Crédits image : http://www.om.net
Spoiler: montrer
Information
- Bonjour, Buenos dias.
Moi ça va, j'ai le sourire.
- On te voyait moins quand même.
Je vous ai manqué ?
- Un peu.
C'est bien, tout le monde participe.
- Comment tu as vécu ces deux matchs avec l'équipe de France ?
Bien. J'ai eu la chance et l'opportunité de pouvoir jouer donc j'étais content. En plus, ça s'est bien passé. On a gagné. Donc tant mieux.
- Oui mais toi, avec l'équipe de France, il y a eu des matchs où tu es passé au travers. Là, cela a été moins le cas. Tu t'es remis un peu dans la course avec Lloris ou pas ?
Non, pas forcément. Après oui, il y a eu des matchs meilleurs que d'autres, des matchs un peu plus compliqués, c'est vrai. Et qu'on me l'a bien rappelé d'ailleurs. La veille de match je me souviens, je ne sais pas s'il est présent dans la salle ? (il regarde dans la salle)... non, il n'est pas là. Enfin bref, non non non mais c'est bien c'est bien.
- On ne balancera pas.
On sait tous qui c'est.
- Tu revenais vraiment très très bien, tu as fait cinq-six matchs de bon avec l'OM, là depuis deux matchs, tu es bon avec l'équipe de France. Evidemment, mentalement, ça doit te faire un bien fou ?
Bien sûr que je suis content, bien sûr que cela fait du bien. Mais, en même temps, ce n'est pas une fin en soi. Je ne vais pas être là à exploser et à faire comme si c'était terminé. Il y a encore d'autres matchs, si dimanche je ne suis pas bon, ça replonge encore. Et il y aura encore d'autres trucs. Je suis content, ça s'est bien passé, tant mieux mais en même temps, ça n'est pas non plus un truc extraordinaire.
- Comment tu as vécu le fait que certains, dont Didier [Deschamps], ont dit "Steve a maigri" ?
Mais ça c'est parti de pas mal de choses... notamment de certains, notamment de la personne dont je parlais tout à l'heure qui ont raconté pas mal d'histoires. Donc après, quand on lui pose la question, oui il le dit, mais en même temps, voilà oui j'ai maigri, mais après ? Ca c'est rien d'extraordinaire. D'ailleurs, je fais une petite parenthèse parce que je tiens à lui dire, et c'est quelque chose pour moi qui est assez important, quand on dit que je ne veux pas forcément travailler, et que Steph' Cassard part raconter au coach certaines choses et que le coach me convoque, ces trois choses-là sont fausses. La première, moi ne pas vouloir travailler, c'est faux, je revenais de blessure, la seule chose que je voulais, c'était de revenir sur le terrain et revenir comme un malade pour être présent. Et d'ailleurs, c'est là où j'ai perdu les kilos. Ensuite, Steph' Cassard, je m'entends très très bien avec lui, s'il y a un problème, il me le dirait directement, mais il n'y a jamais eu de problème. Au contraire, il m'a accompagné dans ce travail et il a fait le maximum pour que je sois au mieux. Comme il n'y a pas eu de problème, comme il n'a pas eu à se plaindre, il n'en a pas parlé au coach. Donc le coach, il a rien dit et il ne m'a rien dit concernant cela. Donc voilà, je tiens à rectifier que Monsieur Baptiste Chaumier qui n'est pas là, et Damien Degorre, que la fin de son article était complètement fausse. Et que ce n'était pas vrai, donc voilà. Maintenant on peut revenir à l'actualité.
- A part ça, tout va bien ?
Non mais voilà.
- Tu vas piquer la place de Lloris ?
Non non, pas du tout. Ce n'est pas parce que j'ai fait deux bons matchs que la hiérarchie va changer. Je suis content, c'est vrai. Il fallait que je fasse ces prestations-là et que je sois bon, cela a été fait. C'est chose faite donc tant mieux.
- Pour en revenir à l'OM, beaucoup disent "attention, il y avait évidemment une série extraordinaire de sept matchs, il y a eu une coupure, beaucoup de joueurs étaient en Afrique, en Arménie, etc., un petit peu loin, on peut pas préparer un match sereinement contre Toulouse qui est un adversaire difficile". Est-ce que vous, ça, vous l'aviez dans la tête ?
Oui, oui, oui et c'est vrai. C'est vrai, il y a eu, il y a énormément de joueurs qui sont partis, il y a eu beaucoup de matchs difficiles, que ce soit physiquement ou mentalement. Il y a eu des longs voyages. Donc aujourd'hui, je pense qu'on retrouve le groupe au complet. Donc il nous reste aujourd'hui et demain pour préparer ce match de Toulouse qui va être très très difficile parce que Toulouse, c'est une bonne équipe, une équipe qui en dérange beaucoup d'autres dans ce championnat. Et on sait que cela va être compliqué mais on est prévenu, et on n'a pas d'excuses parce que c'est comme ça. Donc on doit se préparer et être présent dimanche à 14 heures. En plus, c'est un horaire un peu particulier, il risque de faire très chaud. Donc tous ces éléments, on les a en compte, il faut faire avec pour faire un bon match et gagner ce match.
