Albert, le cinquième mousquetaire

Tous les bons films ont une suite : Rocky II le retour, Rambo II le retour, Jesus II le retour. A l’OM, on a décidé de faire vivre cette grande tradition hollywodienne en lançant : Albert II : le retour. Et tout ça, suite à un match à Monaco.
Albert, le cinquième mousquetaire

L’OM vient de recruter. Malgré des dénégations de Labrune, celles d’Anigo, l’OM vient de recruter lors de ce mercato hivernal. Car il y a des lacunes à combler. Mais dans sa grande sagesse, le directeur sportif olympien a bien vu où est notre plus gros point faible : pas au niveau de la défense centrale, ni de la défense latérale. Ni au milieu (le milieu ne sera jamais un point faible à Marseille). Notre plus gros point faible est sur le banc. A coté des sièges occupés par les remplaçants. Au niveau du staff technique.

L’OM a eu, au cours de son histoire, une tradition d’adjoints de haut niveau : Gerets avait son Cuperly, Deschamps son Stephan. Anigo a choisi un adjoint a la hauteur de ses compétences : Emon.

Au risque de nous faire hurler (de douleur ou de rire, c’est selon), retraçons le parcours de ce nouveau ex futur taulier de la maison marseillais.

Il y a deux période dans la carrière d’Emon: la période Avant Anigo (dite A.A.), et la période de la domination par Anigo de l’organigramme marseillais (dite A.D.).

La première période est sobre. une carrière honnête de footballeur, puis des intérims sur le banc marseillais : en 2000 avec Galtier, en 2001, mais sans match officiel joué. En 2002 il devient l’adjoint d’Alain Perrin.

La deuxième période, sous la Anigo’s Domination (on le dit en anglais pour pas qu’il comprenne si jamais il nous lit), est plus prolifique et rémunératrice. Un premier intérim entre Anigo et Troussier, puis il devient adjoint de Troussier, puis de Fernandez, pour enfin ne plus être « un choix par défaut » en 2006 et devenir l’entraineur en titre pour de bon.

Grâce à Ribery, Niang, Pagis, l’équipe se qualifie en LDC, et il est prolongé pour 2 ans, ce qui permet à Anigo de le virer avec une belle indemnité de licenciement 4 mois plus tard. Non, je vous demande pardon. Je ne peux pas rester de mauvaise foi, ma colère contre Anigo m’aveugle et me fait dire des méchancetés. Anigo ne le vire pas, et n’essaie pas de faire en sorte que le club lui verse de grosses indemnités de licenciement. Emon est gardé dans le staff comme recruteur et est prolongé jusqu’en 2012.
Emon nous quitte quand même en 2009 (tiens, qui a pu faire partir de tels « tauliers » du club ?). S’en suivent 2 passages ridicules sur les bancs de Cannes et d’Ajaccio. Et il revient en sauveur à l’OM en 2014.

Il va avoir la lourde tache de travailler avec Passi. La paire formée va assister Anigo en tant qu’entraineurs adjoints. L’OM est donc enfin devenu adulte : notre club a une bite, et ses 2 couilles. Quand au trou du cul, on laisse ce genre d’insulte à Spinosi, il adore les proférer depuis le banc contre les arbitres ou les adversaires.