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Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 15:36

Serber a écrit:
Dragan a écrit:
spy a écrit:Gastibelza, je me pose la question du profil justement par rapport à Veretout. Ça me donne l’impression qu’il ressemble par rapport à ce que je lis. Est ce le cas ? Si oui y a t’il une forte valeur ajoutée par rapport au prix, salaire et que l’on a déjà Veretout qui est toujours là.

On surcote beaucoup Veretout.

Il a surnagé dans un effectif faiblard. Mais il reste moyen. Faible à la récupération. Et moyen offensivement

En L1, c'est largement au niveau. Individuellement, il est au dessus de pas mal de milieu de terrain d'équipes qui ont fini devant nous. Le problème est le salaire et surtout l'absence de collectif.

En tout cas c’est une recrue archi nécessaire dans le profil. Au milieu même un Rongier en forme me convient très moyennement, alors avec ses grosses incertitudes physiques…

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 19:32

Höjbjerg, futur joueur de l'OM, sur ses racines françaises : « J'avais passé tout l'été avec le maillot de Zidane sur le dos »

Né d'une mère franco-danoise, Pierre-Emile Höjbjerg a gardé de forts liens avec la France et se dit « fier » de sa double culture. En 2022, le milieu de Tottenham, qui s'apprête à signer à l'OM, nous avait accordé une longue interview où il revenait sur cette riche histoire personnelle.



Anglais, danois, français. Ce jour-là, Pierre-Emile Höjbjerg jonglait avec les trois langues aussi facilement qu'avec des ballons, pour répondre aux sollicitations médiatiques dans la salle de presse aux allures de coffre-fort du centre d'entraînement ultramoderne de Tottenham. L'international danois s'était livré sur son ­histoire personnelle et son lien avec la France. C'était en 2022, peu avant le France-Danemark disputé lors de la Coupe du monde au Qatar. Alors que le milieu de Tottenham s'apprête à rejoindre l'OM, nous republions l'interview qu'il nous avait accordée.

« Vous êtes né au Danemark, vous avez grandi à Copenhague, vous êtes danois, mais votre mère a aussi la double nationalité. Vous sentez-vous un peu français ?
Dans tous les vestiaires où je suis passé, j'ai trouvé des joueurs pour parler la langue. Soit avec des Français soit avec des francophones. Au Bayern, je discutais avec (Franck) Ribéry, Dante, (Daniel) Van Buyten, à Schalke, j'ai pu le parler avec (Eric Maxim) Choupo-Moting ou (Younès) Belhanda, puis à Southampton, il y avait Sofiane Boufal et (Moussa) Djenepo, et à Tottenham, je parle avec Hugo (Lloris), Clément (Lenglet), Lucas Moura. Je ne sais pas si je suis un peu français, mais je parle la langue depuis toujours et j'ai de la famille en France.

D'où vient-elle ?
Mes grands-parents du côté de ma mère ont vécu au Luxembourg, ma grand-mère était française. Ma mère a ensuite fait ses études à Paris, où elle a rencontré mon père, un Danois. Ils sont venus vivre au Danemark. Ma mère est restée très attachée à la France et elle aime encore venir en week-end à Paris. Et mes grands-parents avaient une maison de campagne en Bourgogne, dans une petite ville qui s'appelle Tournus, à côté de Mâcon. C'est à cette époque que ma grand-mère m'a donné un surnom qui sonne un peu français, "Pilou", que mes parents ont repris ensuite.

Enfant, parliez-vous français à la maison ?
Oui, avec mes deux parents, même mon père le parlait parfaitement. Et quand on était à l'extérieur et que je voulais quelque chose ou que je ne voulais pas une autre, pour communiquer plus discrètement, je passais le message en français à ma mère. Quand je posais des problèmes, elle m'avertissait : "Dernière chance !" (Il sourit).

Avez-vous des traits de caractère français ?
J'ai toujours apprécié la nourriture française. Encore aujourd'hui, mon plat préféré, c'est un bon poulet de Bresse, cuit au four, avec des frites. J'aime aussi le vin français, avec modération bien sûr (il sourit). Un très bon ami de mon grand-père, Gabriel, en produit encore. C'est du Rully. Mon frère continue d'aller en Bourgogne chaque année et à chaque fois qu'il rentre je lui demande : "Alors, t'as ramené des caisses ?" Pour mon anniversaire début août, il m'en a encore apporté.

