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Re: Geoffrey Kondogbia

30 Juin 2023, 16:56

Si ça pouvait donner la tendance sur le type de recrues sur nos postes faibles DG, MG, MD, AC je serais serein sur la saison

Re: Geoffrey Kondogbia

30 Juin 2023, 18:48

uToPi, en tout cas, ça envoie un bon signal pour la suite du mercato notamment pour convaincre les joueurs de notre projet.

Re: Geoffrey Kondogbia

30 Juin 2023, 21:11

Officiel

Re: Geoffrey Kondogbia

30 Juin 2023, 21:12

Re: Geoffrey Kondogbia

30 Juin 2023, 21:32

Cher parisien, j'espère vivement te voir performer sous nos couleurs. Boulègue et arrache-toi, y'a pas d'arrangement !

Re: Geoffrey Kondogbia

30 Juin 2023, 21:55

La recrue qu’il nous manquait au milieu. Si l’on allait vers un 4-3-3, avoir autant de milieu ne serait plus gênant et on aurait une équilibre bien plus solide. Manquerait en revanche de la qualité devant.

Re: Geoffrey Kondogbia

01 Juil 2023, 06:46

:lol: :lol: :lol:

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

03 Juil 2023, 13:49

Information
Arrivé hier en Provence peu avant midi, le milieu de terrain est

devenu la première recrue

estivale de l'OM après avoir passé avec succès la visite médicale.

Il est prêt à se relancer.

Geoffrey Kondogbia a écourté ses vacances au Touquet. Hier matin, il a sauté dans une voiture à destination de l'aéroport de Lille-Lesquin où l'attendait un jet privé. Celui-ci a mis le cap au sud. Mais plutôt que d'aller vers le sud-ouest et vers Madrid où le milieu de terrain joue depuis 2020 et où il est sous contrat jusqu'en 2024, l'appareil a bifurqué vers le sud-est, direction Marseille où il va écrire un nouveau chapitre de sa carrière, le septième, avec un nouveau maillot sur le dos. Après Lens (jusqu'en 2012), le FC Séville (2012-13), l'AS Monaco (2013-15), l'Inter Milan (2015-17), Valence (2017-20) et l'Atlético (2020-23), donc, il va se draper de ciel et blanc pour relever un nouveau défi.

Son arrivée sur le sol provençal, hier peu avant midi, n'a pas déchaîné les passions. L'aviation générale de Marignane baignait dans une douce tranquillité quand Kondogbia, qui a le même agent qu'Amine Harit, est apparu, costume beige, t-shirt crocodile. Rapidement pris en charge par l'OM, il a passé la visite médicale avant d'officialiser son engagement à la suite de celle-ci.

Son nouveau bail s'étend jusqu'en 2027, alors que le club olympien a dû débourser quelque 8 millions d'euros pour s'attacher les services de l'international centrafricain. Lequel se trouve au pied d'un nouveau défi pour relancer sa carrière. Car il sort d'une expérience frustrante chez les Rojiblancos. Après deux saisons et demie intéressantes où il a accumulé 80 apparitions, il a disparu de la circulation et des compositions d'équipe de Diego Simeone au début de l'année 2023.

De manière assez étrange et à ce jour toujours inexpliquée, le Cholo a changé sa condition, lui préférant d'autres options dans l'entrejeu. "La raison n'a jamais été révélée. Simeone n'était pas en colère contre lui. Mais il a changé des joueurs. L'équipe s'est améliorée et Kondogbia avait à chaque fois un rôle plus secondaire", éclaire un suiveur de l'Atlético.

Résultat des courses ? Treize apparitions (pour 3 titularisations et 444 minutes de jeu, toutes compétitions confondues) au cours de la seconde partie de saison qui a succédé à la coupe du monde au Qatar. De début février à fin avril, il n'a eu d'autre horizon que le banc de touche, voire les tribunes, avec onze matches d'affilée sans jouer. La fin s'est révélée un peu moins compliquée, avec une poignée d'entrées en jeu. Mais rien de nature à satisfaire le natif de Nemours, déterminé à rejoindre l'OM et à retrouver un rôle plus conforme à son standing.

D'autant qu'avec Marcelino, nommé à la place d'Igor Tudor et avec qui il a vécu une collaboration fructueuse à Valence, il va retrouver l'un des entraîneurs qui ont compté dans sa carrière. Comme si les planètes s'étaient alignées pour assister à un retour au premier plan.

La Provence

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

05 Juil 2023, 13:36

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

08 Juil 2023, 19:55

Information
Où en est vraiment Geoffrey Kondogbia, la recrue de l'OM ?



À 30 ans, Geoffrey Kondogbia reste sur trois saisons en dents de scie à l'Atlético de Madrid. Si Diego Simeone ne lui a jamais fait de cadeau, le nouveau milieu de terrain de l'OM a gardé un niveau élevé et une détermination aiguisée.