- L'idée de battre un record de victoires consécutives est une source de motivation ?
Non, ce n'est pas forcément les records, mais l'idée est d'enchaîner, de prendre un maximum de points pour rester dans le haut du classement le plus longtemps possible. Après effectivement, s'il y a ce record et qu'on enchaîne, tant mieux, mais ce n'est pas la priorité du groupe et ce n'est pas notre priorité.
- Malgré tout ce qui a pu être écrit de faux ou pas, est-ce que tu te sens toi dans une de tes meilleures formes actuellement ?
Pas forcément une de mes meilleures formes mais je me sens mieux qu'à un certain moment, oui c'est vrai.
- Est-ce que c'est le fait d'avoir perdu du poids qui fait que t'es plus en forme ?
(Steve Mandanda coupe) Vous me saoulez avec mon poids, franchement, sincèrement... Je suis mieux, c'est vrai. Le poids, je l'ai perdu avant le match contre Bastia. Contre Bastia, je n'ai pas été bon, voilà, ça n'a rien à voir. Mentalement tout se passe bien, aujourd'hui j'enchaîne donc tant mieux. Mais c'est pas le fait d'avoir perdu du poids qui fait... oui ça aide effectivement, mais c'est un tout. L'équipe est mieux, donc forcément on concède moins d'occasions, je suis peut-être un peu moins sollicité, on va dire directement mais je touche beaucoup le ballon, donc je suis encore plus concentré par rapport aux matchs. Mais ces choses-là font qu'aujourd'hui, je suis mieux. Mais ce n'est pas la base de mes performances.
- C'est peut-être la tête donc, plus que le corps ?
Je pense oui.
- Comment peux-tu expliquer donc le changement d'ensemble de la part de ton équipe ? Il y a une grosse transformation dans le jeu, peut-être dans l'état d'esprit aussi, on entend souvent.
Non, mais la réelle explication, c'est le coach. C'est le coach qui a apporté ça. Il est venu avec une nouvelle méthode, avec un nouvel état d'esprit. Et puis, on a mis un peu de temps à assimiler sa méthode, et aujourd'hui on est bien, et ça marche donc tant mieux. Mais c'est pareil, ça peut vite dérailler, il faut garder cette envie, cet objectif déjà de respecter les consignes. Et puis cette volonté de bien faire et de vouloir gagner. Mais aujourd'hui, c'est clair que le changement, quand on regarde le groupe de cette saison et le groupe de l'année dernière, le groupe n'a pas énormément évolué. Seule chose qui a évoluée, c'est le changement d'entraîneur. Après, attention hein, ce n'est pas remettre en cause les anciens entraîneurs, et je tiens à le préciser parce que je sais qu'ici il faut faire attention. Mais voilà, aujourd'hui, le coach est venu avec une méthode et cela marche bien, cela porte ses fruits aujourd'hui donc tant mieux.
- Mis à part le côté comptable, qu'est-ce que change le fait d'évoluer en tête de la Ligue 1 ? Est-ce que cela change réellement quelque chose ?
Après, c'est toujours mieux d'être en haut que d'être en bas, c'est sûr. Après, quand on gagne les matchs, on enchaîne, on est en haut, forcément le contexte extérieur on va dire, est beaucoup plus favorable, tout se passe bien, il n'y a pas de problème. Mentalement aussi on gagne en confiance quand on enchaîne les victoires, et c'est bénéfique pour tout le monde.
- Est-ce que vous commencez, bon... il y a sept points d'avance sur le PSG, une grosse différence de buts, déjà un petit matelas de confort par rapport à vos poursuivants directs qui veulent vous mordre les mollets. Est-ce qu'au niveau des objectifs, ça commence un peu à gamberger. A se dire "c'est peut-être l'année de l'OM" ?
Non, pas encore. Pas encore parce que le championnat est encore très très long. Il reste beaucoup de matchs. On sait forcément qu'il va y avoir un moment donné où on va avoir un trou. Il faudra que ce passage à vide soit le plus court possible, mais c'est pareil, mieux vaut être à notre place et enchaîner que d'être derrière. Donc on sait qu'on est devant mais on sait très bien aussi que cela est encore très long et que cela va être encore très compliqué. Parce qu'en plus, on va être encore plus attendus par nos adversaires, les matchs vont être encore plus difficiles. Et on est conscients de tout ça, mais nous ça ne nous atteint pas. On est fixés comme le coach le dit bien sur le prochain match, et pour nous, l'important, c'est d'être performant, d'être bon, et de prendre un maximum de points à chaque rencontre. Après, on verra, on aura le temps de faire le bilan, et on aura le temps de voir si on peut ou pas jouer le titre.
- Vous parliez de Stéphane Cassard tout à l'heure. Que t'a-t-il apporté depuis son arrivée, qu'est-ce qui a changé dans les méthodes d'entraînement ?