Vous veniez régulièrement en France ?
Oui, chaque été, à Tournus avec papa, maman, mon grand frère et ma petite soeur. Il y avait aussi mon oncle, qui habitait à Paris, et mes cousins et cousines à Rouen. Je me rappelle du baptême de ma cousine là-bas, on avait passé quelques jours sur place. On avait adoré parce qu'il y avait des vrais croissants, ils étaient énormes, c'était incroyable pour nous (il sourit). L'été, j'ai des souvenirs de chez mes grands-parents, je prenais une boisson dans le frigo, mon ballon, la bicyclette de mon oncle, et je partais sur les routes de campagne jusqu'au city stade du village. Mes grands-parents n'aimaient pas trop me voir partir en plein après-midi parce qu'il faisait très chaud. Alors, je me mettais à l'abri sous un arbre et j'attendais les enfants du village qui étaient devenus mes copains et on jouait au foot pendant des heures.

Vous regardiez davantage l'équipe de France ou le Danemark ?
J'aimais les deux pays, forcément, mais à cette époque, les résultats du Danemark étaient un peu moins bons, alors je regardais beaucoup l'équipe de France qui était déjà l'une des meilleures du monde. Chez mes grands-parents, on captait TF1 et je regardais les matches. Mon premier grand souvenir, c'était le huitième de finale contre l'Espagne (de la Coupe du monde 2006). Zidane avait annoncé qu'il terminait sa carrière sur le Mondial et les médias espagnols disaient qu'il fallait l'envoyer à la retraite. Raté, les Français avaient fait un match super (victoire 3-1 des Bleus) ! Et le quart de finale contre le Brésil, Zidane avait été incroyable aussi (1-0).

Quels étaient vos modèles à cette époque ?
Des grands joueurs comme Zidane, Luis Figo ou Ronaldo, le Brésilien. En plus, les trois avaient joué ensemble au Real Madrid, quelle équipe c'était (entre 2003 et 2005) ! Ce que j'aimais chez eux, c'est qu'ils avaient chacun leurs gestes techniques. Zidane, c'était la roulette, Figo, les passements de jambe, Ronaldo, "l'elastico". J'essayais de les imiter pendant des heures.

Quand il était sélectionneur des Espoirs (de juin 2013 à mai 2014), Willy Sagnol avait essayé de vous convaincre de jouer pour la France. Aviez-vous hésité ?
Par l'intermédiaire de personnes au Bayern, il était entré en contact avec moi. Il m'a demandé ce que je pensais de jouer un jour pour la France. J'ai fait toute mon éducation au Danemark, j'ai toujours joué pour les équipes nationales danoises, je lui ai répondu que j'étais heureux comme ça. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas fier d'avoir un côté français, mais j'ai choisi le Danemark avec mon coeur.

Aviez-vous discuté de cette approche avec votre famille ?
Mon choix était déjà fait, mais c'était drôle de raconter à mes grands-parents que j'aurais pu jouer pour la France. On s'est souvenu de la Coupe du monde 2006 que j'avais vu en intégralité chez eux, en Bourgogne. J'avais passé tout l'été là-bas avec le maillot de Zidane sur le dos, que j'ai encore chez moi aujourd'hui d'ailleurs. Mes grands-parents m'avaient offert l'album Panini, je collectionnais les vignettes pour connaître les joueurs. Il y avait Sagnol en équipe de France, qui allait m'appeler quelques années plus tard pour me proposer de jouer pour les Espoirs. Incroyable.

Vous avez connu un entraîneur français, Claude Puel, à Southampton. Aviez-vous une connexion particulière avec lui ?
On parlait français, malheureusement cela ne s'était pas passé comme on l'aurait espéré parce qu'il était parti au bout d'un an (Puel a été limogé en juin 2017). Je me souviens d'un entraîneur qui aimait le jeu très vertical et plus les joueurs que le système. J'avais déjà eu des entraîneurs français parce que pendant les vacances d'été j'allais parfois faire des stages de foot en France. Mon plus beau souvenir, c'était celui à Dijon, j'ai encore une photo (il la montre sur son téléphone). C'est peut-être les deux meilleures semaines que j'ai passées en France (en 2008). J'avais 13 ans, mais je jouais avec le groupe des 14-16 ans. Les entraîneurs étaient plus durs que ceux que j'avais connus au Danemark, plus difficiles à convaincre que tu étais bon.

