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- On a le sentiment d'avoir retrouvé le vrai Nkoulou si l'on peut dire. Est-ce que c'est un sentiment que tu as aussi par rapport à ce début de saison ?
Ben écoutez, je me sens mieux match après match, autant que l'équipe évidemment. Voilà, on va continuer de travailler, je vais continuer de travailler, en espérant m'améliorer encore.
- C'est le système, la préparation qui pour toi a été plus courte. As-tu des explications à ce bon début ?
Non pas du tout, je ne préfère pas chercher. Je pense qu'on est sur la bonne voie, il va falloir continuer à travailler.
- Est-ce que tu estimes avoir un regard un peu nouveau ou différent par rapport au système amené à changer selon le nombre d'attaquants en face ? Est-ce que cela demande plus de responsabilités, plus de prise de parole, etc. ?
Non, pas vraiment. Je pense que j'ai toujours eu ce rôle de parler, de celui qui donne de la voix. Mais il n'y a pas vraiment grand changement.
- Tu as douté à un moment donné, quand tu as vu qu'en défense, il n'y avait pas d'arrivées, de renforts, alors qu'il y avait eu des départs, celui de Souley [Souleymane Diawara], celui de Lucas Mendes ?
Non pas du tout, je pense que ceux qui sont là se devaient de faire leur travail. Je parle de la cellule de recrutement, des patrons du club. Après moi, ce qui me préoccupait, c'était de retrouver mon niveau.
- A ce sujet justement, par rapport à la saison dernière, au point de vue de ton niveau, on a vu contre Nice que tu avais retrouvé ton niveau d'il y a deux saisons. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment es-tu en train de retrouver ton niveau que tu avais il y a deux ans, lorsque tu étais un des meilleurs défenseurs centraux du championnat ?
Il m'est difficile aujourd'hui de faire un bilan, de savoir ce qui n'allait pas cette fois-là, qui peut être va mieux cette fois. Je travaille, je travaille comme mes coéquipiers. On travaille, voilà je vais continuer de bosser, de m'appuyer sur mes points forts et de gommer ce qu'il y a de moins bien.
- Est-ce que l'arrivée de ce coach, peux-tu nous parler des relations que tu as avec Bielsa, s'appuie-t-il sur toi, est-ce qu'il t'a redonné confiance, peut-on savoir comment ça se passe avec lui ?
Concernant la confiance, non je n'ai jamais perdu confiance, c'est vrai que j'ai été en difficulté mais je ne pense pas avoir perdu confiance. Mais voilà, avec le coach tout se passe bien, comme avec mes coéquipiers d'ailleurs. Mais je pense qu'il est près des joueurs et c'est le plus important.
- Qu'est-ce qu'il attend de toi exactement ?
Et bien, que je sois bon sur le terrain.
- Il n'y a pas de consignes spécifiques ? Parce que la défense change aussi, peut passer à trois ou à quatre. Il ne demande pas quelque chose de particulier ?
Non, pas vraiment. Ce sont les mêmes consignes qu'on soit à quatre ou à trois.
- Comment juges-tu Doria, qui vient d'arriver et vous a rejoints ? Ses qualités techniques ?
Je pense qu'il n'est pas là par hasard. Je pense que c'est un très bon joueur. Maintenant, on attend de le voir à l'oeuvre. On l'a bien accepté, il travaille bien, et pour moi c'est un plus pour l'équipe.
- Est-ce que ton poste est exactement le même selon que vous jouiez à trois ou à quatre derrière, et sinon, quelles sont les différences ?
C'est peut-être le même poste, mais il y a une petite différence. Je suis peut-être un peu plus décroché quand on joue à trois, j'assume quasiment toutes les couvertures et quand on joue à quatre, on est deux, du coup les tâches sont un peu plus partagées.
- Et tu es plus à l'aise dans quel rôle, celui de libéro ou celui de stoppeur ?
Les deux rôles.
- On ne pensait pas te revoir au début de saison à l'OM. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu ne voulais pas partir, en fait c'est ça ?
Il y a un constat que j'ai fait, c'est que chaque année, je suis sur la liste des départs. On m'annonce un peu partout et je suis toujours là. Donc j'ai jamais dit que je partais, je suis toujours sous contrat. Et voilà, le reste me surprend.