Huit ans après son départ, Geoffrey Kondogbia est prêt à retrouver ses aises en Ligue 1. À l'époque, il avait quitté Monaco pour 36 M€ et rejoint l'Inter Milan, qui l'avait préféré au Marseillais Giannelli Imbula pour renforcer son milieu. Le cas Imbula, perdu de vue depuis des lustres (*), rappelle le fil ténu sur lequel repose une carrière au très haut niveau.

À l'OM, où il a signé le 30 juin, Kondogbia aura l'occasion de se souvenir du temps qui passe avec Jordan Veretout, aligné à ses côtés ainsi que Paul Pogba en finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans, le 13 juillet 2013, face à l'Uruguay (0-0, 4-1 aux t.a.b.). Alors que les corps vieillissent et que la trentaine est franchie, chaque seconde, chaque minute, chaque rencontre devient précieuse. Kondogbia a quitté l'Atlético cet été pour bien des raisons, et d'abord celle-ci, se retrouver au coeur d'un projet et le sublimer.

À Madrid, l'exigeant Diego Simeone ne lui aura permis aucun raccourci vers le onze de départ. « Kondo » est arrivé à Madrid un soir de novembre 2020, à une période où les stades étaient vides et les masques obligatoires. Un mois après la fin du mercato d'été et d'automne, le milieu du Valence CF remplaçait comme joker Thomas Partey, parti pour Arsenal le 5 octobre. Il lui a fallu surmonter ce début de saison tronqué pour glaner sa première titularisation en Liga le 8 février 2021, face au Celta Vigo (2-2).

Le printemps a été meilleur, mais Simeone n'a pas déroulé le tapis rouge pour autant lors de l'exercice suivant. Persévérant, Kondogbia a réalisé une saison 2021-2022 magistrale, avec des prestations haut de gamme en Ligue des champions, face à Manchester United en huitièmes, au Wanda Metropolitano (1-1), puis City, à l'aller (0-1) comme au retour (0-0), en quarts de finale.

La Coupe du monde a coupé son élan

L'ancien international français (5 sélections entre 2013 et 2015) a suscité l'intérêt poussé de plusieurs clubs anglais de première partie de tableau, lors de l'été 2022, des écuries capables de dégainer des rémunérations mirifiques. Posé, carré, le joueur formé à Lens a préféré approfondir l'expérience madrilène et il a déchanté lors d'une saison coupée en deux par la Coupe du monde.

En phase ascendante avant la compétition internationale, il a été relégué comme plan B, voire C, début 2023, et la relation de confiance avec Simeone a fini par s'étioler, comme son temps de jeu (40 minutes de jeu en Liga entre février et juin). S'il a connu des pépins musculaires lors de ses années à Valence (2017-2020), ou de plus rares alertes durant la saison 2021-2022, Kondogbia a été victime de décisions tactiques, malgré un rendement satisfaisant.

Geoffrey Kondogbia est le meilleur intercepteur parmi les milieux des cinq grands Championnats européens en 2022-2023 (2,3 toutes les 90 minutes). Opta


Sa réflexion sur une éventuelle aventure marseillaise a commencé au printemps et s'est accélérée lors de son séjour avec l'équipe nationale centrafricaine (11 capes depuis 2018). À son retour, mi-juin, il a décidé de se lancer, avant même la nomination de Marcelino, qu'il avait côtoyé à Valence entre 2017 et 2019, et qui l'a catalogué mardi comme un joueur de « classe mondiale ». Son recrutement a d'ailleurs été évoqué auprès des différents coaches sondés par la direction olympienne. « Il a un esprit d'analyse, il sait donner son avis avec clarté, il est ouvert au débat et facile d'accès », confie Raoul Savoy, le sélectionneur suisse de la République centrafricaine, qui apprécie un garçon « droit ».

Le technicien a pu jauger son évolution sur les cinq dernières années : « Il n'a pas la même énergie qu'à 20 ans, forcément, mais il a une hygiène de vie irréprochable, il est toujours pointu au niveau athlétique et physique. Je pense qu'il pèse beaucoup plus sur le jeu que lors de son passage à Monaco. Il a connu trois gros Championnats en Europe (L1, Serie A, Liga), il a appris les langues, il cherche toujours à s'intégrer et comprendre où il a mis les pieds. Il comprend aussi le jeu, il réfléchit, ce n'est pas un chien fou qui va courir dans tous les sens. »

Savoy sourit au moment de détailler la plus grande qualité du leader de sa sélection : « Son positionnement, son calme. Il ne perd pas les nerfs, il lit le jeu, sait à quel moment surgir pour évoluer un peu plus haut et à quel moment il lui faut attendre. C'est important d'avoir des joueurs intelligents sur le terrain. À Valence, Marcelino savait sur quel bouton appuyer avec lui. » Dans l'entourage du joueur, on est aussi persuadés que l'acclimatation sera rapide et qu'il va séduire à nouveau la L1. Huit ans après, en continuant à dérouler ce fil fragile et béni d'une carrière réussie.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... om/1407323

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

09 Juil 2023, 10:16

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

13 Juil 2023, 11:05

Bonne nouvelle

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

19 Juil 2023, 18:07

Si vous avez du temps, je vous invite à écouter cet entretien avec G. Kondogbia. Bien intéressante et qui devrait être regardé notamment par les joueurs du centre de formation.

