Un joli match, équilibré et qui confirme les progrés accomplis depuis 3 matches: pas de but encaissé et des mouvements offensifs. On en redemande!
Trophée du petit surdoué de la classe: attribué au petit Nicolas pour son calme en classe et ses copies de haute qualité. Continue ainsi mon enfant, tu iras loin!
Trophée du turn-over malin: pour Arsène Wenger qui laisse l’actuel meilleur attaquant d’Europe sur le banc pour titulariser le fantomatique Park. S’il ne voulait pas marquer, fallait le dire, on aurait mis un attaquant de plus à la place de Diawara.
Du vrai, du beau, du bon Mandanda. Captain Steve a été à la hauteur de l’événement et a rassuré son petit monde par des sorties aériennes de bon aloi et des réflexes au sol bien sentis.
Avec le remuant Gervinho dans son secteur, DJ Rod s’est affirmé par ses qualités athlétiques sur son aile, se permettant même le luxe de donner un coup de main à ses petits copains de l’axe. Azpi devra hausser son niveau de jeu s’il veut retrouver sa place.
Son engagement nous fout encore de petites trouilles. Ce soir, des difficultés dans le jeu en profondeur et un tacle limite à l’entrée de la surface avec les bras en l’air. C’aurait pu plomber son match mais fort heureusement, il a pu se reprendre et contrôler le fantomatique Park tout comme le talentueux Van Persie entré qu’à la 60ème minute.
C’est un patron tellement évident qu’il pourrait adhérer au MEDEF. Il a coupé un nombre incalculable de ballons, gagné la plupart de ses duels et n’a jamais vraiment été pris de vitesse. Il a vraiment 21 ans? Comme dirait C. Guéant, on demande à voir sa carte d’identité.
Solide défensivement malgré la vitesse supersonique de Walcott, le merlu timide du début de saison a laissé la place à un merlu conquérant. Elle est conne mon image? Certes mais quelle idée aussi de surnommer un club les merlus?
L’échalas du milieu est agaçant de par son apparente nonchalance et ses lacunes techniques. Il n’empêche que son agressivité au milieu a fait du bien tout comme ses quelques montées de balle. Dans un tel match où chaque duel vaut son pesant de cacahouète, il a cassé du Gunner, pas toujours de manière licite, mais toujours avec bon coeur. Logiquement moins en vue après son carton jaune, Alou sans hargne, c’est comme Tristan sans Yseult (la vache, c’est beau c’que j’dis).
Un gros travail de récupération, de la vista et de bons coups de patte. Du bon Cheyrou qui a dû abusé du redbull tant on a été étonné par les quelques accélérations qu’il a placé. Peut-être retrouve t-il ses jambes de jouvanceau?
Match très mitigé pour celui qui aime les jardins anglais, notamment ceux d’Anfield et Wembley. Ses déplacements dans les intervalles et sa capacité à garder le ballon ont permis à la barque olympienne de rester à flot, d’éviter les pertes de balle et donc des assauts successifs de l’armada gunner. En contre partie, trop de mauvais choix et de dribbles ratés ont terni sa prestation.
Un début de match prometteur sur l’aile droite où A. Santos pratiquait un marquage « à la brésilienne », c’est-à-dire à 5 mètres de Rémy. Malgré cela, notre Thierry Henry à nous n’a pas eu énormément de ballons suffisamment exploitables. Deux débordements à noter toutefois: un excellent centre dans la surface puis un duel raté face à Vermaelen.
Exilé côté gauche en 2ème période, on a perdu sa trace sur le radar.
Toujours cette foutue tendance à s’enfermer et tenter le trop difficile face à 5 joueurs. Mais toujours également cette formidable tendance à se battre pour protéger le ballon ou gagner des duels comme si sa vie en dépendait. Comme dirait mon petit cousin Kévin: « j’kiffe trop comme il leur met la misère le gadjo ». C’est con un ado mais pas ça dit parfois des trucs vrais.
A l’instar de mon petit cousin Kévin, le Jordan du début de saison était une vraie tête à claque pré-pubère. Le cadrage de papa Pelé et tonton Deschamps ont porté leur fruit. Dans une affiche de Ligue des Champions, il ne s’est pas laissé impressionné, s’est beaucoup dépensé (à bon escient) et a souvent joué juste. Comme quoi, une claque, un peu de biactol, et hop, le gamin gagne en confiance et en maturité!
Difficile de mesurer l’apport de Lucho tant il a été discret. A contrario, Amalfitano a fait un sacré bon boulot côté droit: percutant et efficace dans le repli défensif. Une bonne entrée pour une entrée discrète, ça fait un coaching moyen.
Gignac n’ayant joué que quelques minutes, ça ne compte pas.
On attendait un dispositif frileux, le coach a quand même eu le cran de demander aux joueur de presser et jouer haut. Avec bonheur puisque l’équipe a tenu la dragée haute à son adversaire. Chapeau bas M. Deschamps.
Par contre, on aimerait savoir pourquoi Rémy a joué à gauche en 2ème mi-temps et pourquoi il est sorti si tôt.
Pour faire un beau match ouvert, il faut être deux. Hommage donc à Arsenal qui a des valeurs sûres (Vermaelen, Arteta, Gervinho, Walcott), des talents en devenir (Jenkinson, Ramsey) et des peintres (Rosicky, Mersetacker et Park).
Mention spéciale à tonton Arsène qui estimait pouvoir gagner en laissant Van Persie sur le banc. Rien que pour ça, on aurait adoré gagner.
Arbitrage permissif « à l’anglaise » pour un match très Premier League. Diarra et Rosicky auraient pu être expulsés mais M. Tagliavento n’a pas voulu être trop sévère. Il a bien eu raison: l’atmosphère était virile mais pas explosive.
Quand les supporters supportent et ne demandent pas la tête de Deschamps, ça fait une sacré belle ambiance dans un beau stade.