- Tu avais même déclaré au milieu de la saison, plus ou moins, surtout ne pas vouloir partir sur un sentiment un peu mitigé parce que tu reconnaissais toi-même que tes prestations n'étaient pas au niveau que tu souhaitais. Tu es animé du même état d'esprit de vouloir te rattraper, tu as un sentiment de revanche par rapport à tes performances ?
Bien évidemment, quand on est professionnel, quand on est joueur de haut niveau, on se sent un peu mal quand les choses ne vont pas comme on le souhaite. Maintenant, comme je l'ai dit, j'appartiens à l'Olympique de Marseille, je vais continuer de me battre jusqu'au bout.
- Comment tu juges l'effectif, l'équipe par rapport à la saison dernière, et en termes d'ambitions, quelles ambitions tu voudrais avoir pour l'OM cette année ?
Ecoutez, l'ambition de l'équipe, c'est de gagner match après match. Comme on dit souvent, les comptes, on va les faire à la fin. Maintenant, en ce qui concerne le groupe, je pense qu'il n'y a pas grand chose qui ait changé. On continue de bien vivre ensemble, même si c'est vrai qu'il y a une façon différente de travailler. Mais je pense que ça reste le même état d'esprit.
- Nicolas, sincèrement, le fait que Monaco ait perdu des joueurs comme Falcao et James, bon Paris semble pas être à son meilleur niveau pour le moment, mais si l'on parle de Monaco, est-ce que cela ne vous ouvre pas des perspectives un peu plus importantes que ce qu'on pensait en début de saison ? Est-ce qu'il n'y a pas une deuxième place à aller décrocher, alors que ce n'était presque plus dans les têtes vu le niveau affiché par Monaco. Franchement ?
Ecoutez, mieux vaut se préoccuper de nous, je pense que ce n'est pas mal ce qu'on fait jusqu'ici, on ne voudrait pas se prendre la tête, on ne voudrait pas se positionner. on prendra match après match, on va pousser et on espère jouer les premiers rôles d'ici la fin.
- Est-ce que tu estimes que Rennes est un cran au-dessus des adversaires que vous avez affronter jusqu'à présent ?
Ecoutez, toute équipe a ses atouts, c'est une bonne équipe que nous respectons. Nous, on est à la maison, il va falloir se faire respecter et continuer surtout notre belle série.
- Tu parlais d'une manière différente de travailler, qu'est-ce qui change de plus par rapport à ce que tu as connu précédemment ?
Je pense que le travail est plus axé sur l'aspect tactique, c'est ce sur quoi nous travaillons tous les jours.
- Il y a aussi une manière différente de jouer, notamment dans la relance. On voit des relances courtes, on voit Mandanda qui donne le ballon à la main aux défenseurs, est-ce que toi tu vois du changement à ce niveau-là, au niveau de la relance et une attention particulière portée à ce niveau-là, des solutions proposées par les latéraux ?
Oui, ça nous permet de participer au jeu, de nous sentir concerné, de participer aux offensives. Parce que le plus souvent, quand on parle des défenseurs, on parle de défendre, défendre, défendre mais là, il faut commencer de derrière et bien finir.
- Il y a un point qui avait été soulevé la saison dernière, c'est le nombre de défaites à domicile. Justement, vous avez à coeur de vous racheter par rapport à ça, par rapport au nombre de points perdus au Stade Vélodrome ?
Je pense que pour faire une bonne saison, il faut essayer de gagner tous les matchs à domicile même si on a bien commencé. Mais voilà, on va tout donner, et espérer prendre un maximum de points à la maison.
- Nicolas, tous les mardis, on vous voit faire des exercices à deux, tu sais avec des élastiques, des medecine ball. C'est un peu original comme exercice, tu m'expliques à quoi ça sert chaque exercice parce que nous, on ne comprend pas trop de loin ?
Ben écoutez, je ne vais pas vous détailler. C'est un peu professionnel, ça concerne l'équipe. En général, c'est pour nous améliorer, que ce soit physiquement comme mentalement aussi, ça fait du bien.
- Vous travaillez quoi, l'endurance, la force... ?
Un peu de tout.
