MassaliaLive.com

[Dragan]

Il nous a fait une clauss avec son action sur le but clermontois

[boodream]

Je l'aime bien mais il manque vraiment de précision sur les centres pour l'instant. Cela dit, ça ressemble à une excellente recrue hivernale.

[alexduke]

C'est pas à sauter au plafond, mais on sent que ça peut devenir du très bon.
Et il n'a que 21 ans.

[negrOM]

Il a du volume et me semble solide défensivement

[gob]

Oui il n’a que 21 ans, arrive de Nantes et assure quasiment tous les matchs.
Il peut vraiment devenir le pendant de Clauss

[Dragan]

Mauvais match. Invisible

[Serber]

Si seulement il avait un remplaçant correct, ça lui permettrait de souffler car il est encore léger pour être titu tous les 3 jours à l’OM .

[Dragan]

Quelle défense de merde sur le but parisien

[Serber]

Il est pas au niveau. Mais lui comme Ndiaye ne devrait être que des mecs dans la rotation et non des titulaires en puissance dans un OM correctement géré.

[Vodevil]

On appelle ça un défenseur ????

[Dragan]

Information

OM : Merlin à la baguette; Depuis le début de la préparation orchestrée par Roberto De Zerbi, le latéral gauche a renoué avec ses premières amours. Il occupe aujourd'hui un rôle hybride entre son poste habituel et celui de milieu relayeur, où il sert de métronome.

Ils s'attendaient à tout... sauf à ça. En se connectant sur les canaux de leur club favori, ce dimanche 21 juillet, impatients d'assister au baptême (officieux) de l'Olympique De Zerbi, les supporters marseillais imaginaient mille et une fantaisies, dont le Lombard a le secret. Bien qu'avertis, ils ont dû se frotter les yeux à plusieurs reprises, dès le coup d'envoi, en voyant une tignasse peroxydée vadrouiller au milieu de terrain. Quentin Merlin, le latéral gauche recruté en janvier dernier à Nantes (10M), pour pallier le départ précipité de Renan Lodi en Arabie saoudite, s'est mué en relayeur. Lorsque l'OM avait le cuir, pour ne pas dire à chaque instant, l'ex-Canari délaissait son fidèle couloir pour épauler Geoffrey Kondogbia. Derrière lui, une défense à trois. Devant, la paire de "meneurs" Ounahi-Harit et deux ailiers qui mangent la craie.

Quand les siens perdaient le contrôle, l'inédit 3-2-4-1 redevenait 4-2-3-1, avec un Merlin dans son rôle traditionnel, à l'instar d'Azzedine Ounahi.

Ce qui aurait pu être l'histoire d'un jour a connu des lendemains heureux. Après Nîmes, "RDZ" a persisté face à Toulon et Pau. De son côté, l'international espoirs (22 ans), privé de Jeux olympiques, continue d'apprivoiser cette position hybride qui ravive des souvenirs à La Commanderie. "C'est un peu similaire à ce que demandait Jorge Sampaoli, avec le latéral qui bascule pour relancer", notait capitaine Balerdi, samedi dernier, en faisant référence à la double casquette portée par Valentin Rongier durant la saison 2021-2022. "Ça réclame beaucoup d'attention aux joueurs qui sont concernés, notamment pour avoir le bon placement. On est tout le temps dans l'analyse", soulignait dans son sillage Lilian Brassier, sommé de compenser, sur sa gauche, les errements (planifiés) de Merlin.

"Latéral ? Une affaire de contexte"

En réalité, le Ligérien n'est pas complètement dépaysé. Il s'agit même d'un retour à ses premières amours, pour celui qui a épousé un rôle plus défensif pour exister dans la cour des grands. "Le poste de latéral c'est une affaire de contexte. Il a été formé plus haut, relayeur, milieu gauche ou ailier, derrière l'attaquant et même attaquant", énumère Samuel Fenillat, responsable de la pouponnière du FCN. "Antoine (Kombouaré) l'avait mis arrière gauche un peu par défaut parce qu'il n'y avait personne d'autre. C'est plus un piston, un contre-attaquant, il est plus à l'aise avec le ballon, insistait Stéphane Ziani, entraîneur de la réserve nantaise, après le départ à Marseille de son ancien protégé. Il aime jouer et ne se prend pas la tête. Il ne se pose pas de question par rapport au poste. Je pense, en vieillissant, qu'il aura un rôle important dans le coeur du jeu, comme relayeur."

