EL 16es |OM (0-1) ACB : la passion selon Michel

Ce soir, nous avons bu le calice jusqu’à la lie, délivrés seulement par l’arbitre sonnant l’hallali pour les Basques. Allez, au lit.

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Diarra 4/6  

Le prophète, le messi(e) marseillais. Il distribue les ballons comme d’autres distribuaient la bonne parole. Il ne tend pas la deuxième joue, mais son pied pour stopper les offensives adverses.

©Le figaro

Alessandrini 0.5/6  

En voilà un qui ne mérite même pas trente deniers. Il a dû se décolorer les cheveux tout seul dans sa salle de bain avec de l’eau oxygénée, comme un ado rebelle en plein âge bête. Sauf que lui est un adulte, et que l’eau oxygénée a pénétré jusqu’au cerveau, entraînant une grosse bulle d’air entre les deux oreilles. Il se prend pour le sauveur, mais il ne joue que pour lui-même.

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Mandanda 3/6  

Tel Rufus le treizième apôtre, il s’est fait avoir sur un coup du sort. Une reprise de volée de loin de Aduriz, il ne pouvait pas la prévoir. Avec autant de coéquipiers qui passent leur temps à tricoter pour rentrer dans les buts balle au pied, il a oublié que les tirs de loin, ça existait.

Manquillo 2/6  

Bien bousculé par son vis-à-vis, il n’a rien apporté offensivement. Aussi discret qu’un Saint Jude.

Rolando 3/6  

Un des deux (Simon-)Pierre(s) angulaires sur lesquels est bâtie la défense. Plutôt solide, il se fait prendre de vitesse deux fois.

N'Koulou 3/6  

Il a failli accéder au statut de martyr sur un attentat du gardien basque. Battiston et Charles Corver ont dû apprécier. Mais pas de la même façon.

©La Provence – Frédéric SPEICH

Isla 3/6  

Ce joueur est le bon samaritain qui dépanne tout le monde un peu partout. Peut-être le deuxième meilleur joueur offensif après Diarra. Un milieu de terrain qui dépannait en arrière latéral a été plus dangereux et a mieux centré que nos milieux offensifs. Voilà qui est éloquent.

Romao 3/6  

Il a fait deux ou trois dribbles messiesques et n’a pas pris de carton idiot. A-t-il progressé ou veut-il assurer un dernier gros contrat cet été ?

Barrada 1/6  

Ses frappes de corners ne dépassent presque jamais la hauteur d’un mètre. Il est étonnamment lent. S’il n’y avait que ça à lui reprocher, il serait un des meilleurs attaquants de l’OM. Seulement, sur la plus grosse occasion phocéenne, Fletcher lui remet la balle dans la surface et au lieu de la reprendre de volée, il tente un contrôle soigné, ce qui permet à un ibère de la contrer sa frappe…

Nkoudou 2/6  

Son plus mauvais match. Les virages étaient vides. La conclusion la plus logique serait qu’il incarne un Forest Gump versaillais et que les ultras lui indiquent d’habitude via des pancartes ce qu’il doit faire : courir, prendre le ballon, passer, dribbler, tirer. Ce soir, il n’a fait que courir tout droit, c’est ce qu’il maîtrise le mien.

©Ouest-France – Reuters

Fletcher 3/6  

Si on lui peignait le visage en bleu et blanc, il ne dépareillerait pas au milieu du casting de Braveheart. Il a eu l’intelligence de jouer en remise sur ses coéquipiers. Malheureusement, ses coéquipiers n’ont, quant à eux, aucune intelligence. Il semble avoir une bonne détente, malheureusement ses coéquipiers ne centrent pas en hauteur sur les corners. C’est un joueur à revoir, surtout sur les centres lorsqu’il doit sauter, car je jurerais avoir vu ses oreilles battre subrepticement. Je veux en avoir le coeur net.

Batshuayi, le jumeau maléfique de Bakayoko.
Thauvin, le jumeau maléfique d’Alessandrini.
Sarr, le jumeau maléfique de Nkoudou.

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Bilbao 4/6  

Les Basques étaient venus prudemment jouer le contre à l’extérieur. Peu mis en danger, ils ont donné l’impression de jouer comme s’ils étaient à l’entraînement, accélérant quelques fois seulement. Facile.

©Eurosport – EPA MaxPPP

Michel 1/6  

Cet homme est un pitre. Il a une tête de pitre : une coiffure de pitre, des yeux pitre, un menton pitre, un nez pitre. Aux Corinthiens, aux Romains, mais surtout aux Grecs.
Il a tenté des changements avant la quatre-vingt-cinquième minute sans que ce soit du poste pour poste ce soir. Ce qui peut être considéré comme relevant d’un authentique culot et d’une audace incroyable de sa part.

©La Provence – Frédéric SPEICH

L'arbitre 5/6  

Les arbitres de surface sont amusants à regarder. Ils se déplacent latéralement sur la ligne de but. On dirait des gardiens de but du jeu vidéo « kick off ».