superolive, certaines sont pros, les autres non. Un contrat pro est obligatoire pour une joueuse étrangère. Et il y en a à l'OM, comme les trois sénégalaises et Clark. Et j'imagine aussi, mais sans certitudes, que Taieb qui arrive de Manchester City, n'a pas dû le faire pour un smic et un contrat amateur. Maintenant, les contrats pros chez les féminines ne sont pas les mêmes que chez les hommes, qui eux dépendent de la ligue professionnelle. Le foot féminin est affilié à la fédération, avec un statut proche (équivalent ?) au foot amateur. Les contrat pro sont très souvent à base de contrat fédéral, qui est très très loin d'être aussi favorable que celui des hommes. Les seules qui ont des contrats comparables aux hommes sont les joueuses de Lyon et du PSG. Éventuellement, Montpellier, mais sans certitudes. Sinon, les autres équipes de D1 sont dans le même cas que l'OM.
Les deux principales puissances sur la scène du football féminin français cachent la réalité nettement moins reluisante du reste des clubs.
L'égalité salariale entre hommes et femmes dans le football n'est pas pour demain. Tandis que les salaires de Ligue 1 sont, pour le PSG à la hausse, pour le reste stabilisés, les salaires de la D1 Arkéma, première division féminine en France, sont dérisoires en comparaison. Une comparaison déjà difficile à établir au niveau du statut, alors que la D1 féminine n'est toujours pas professionnelle.
Ainsi, deux clubs tirent leur épingle du jeu concernant les salaires, à savoir l'OL et le PSG, les deux principales forces de l'Hexagone. Avec 12 000 euros de salaire moyen brut estimé par L'Equipe, l'Olympique Lyonnais demeure le club qui rémunère le mieux les joueuses, et «reste le club européen le plus attractif sur le plan des salaires», poursuit le quotidien. La capitaine Wendie Renard trône ainsi en tête des salaires de D1 (à égalité avec la Parisienne Kadidiatou Diani) avec 37 000 euros bruts mensuels, juste devant la Norvégienne Ada Hegerberg (35 000 euros mensuels), première joueuse à devenir Ballon d'Or féminin (2018). En tout, 14 Lyonnaises intègrent le top 20 de D1 féminine.
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Avec une grille de salaire dont la moyenne s'établit à 9 000 euros bruts mensuels, le PSG Féminin est donc le deuxième club le mieux rémunérateur en France. À noter les 18 000 euros mensuels de Marie-Antoinette Katoto, meilleure buteuse de l'histoire du club (135 buts en 153 matches), qui devrait logiquement être revalorisée alors que son contrat arrive à terme en juin.
Mais les salaires pratiqués par ces deux formations professionnelles et pionnières dans le football féminin ne sont que la partie immergée de l'iceberg. Ainsi, en dessous de Bordeaux (3 200 euros mensuels), les 9 équipes restantes de D1 ont une grille de salaire moyenne sous les 2 000 euros bruts mensuels. Sans oublier que certaines joueuses, comme au FF Issy-les-Moulineaux, sont obligées de cumuler avec un second emploi dans l'incapacité de vivre du football. Dans le club francilien, certaines joueuses sont ainsi défrayées au match (120 euros), bien loin des retombées espérées trois ans après le Mondial 2019 en France.
Le figaro Publié le 22/03/2022
À noter qu'entre temps, Katoto en fin de contrat a resigné au PSG pour un salaire nettement supérieur à celui indiqué dans l'article.
peezee, oui, tout à fait. Mais quand je parlais de différences dans les contrat, je ne parlais pas de la paie, mais des garanties qui en font partie, notamment médicales, avec les assurances et autres. Une grosse blessure chez une joueuse a plus de répercussions pour la personne que chez un joueur.
Kim Nielsen, c'est bien de le préciser car en effet un contrat ce n'est pas juste un chiffre en bas de la page, aussi important soit-il (et on va pas se mentir, ça reste l'élément le plus important).
Mais il y a truc que je comprends pas, Gigi et toi vous parlez du PSG et de l'OL ,deux équipes qui dominent la D1 et l'Europe... Là je parle de l'OM qui est en D2.
superolive, ol & PSG sont les deux seules équipes dont la totalité de l'effectif est vraiment pro, comme les mecs. Des exceptions dans le foot féminin français. Il est plus facile de trouver des articles sur la D1 que la D2. Mais les clubs de D1 hors les 2 suscités ont le même statut que l'OM. Et l'OM a sûrement un budget plus conséquent que les dernières de D1.
Vidéo des buts d'aujourd'hui tirées d'instagram, alors pardonnez les horreurs bleues autour.
Clark la renarde pour le 1er but et Couasnon la gauchère qui marque du droit pour le second. Roxane Couasnon qui est latérale gauche, en est à 1 buts et 3 passe décisives.
Les résultats de la sixième journée de championnat de D2F :
Le classement :
À signaler la première victoire de Nîmes qui quitte la place de lanterne rouge. La victoire de Sainté et les victoire de nos poursuivantes : Nice, Montauban et Thonon.
Ça défile vite avec une compétition à 12 équipes, elles ont déjà dépassé le quart du championnat.
Modifié en dernier par Kim Nielsen le 23 Oct 2022, 21:31, modifié 2 fois.
Kim Nielsen, ça a dû t'être posé déjà 1999 fois et tu as déjà dû répondre 199 fois (la patience a des limites quand mm ^^), mais y'a moyen de mater les matches gratos ?
Si c'est le cas il serait utile de poster le(s) lien(s) dans chaque (superbe ) topac d'avant-match, àma. (bon sauf s'il s'agit de liens de type vidéo club évidemment ^^)
peezee, pour le moment, je n'ai rien trouvé pour mater les matchs à l'extérieur. Sachant qu'aucun média n'a acheté les droits de D2 (à ma connaissance), c'est le club lui même (OM) qui filme les matchs à l'OM campus. Jusqu'à présent, les matchs à l'extérieurs de l'OM l'ont été dans de petites villes dont les clubs n'ont pas les moyens de l'OM. À voir pour Nice et Sainté, voire Toulouse ?