Déjà, il y a une bonne complicité entre nous. C'est quelqu'un que j'ai croisé déjà quand il était joueur, on s'est croisé plusieurs fois. Ensuite, on a bien discuté et le feeling est bien passé. Après, au niveau de la méthode de travail, il connaît très très bien le poste, on a la même vision du poste et on travaille vraiment en toute complicité et vraiment dans de bonnes conditions.
- Il y a beaucoup de travail vidéo ? Est-ce que tu travailles par exemple sur Ben Yedder dimanche ? Ou pas du tout ?
Non, après, il y a beaucoup de travail vidéo, on va dire en général. Après, avec Stéph', on refait les analyses des matchs passés, et cela permet de progresser, de voir ce qui a été et n'a pas été.
- Votre entraîneur aligne très souvent le même onze. Est-ce qu'il y a une crainte d'usure qui s'installe, physique, mentale, chez vous, et qu'a contrario, que les remplaçants aient un manque de rythme au moment où on va les solliciter plus ?
Non je ne pense pas parce qu' aujourd'hui, dans ce groupe, tout le monde est concerné, tout le monde a envie de gagner, tout le monde a envie de tirer dans le même sens et d'avancer. On le voit à chaque fois, c'est vrai que le coach aligne souvent le même onze de départ. Mais, quand il y a un changement, les mecs qui rentrent ont cette envie et cette motivation, cet objectif, d'apporter au groupe et pour l'instant, ça marche bien. Et je le répète, quand en plus il y a les résultats, forcément c'est plus facile pour tout le monde. Donc pour l'instant, ça marche, tant mieux, après, il y a des moments où peut-être qu'un ou deux sont un peu plus fatigués et là le coach le voit tout de suite et fait les changements nécessaires, donc pour l'instant tout roule.
- Steve, sur l'équipe de France, tu as eu là ce bon petit séjour avec les Bleus. Est-ce que tu te dis après coup que c'était le moment ? Parce qu'il y a Ruffier qui a passé le Mondial dans une position de numéro 2, là Costil venait d'être appelé. Tu l'as souvent dit, tu sais comment ça se passe la concurrence, il n'y a pas de cadeau dans cette concurrence entre gardiens. Est-ce que tu te dis, là c'est bien joué d'avoir joué ces deux matchs parce que justement...
(Steve Mandanda coupe) Oui, c'est bien fait joué d'avoir joué ces deux matchs. De toutes façons, peu importe les circonstances, mais c'était bien, il fallait le faire. Pour moi, pour l'équipe, pour la dynamique que peut avoir l'équipe de France en ce moment. Donc oui, fallait le faire. Après, il fallait pas le faire pour toutes ces raisons-là. Moi perso, je ne voyais pas ça. Après, oui bien sûr, il y a beaucoup de choses qui sont écrites, qui se disent, ou machin... Mais moi dans ma tête, je n'ai aucun problème avec ça. Il fallait être bon pour moi, il fallait être bon pour l'équipe parce que l'équipe enchaîne aussi les bons résultats. Après, je pense pas forcément à tout ça. Benoît [Costil] était là, j'étais vraiment content de passer ce séjour avec lui. Quand Stéph [Stéphane Ruffier] est là, c'est pareil. Donc je n'ai vraiment aucun problème avec ça.
- Il y a beaucoup de choses, tu dis, qui s'écrivent au fil des mises au point. On a dit qu'il était possible que tu sois transféré à Moscou avec Valbuena cet été, que tu n'étais pas trop chaud pour ce départ. C'est vrai ?
Je l'ai lu aussi, je n'en ai pas parlé avec le président, donc je ne sais pas si c'est vrai ou pas, il faudra demander au président. Mais non je n'étais pas chaud, de toutes façons, si demain ça devait arriver, non, je ne suis pas chaud.
- Et, justement, pour parler de ça, dans une émission de télé que tu as faites il n'y a pas longtemps, tu as laissé planer comme un doute. Tu n'as pas répondu franchement si tu peux partir ou pas en janvier.
Non, en janvier, je ne partirais pas honnêtement, je n'ai pas envie de partir. Mais maintenant, une chose qui est réelle dans le football, c'est que tout peut se passer. On n'est jamais à l'abri d'un transfert, de me retrouver remplaçant ou d'être blessé. Dans ce milieu-là, on n'est à l'abri de rien. Maintenant c'est clair que dans ma tête je ne suis pas du tout partant et je n'ai pas du tout envie de partir en janvier.
- Et le fait que vous soyez leaders et qu'il y ait une nouvelle dynamique, est-ce que cela change la donne pour toi ?
Forcément, ça change pour tout le monde. Le fait que le groupe vive bien, qu'on soit leaders, que je prenne du plaisir les week-ends donc oui.
- As-tu eu une discussion avec Monsieur Bielsa concernant les coupes cette année, est-ce que tu aimerais souffler ou pas du tout ?
Non, aucune discussion concernant les coupes ou autre chose.
- Steve, as-tu eu un petit mot pour tes collègues espoirs ou, tout simplement, est-ce que tu les as réceptionné un petit peu sonnés après l'élimination, Thauvin, Imbula ?