Mais j'aimais bien l'ambiance, ils avaient le sourire, ils nous chambraient un petit peu. Je me rappelle d'un jour où un entraîneur qui m'aimait bien m'avait demandé de venir avec lui pour montrer un exercice. C'était un un contre un où tu devais passer entre deux poteaux une fois le joueur éliminé. Je m'étais approché et il m'avait mis un tacle terrible. Je me dis : OK, pas de problème. Je m'étais relevé et je lui avais demandé de le refaire. J'étais arrivé et je l'avais éliminé "tac-tac", "l'elastico" de Ronaldo. Tous les autres enfants avaient hurlé, rigolé. Il m'avait dit : "Pas de problème, on se voit en fin de semaine !" Tous les vendredis, il y avait un match all-star, les meilleurs jeunes du stage contre les entraîneurs (il sourit).

Avez-vous pensé, un jour, à jouer en Ligue 1 ?
Oui, c'est sûr. Après cet été là, on s'était dit avec mes parents que ce serait bien de voir comment cela se passait dans un club professionnel à l'international. J'étais donc parti faire un stage d'une semaine au FC Metz quand j'étais un peu plus âgé. Je n'avais pas trop aimé, c'était beaucoup plus sérieux. Au bout de deux jours, un des entraîneurs était venu me voir pour me demander : "Crois-tu que tu es assez bon pour jouer à Metz ?" Je ne savais pas quoi répondre, je me suis presque excusé en lui disant que j'étais là pour apprendre, faire un stage de foot pas trop loin de chez mes grands-parents. Il m'avait dit : "Je ne te donne pas la réponse, mais tu la connais !" Je n'ai jamais compris pourquoi ce monsieur avait voulu m'écraser comme cela. J'avais appelé mes parents, j'étais triste, je voulais rentrer au Danemark. Comme le stage était payé d'avance, ce n'était pas possible. Mais cette expérience m'a servi à comprendre que le foot pouvait être un milieu très dur.

Un match contre la France est-il particulier pour vous ?
Bien sûr, c'est mon derby à moi ! Quand j'ai joué avec le Danemark au Stade de France (en Ligue des nations en juin 2022, 2-1), j'ai réussi à avoir dix ou douze places je crois, il y avait toute la famille française, cousin, cousine, tante, etc... pour venir encourager un Danois un peu français (il sourit). Je suis fier d'avoir ce côté français, de connaître un peu cette culture, cette langue. Au Danemark, les gens me disaient : "Mais tu es Français, toi ? " Forcément, avec mon prénom, ça ne ressemblait pas à ceux typiques du pays. Et quand je venais en France, avec mon accent, on me demandait d'où je venais, je n'étais pas vraiment français. Moi, j'ai toujours été très fier d'avoir ces deux cultures. En fait, je suis juste Pierre-Emile. »

Une famille entre France et Danemark
L'histoire de la famille Höjbjerg est à cheval entre la France, le Luxembourg et le Danemark. Et cela depuis trois générations. La mère du milieu de Tottenham, Anne-Sophie Helger, revient aux sources :

« Ma mère est née à Drancy, elle a grandi en France, avant de rencontrer mon père, un Danois, et de venir vivre au Danemark dans les années 1960. Elle a appris la langue, la culture locale. Et quand j'avais 9 ou 10 ans, la famille a déménagé au Luxembourg. J'y ai effectué toute ma scolarité à l'école européenne avant de partir à Paris pour mes études supérieures. C'est là-bas que j'ai rencontré le papa de Pierre-Emile, un Danois, un peu comme ma mère avait rencontré mon père. Et je suis revenue au Danemark. Comme mes parents avaient tenu à le faire pour mon frère et moi, c'était important que mes enfants parlent le français parce que cette langue fait partie de leurs racines et qu'elle leur permettait d'échanger avec leurs grands-parents. C'était une façon d'entretenir des liens quotidiens avec eux. »

Illustratrice basée à Copenhague, Anne-Sophie Helger a encore de la famille en France, à qui elle rend visite quand elle le peut, et il lui arrive même de venir en week-end à Paris, une ville qu'elle aime, centrale dans l'histoire des Höjbjerg.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... es/1366904

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 19:37

S'il avait le maillot de bain de Zidane, ça offre quelques garanties solides.

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 19:53

Encore un lapin cretin
Foutre un maillot de bain sur le dos …

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 21:33



Ca n'aura pas trainé

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 21:44

C'est cet avion 8)

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 21:58

:lol:

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 22:05

Et ça ressemble à ça dedans.
Par contre, désolé, mais je n'ai pas trouvé de photo pour vérifier l'état des chiottes. :?



