Dans un Vélodrome rendu silencieux par la stupidité de ses virages, l’OM décroche une victoire impérative pour se relancer. Disposés dans un schéma très offensif en 4-4-2, les Olympiens ont fait preuve de panache pour battre une bien faible équipe corse.
- MANDANDA
Malgré une sortie hasardeuse amenant la barre de Cavalli, il a su être décisif face à Ilan pour empêcher les Corses de semer le doute dans les têtes olympiennes.
- AZPILICUETA
Avant-dernier passeur décisif sur le premier but marseillais, il a d’abord souffert face à Sammaritano avant d’en prendre progressivement la mesure. A revoir contre un adversaire d’un autre calibre.
- FANNI
Face à des attaquants de niveau L2, Rod n’a pas commis la moindre boulette et s’est même permis de livrer une prestation de bonne qualité. Plutôt propre à la relance.
- N’KOULOU
Tranquille et serein pendant 70 minutes face au désert ajaccien, il a semblé perdre sa concentration en fin de match, concédant une énorme occasion à Ilan sur une boulette digne de son compère du soir.
- MOREL
Guère mis à contribution défensivement, il ne s’est pas privé de monter avec gourmandise et envie, provoquant le pénalty manqué par Ayew. Il semble être sur la bonne pente depuis un mois. Encourageant.
- CHEYROU
Placé à la récupération dans ce 4-4-2, il a plutôt bien huilé les rouages olympiens, sans hélas se mettre réellement en évidence offensivement. Les quelques fautes qu’il a commises témoignent de son implication pour ceux qui en doutaient.
- AMALFITANO
Titularisé à son poste de formation, le Sudiste est monté en puissance au fil du match, son déchet et sa précipitation initiaux laissant place à de belles percées et des dribbles inspirées. Sa qualité de frappe peut être un réel atout pour l’OM s’il daigne les cadrer davantage.
- VALBUENA
Positionné milieu droit, il s’est bien adapté à son nouveau poste, mettant régulièrement au supplice le pauvre Bouhours, comme sur ce superbe travail amenant le 2ème but olympien. Comme quoi il peut jouer simplement et délivrer des passes décisives autrement que sur coup de pied arrêté.
- A. AYEW
L’Olympien du match. Bon nombre de joueurs auraient sombré après avoir manqué un pénalty dans un climat délétère, pas lui. Percutant sur son aile gauche, le fils d’Abedi a inscrit un premier but plein d’opportunisme et de rage avant de doubler la mise d’une superbe tête mettant en exergue son habileté dans la matière. Avec ce Dédé là, l’OM ne peut qu’aller mieux.
- REMY
Il n’a pas marqué ce soir, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé. Ses accélérations ont donné mille tourments à la charnière Maire-Poulard. Jamais avare pour proposer des solutions, il aurait probablement augmenté son capital buts de plusieurs unités sans un Ochoa de gala. Prions pour qu’il ne lui arrive rien de grave dans les semaines qui viennent.
- J. AYEW
Passeur décisif sur le premier but avec une aile de pigeon inspiré, il a enfin démontré de l’investissement pour l’équipe. Assez complémentaire de Rémy, il s’est moins signalé que son compère hormis sur un beau pointu de peu à côté. Très frustré d’avoir été remplacé, il aura probablement l’occasion de briller davantage s’il montre la même envie à l’avenir.
- REMPLAÇANTS
Gignac manque encore de rythme et de confiance, tandis que Diarra a livré une entrée des plus énergiques, manquant de peu de se faire expulser.
- COACHING
Dos au mur, la Dèche a pris des risques en alignant presque 6 joueurs à vocation offensive. Bien lui en a pris puisque cela fait longtemps que son équipe n’avait pas été aussi inspirée.
- ADVERSAIRE
Une demi-étoile pour Ochoa, qui malgré un style peu académique a su sortir moult ballons chauds. Il ne devrait toutefois pas empêcher l’ACA d’échapper à une relégation qui semble inéluctable tant cette équipe est d’une faiblesse infinie.
- ARBITRAGE
Arbitrage à Lannoy pas si mauvais pour une fois.
- AMBIANCE
Si le ridicule tuait, cela ferait dix ans que l’OM jouerait tous ses matchs au Vélodrome à huis-clos.