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TÉMOIGNAGE; Murillo "va passer un cap à l'OM"; Transfuge du club belge d'Anderlecht, le nouveau latéral droit olympien est prêt pour le grand saut vers le championnat de France, selon son ancien partenaire chez les Mauves, Adrien Trebel.
Avant toute chose, dissipons un malentendu qui s'est rapidement répandu quand son patronyme a déboulé de manière inattendue dans l'actualité olympienne, samedi, quelques instants avant la réception de Brest (2-0). Si son état civil complet suggère deux prénoms et autant de noms (Michael Amir Murillo Bermúdez), la huitième recrue de l'été marseillais se fait bien appeler Amir Murillo. Et pas autrement, même si ses désormais anciens partenaires d'Anderlecht, où il a atterri en 2019, aimaient l'affubler d'un autre sobriquet : "Papi". "Tous les joueurs hispaniques de l'équipe s'appellent comme ça !Et non, ça n'a rien à voir avec son âge", s'esclaffe Adrien Trebel qui a vu arriver le Panaméen chez les Mauves.
Recruté 2,5 M€ pour être la doublure de Clauss
Murillo a soufflé ses 27 bougies en février et, en dépit de son irrégularité, s'est imposé comme l'une des valeurs sûres de Jupiler Pro League, la D1 belge, au poste de latéral droit. C'est pour cette raison que l'OM, en quête d'une doublure à Jonathan Clauss, a jeté son dévolu sur lui, s'acquittant de 2,5 millions d'euros pour l'attirer en Provence, le joueur signant hier son contrat jusqu'en 2026. Arrivé lundi soir, avec une bonne heure de retard sur l'horaire prévu, sur un vol de la compagnie low cost Ryanair, il vient compléter l'effectif mis à disposition de Marcelino Garcia Toral, un peu court au niveau des latéraux. Il n'est pas certain qu'il soit immédiatement opérationnel, alors qu'il se remet toujours d'une blessure aux ischio-jambiers contractée en juillet avec le Panama, lors de la dernière édition de la Gold Cup. Il a repris l'entraînement avec Anderlecht la semaine passée, où il laissera un "très bon souvenir", d'après Trebel. "Ces dernières années, le meilleur latéral droit du championnat belge était Andy Najar (*), évalue l'ancien Nantais, aujourd'hui à Charleroi. Murillo arrive juste derrière, selon moi, en deuxième position. J'ai toujours adoré ce joueur, même s'il a peut-être été moins bon la saison dernière. Il a toutes les qualités requises pour jouer à ce poste. Défensivement, il est très dur à passer, assez costaud, bien placé tactiquement. Anderlecht jouait à quatre défenseurs et avait un jeu tourné vers l'offensive, 'Papi' évoluait donc très haut et avait souvent des espaces dans son dos. Mais il a un gros moteur, faire des allers-retours de 50 mètres dans son couloir pour reprendre sa place ne lui pose pas de souci.Il avait de bonnes stats, aussi."
En trois saisons et demie à Anderlecht, Amir Murillo, décrit comme très professionnel, portera le maillot des Mauves à 134 reprises pour 14 buts et 17 passes décisives. Ce transfert représente un nouveau challenge pour celui qui va devenir le premier Panaméen de l'histoire olympienne. "L'OM, avec son public très exigeant, arrive au bon moment pour lui, il n'aura pas le droit d'avoir des petits oublis ou de perdre des ballons. Ce club va lui permettre de passer un cap, car je pense qu'il est prêt pour jouer dans le championnat de France. Il aime quand le public le pousse. Quand il se dit que c'est son jour, c'est vraiment son jour, même s'il ne ressent jamais le stress ni la pression", insiste Trebel.
Ça tombe bien parce qu'à l'OM, le nouveau numéro 62 va être servi sur ce plan-là.
La Provence
Avant toute chose, dissipons un malentendu qui s'est rapidement répandu quand son patronyme a déboulé de manière inattendue dans l'actualité olympienne, samedi, quelques instants avant la réception de Brest (2-0). Si son état civil complet suggère deux prénoms et autant de noms (Michael Amir Murillo Bermúdez), la huitième recrue de l'été marseillais se fait bien appeler Amir Murillo. Et pas autrement, même si ses désormais anciens partenaires d'Anderlecht, où il a atterri en 2019, aimaient l'affubler d'un autre sobriquet : "Papi". "Tous les joueurs hispaniques de l'équipe s'appellent comme ça !Et non, ça n'a rien à voir avec son âge", s'esclaffe Adrien Trebel qui a vu arriver le Panaméen chez les Mauves.
Recruté 2,5 M€ pour être la doublure de Clauss
Murillo a soufflé ses 27 bougies en février et, en dépit de son irrégularité, s'est imposé comme l'une des valeurs sûres de Jupiler Pro League, la D1 belge, au poste de latéral droit. C'est pour cette raison que l'OM, en quête d'une doublure à Jonathan Clauss, a jeté son dévolu sur lui, s'acquittant de 2,5 millions d'euros pour l'attirer en Provence, le joueur signant hier son contrat jusqu'en 2026. Arrivé lundi soir, avec une bonne heure de retard sur l'horaire prévu, sur un vol de la compagnie low cost Ryanair, il vient compléter l'effectif mis à disposition de Marcelino Garcia Toral, un peu court au niveau des latéraux. Il n'est pas certain qu'il soit immédiatement opérationnel, alors qu'il se remet toujours d'une blessure aux ischio-jambiers contractée en juillet avec le Panama, lors de la dernière édition de la Gold Cup. Il a repris l'entraînement avec Anderlecht la semaine passée, où il laissera un "très bon souvenir", d'après Trebel. "Ces dernières années, le meilleur latéral droit du championnat belge était Andy Najar (*), évalue l'ancien Nantais, aujourd'hui à Charleroi. Murillo arrive juste derrière, selon moi, en deuxième position. J'ai toujours adoré ce joueur, même s'il a peut-être été moins bon la saison dernière. Il a toutes les qualités requises pour jouer à ce poste. Défensivement, il est très dur à passer, assez costaud, bien placé tactiquement. Anderlecht jouait à quatre défenseurs et avait un jeu tourné vers l'offensive, 'Papi' évoluait donc très haut et avait souvent des espaces dans son dos. Mais il a un gros moteur, faire des allers-retours de 50 mètres dans son couloir pour reprendre sa place ne lui pose pas de souci.Il avait de bonnes stats, aussi."
En trois saisons et demie à Anderlecht, Amir Murillo, décrit comme très professionnel, portera le maillot des Mauves à 134 reprises pour 14 buts et 17 passes décisives. Ce transfert représente un nouveau challenge pour celui qui va devenir le premier Panaméen de l'histoire olympienne. "L'OM, avec son public très exigeant, arrive au bon moment pour lui, il n'aura pas le droit d'avoir des petits oublis ou de perdre des ballons. Ce club va lui permettre de passer un cap, car je pense qu'il est prêt pour jouer dans le championnat de France. Il aime quand le public le pousse. Quand il se dit que c'est son jour, c'est vraiment son jour, même s'il ne ressent jamais le stress ni la pression", insiste Trebel.
Ça tombe bien parce qu'à l'OM, le nouveau numéro 62 va être servi sur ce plan-là.
La Provence