Ils étaient très affectés. Maintenant, je peux pas... moi déjà en plus, il m'est arrivé aussi d'être éliminé, de ne pas pouvoir faire les championnats d'Europe. Et d'avoir l'opportunité de jouer les jeux olympiques. Ils étaient très très déçus mais après, qu'est-ce que vous voulez, c'est comme ça, il faut enchaîner. Ca continue, que ce soit pour eux, pour nous, pour tout le monde. Ils sont vraiment déçus mais c'est comme ça.
- Steve, on t'a quitté sur une image très triste la saison dernière. Tu as retrouvé... tu as eu un choc avec Yatabaré à Guingamp. Comment ça se passe maintenant dans ta tête, est-ce que tu as une petite appréhension ?
Honnêtement pas du tout. Je n'ai aucune appréhension. Je n'y repense pas forcément en plus. On me le rappelle souvent mais moi je n'y pense pas. Aujourd'hui, je n'ai plus de séquelles, je n'ai pas de problème psychologique de ce côté-là. Si je dois aller au duel, j'y vais. Tant mieux, après... je n'ai pas le souvenir, comme j'ai dit, j'ai eu une petite perte de connaissance pendant quelques secondes, et cette image et cet accident, je ne l'ai plus en tête. Je l'ai parce que j'ai revu les images mais elles ne sont pas en moi et ce n'est pas un truc qui me bloque. Donc je n'ai pas de problème avec ça.
- Tu n'as pas changé ta façon de sortir ?
Non je ne sais pas, je ne pense pas.
- Ca peut être gênant qu'on te le rappelle ?
Non franchement pas du tout parce que je n'ai pas forcément... je n'ai aucun problème avec ça.
- Steve, une petite question sur le jeu, par rapport à la construction des attaques. On te demande de plus relancer à la main, sur les côtés, de façon à jouer plus court ?
Oui, on me demande de relancer plus court, de repartir de derrière pour pouvoir construire et jouer le ballon au sol. Après, moi, je touche beaucoup plus de ballons au pied donc c'est un truc qui me va bien. Je prends quelques risques de temps en temps mais ça passe pour l'instant donc tant mieux.
- Est-ce que tu as eu des résultats positifs avec cette nouvelle façon de faire entre guillemets ?
Ben je pense quand même, non ? (rires) Non non mais après ça se voit dans le jeu, ça se voit au niveau des résultats, même pour les joueurs, tout le monde prend du plaisir, tout le monde est là, après oui, forcément, les résultats sont là aussi donc ça nous apporte encore plus de plaisir mais les résultats, on va les chercher et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, il y a un plus.
- Vous travaillez les passes en retrait avec Brice ? (rires de la salle)
Oui, oui, on travaille beaucoup le jeu au pied.
- Avec Dja Djé Djé aussi ?
Oui oui, non mais là, sur ce coup-là [sa passe manquée à Caen], je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Tu vois, je ne m'en rappelais même plus, pour dire... C'est passé, mais on aurait pu faire un beau zapping, c'est vrai.
- Et est-ce que tu as confiance dans cette défense avec un seul central ?
Bien sûr. Après, quand on voit les performances de Jérémy aujourd'hui, on ne se demande pas s'il est défenseur central ou latéral. Aujourd'hui, Jérém' est solide. Et même quand Alex' [Romao] joue, Alex' aussi est solide. Ce sont des joueurs d'expérience qui ont l'habitude déjà de jouer à ce poste-là et aujourd'hui, ils s'adaptent vraiment bien au système et à la méthode du coach.
- Tu es agréablement surpris par ça ? Tu avais des doutes sur les départs en début de saison ?
Non non, après, j'avais pas forcément de doutes. Après, comme je l'ai dit, je n'étais pas forcément focalisé au départ sur l'équipe, j'étais plus focalisé moi sur mon retour et sur mon après-blessure. Et puis j'ai pris le train en route et ça s'est bien passé, je n'ai jamais eu aucun doute là-dessus.
- Toi, comme tu voulais partir, tu t'en foutais ! (rires)
Ca c'est toi qui le dit, voilà, c'est ça.
- Si on ne peut plus déconner... (rires)
Ah, si on ne peut plus déconner.
- Est-ce que vous pouvez juste nous dire un mot sur l'opération de ce week-end Football people ?
Non. (rires) Je ne sais pas, qu'est-ce que vous voulez dire ?
- Je ne sais pas, ce que vous en pensez, si c'est une bonne opération, votre ressenti ?
Honnêtement je vais vous dire la vérité parce que c'est difficile de ... Je ne suis pas très au courant de ce qu'il va se passer ce week-end mais c'est forcément une bonne opération (rires). Je suis désolé.
- Steve, il y avait l'inauguration officielle du Vélodrome hier, toi qui y a joué quatre matchs déjà. Comment tu juges l'ambiance et as-tu dû prendre de nouveaux repères, dans les vestiaires, sur le terrain ?
Le stade est vraiment très très beau, il y a une ambiance énorme avec une grosse résonnance. Donc on a eu deux ans compliqués avec les travaux et tout ce qui s'en suit. Mais aujourd'hui, c'est vraiment magnifique de pouvoir jouer dans ce stade.
- Ca peut perturber la résonance ?