Après six premiers mois mitigés en Provence (17 apparitions, 1 passe décisive), durant lesquels Quentin Merlin, dans un contexte tumultueux, a étalé autant de promesses que de failles lorsqu'il devait montrer les crocs, va-t-il s'épanouir dans ce costume taillé par Roberto De Zerbi ? Le tacticien italien, amoureux de la possession et d'une relance millimétrée, y croit. À ses yeux, ce deux pièces sied à merveille au Français, jamais aussi à l'aise qu'avec un ballon entre les pieds. Au fil des joutes amicales, Merlin a pris ses aises, tel un meneur reculé. "Je ne suis pas surpris par ce choix du coach. Ça colle parfaitement au profil de Quentin, abonde Jean-Claude Giuntini, son ex-sélectionneur chez les Bleuets (U16 à U18). Il a cette capacité à apporter le surnombre, casser les lignes adverses avec ses passes. Il sait aussi très bien fixer et perforer balle au pied. Bien sûr il doit rester vigilant, surveiller son couloir en phase défensive... Mais je ne vois pas ça comme une difficulté supplémentaire. Au contraire, c'est un moyen de le responsabiliser. Ça ne peut qu'avoir un impact positif sur un garçon comme lui."

Studieux depuis la reprise, et même avant quand il suait à grosses gouttes, pendant ses vacances, en compagnie d'un préparateur physique, Merlin ingurgite des heures de séances vidéo, dont son placement et ses circuits de passes sont l'un des thèmes principaux. Idem sur les pelouses du centre Robert-Louis-Dreyfus, où il restitue les leçons de maître De Zerbi avec une certaine aisance. "Ceci n'est pas péjoratif, mais Quentin est un joueur à maturité tardive. S'il accusait un retard au niveau physique, qu'il a aujourd'hui comblé, il a toujours eu, par contre, du discernement. C'est quelqu'un d'intelligent, qui assimile et s'adapte vite tactiquement, ajoute le technicien provençal. Sa formation à plusieurs postes lui offre une certaine polyvalence. C'est une richesse, grâce à ça il connaît les besoins de ses partenaires. Pour toutes ces raisons, je trouve presque naturel que Roberto De Zerbi lui ait proposé de jouer ainsi."

Reste à savoir, maintenant, si le recrutement d'Ismaël Koné, qui a repris l'entraînement hier, et Pierre-Émile Hojbjerg, tous deux destinés à s'installer au milieu, en lieu et place d'Azzedine Ounahi et Geoffrey Kondogbia, reléguera ce système versatile, dont Merlin est un rouage essentiel, en plan B... A priori, l'OM n'en prendrait pas le chemin.

La Provence

[Dragan]

Bon match. Le seul avec Greenwood qui a créé un peu

[pretender]

Particulièrement bien aimé sa performance. Un des seuls à ne pas se "laisser tomber" mentalement, et à être offensif et vraiment utile.

Qu'il continue sur cette lancée.

[julius99]

Sans doute son meilleur match sous le maillot marseillais

[guts64]

Excellent du début à la fin. Il aurait mérité de marquer un but.
C'est quand même beaucoup plus simple pour lui dans ce rôle là qu'au milieu de terrain.

[Kim Nielsen]

[lordsinclair]

Information

le gros mea culpa de Merlin

Remplaçant depuis deux matchs, Quentin Merlin semble payer son erreur lors de la défaite de l'OM face à Auxerre (1-3). Dans un entretien accordé à l'AFP, le latéral gauche marseillais est revenu sur cette soirée et a reconnu ses fautes.