:mrgreen:

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

21 Juil 2024, 23:59

Visiblement, il y en avait pour l'attendre à Marignane.

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 02:10

C'est incroyable comme personne l'a vu venir ! =D>

Bienvenu PEH !

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 07:24

Est-ce que c'est plutôt un récupérateur du coup ?

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 07:34

Milieu central en soi.
Là, il s'agit de le relancer physiquement donc je pense plutôt milieu défensif même s'il a une belle qualité de frappe et sait relancer.
Il a pu jouer plus haut évidemment tout comme par le passé il a pu jouer latéral (droit plus que gauche).
Ça dépendra à la fois de son niveau physique et de l'opposition en face, tout comme du profil et de l'état de forme de ses coéquipiers. On le verra peut-être plus haut au milieu.

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 08:57

Compatible avec un E. Fernandez ?

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 09:01

Fernández viendra pas

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 09:16

S'il jouait plus avancé oui, mais malheureusement je pense qu'on ne fera pas EF :(

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 09:19

Information
Mercato : qui est vraiment Pierre-Emile Hojbjerg, la nouvelle recrue surprise de l'OM ?

Contre toute attente, le milieu de terrain international danois, au pedigree très flatteur, va signer à l'OM ces prochaines heures. Celui qui détient aussi la nationalité française est un renfort de poids pour l'équipe de Roberto De Zerbi.

Telle sa frappe sèche du pied droit, qui a glacé un Vel' bouillonnant à l'automne 2022, personne ne l'a vu venir. Pierre-Emile Hojbjerg (28 ans), référence au milieu de terrain sur le Vieux continent, va s'engager, sauf surprise (une autre), ces prochaines heures à Marseille, où il a atterri dimanche soir. Ce samedi, quasiment minuit, son nom n'avait encore jamais été associé au quotidien olympien, lorsque la bombe a été lâchée. Comme révélé par L'Équipe, l'international danois (81 sélections, 10 buts), encore auteur d'un excellent Euro, dont il fut membre de l'équipe type en 2021, va être exfiltré de Tottenham contre un chèque avoisinant les 15 millions d'euros. Reste à savoir si l'opération sera ficelée autour d'un transfert sec ou d'un prêt avec option d'achat obligatoire. Quoi qu'il en soit, le natif de Copenhague, qui devrait passer sa visite médicale aujourd'hui, vient renforcer un secteur que l'OM compte rebâtir de fond en comble cet été.

Zidane, vin et Bourgogne

Alors que Valentin Rongier, blessé au genou depuis novembre, poursuit sa réathlétisation à l'écart du groupe, que Jordan Vérétout, indésirable, se dirige vers un départ (au Qatar ?), que Geoffrey Kondogbia semble promis à un avenir identique, si une âme charitable daigne toquer au portail, et que Pape Gueye n'a pas souhaité prolonger en Provence, l'embauche d'un patron, garant de l'équilibre de l'équipe, était ardemment désirée par Roberto De Zerbi. Le voeu du Lombard a été exaucé avec Pierre-Emile Hojbjerg, qui n'a plus de secrets pour lui depuis leur passage commun en Premier League (2022-24). Celui qui détient par sa mère la nationalité française, comme son prénom le présage, aura une place de choix au sein du double-pivot cher à "RDZ", un cran plus bas qu'Ismaël Koné, autre renfort dans le coeur du jeu... en attendant la résurrection de Rongier, voire une troisième recrue.

Hojbjerg (prononcez "Hoye Bière"), parfaitement bilingue, ne va pas débarquer en terre inconnue. Les supporters marseillais qui n'ont pas effacé de leur mémoire la terrible soirée du 1er novembre 2022, durant laquelle la bande d'Igor Tudor a cru rallier les huitièmes de finale de la Ligue des champions, avant de rentrer bredouille, se souviendront de lui. Ce bourreau du temps additionnel, lancé en profondeur par Harry Kane, venu crucifier Pau Lopez et tout un peuple (1-2, 90+5). Quelques heures plus tôt, "Pilou", surnom hérité de sa grand-mère, avait pourtant caressé les Olympiens dans le sens du poil. Comme s'il voulait se faire pardonner de cette sévère migraine qu'il allait causer. Comme s'il préparait le terrain, celui de son arrivée. "L'histoire de l'OM est très grande, il y a toujours eu des joueurs de grande qualité ici, glissait-il à la veille du match. On a senti que Marseille est une ville de foot."