Non, au contraire, ça sublime.
Moi ça va, j'ai le sourire.
- On te voyait moins quand même.
Je vous ai manqué ?
- Un peu.
C'est bien, tout le monde participe.
- Comment tu as vécu ces deux matchs avec l'équipe de France ?
Bien. J'ai eu la chance et l'opportunité de pouvoir jouer donc j'étais content. En plus, ça s'est bien passé. On a gagné. Donc tant mieux.
- Oui mais toi, avec l'équipe de France, il y a eu des matchs où tu es passé au travers. Là, cela a été moins le cas. Tu t'es remis un peu dans la course avec Lloris ou pas ?
Non, pas forcément. Après oui, il y a eu des matchs meilleurs que d'autres, des matchs un peu plus compliqués, c'est vrai. Et qu'on me l'a bien rappelé d'ailleurs. La veille de match je me souviens, je ne sais pas s'il est présent dans la salle ? (il regarde dans la salle)... non, il n'est pas là. Enfin bref, non non non mais c'est bien c'est bien.
- On ne balancera pas.
On sait tous qui c'est.
- Tu revenais vraiment très très bien, tu as fait cinq-six matchs de bon avec l'OM, là depuis deux matchs, tu es bon avec l'équipe de France. Evidemment, mentalement, ça doit te faire un bien fou ?
Bien sûr que je suis content, bien sûr que cela fait du bien. Mais, en même temps, ce n'est pas une fin en soi. Je ne vais pas être là à exploser et à faire comme si c'était terminé. Il y a encore d'autres matchs, si dimanche je ne suis pas bon, ça replonge encore. Et il y aura encore d'autres trucs. Je suis content, ça s'est bien passé, tant mieux mais en même temps, ça n'est pas non plus un truc extraordinaire.
- Comment tu as vécu le fait que certains, dont Didier [Deschamps], ont dit "Steve a maigri" ?
Mais ça c'est parti de pas mal de choses... notamment de certains, notamment de la personne dont je parlais tout à l'heure qui ont raconté pas mal d'histoires. Donc après, quand on lui pose la question, oui il le dit, mais en même temps, voilà oui j'ai maigri, mais après ? Ca c'est rien d'extraordinaire. D'ailleurs, je fais une petite parenthèse parce que je tiens à lui dire, et c'est quelque chose pour moi qui est assez important, quand on dit que je ne veux pas forcément travailler, et que Steph' Cassard part raconter au coach certaines choses et que le coach me convoque, ces trois choses-là sont fausses. La première, moi ne pas vouloir travailler, c'est faux, je revenais de blessure, la seule chose que je voulais, c'était de revenir sur le terrain et revenir comme un malade pour être présent. Et d'ailleurs, c'est là où j'ai perdu les kilos. Ensuite, Steph' Cassard, je m'entends très très bien avec lui, s'il y a un problème, il me le dirait directement, mais il n'y a jamais eu de problème. Au contraire, il m'a accompagné dans ce travail et il a fait le maximum pour que je sois au mieux. Comme il n'y a pas eu de problème, comme il n'a pas eu à se plaindre, il n'en a pas parlé au coach. Donc le coach, il a rien dit et il ne m'a rien dit concernant cela. Donc voilà, je tiens à rectifier que Monsieur Baptiste Chaumier qui n'est pas là, et Damien Degorre, que la fin de son article était complètement fausse. Et que ce n'était pas vrai, donc voilà. Maintenant on peut revenir à l'actualité.
- A part ça, tout va bien ?
Non mais voilà.
- Tu vas piquer la place de Lloris ?
Non non, pas du tout. Ce n'est pas parce que j'ai fait deux bons matchs que la hiérarchie va changer. Je suis content, c'est vrai. Il fallait que je fasse ces prestations-là et que je sois bon, cela a été fait. C'est chose faite donc tant mieux.
- Pour en revenir à l'OM, beaucoup disent "attention, il y avait évidemment une série extraordinaire de sept matchs, il y a eu une coupure, beaucoup de joueurs étaient en Afrique, en Arménie, etc., un petit peu loin, on peut pas préparer un match sereinement contre Toulouse qui est un adversaire difficile". Est-ce que vous, ça, vous l'aviez dans la tête ?
Oui, oui, oui et c'est vrai. C'est vrai, il y a eu, il y a énormément de joueurs qui sont partis, il y a eu beaucoup de matchs difficiles, que ce soit physiquement ou mentalement. Il y a eu des longs voyages. Donc aujourd'hui, je pense qu'on retrouve le groupe au complet. Donc il nous reste aujourd'hui et demain pour préparer ce match de Toulouse qui va être très très difficile parce que Toulouse, c'est une bonne équipe, une équipe qui en dérange beaucoup d'autres dans ce championnat. Et on sait que cela va être compliqué mais on est prévenu, et on n'a pas d'excuses parce que c'est comme ça. Donc on doit se préparer et être présent dimanche à 14 heures. En plus, c'est un horaire un peu particulier, il risque de faire très chaud. Donc tous ces éléments, on les a en compte, il faut faire avec pour faire un bon match et gagner ce match.
