Le MVP :
On s’est tant foutu de sa gueule qu’il faut aussi souligner ses bonnes prestations. Bref, vous l’aurez compris, Morel prend un malin plaisir à nous contrarier.
Quand est-ce qu’il redevient une vraie bonne chèvre qu’on puisse reprendre les bonnes habitudes ?
Le Boulet :
C’est pas juste de traiter Thauvin de boulet. En effet, c’est pas qu’il a été nul, c’est juste qu’il a été d’une transparence qui confine à l’invisibilité.
- MANDANDA
Difficile de l’évaluer. Pas de faute majeure, peu d’arrêts et deux buts encaissés qui auraient pu se multiplier sans un peu de chance.
- FANNI
Sa vitesse est utile dans le repli défensif, notamment sur ce sauvetage sur la ligne en début de match. Mais il a été très en difficulté dans le un contre un, voyant plus souvent les fesses de Lavezzi que sa barbe. Et si, si, je vous assure qu’on peut très bien distinguer l’un de l’autre.
- N’KOULOU
Par de rares fois, il s’est montré autoritaire. Le reste du temps, c’est Ronald N’Koulou qu’on a vu : glissade, mauvais placement, relance ratée. Le commandant du navire s’est vite transformé en capitaine du Costa Concordia : l’eau a pris de tous bords mais surtout dans l’axe.
- MENDES
Un peu plus solide et sérieux que son compère. Mais guère plus utile pour colmater les brèches dans la coque. Bon, j’arrête avec les métaphores marines, on va finir par avoir le mal de mer.
- MOREL
On aurait pu croire que notre Breton d’Outre-mer était un mélange de Maldini et de Roberto Carlos. Bon Ok, j’exagère mais son sérieux et son agressivité ont fait du bien même s’il n’a pas toujours pris la mesure d’un Lucas très en jambe qui repiquait beaucoup.
- ROMAO
Il a eu l’occasion de répéter son geste technique préféré : mettre la semelle de bon cœur. Ca soulage mais ça ne suffit pas pour contrer les vagues parisiennes venant du milieu (merde, j’avais dis que j’arrêtais. Vous n’avez pas gerbé au moins ?).
- A. AYEW
Ca pour courir, il a couru. Même si c’est pour constamment essayer de rattraper Lucas. Mais il n’a jamais trop su que faire du ballon. Embêtant pour un milieu relayeur, non ?
- PAYET
Il aurait pu être le MVP, surtout du fait de son début de match. Agressif sur le porteur du ballon et faisant remonter le bloc équipe par ses conduites de balle. Plus éteint ensuite.
- VALBUENA
Disponible et actif, il s’est même payé le luxe d’envoyer quelques tampons du haut de son mètre 60. Mais un peu comme Louis de Funès affrontant Mike Tyson, il s’est vite épuisé à force de ne jamais trouver la moindre solution.Comment ça ma comparaison est moisie ?
- THAUVIN
Tel un Andrès Mendoza des belles heures, il a perdu la moitié de ses ballons et n’a réussi presque aucun dribble. Au moins le Péruvien était rigolo avec son regard de tueur et son air concentré en touchant 3 ballons pendant 90 minutes.
A sa décharge, il a peu vu la balle devant. Mais on ne peut pas dire qu’il s’est fatigué à proposer des solutions non plus.
- GIGNAC
Jamais en position de tir, aucune remise valable et sans quelques déplacements latéraux, on aurait à peine remarqué sa présence. A se demander pourquoi ses coéquipiers s’obstinent à balancer régulièrement de longs ballon devant.
- REMPLAÇANTS
Imbula est entré. Pourquoi faire ? Je ne sais pas.
- COACHING
A Marseille, on n’a pas de talent mais on a des burnes. C’est avec cet adage qu’Anigo pensait pouvoir bousculer le PSG. Ca a marché une trentaine de minutes environ et encore parce que les Parisiens ont été plutôt maladroits en première mi-temps.
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- ADVERSAIRE
Qu’il est loin le tamps où le classico opposait l’OM à des Laspalles, Pancrate, Leroy ou Everton Souza…
- ARBITRAGE
Rien à signaler de particulier. Un arbitre de boxe aurait pu faire l’affaire. Au moins il aurait arrêté le match après le deuxième but.
- AMBIANCE
Les nouveaux investisseurs ont fait les choses en grand : faisceaux lumineux en haut des tribunes, musique techno d’ascenseur à l’entrée des joueurs et speaker qui chauffe le public.
La passion ne s’achète pas. Pour le reste, il y a les pétrodollars.