Voici la dernière partie de notre interview avec Julien, membre du Massilia Socios Club, qui lève le voile sur les dernières interrogations ! Focus sur un projet ambitieux, rigoureusement préparé, mais pourtant mis en doute par certains…
«A l’heure actuelle, combien d’adhérents -ou de promesses d’adhésions- comptez-vous ?
– C’est un chiffre en constante évolution et qu’on peut consulter ici
[à l’heure où nous publions, il y a 2212 inscrits NDLR].
Nous savons que les anciennes gloires du club que sont Eric Di Meco, Manuel Amoros et Jean-Pierre Papin vous soutiennent, mais qu’en est-il des groupes de supporters ?
– La réflexion que nous nous sommes faite, lorsque ce projet a vu le jour, c’est qu’il ne pouvait pas aboutir sans les supporteurs. Nous sommes donc partis sur le terrain et les avons tous rencontrés [sauf les MTP qu’ils ont eu par téléphone NDLR], afin de leur présenter notre initiative.
À ce jour, cinq associations nous soutiennent officiellement : le CCS, les amis de l’OM, les Dodgers, La Vieille Garde CU 84 et le Handi Fan Club.
Les autres associations nous ont fait part de leur intérêt pour le concept, sans – pour diverses raisons que nous respectons– s’engager officiellement pour le moment. Il se peut que dans les mois à venir, quand nous y verrons plus clair sur le sujet, d’autres soutiens se manifestent plus « officiellement » dirons-nous !
‘René Malleville est très investi dans le projet socios et il nous soutient énormément’
D’autres soutiens plus officiels ? Peut-on en savoir plus ?
– La première personne que nous avons rencontrée est un ancien président [son nom ne sera pas dévoilé à la demande de Julien NDLR], afin de discuter avec lui du principe et de la faisabilité du projet. Il nous a incité à continuer, donné quelques conseils en nous disant qu’il trouvait l’idée très intéressante mais qu’il faudrait faire preuve de patience et d’abnégation pour la mettre en place.
Il y a également Papet Jali du groupe Massilia Sound System, ainsi que la liste Energie&PME qui regroupe des entrepreneurs des Bouches-du-Rhône. Il y a un volet «entreprise» dans le projet et il était important qu’il soit validé par des gens compétents dans ce domaine.
Mais celui qui a vraiment mis le projet en lumière, c’est René Malleville, que nous avons rencontré et qui s’est énormément investi avec nous. Sa disponibilité ainsi que sa connaissance du terrain ont été extrêmement bénéfiques à cette initiative. Il nous a donné une certaine exposition, fait le lien avec des personnes clé , et nous le remercions pour ça !
L’objectif à moyen terme serait de regrouper des personnalités marseillaises qui aiment l’OM, telles Soprano, Patrick Bosso, Akhenaton ou d’autres, afin de donner un véritable esprit « phocéen »au projet, mais ils sont difficiles à contacter pour l’instant.
On se dit que si le projet prend de l’ampleur, il sera peut-être plus simple d’être mis en relation avec eux.
L’initiative socios est séduisante, mais ne craignez-vous pas que des personnes mal intentionnées tentent de s’immicer dans le projet pour y participer, voire se l’approprier ?
– Beaucoup de monde nous en parle. On nous dit « qu’on est à Marseille », beaucoup craignent que l’argent soit utilisé à mauvais escient ou par des gens mal intentionnés. Je tiens à préciser que ce système fonctionne à Buenos Aires et à Zagreb, des villes réputées « chaudes « , donc il n’y a aucune raison que ça ne fonctionne pas chez nous.
La force de ce projet, c’est qu’il n’y a aucun caractère obligatoire et que chaque socio sera indépendant.
L’ idée, c’est de ne pas être captif d’un système et avoir la liberté de ne plus y adhérer si on le souhaite, sans répercussions sur son statut de supporteur de l’OM.
La vérité, c’est qu’on veut dissocier le statut de socio de celui d’abonné. Être socio ne doit en aucun cas donner une priorité ou des privilèges concernant les abonnements à l’OM, ceci afin d’éviter les conflits d’intérêt. le seul avantage, c’est une cotisation –socio– annuelle moins élevée si on est abonné à l’OM. Mais dans le sens inverse, il n’y a aucun avantage et nous ne voulons pas qu’il y en ait, afin de préserver la liberté de choix.
Ensuite, le fait de siéger au niveau des instances du club est une garantie supplémentaire. Une mauvaise gestion entraînerait automatiquement une baisse des adhérents qui ne se reconnaîtraient plus dans le projet, donc de fait une baisse des revenus.
Toute personne qui œuvre pour le bien de l’OM n’y aurait aucun intérêt, toute personne mal intentionnée serait immédiatement pointée du doigt. Comme je le dis souvent, avec ce système, la mauvaise gestion est un « coup à une balle ».
Ceux qui vont gérer l’association sont condamnés à être bons et transparents dans leur fonctionnement .
‘Il faut le faire pour que l’histoire de l’OM ne s’écrive plus sans nous !’
Comment rassurer les sceptiques qui disent que c’est impossible, ou qui ont peur de perdre leur argent en adhérant au Massilia Socios Club ?
– La première préoccupation a été de sécuriser les fonds, d’où l’utilisation de la plate-forme du pot commun, utilisée par 4,5 millions de personnes en France. L’idée c’est d’investir de l’argent pour atteindre un objectif, et si il n’est pas atteint, on récupère cet argent, moins trente centimes de frais de dossiers (qui correspondent à l’établissement d’un compte bancaire). Un risque à trente centimes pour pouvoir influer sur la vie du club, ça vaut quand même le coup non ?
Le projet ne marchera que si les gens y croient, et malheureusement le scepticisme et l’attentisme freinent encore les choses !
Le facteur clé, c’est l’obtention de l’aval de l’OM* et il ne faut pas inverser les choses : ceux qui attendent l’accord de la direction pour nous rejoindre se trompent, car les dirigeants n’accepteront l’idée que si nous sommes assez nombreux au départ. Les personnalités qui nous soutiennent sont un gage de sérieux et d’autres vont encore se joindre à nous.
C’est un projet concret mais surtout réalisable, qui ne nécessite que de la volonté et bien entendu une petite contribution financière.
Il faut le faire pour que l’histoire ne s’écrive plus sans nous, pour avoir la garantie de revoir un OM tel qu’on l’aime, populaire mais surtout très ambitieux !
L’OM c’est nous !
Propos recueillis par Fayçaldinho
Première partie de l’interview à relire ici
*À l’heure où nous publions, le président Jacques-Henri Eyraud suit officiellement le compte Tweeter du Massilia Socios Club
Un superbe reportage qui permet de bien cerner le projet MSC, bravo !
Merci chef 👍 En espérant qu’il en appelle d’autres