- L'idée de battre un record de victoires consécutives est une source de motivation ?
Non, ce n'est pas forcément les records, mais l'idée est d'enchaîner, de prendre un maximum de points pour rester dans le haut du classement le plus longtemps possible. Après effectivement, s'il y a ce record et qu'on enchaîne, tant mieux, mais ce n'est pas la priorité du groupe et ce n'est pas notre priorité.
- Malgré tout ce qui a pu être écrit de faux ou pas, est-ce que tu te sens toi dans une de tes meilleures formes actuellement ?
Pas forcément une de mes meilleures formes mais je me sens mieux qu'à un certain moment, oui c'est vrai.
- Est-ce que c'est le fait d'avoir perdu du poids qui fait que t'es plus en forme ?
(Steve Mandanda coupe) Vous me saoulez avec mon poids, franchement, sincèrement... Je suis mieux, c'est vrai. Le poids, je l'ai perdu avant le match contre Bastia. Contre Bastia, je n'ai pas été bon, voilà, ça n'a rien à voir. Mentalement tout se passe bien, aujourd'hui j'enchaîne donc tant mieux. Mais c'est pas le fait d'avoir perdu du poids qui fait... oui ça aide effectivement, mais c'est un tout. L'équipe est mieux, donc forcément on concède moins d'occasions, je suis peut-être un peu moins sollicité, on va dire directement mais je touche beaucoup le ballon, donc je suis encore plus concentré par rapport aux matchs. Mais ces choses-là font qu'aujourd'hui, je suis mieux. Mais ce n'est pas la base de mes performances.
- C'est peut-être la tête donc, plus que le corps ?
Je pense oui.
- Comment peux-tu expliquer donc le changement d'ensemble de la part de ton équipe ? Il y a une grosse transformation dans le jeu, peut-être dans l'état d'esprit aussi, on entend souvent.
Non, mais la réelle explication, c'est le coach. C'est le coach qui a apporté ça. Il est venu avec une nouvelle méthode, avec un nouvel état d'esprit. Et puis, on a mis un peu de temps à assimiler sa méthode, et aujourd'hui on est bien, et ça marche donc tant mieux. Mais c'est pareil, ça peut vite dérailler, il faut garder cette envie, cet objectif déjà de respecter les consignes. Et puis cette volonté de bien faire et de vouloir gagner. Mais aujourd'hui, c'est clair que le changement, quand on regarde le groupe de cette saison et le groupe de l'année dernière, le groupe n'a pas énormément évolué. Seule chose qui a évoluée, c'est le changement d'entraîneur. Après, attention hein, ce n'est pas remettre en cause les anciens entraîneurs, et je tiens à le préciser parce que je sais qu'ici il faut faire attention. Mais voilà, aujourd'hui, le coach est venu avec une méthode et cela marche bien, cela porte ses fruits aujourd'hui donc tant mieux.
- Mis à part le côté comptable, qu'est-ce que change le fait d'évoluer en tête de la Ligue 1 ? Est-ce que cela change réellement quelque chose ?
Après, c'est toujours mieux d'être en haut que d'être en bas, c'est sûr. Après, quand on gagne les matchs, on enchaîne, on est en haut, forcément le contexte extérieur on va dire, est beaucoup plus favorable, tout se passe bien, il n'y a pas de problème. Mentalement aussi on gagne en confiance quand on enchaîne les victoires, et c'est bénéfique pour tout le monde.
- Est-ce que vous commencez, bon... il y a sept points d'avance sur le PSG, une grosse différence de buts, déjà un petit matelas de confort par rapport à vos poursuivants directs qui veulent vous mordre les mollets. Est-ce qu'au niveau des objectifs, ça commence un peu à gamberger. A se dire "c'est peut-être l'année de l'OM" ?
Non, pas encore. Pas encore parce que le championnat est encore très très long. Il reste beaucoup de matchs. On sait forcément qu'il va y avoir un moment donné où on va avoir un trou. Il faudra que ce passage à vide soit le plus court possible, mais c'est pareil, mieux vaut être à notre place et enchaîner que d'être derrière. Donc on sait qu'on est devant mais on sait très bien aussi que cela est encore très long et que cela va être encore très compliqué. Parce qu'en plus, on va être encore plus attendus par nos adversaires, les matchs vont être encore plus difficiles. Et on est conscients de tout ça, mais nous ça ne nous atteint pas. On est fixés comme le coach le dit bien sur le prochain match, et pour nous, l'important, c'est d'être performant, d'être bon, et de prendre un maximum de points à chaque rencontre. Après, on verra, on aura le temps de faire le bilan, et on aura le temps de voir si on peut ou pas jouer le titre.
- Vous parliez de Stéphane Cassard tout à l'heure. Que t'a-t-il apporté depuis son arrivée, qu'est-ce qui a changé dans les méthodes d'entraînement ?
Déjà, il y a une bonne complicité entre nous. C'est quelqu'un que j'ai croisé déjà quand il était joueur, on s'est croisé plusieurs fois. Ensuite, on a bien discuté et le feeling est bien passé. Après, au niveau de la méthode de travail, il connaît très très bien le poste, on a la même vision du poste et on travaille vraiment en toute complicité et vraiment dans de bonnes conditions.
