Les mauvaises années, une rencontre OM/Saint-Etienne, c’est le sommet pour les quinquagénaires et plus si affinités. Un match qui sent bon le catalogue de Manufrance et la culture ouvrière de la fin des Trente Glorieuses, la rivalité entre la province où il fait beau et celle on l’on se pèle le jonc les trois quarts de l’année, un match entre le kir et le Ricard, entre la commémoration d’une défaite sur les Champs-Élysées et celle d’une victoire sur la Canebière, l’une remontant aux Calendes grecques, l’autre à celle où Bernard Tapie n’avait pas l’air d’être le grand-père aigri de Belmondo. On ne va pas cracher dans la soupe, on a aimé, mais faut avouer, c’était un truc de has been.
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