Assassin's Creed : Brotherhood
C'est à peine quelques mois après les événements du volet précédent que se déroule cet Assassin's Creed Brotherhood. Pour Ezio, l'heure est à la récréation, l'assassin fort d'une réputation incontestable a rejoint sa villa personnelle dans laquelle il souhaitait prendre un peu de repos. Las, Cesare Borgia ne l'entend pas de cette oreille et compte bien mettre fin à la vie du Maître Assassin. Pour ce faire, il ne lésine pas sur les moyens et attaque la ville fortifiée du clan Auditore avec une petite armée comprenant des tours d'assaut et des catapultes. Cette première phase d'introduction musclée voit la villa en prendre plein les moellons et nous donnera l'occasion de prendre les commandes d'un canon afin de ralentir la progression des forces ennemies dans le seul but de permettre à nos citoyens de prendre la fuite. C'est également pour Ubisoft le moment d'expliquer que cet épisode comprendra quantité de ces "moments mémorables" destinés à rythmer la progression, à l'image de la séquence en aile volante du second volet.
Malgré sa bonne volonté évidente, Ezio ne pourra toutefois pas empêcher les Borgia de pénétrer ses murs, le contraignant à en venir aux mains. Ce qui nous permet de constater les changements apportés au système de combat, en premier lieu, l'IA se montre plus agressive. Si elle avait auparavant tendance à nous laisser porter nos coups sur un adversaire sans que les autres ne viennent s'en mêler, elle n'hésitera plus à présent à nous frapper lâchement dans le dos, contraignant le joueur à plus de prudence et surtout à plus d'initiative. De nouveaux mouvements font également leur apparition, comme le lancer d'armes lourdes, illustré ici par un joli jeté de hache préalablement dérobée à un soldat en armure. A noter aussi l'arrivée du gunblade, une arme à feu dissimulée dans la manche d'Ezio qui peut être combinée avec les frappes à l'épée via un système de combos fort élégant. Il n'y a d'ailleurs pas que le combat qui profite de l'arrivée de mouvements inédits, le free running se voit lui aussi enrichi, notamment par le système dit des ascenseurs grâce auquel Ezio peut utiliser les poulies destinées à soulever de lourdes charges pour se propulser dans les airs et atteindre plus rapidement un point en hauteur. Et pourtant, Ezio ne parviendra pas à éviter le pire et devra regarder impuissant Cesare Borgia entrer dans sa ville et tuer son oncle Mario. Et voilà que le Maître Assassin tombe dans les pommes.
Un évanouissement transformé en ellipse et après lequel nous retrouvons Ezio à Rome, ville dans laquelle il espère régler ses comptes. Dans ce but, il lui faudra recruter des citoyens mécontents de la gestion des Borgia et en faire des assassins, en somme créer sa propre confrérie. C'est là qu'entre en scène le système BAM, pour Brotherhood Assistance Move. Perché sur un toit, face à un arquebusier venu remplacer les archers, Ezio n'a qu'à faire un geste de la main pour faire appel à un de ses disciples qui se chargera de bondir sur le gêneur pour lui planter une lame dans le dos avant de repartir vaquer à ses occupations. Plus loin, constatant que sa route est barrée par une patrouille, ce même mouvement de la main fait s'abattre une pluie de flèches sur les soldats, ce qui aura pour effet de libérer le chemin menant Ezio à sa cible, une figure religieuse. Une fois dans l'église, on aperçoit en effet ladite cible, ainsi que 4 assassins en position sur un rebord au niveau du plafond. Quatre assassins pour autant de gardes dans lesquels planter sa lame. Il ne reste plus qu'à utiliser l'une des nouvelles armes du jeu, l'arbalète, pour en finir avec la cible. C'est joli, efficace, intéressant mais pour savoir exactement comment les ordres préalables sont donnés, il faudra attendre.
Évidemment, dans la vie d'un Assassin, tout a un prix. Si vous tenez à profiter de disciples talentueux, il faudra leur apporter quelques upgrades. Pour cela, vous devrez distribuer des points de compétence avec justesse et surtout les envoyer en mission à travers l'Europe, missions dont ils reviendront forts de nouvelles aptitudes... à condition qu'ils reviennent. Gare à vous en effet si vous décidez d'envoyer un confrère remplir une mission au Danemark sans qu'il en soit vraiment capable, car s'il échoue, il meurt, et il meurt pour de bon, pas de résurrection possible. Passe encore s'il s'agit d'un débutant, mais la chose sera nettement plus désagréable si c'est un disciple déjà bien formé qui part au casse-pipe. Il faudra se montrer sage et prudent.
http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/ ... review.htm
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A noter, l'apparition d'un mode multijoueur
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