- Il y a beaucoup de travail vidéo ? Est-ce que tu travailles par exemple sur Ben Yedder dimanche ? Ou pas du tout ?
Non, après, il y a beaucoup de travail vidéo, on va dire en général. Après, avec Stéph', on refait les analyses des matchs passés, et cela permet de progresser, de voir ce qui a été et n'a pas été.
- Votre entraîneur aligne très souvent le même onze. Est-ce qu'il y a une crainte d'usure qui s'installe, physique, mentale, chez vous, et qu'a contrario, que les remplaçants aient un manque de rythme au moment où on va les solliciter plus ?
Non je ne pense pas parce qu' aujourd'hui, dans ce groupe, tout le monde est concerné, tout le monde a envie de gagner, tout le monde a envie de tirer dans le même sens et d'avancer. On le voit à chaque fois, c'est vrai que le coach aligne souvent le même onze de départ. Mais, quand il y a un changement, les mecs qui rentrent ont cette envie et cette motivation, cet objectif, d'apporter au groupe et pour l'instant, ça marche bien. Et je le répète, quand en plus il y a les résultats, forcément c'est plus facile pour tout le monde. Donc pour l'instant, ça marche, tant mieux, après, il y a des moments où peut-être qu'un ou deux sont un peu plus fatigués et là le coach le voit tout de suite et fait les changements nécessaires, donc pour l'instant tout roule.
- Steve, sur l'équipe de France, tu as eu là ce bon petit séjour avec les Bleus. Est-ce que tu te dis après coup que c'était le moment ? Parce qu'il y a Ruffier qui a passé le Mondial dans une position de numéro 2, là Costil venait d'être appelé. Tu l'as souvent dit, tu sais comment ça se passe la concurrence, il n'y a pas de cadeau dans cette concurrence entre gardiens. Est-ce que tu te dis, là c'est bien joué d'avoir joué ces deux matchs parce que justement...
(Steve Mandanda coupe) Oui, c'est bien fait joué d'avoir joué ces deux matchs. De toutes façons, peu importe les circonstances, mais c'était bien, il fallait le faire. Pour moi, pour l'équipe, pour la dynamique que peut avoir l'équipe de France en ce moment. Donc oui, fallait le faire. Après, il fallait pas le faire pour toutes ces raisons-là. Moi perso, je ne voyais pas ça. Après, oui bien sûr, il y a beaucoup de choses qui sont écrites, qui se disent, ou machin... Mais moi dans ma tête, je n'ai aucun problème avec ça. Il fallait être bon pour moi, il fallait être bon pour l'équipe parce que l'équipe enchaîne aussi les bons résultats. Après, je pense pas forcément à tout ça. Benoît [Costil] était là, j'étais vraiment content de passer ce séjour avec lui. Quand Stéph [Stéphane Ruffier] est là, c'est pareil. Donc je n'ai vraiment aucun problème avec ça.
- Il y a beaucoup de choses, tu dis, qui s'écrivent au fil des mises au point. On a dit qu'il était possible que tu sois transféré à Moscou avec Valbuena cet été, que tu n'étais pas trop chaud pour ce départ. C'est vrai ?
Je l'ai lu aussi, je n'en ai pas parlé avec le président, donc je ne sais pas si c'est vrai ou pas, il faudra demander au président. Mais non je n'étais pas chaud, de toutes façons, si demain ça devait arriver, non, je ne suis pas chaud.
- Et, justement, pour parler de ça, dans une émission de télé que tu as faites il n'y a pas longtemps, tu as laissé planer comme un doute. Tu n'as pas répondu franchement si tu peux partir ou pas en janvier.
Non, en janvier, je ne partirais pas honnêtement, je n'ai pas envie de partir. Mais maintenant, une chose qui est réelle dans le football, c'est que tout peut se passer. On n'est jamais à l'abri d'un transfert, de me retrouver remplaçant ou d'être blessé. Dans ce milieu-là, on n'est à l'abri de rien. Maintenant c'est clair que dans ma tête je ne suis pas du tout partant et je n'ai pas du tout envie de partir en janvier.
- Et le fait que vous soyez leaders et qu'il y ait une nouvelle dynamique, est-ce que cela change la donne pour toi ?
Forcément, ça change pour tout le monde. Le fait que le groupe vive bien, qu'on soit leaders, que je prenne du plaisir les week-ends donc oui.
- As-tu eu une discussion avec Monsieur Bielsa concernant les coupes cette année, est-ce que tu aimerais souffler ou pas du tout ?
Non, aucune discussion concernant les coupes ou autre chose.
- Steve, as-tu eu un petit mot pour tes collègues espoirs ou, tout simplement, est-ce que tu les as réceptionné un petit peu sonnés après l'élimination, Thauvin, Imbula ?