- Nicolas, est-ce que tu considères que l'équipe a progressée depuis le début de la saison et la défense plus particulièrement ?
Oui, je pense qu'il y a une légère amélioration. Evidemment, il reste des choses à corriger mais on est sur le bon chemin, on travaille bien et on est tous contents de travailler ensemble.
- Nicolas, qu'est-ce qu'il vous reste de la Coupe du Monde ? Ca n'a pas été une grande réussite, c'est le moins qu'on puisse dire. Est-ce qu'il y a une nouvelle dynamique maintenant ? Avez-vous des regrets sur cette Coupe du Monde ? Sur quoi ?
Sur l'ensemble de l'équipe, parce que je suis convaincu qu'on avait des arguments, qu'on avait des joueurs pour répondre présents, mais voilà dommage, il suffit pas d'avoir des noms, il faut le démontrer. Voilà, on est passé tous au travers.
- Justement, le sélectionneur du Cameroun a ajouté beaucoup de jeunes à la nouvelle équipe. On pense à Njie l'attaquant lyonnais, ou au Marseillais Brice Nlaté. On ne le connaît pas beaucoup, on a été très surpris de le voir convoquer. Est-ce que tu peux nous présenter tout simplement ton coéquipier avec le Cameroun ?
Ecoutez, je pense qu'il mérite sa sélection, il n'est pas là par hasard. Je suis content qu'il appartienne à l'Olympique de Marseille. C'est preuve quand même qu'il a beaucoup de qualités. C'est un bon défenseur et j'espère le voir avec les pros d'ici la fin de saison.
- Il joue à quel poste exactement ?
C'est un défenseur cen... défenseur, il peut jouer latéral, il peut jouer dans l'axe.
- Tu le connaissais avant qu'il arrive à l'OM ?
Pas vraiment.
- Il paraît qu'il t'a bluffé ?
Ouais, j'ai beaucoup apprécié.
- Vous dites, "il ne suffit pas d'avoir des noms dans une équipe, il faut le démontrer." Vous avez une dent contre certains ou pas du tout ?
Non, pas du tout, pas du tout. La preuve, je fais partie de ceux qui n'ont pas assuré. Donc voilà, je suis déçu autant qu'eux, et la vie continue.
- La CAN qui va se jouer au Maroc en janvier 2015, c'est un but pour toi, c'est un objectif ?
Ouais, je pense que tout africain aimerait participer à une CAN. On est à fond, on va prendre les matchs au sérieux. On va essayer de les gagner, en espérant redonner envie au peuple camerounais.
- C'est ta quatrième saison à l'OM. Comment est-ce que tu te sens ? Est-ce que tu as une pression supplémentaire par rapport au fait que tu es considéré entre guillemets comme un ancien ?
Non, pas du tout. Je me remets en question régulièrement, du coup je n'ai pas de pression supplémentaire.
- Plusieurs cadres sont partis, est-ce que cela transforme ton rôle au sein du groupe ?
Oui évidemment, je suis aujourd'hui observé par les plus jeunes. Du coup, je dois faire attention à ce que je fais, parce que voilà, il faut leur montrer le bon exemple.
- Tu ne roules pas à 230 km/h quoi...
Non j'ai une Smart. (rires)
- Finalement, est-ce que cela te surprend de voir l'équipe tout en haut du classement ou est-ce que toi, dès le début de saison, tu avais senti que cela allait être une saison bien meilleure que la saison précédente ?
Je ne peux pas sentir les coups avant. C'est sûr que cela a été mon souhait que l'on démarre du mieux possible. Maintenant, on est contents, c'est un état de grâce. On va continuer de démontrer ce qu'on fait jusqu'ici.
- Excuse-moi, je suis arrivée en retard. Mais est-ce que tu peux nous redire pourquoi tu es bien meilleur que la saison dernière ? Ce qui a changé ? Est-ce que tu t'es mieux préparé ? Est-ce que tu es bien dans ta tête ? Ou est-ce que tu as analysé la saison dernière pour expliquer que tu reviens au top aujourd'hui ?
Ecoutez, c'est à vous de me dire. Vous êtes mieux placés, vous m'observez, il m'est difficile de porter des jugements sur moi. Mais une chose est sûre, je me sens beaucoup mieux que l'année dernière.