En posant son baluchon au pied de la Bonne Mère, Hojbjerg va aussi renouer avec sa jeunesse. Ces vacances d'été qu'il coulait en Bourgogne, dans la maison de campagne de ses grands-parents, souvent avec un maillot de Zidane, son idole, sur le dos. Taper la balle avec les enfants du coin, s'enflammer devant le parcours des Bleus au Mondial-2006 et tomber amoureux des spécialités locales. "J'ai toujours apprécié la nourriture française. Mon plat préféré, c'est un bon poulet de Bresse, cuit au four, avec des frites. J'aime aussi le vin français, avec modération bien sûr, souriait-il à L'Équipe, lors de la coupe du monde au Qatar. Mon frère continue d'aller en Bourgogne chaque année et à chaque fois qu'il rentre je lui demande : 'Alors, t'as ramené des caisses ?'."

Pierre-Emile Hojbjerg, crampons noués aux pieds, aurait pu renouer avec la terre de ses ancêtres plus tôt. D'abord à Metz, durant son adolescence, où un éducateur, guère pédagogue et clairvoyant, lui avait fait comprendre qu'il n'aurait jamais sa place chez les Grenats lors d'un stage estival. Puis en 2013, lorsque Willy Sagnol, alors sélectionneur des Espoirs, l'avait sondé pour rejoindre les Bleuets. "J'ai fait toute mon éducation au Danemark, j'ai toujours joué pour les équipes nationales danoises, je lui ai répondu que j'étais heureux comme ça, expliquait-il. Je suis fier de mon sang français et je me qualifierai toujours à moitié français."

"Le Busquets du Bayern"

Davantage qu'un interprète ou un cocardier, l'OM va s'offrir un sacré guerrier. L'un des meilleurs récupérateurs d'Angleterre, avant son déclassement la saison passée sous les ordres d'Ange Postecoglou. Guardiola, Mourinho, Conte... Trois maîtres qui n'ont eu d'yeux que pour lui. Le Catalan en Bavière, alors qu'il n'était même pas majeur, voulait en faire le "Busquets du Bayern". Sous ses ordres, il deviendra le plus jeune joueur de l'institution à démarrer une rencontre de Bundesliga, sera ensuite aligné d'entrée en finale de coupe d'Allemagne 2014 devant Dortmund, à seulement 18 ans.

Après quelques années galères, dans le sillage de la disparition de son père, le vice-capitaine du Danemark et... ex-coéquipier de Medhi Benatia à Munich, finira par imposer sa loi au royaume de Roy Keane (318 matches, 15 buts). À Southampton (2016-20), puis Tottenham (2020-24). Chez les Spurs, qui ne comptaient plus sur lui cet été, il fera notamment la rencontre du "Special One", son plus grand fan. "Pierre-Émile est, tout d'abord, très intelligent. Il lit très bien le jeu. Il va devenir entraîneur un jour, c'est sûr. Il est pénible à te poser des questions sur pourquoi on fait ça, pourquoi on fait ci, saluait jadis Mourinho. Physiquement, il est très, très fort et techniquement il est bien meilleur que ce que les gens pensent. La simplicité c'est du génie. Et il est si simple dans tout ce qu'il fait avec le ballon... Je pense que c'est un joueur phénoménal"... qui va bientôt porter les couleurs de l'OM.

La Provence
https://www.laprovence.com/article/om/4 ... ise-de-lom

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 10:50

boodream a écrit:Est-ce que c'est plutôt un récupérateur du coup ?


Il est assez puissant pour gagner des duels, mais peut aussi conclure des actions ou tirer de loin. Un Franck Sauzée en somme.

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 13:54

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 14:32

Coup de maître, on attendra encore et surtout le terrain.

Re: Pierre-Emile Hojbjerg

22 Juil 2024, 14:59

Globe Trotter a écrit:
boodream a écrit:Est-ce que c'est plutôt un récupérateur du coup ?


Il est assez puissant pour gagner des duels, mais peut aussi conclure des actions ou tirer de loin. Un Franck Sauzée en somme.


Sur un forum des Hotspurs, ils disent qu'ils ne le trouvaient pas bon quand il jouait 6 devant la défense, et qu'il était meilleur en relayeur.

Après, de ce que j'ai lu, ils parlent d'un super gars, travailleur, joueur d'équipe, un battant, mais ils lui reprochent manque de créativité, de prise de risque dans ses passes, ils disent qu'il est un symbole de l'ère Mourinho au niveau du jeu. Il me rappelle un peu Strootman en fait, les pépins physiques en moins.
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