Retour sur le podcast, après deux nuits de repos et surtout avoir écouté la totalité de l’émission, le lendemain.
Je garde ma position agacée sur la comparaison homme/femme, qui à mon sens n’a pas lieu d’être, ou alors, à la marge, sans en faire une tonne. Mais comme beaucoup fonctionnent comme ça, je devrais peut-être y avoir recours pour faire comprendre une idée.
Parlons de l’invité, Gregory Bernard, que je ne connaissais pas avant le podcast. Je ne mets donc pas en doute ses compétences, vu qu’il faisait le même boulot ailleurs, chez les hommes.
Là où j’ai des difficultés, c’est à l’entendre vanter Mickey
, parce qu’il est venu quelquefois les voir et encenser Para, parce qu’il n’a pas voulu se séparer d’employés du club. Ça sent le « rageux » envers la direction qui n’a pas tout fait pour le garder.
De ce qu’il nous raconte, après la descente en D2 on a demandé à Christophe Para de réduire le budget. Pour ça, 2 solutions principales :
- Se séparer de joueuses.
- Se séparer d’employés du club.
En gros, c’est ce qu’il se passe dans tous les clubs qui descendent en division inférieure, où généralement, un mix des deux solutions est effectué.
Para, au dire de « Greg » n’a pas voulu mettre des gens au chômage et a gardé tous les employés. J’aurais tendance à dire que c’est humainement défendable et tout à son honneur.
Sauf que pour un club de foot, mon opinion est différente, car ça veut dire que ce sont les joueuses qui ont subi toute la réduction du budget. D’où le départ de toutes celles qui ont voulu ou pu quitter le club et la montée de la moitié de l’équipe U19 dans l’effectif de D2. Ce qui équivaut à flinguer l’équipe et aurait pu la mener à une seconde descente en fin du dernier exercice, si elles n’avaient pas redressé la barre en fin de saison avec un autre entraineur.
Inutile de dire, que Greg, comme il veut être appelé, a approuvé à 100% la manière de faire de Para, même si elle pouvait conduire la section féminine au désastre. Je ne lui en veux pas, ou pas trop, d’avoir voulu défendre son emploi, mais une partie de son argumentaire m’a fait penser à ce que dirait un syndicaliste CGT de la SNCF. Et par là même ça a biaisé une bonne partie de son discours en privilégiant son avantage personnel à celui du club.
Par contre, j’ai bien apprécié les parties (courtes) où il a expliqué le travail avec les féminines. Les qualités et défauts. Par ce que pour une fois, il n’a pas parlé que de ce qui était « moins bien » comparé aux hommes, mais aussi des qualités qu’elles ont par rapport à leurs homologues masculins.
J’ai apprécié le discours de quelqu’un de l’intérieur sur « le quasi-abandon » de la section féminine par les dirigeants du club. Même si je m’en doutais fortement, Greg nous en a donné la confirmation.
Pour en terminer avec mon pavé indigeste, je voudrais aborder le sujet des gardiennes qui ne sont pas et ne seront jamais les équivalentes des gardiens. C’est là que je serai obligé de faire, moi aussi, une des comparaisons qui m’énervent tant.
Le fait est que :
En France, en 2006, la taille moyenne des hommes était de 1,78 m et de 1,64 m pour les femmes
Wikipedia
On peut dire que la gardienne de l’équipe de France, Pauline Peyraud-Magnin, est petite avec ses 1,73m. On peut le dire si l’on fait une comparaison directe avec les hommes. Si l’on fait une corrélation avec ce qu’elle serait « en homme moyen », soit 1.73 + 0.14, ça donne 1,87m.
En fait, Pauline est grande, mais les buts qu’elle est chargée de garder font la même taille que pour les hommes et elle est désavantagée par rapport à ses homologues masculins.
Les 1,87m de Wendy Renard sont une exception, tout comme les 2.04m d’Issak Touré.
On peut toujours mettre en avant Jean-Luc Ettori et sa taille exactement la même que celle de Pauline, mais lui est plutôt l’exception qui confirme la règle.
Voila, j’en ai terminé avec ce que j’avais à dire et mon texte n’est en aucun cas une demande pour faire partie du podcast suivant, je n’arriverais pas à aligner deux mots consécutifs.