais qui file des érections au board de Manchester City, qui a finalement dû se rabattre sur un modeste Argentin cet été. Ce but imparable est anecdotique, puisque l’important dans le football, c’est bien évidemment de réaliser des enchaînements prometteurs et non pas de marquer. Les Marseillais ont selon ce principe démontré qu’ils étaient des winners en puissance.

Mieux, grâce à un Mathieu Valbuena stratosphérique, impressionnant de discipline tactique, d’intelligence de jeu et de justesse tout au long de la rencontre, et ayant choisi malgré son immense talent de rester un an de plus dans son club de cœur, les Olympiens vont égaliser puis prendre l’avantage grâce à deux buts d’une orthodoxie rare, qui ne doivent rien à Eden hasard ni à la chance.

A cet instant du match, même si l’on ose pas trop y croire, on se dit qu’il est peut-être possible de réaliser un exploit fou et de ramener un point du déplacement dans le Nord.

L’OM s’est illustré par un état d’esprit exemplaire et à saluer. Appliquant à la lettre les glorieux principes du sport si chers à Pierre de Coubertin, ils se sont efforcés de participer au match, en permettant à tout le monde prendre part à cette fête où la victoire était de toute façon secondaire.

Ainsi, qu’importe que Marseille ait fini comme on pouvait s’y attendre par craquer et par perdre le match face à la maestria des génies de Villeneuve d’Ascq : ils n’auront finalement encaissé que trois buts, et perdus avec un seul but d’écart, ne cédant qu’en fin de match, ce qui est une belle leçon d’abnégation. Surtout, la présence dans l’équipe phocéenne d’un meneur de jeu autiste, d’une défense centrale souffrant de déficience visuelle, d’un arrière gauche et d’un avant-centre sur une jambe, mais aussi d’un tétraplégique et d’un obèse sur le banc des remplaçants constitue un formidable message de solidarité et d’espoir dépassant largement le football.

Le charismatique capitaine marseillais, qui connaît sans doute actuellement la meilleure période de sa prometteuse carrière, arborait d’ailleurs à l’issue du match un sourire radieux qui en disait long sur la légitime fierté qui animait l’ensemble de l’entité OM. Le surprenant Didier Deschamps semble bel et bien être capable de compenser son manque criant d’expérience du plus haut niveau par un enthousiasme sans bornes, qui insuffle à son groupe un mental à tout épreuve, en dépit du départ de on leader incontestable, Fabrice Abriel, survenu cet été.

Marseille confirme son début de saison encourageant, en s’incluant avec les honneurs contre un des ténors du championnat, après avoir pris deux bons points à domicile contre le mythique Saint-Etienne du redoutable Sylvain Marchal et contre le Grand Sochaux qui porte haut les couleurs du football français en Europe, et être surtout allé chercher un point capitale sur le terrain d’Auxerre, l’un de ses principaux rivaux dans l’optique du maintien.

On a aimé :

Avoir le sentiment que quoiqu’il advienne, l’OM terminerait le match avec le sentiment du devoir accompli et en faisant honneur à ses sympathiques supporters.
Le grand respect manifesté par le géant Lillois, qui s’est contenté de gagner avec un but d’avance par souci de sobriété. Rudy Garcia a fait honneur a sa réputation de gentleman.
Le fait que dans le même temps, Paris, malgré les millions dépensés, se ridiculise en étant incapable de faire mieux qu’une modeste victoire 3 buts à 1

On n’a pas aimé :

– Rien. On aimerait voir des matchs comme cela toutes les semaines. En rééditant ce type de prestation, les phocéens vont forcément finir par s’assurer 42 points d’ici la fin de la saison. Ce sera difficile, mais ils en ont certainement le courage et la volonté.

On aimerait bien :

– Que notre club continue à grandir, à franchir des palliers, pour arriver un jour, à long terme, pas très loin du niveau de Lille.

 
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Notes LOSC 3-2 OM

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Les notes étant un exercice purement stylistique et totalement subjectif, merci de comprendre que celles-ci ne représentent que l’avis d’un supporter dépité et frustré.Le all star hors catégorie : Mandanda
Je lui ai donné plusieurs qualificatifs : « Panda sous prozac », « Koala dépressif » mais aucun ne reflète la médiocrité totale de ce joueur depuis désormais 1 saison. Il était jusqu’ici trop peu décisif, sans être pour autant directement fautif sur les trop nombreux buts encaissés. Il a désormais franchi le pallier ultime : celui de la cagade.
Sa magnifique sortie foirée nous coûte un but, le premier du LOSC. Son anticipation minable sur le pénalty lillois (il plonge 2 secondes avant que le tireur ne transforme aisément son pénalty) montre toutes les limites d’un joueur qui, malgré ses trop nombreuses errances et son mental friable, demeure numéro 2 en équipe de France, titulaire indiscutable à l’OM et capitaine, oui, capitaine, malgré son mental de poulpe paranoïaque au charisme digne d’un Roger LEMERRE sous anxiolytiques. Pour toutes ces raisons, ce type est mon ALL STAR ULTIME résumant à merveille l’équipe marseillaise du moment.

Les branquignoles : la défense marseillaise dans son ensemble
Pour livrer des prestations d’un tel niveau, Mandanda est parfaitement assisté dans sa tâche (ou ses tâches) par une défense impeccable. Impeccablement friable, perméable, fébrile, naïve. Friable et fébrile, c’est une évidence, tant ses adversaires ont besoin de peu d’occasions pour se montrer décisifs et victorieux dans notre fameuse « zone de vérité ». La vérité, elle est simple : nous sommes apathiques et pitoyables, quelles que soient les combinaisons défensives mises en place. Le double départ de Taïwo/Heinze n’a jamais été remplacé. On ne peut notamment pas attendre d’un Lorientais recruté gratuitement qu’il ait le niveau d’un titulaire indiscutable à l’OM.

Le petit vélo qui surnage : Valbuena
Au milieu du marasme marseillais, du gouffre abyssale qui sépare cette équipe du vrai haut niveau, Valbuena a confirmé son bon début de saison en inscrivant deux buts. Il a été le seul à son niveau, très correct sans être phénoménal. Largement suffisant pour une équipe de tocards qui n’aspire aucunement au haut niveau à l’heure actuelle.

Les autres joueurs :

Azpi
Bien que ses touches soient toujours aussi nulles à chier, sa faiblesse physique criante dans les duels, il ne fut pas le pire.

Diawara
Un tocard.

Fanni
Une énorme pipe.

Morel
Dramatique.

Diarra
Connard surpayé.

Cheyrou
Nul à chier. Absent de la récupération, lent dans la construction.

Lucho
Un joueur capable de trois extravagances techniques par match, histoire de faire plaisir aux groopies, avant de redevenir au mieux invisible.

Valbuena (voir plus haut)

A.Ayew
La star Ayew a toutes les peines du monde à confirmer son immense talent. Celui qui devait le propulser dès cet été à Arsenal (autre équipe en forme du moment). Magnifiquement transparent et brouillon ce soir.

Remy
Lorsqu’il n’est pas à 100% physiquement, comme ce soir, son jeu se caractérise principalement par un nombre de hors jeu terrifiant.

Remplaçants
A l’image de l’équipe : minables et transparent.

Arbitrage
Impeccable.

Adversaire
Solide, réaliste, intelligent, mais pas à son niveau de la saison dernière.

Ambiance
Aucune idée, je ne comprends pas la langue locale.

Une belle défaite comme il faut pour nous permettre de continuer notre marche en avant vers les sommets du ridicule. Une défaite à la hauteur de nos ambitions : sans un rond.

 
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