- C'est mental ?, c'est physique ?
Peut-être, ce sont des questions que je me pose moi aussi.
- Tu n'as pas analysé ce qui s'est passé la saison dernière pour toi pour pouvoir progresser ?
Non, pas encore.
- Vous jouez contre Rennes samedi, un match au Vélodrome, c'est l'occasion d'enchaîner une quatrième victoire consécutive. Vous sentez qu'il y a une force qui se dégage de l'effectif olympien et comment abordez-vous cette rencontre contre Rennes ?
Avec la plus grande sérénité. Vous savez, c'est toujours plus facile d'enchaîner les matchs quand tout va bien. On est tous dans le meilleur état d'esprit possible. On va continuer ce qu'on a su faire, tout en gommant ce qui n'a pas été bien parce que chaque fois, on travaille. Il y a beaucoup de chantiers, il y a beaucoup de travail à faire, mais on est là pour ça, le staff est là pour ça, le coach est là pour ça, et nous espérons tous faire une belle saison.
- Et Rennes est une équipe capable du meilleur comme du pire. Comment on aborde une rencontre contre des adversaires qui peuvent claquer un superbe résultat, 6-2 par exemple contre Evian, et la semaine d'après, se prendre une lourde défaite ? Comment on fait pour gérer ce type de rencontre ?
On est justement en train de savoir comment le gérer puisqu'on n'a pas fini la préparation de ce match. Avec le staff, nous travaillons, nous faisons des séances vidéos, que nous mettons en pratique sur le terrain. D'ici quelques heures, d'ici quelques jours, on saura sur quel pied danser pour aborder ce match.
- Est-ce que toi précisément, il y a une séance vidéo qui t'a servi à améliorer un point...
Toutes les séances vidéos m'ont servi.
- Il y en a beaucoup cette année.
On le fait tout le temps, des fois trois à quatre par jour, ouais.
- Individualisées ?
Individualisées, collectives, c'est un mélange de tout.
- Et elles peuvent durer combien de temps ces séances ?
C'est plus ou moins varié. Il y en a qui dure 15 minutes, il y en a qui dure 5 minutes, il y en a qui dure 30 minutes, ça change.
- Et toi, est-ce qu'il y a quelque chose par rapport à votre organisation tactique, par rapport à ton jeu que tu as pu améliorer ? Parce que tu t'es remis plusieurs fois en cause suite à ces séances vidéos ?
Tout le temps, je suis remis en cause, parce qu'on ne fait jamais un match parfait, il y a toujours quelque chose à corriger. Je pense que toutes les séances me concernent. J'ai souvent été ou plusieurs fois fautif sur des déplacements, moi autant que les autres. Je pense que nous sommes tous gagnants dans ce travail.
- Ca consiste en quoi, vous observer en matchs, à l'entraînement ? C'est observer aussi le jeu de votre adversaire avant les matchs, c'est ça ?
Ouais, c'est le top.
- Et c'est vraiment efficace, quoi ?
Et bien écoutez, puisque ça marche, je pense que c'est efficace.
- Nico, je suis désolé si la question t'a déjà été posée. Je suis moi aussi arrivé en retard. Le fait d'être le seul défenseur central titulaire en ce moment dans cette équipe, ça change quelque chose dans ta façon de jouer ? Comment tu t'entends avec Jérémy avec qui tu joues le plus souvent à tes côtés ? Comment ça se passe ?
Ben écoutez, ça ne m'a pas gêné parce que j'ai eu la chance et l'opportunité d'évoluer avec de très bons joueurs. Jérémy Morel, c'est quelqu'un que j'apprécie énormément, parce qu'humainement c'est un garçon bien , sur le terrain il est irréprochable. Romao, ... je ne peux pas tous les citer, mais je pense que ce sont de très bons joueurs avec qui je n'ai jamais eu de problème, avec lesquels je m'entends super bien. Evidemment on peut faire un meilleur match comme un match moins bien, mais voilà, je prends toujours du plaisir à évoluer avec chacun d'eux.
- Etant donné que ce ne sont pas leurs postes de prédilection, tu leur as parlé justement au moment où ils ont été replacés ?
