Le MVP de la St Valentin :
Il y avait Roméo et Juliette, Tristan et Yseult, Serge et Jane, Stone et Charden, Tic et Tac et Véronique et Davina. Dorénavant, il y aura Payet et Thauvin avec une passe décisive l’un pour l’autre et des bisous dans le cou voyous. C’est beau l’amour.
Le trophée Morel :
Le sprint de Bernard Mendy, le placement de Taye Taiwo et l’adresse de Ronald Zubar. C’est tout ça Benjamin Mendy et peut-être plus encore, on n’a pas encore tout vu.
- MANDANDA
Match relax pour notre zen panda. Une petite frayeur sur une sortie aérienne mais rassurant par la suite. Pas grand chose à se mettre sous la dent mis à part une tête à bout portant sur laquelle il ne peut rien.
- ABDALLAH
Vigilant quant à son positionnement sur les hors-jeu, il a enfin paru au diapason de sa charnière. De bonnes montées dont celle qui a conduit au but de Gigi l’amoroso.
Comme quoi, il ne lui aura fallu que 5 matches merdiques consécutifs pour trouver enfin ses marques avant de retourner sur le banc. Ca c’est de l’intérim !
- DIAWARA
Le vieux grognard en avait sous les crampons. Un retour spectaculaire sur une grossière erreur d’inattention de Mendy et de la présence physique en-veux-tu en-voilà. Vas-y Souley, mords l’attaquant ! Chope-le !
- N’KOULOU
Notre Arsène Lupin l’a joué encore élégante, subtilisant astucieusement les ballons malgré un début de match assez mouvementé. Il a ensuite dirigé sa défense avec brio.
- MENDY
OK, sa fin de match a été spectaculaire avec des raids supersoniques. Mais les joueurs d’Ajaccio étaient sur les rotules et surtout ça ne rattrape pas les 70 premières minutes catastrophiques. Attiré sans cesse par l’axe, il a laissé trop d’espace à Lasne. Son inattention aurait même pu coûter un but sans Diawara. Et on ne compte même pas les transmissions ratées.
- CHEYROU
Ce papy-là aussi a fait de la résistance. Assez débordé par l’énergie corse en début de match, il est monté en régime crescendo pour un match plutôt correct, formant un duo plutôt intéressant avec son compère togolais.
- ROMAO
Les Corses avaient à cœur d’aller au duel. Ca tombe bien, lui aussi. Mais en bon soldat, lui, a tenu bon 90 minutes, sans faiblir, sans fléchir. Prochaine mission à lui confier : pacifier le Sahel en décimant les dernières poches combattantes djihadistes.
- VALBUENA
Passer du Stade de France en folie au stade François Coty, il y a plus stimulant. Mais de là à mettre une mi-temps pour se réveiller…
Avec un plus d’espaces et moins de tacles, il a pu s’exprimer un peu mieux sans être transcendant. Pas grave, on ne critique pas un héros de la nation qui a sauvé le drapeau français il y a quelques jours.
- THAUVIN
Remuant, percutant et décisif. Une passe bien ajustée pour Payet après un pressing opportun et un but tout en finesse en se jouant de la défense ajaccienne. Souvent disponible, il a perdu quelques ballons mais a maltraité aussi ses adversaires. Oh oui, Florian, oh oui ! Fais-nous jouir encore !
- PAYET
Une frappe ajustée comme il se doit à l’entrée de la surface et un amour de centre au milieu d’une défense adverse apathique. Il n’a pas rechigné non plus à défendre et s’il n’a pas été aussi actif balle au pied que Thauvin, il a été tranchant comme en début de saison.
- GIGNAC
Il a profité de sa période sur le banc pour méditer, relire La condition humaine de Malraux, un peu de Nietzsche et Jean-Paul Sartre pour comprendre enfin que l’existence précède l’essence. Il en a conclu que la volonté est tout mais que ce sont nos actes qui nous déterminent vis-à-vis des autres et de la morale.
Du coup, il a fait un vrai match d’attaquant : deux poteaux et un but splendide.
- REMPLAÇANTS
Baup s’est souvenu vaguement que Lemina existait, il l’a donc fait entrer, histoire de savoir quel poste il joue. Khalifa a apporté un peu de vitesse dans une défense fatiguée et Jordan était bien plus préoccupé à l’idée de marquer son but que de jouer avec ses copains.
Bref, c’était un peu la récréation pour les remplaçants.
- COACHING
Valbuena aurait pu être ménagé mais c’eut été prendre le risque de se priver de sa dynamique de mardi. Sinon, bonne gestion du cas Gignac qui a été relancé à bon escient.
- ADVERSAIRE
Cette équipe est surprenante. D’abord survoltée en début de match, elle a spectaculairement coulé à partir de la 70ème minute. Certes le score à ce moment-là n’avait rien d’encourageant mais il est surprenant de voir autant de joueurs avec des crampes à 20 minutes du coup de sifflet. Et quel festival de déchets techniques !
A noter toutefois le bon match de Lasne sur le côté droit. Il a un côté Dugarry avec sa grande carcasse et son aisance technique. Et plutôt rapide avec ça.
- ARBITRAGE
Le but corse est clairement hors-jeu. De si peu : il n’y avait que trois joueurs en position irrégulière. Mis à part ça, il a plutôt bien maîtrisé les débats même quand les esprits s’échauffaient.
- AMBIANCE
Bonne enfant avant que les supporters locaux ne se résignent.
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