OM 0-1 FC Slovan Liberec : Les notes, Liberec et Délivrec

Liberec ! Délivrec ! Je ne regarderai plus l’OM, plus jamaic ! Liberec ! Delivrec ! Ils ont fini par me dégoutec !

Mandada

Mendy

Rolando

Rekik

Isla

Romao

Silva

Alessandrini

Cabella

Ocampos

Batshuayi

Mendy 4/6  

Difficile de sauver l’équipe avec des défenseurs centraux moyens tout en délivrant une dizaine de centres bien tirés. Le seul joueur au niveau de Lassana Diarra, ou presque. On sait déjà qui Labrune vendra royalement 8 millions d’Euros à Chelsea  en fin de saison pour couvrir le manque à gagner de la 15ème place dûe aux « abrutis qui auront tout fait pour perturber l’équipe et Michel ».

Ocampos 0.5/6  

Le joueur sur lequel il est le plus facile de défendre : lorsque Ocampos est sur l’aile, si un coéquipier vient faire un appel le long de la ligne, il repique systématiquement dans l’axe. S’il est dans l’axe et a un coéquipier démarqué, il va aller systématiquement essayer de dribbler là où il y a le plus d’adversaires. La quintessence des reproches faits l’an dernier aux Thauvin et autres Alessandrini.

Mandanda 1/6  

Il a joué bien plus de ballons au pied qu’à la main. C’est peut-être pour ça qu’à la 85ème, il a oublié comment utiliser les siennes, et a raté la seule parade à faire sur la seule frappe cadrée de l’adversaire.

Rolando 1/6  

Aussi aérien, agile et vif qu’un deuxième ligne de rugby essayant d’ouvrir la portière de sa clio sans les clés après une troisième mi-temps. L’Uruguayen (d’après Ferreri et Balbir) semble malgré tout capable de lire le jeu. Sauf qu’il lit comme un enfant de quatre ans : il lui faut pointer le doigt pour suivre et il est capable de confondre les mains et les pieds.

Rekik 2/6  

Le Luxembourgeois (d’après Ferreri et Balbir) ressemble de loin à Daniel Van Buyten. De loin, il défend comme lui, de loin, il est aussi très présent sur les corners offensifs. De près, il ne marque pas de la tête, il est parfois court en défense, et il n’en est pas le patron.

Isla 2/6  

Comme tous nos latéraux, le Comanche (d’après Ferreri et Balbir) souffre de la comparaison avec Mendy. Pour ce qui est du jeu : il semble approximatif dans ses passes et n’a pas l’air d’avoir beaucoup passé de temps à l’entraînement à ce poste.

Romao 1/6  

Le Sénégalais (d’après Ferreri et Balbir) ne souffre pas de la comparaison avec le milieu titulaire, Lassana Diarra. Tout simplement parce qu’ils ne pratiquent pas le même sport. Peu actif, marche beaucoup. Mais s’il fait des fautes bêtes et inutiles, Romao n’est pas pour autant un exemple d’anti-jeu, juste d’anti-anticipation du jeu.

Silva 2/6  

L’Espagnol (d’après Ferreri et Balbir) est un bon joueur, mais pas un leader. Capable de bien défendre, de réussir des transversales, il ne prend pour ainsi dire jamais de risques et préfère toujours la passe la plus sûre.

Alessandrini 3/6  

Ce soir, il a fait un peu du André Ayew, sans être haut en couleur. Une grosse combativité, beaucoup de mouvements, mais pas de but de la tête.

Cabella 3.5/6  

Il a très bien commencé son match. Présent sur la plupart de nos actions offensives, il a pour son malheur joué avec Ocampos et Batshuayi. A force de voir ses actions réduites à néant par ses coéquipiers, il s’est peu à peu mis à cogiter un peu trop, ne sachant plus trop sur qui s’appuyer, et, tel un magnifique bonhomme de neige au printemps, il s’est mis à fondre et disparaître petit à petit, jusqu’à son remplacement par le bonhomme en mousse.

Batshuayi 0/6  

Le fan N°1 de Bob l’éponge a fait preuve de l’intelligence d’une étoile de mer ce soir. Pour rester sur l’éponge, ce fan-là a une tête bien poreuse, l’air y est bien ventilé. Généralement mal placé, il a mal réussi ses contrôles, ses passes ou ses tirs quand il récupérait finalement le ballon.

Sarr 

Il est rentré sur le terrain en remplacement d’Alessandrini, qui semblait s’être blessé. A part ça, il n’a rien fait d’intéressant.

Barrada

Il a parfaitement remplacé Cabella. Ce que je veux dire, c’est qu’à son entrée, il a joué comme Cabella jouait après 71 minutes sur le terrain. Un remplacement à l’identique, donc, si ce n’est la différence faciale entre les deux.

Dja Djédjé

A utilisé sa vitesse et sa fraîcheur pour défendre et, en même temps, apporter le danger par des montées.

Le FC Slovan Liberec 2/6  

Une équipe d’amateurs rentrée au vestiaire sans avoir pris de but grâce à l’infâmie offensive de son adversaire. Dès le début de la deuxième mi-temps, ils ont adopté une tactique très française : tous derrière pour jouer le nul, et on attend un contre : sur un malentendu, c’est passé.

Michel 0/6  

Je pense qu’il est un savant fou déguisé : même si ce ne fut que pendant vingt minutes, il a osé aligner un coté droit composé de Sarr et de Dja Djédjé. Deux crânes vides qui se croisent à grande vitesse, s’il y a collision, ça peut concurrencer le LHC.

Plus sérieusement (et tristement), nous avons retrouvé l’époque Baup : des joueurs avec des qualités individuelles, mais qui, une fois sur le terrain, semblent jouer ensemble pour la première fois, cherchant la profondeur quand les coéquipiers attendent les ballons dans le pieds et partant dans la profondeur quand le passeur décide de la donner dans les pieds.