Ils étaient très affectés. Maintenant, je peux pas... moi déjà en plus, il m'est arrivé aussi d'être éliminé, de ne pas pouvoir faire les championnats d'Europe. Et d'avoir l'opportunité de jouer les jeux olympiques. Ils étaient très très déçus mais après, qu'est-ce que vous voulez, c'est comme ça, il faut enchaîner. Ca continue, que ce soit pour eux, pour nous, pour tout le monde. Ils sont vraiment déçus mais c'est comme ça.
- Steve, on t'a quitté sur une image très triste la saison dernière. Tu as retrouvé... tu as eu un choc avec Yatabaré à Guingamp. Comment ça se passe maintenant dans ta tête, est-ce que tu as une petite appréhension ?
Honnêtement pas du tout. Je n'ai aucune appréhension. Je n'y repense pas forcément en plus. On me le rappelle souvent mais moi je n'y pense pas. Aujourd'hui, je n'ai plus de séquelles, je n'ai pas de problème psychologique de ce côté-là. Si je dois aller au duel, j'y vais. Tant mieux, après... je n'ai pas le souvenir, comme j'ai dit, j'ai eu une petite perte de connaissance pendant quelques secondes, et cette image et cet accident, je ne l'ai plus en tête. Je l'ai parce que j'ai revu les images mais elles ne sont pas en moi et ce n'est pas un truc qui me bloque. Donc je n'ai pas de problème avec ça.
- Tu n'as pas changé ta façon de sortir ?
Non je ne sais pas, je ne pense pas.
- Ca peut être gênant qu'on te le rappelle ?
Non franchement pas du tout parce que je n'ai pas forcément... je n'ai aucun problème avec ça.
- Steve, une petite question sur le jeu, par rapport à la construction des attaques. On te demande de plus relancer à la main, sur les côtés, de façon à jouer plus court ?
Oui, on me demande de relancer plus court, de repartir de derrière pour pouvoir construire et jouer le ballon au sol. Après, moi, je touche beaucoup plus de ballons au pied donc c'est un truc qui me va bien. Je prends quelques risques de temps en temps mais ça passe pour l'instant donc tant mieux.
- Est-ce que tu as eu des résultats positifs avec cette nouvelle façon de faire entre guillemets ?
Ben je pense quand même, non ? (rires) Non non mais après ça se voit dans le jeu, ça se voit au niveau des résultats, même pour les joueurs, tout le monde prend du plaisir, tout le monde est là, après oui, forcément, les résultats sont là aussi donc ça nous apporte encore plus de plaisir mais les résultats, on va les chercher et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, il y a un plus.
- Vous travaillez les passes en retrait avec Brice ? (rires de la salle)
Oui, oui, on travaille beaucoup le jeu au pied.
- Avec Dja Djé Djé aussi ?
Oui oui, non mais là, sur ce coup-là [sa passe manquée à Caen], je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Tu vois, je ne m'en rappelais même plus, pour dire... C'est passé, mais on aurait pu faire un beau zapping, c'est vrai.
- Et est-ce que tu as confiance dans cette défense avec un seul central ?
Bien sûr. Après, quand on voit les performances de Jérémy aujourd'hui, on ne se demande pas s'il est défenseur central ou latéral. Aujourd'hui, Jérém' est solide. Et même quand Alex' [Romao] joue, Alex' aussi est solide. Ce sont des joueurs d'expérience qui ont l'habitude déjà de jouer à ce poste-là et aujourd'hui, ils s'adaptent vraiment bien au système et à la méthode du coach.
- Tu es agréablement surpris par ça ? Tu avais des doutes sur les départs en début de saison ?
Non non, après, j'avais pas forcément de doutes. Après, comme je l'ai dit, je n'étais pas forcément focalisé au départ sur l'équipe, j'étais plus focalisé moi sur mon retour et sur mon après-blessure. Et puis j'ai pris le train en route et ça s'est bien passé, je n'ai jamais eu aucun doute là-dessus.
- Toi, comme tu voulais partir, tu t'en foutais ! (rires)
Ca c'est toi qui le dit, voilà, c'est ça.
- Si on ne peut plus déconner... (rires)
Ah, si on ne peut plus déconner.
- Est-ce que vous pouvez juste nous dire un mot sur l'opération de ce week-end Football people ?
Non. (rires) Je ne sais pas, qu'est-ce que vous voulez dire ?
- Je ne sais pas, ce que vous en pensez, si c'est une bonne opération, votre ressenti ?
Honnêtement je vais vous dire la vérité parce que c'est difficile de ... Je ne suis pas très au courant de ce qu'il va se passer ce week-end mais c'est forcément une bonne opération (rires). Je suis désolé.
- Steve, il y avait l'inauguration officielle du Vélodrome hier, toi qui y a joué quatre matchs déjà. Comment tu juges l'ambiance et as-tu dû prendre de nouveaux repères, dans les vestiaires, sur le terrain ?
Le stade est vraiment très très beau, il y a une ambiance énorme avec une grosse résonnance. Donc on a eu deux ans compliqués avec les travaux et tout ce qui s'en suit. Mais aujourd'hui, c'est vraiment magnifique de pouvoir jouer dans ce stade.
- Ca peut perturber la résonance ?
Non, au contraire, ça sublime.