L'Olympique de Marseille s'est bien relancé. Deuxième de Ligue 1 au moment d'aborder un déplacement à Saint-Etienne dimanche pour le compte de la 14e journée, le club phocéen a remporté ses deux derniers matchs, des chocs face à Lens (3-1) et Monaco (2-1), après avoir concédé une humiliante défaite à domicile contre Auxerre (1-3) le 8 novembre dernier. Ce soir-là, les Marseillais étaient passés complètement au travers de leur match. Fautif sur le troisième auxerrois d'Hamed Junior Traorè après une perte de balle dans le camp adverse, Quentin Merlin en avait rapidement fait les frais. Comme Jonathan Rowe et Neal Maupay, le latéral gauche était sorti dès la mi-temps, remplacé par Ulisses Garcia. Une sanction de Roberto De Zerbi ? C'est très probable. Depuis, le défenseur olympien a débuté les deux matchs suivants sur le banc des remplaçants...



«C'est trahir son équipe»

Dans une interview accordée à l'AFP, le joueur de 22 ans est revenu sur cette erreur. Plus que sa perte de balle à l'origine de ce but, il regrette son attitude sur l'action. «J'ai revu le match en rentrant, comme toujours, et j'ai passé une demi-heure au téléphone avec mon père à cause de ça, raconte-t-il. C'est la première fois que je m'arrête comme ça dans un match. Et honnêtement, ma seule envie c'était d'envoyer un message sur notre groupe et de m'excuser auprès de mes équipiers et du staff, parce que c'est un manque de respect.» «Ça n'est pas parce que tu perds un ballon que tu dois t'arrêter ou lever les bras, comme je l'ai fait» , poursuit le Marseillais, qui s'est fait remonter les bretelles par De Zerbi : «On en a discuté avec le coach. Disons qu'il m'a un peu grondé... Cette réaction, je ne dois plus l'avoir, c'est trahir son équipe. Donc c'est une fois mais pas deux.» S'il venait à faire son retour dans le onze de départ de l'OM à Geoffrey-Guichard, Merlin sera donc scruté de près par son coach.

Les exigences du haut niveau

En rejoignant Marseille en janvier dernier, l'international Espoirs français savait à quoi s'attendre. «Quand tu arrives dans un grand club, c'est normal d'avoir un temps d'apprentissage. Même des grands joueurs comme Rabiot ou Hojbjerg ont ce temps d'adaptation, peut-être plus court, parce qu'ils ont plus d'expérience. Mais quand je suis arrivé, je n'avais fait que Nantes, je découvrais tout. Là-bas, j'avais ma famille, quand j'avais un petit souci, "allo papa, allo maman", c'était plus simple. Ne plus être le chouchou de la Beaujoire et des supporters, ça m'oblige à donner plus» , avoue-t-il. A l'OM, les exigences ne sont pas les mêmes qu'à Nantes, reconnait l'ex-Canari : «Forcément, quand tu es dans un grand club, les attentes sont plus élevées et tu dois te surpasser. A Nantes, tu peux te reposer sur tes lauriers parce que les objectifs sont moins élevés. A l'OM, tu joues toujours pour gagner. Je suis venu pour aller le plus haut possible, avec des top joueurs, et c'est ce qui se passe actuellement, poursuit l'Olympien, qui estime avoir besoin de s'améliorer sur le plan défensif : "Défensivement, je dois être plus solide, me faire moins passer. C’est encore mon défaut."

Merlin et ses coéquipiers n'ont qu'une envie : ramener Marseille en Ligue des Champions la saison prochaine.

Maxifoot

[randoulou]

Au moins, il assume. Maintenant, il faut le montrer sur le terrain

[boodream]

Il est encore jeune. On a pris l'habitude d'oublier ça dans le foot.

[pretender]

Je trouve que c'est très loin d'être le pire durant cette première partie. Ce ne serait pas si simple que de recruter mieux à son tarif.