Oui, c'est un peu mon devoir, c'est mon travail. Il y a des vidéos qui sont là aussi pour les aider.
- Le fait que par rapport aux deux premiers matchs où la défense a été quand même pas mal pointée du doigt, avec les cinq buts pris en deux rencontres, depuis ça a beaucoup changé, comment peux-tu expliquer ce changement ? Vous ne venez de prendre qu'un seul but en trois matchs.
Je pense que c'est une preuve d'amélioration, je pense qu'on a travaillé à partir des séances vidéos. On a pratiqué sur le terrain. On défend mieux parce qu'on défend ensemble, on attaque mieux parce qu'on attaque ensemble. Donc voilà, on essaye de s'améliorer entraînement après entraînement, match après match.
- Qu'est-ce qui a changé dans les entraînements justement par rapport à la saison dernière ?
Je dirais peut-être les caméras qu'il y a autour.
- Tu parles des nôtres ? (rires)
Non non, pas les vôtres. Oui les caméras autour parce qu'elles nous permettent de visionner aussi les entraînements qu'on a fait. Et c'est important de savoir dans quel état d'esprit nous allons travailler, si l'entraînement a été bien ou pas, c'est déjà ça.
- Est-ce que tu estimes donc que l'OM a franchi un cap en termes de professionnalisme ? Tu trouves le club plus professionnel, notamment dans les entraînements ?
Ecoutez, c'est un grand club. Le club est professionnel depuis le début, depuis que je suis là. Je ne pouvais pas parler du club sans être là. Il y a beaucoup de changements, c'est plutôt bénéfique pour les joueurs, pour l'ensemble du staff, pour Marseille en général.
- Vous avez des entraînements purement défensifs, si je ne me trompe pas, avec un entraîneur dédié qui vous fait travailler spécialement. Je voulais savoir ce que cela vous apportait et ce que vous travaillez spécifiquement que vous n'aviez peut-être jamais travaillé avant.
Jamais, je ne dirais pas jamais, mais ce qui est bien, c'est qu'on a des séances spécifiques, du gardien à l'attaquant. Et voilà, on nous fait travailler du jeu aérien, des positionnements, des couvertures. Ce sont des choses qu'on retrouve tout le temps durant les matchs.
- Il est arrivé souvent de changer de système de jeu en cours de match, ça devient quasiment même une habitude. Est-ce que c'est perturbant pour vous ?
Non, pas du tout. Cela fait partie du travail, selon comment l'on joue, selon l'adversaire, comment nous sentons le jeu. Voilà, on se positionne.
- Quand ça change en cours de partie, il y a besoin d'un petit temps d'adaptation. On a vu à Evian, où le passage à trois a entraîné un peu de flottement. Il y a encore besoin de rodage ?
Ouais, voilà, je pense qu'on est au tout début de ce qu'on nous montre, de ce qu'on nous présente comme projet, comme travail. On essaye de s'améliorer tous les jours. Nous nous sentons bien. Plus les matchs passent, mieux les choses vont. On va essayer de s'adapter plus facilement.
- Vous avez été surpris de vous retrouver souvent dans l'axe droit, dans la défense à trois en seconde période à Bastia, quand Jérémy Morel s'est retrouvé complètement au centre ? C'était vraiment une adaptation, c'était carrément du jamais vu !
Ouais, mais faut pas être surpris. Je pense que si j'étais décalé sur la droite, c'est comme si je jouais central droit quand on joue à quatre. Je pense qu'il n'y a pas eu de surprise.
- Si tu dis que vous n'en êtes qu'au début de vos progrès, cela veut dire que vous pouvez espérer beaucoup dans ce championnat ?
Ouais mais il faut pas se prononcer, il ne faut pas dire les choses avant. Je pense qu'il faut démontrer les choses, qu'il faut aller les chercher.
- Toi, tu changes pas d'année en année ! (rires)
Non je reste le même. Je suis là (il tire son polo avec l'écusson de l'OM), je ne vais pas changer. (sourire)
- Tu as appris justement à aimer Marseille, avec le temps ?
Ecoutez, je ne suis pas venu là par hasard, j'aimais déjà le club. Je prends encore du plaisir, je l'aime jour après jour.
- Je parle de Marseille dans sa globalité, la ville...
Tout.