A ce sujet je trouve qu'on devrait améliorer et monter une structure avec encadrement psychologique sérieux, pas que destiné aux pros et non genré.

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

27 Juil 2023, 18:45

Information
Geoffrey Kondogbia, nouveau milieu de l'OM : « Je suis plus armé, je suis un joueur plus construit »

Le milieu Geoffrey Kondogbia revient sur son choix de signer à l'OM, cet été. Et sur toutes les expériences à l'étranger qui l'ont forgé.



Entre deux séances d'entraînement rythmées par le fourmillement de Marcelino et ses adjoints aux quatre coins du terrain, Geoffrey Kondogbia s'est posé près d'une mi-temps pour expliquer son retour en Ligue 1, lundi. Le champion du monde des moins de 20 ans de 2013, génération Pogba - Veretout, devenu international centrafricain depuis, revient en France, huit ans après l'avoir quittée, avec un statut renforcé et un appétit toujours aussi grand. De son choix en passant par sa relation avec Marcelino, connu à Valence, ou ses expériences chez des grands d'Europe, le milieu (30 ans) a parlé avec son phrasé minutieux.

« Vous êtes parti de France il y a près de huit ans maintenant, pourquoi avez-vous choisi de revenir en Ligue 1 ?
(Il sourit.) Le temps passe très vite. En fait, je n'ai pas pris ma décision par rapport au pays mais plutôt par rapport au club. Ce qui m'a attiré, c'est l'OM. J'avais déjà des opportunités pour partir en Premier League, c'était une destination qui me plaisait beaucoup, mais quand l'OM s'est présenté, disons que cela a changé mes convictions.

Pourquoi ?
C'est la passion de ce club, de cette ville, qui m'ont attiré. Quand on jouait au ballon dans le quartier, en bas de chez moi, à côté de Nandy (Seine-et-Marne), je me rappelle de beaucoup de maillots de l'OM, même si c'était l'époque de la domination de Lyon. On joue au foot pour les émotions, pour la passion, alors quand l'OM te contacte, ça résonne en toi.

Votre arrivée a été concomitante avec celle de Marcelino, en quoi cela a-t-il joué dans votre décision ?
Je l'ai su, pour le coach, bien après dans les discussions que j'avais avec Pablo (Longoria). On a commencé à parler relativement tôt avec le président. Sur le volet émotion, j'avais un grand sourire par rapport à tout ce que l'OM représentait, par rapport à ma relation avec le président. Mais j'avais besoin de ne pas rester que sur le sentimental, je voulais savoir quelle était exactement la vision. Je ne voulais pas que ce ne soit qu'un mariage sur les sentiments.

C'est-à-dire ?
J'avais besoin de prendre du temps pour mieux comprendre le concept. Au-delà des hommes, que ce soit le coach, le président, ce qui m'intéressait, c'était de pouvoir être dans une équipe compétitive.

Vous retrouvez Marcelino, connu à Valence (2017-2019) et qui semble beaucoup vous apprécier. Quelle relation entretenez-vous avec lui ?
Au-delà de l'aspect professionnel, c'est quelqu'un que j'apprécie parce qu'il est franc, direct. Il est également très humain, c'est toujours agréable. C'est une pression supplémentaire aussi pour moi parce qu'il ne va pas hésiter à me rentrer dedans et à me dire les choses.

Pouvez-vous nous expliquer un peu plus sa méthode ?
C'est un coach qui a quatre ou cinq idées de jeu très claires et il va faire en sorte que le joueur soit convaincu dans un premier temps. Il est très exigeant bien évidemment. C'est indispensable au haut niveau, sinon tu ne peux pas obtenir ce qu'il a obtenu au niveau du palmarès. Il aime le jeu dynamique, que ses équipes explosent vite vers l'avant. Mais la base de tout, pour lui, c'est d'avoir une bonne organisation, d'être bien en place. Il part du principe que c'est la meilleure façon de bien pouvoir attaquer une fois le ballon récupéré.



Qu'attend-il des milieux en particulier ?
Ça dépend des caractéristiques de chacun. Qui est à côté de toi ? Quel type de joueur est-il ? Tu dois t'adapter à ton partenaire. Et puis, ça dépend aussi des situations de jeu : si le ballon est à droite, à gauche... C'est très variable mais ce qui est sûr, c'est qu'il veut deux milieux de position (il mime avec ses deux poings).

Vous avez la faculté de pouvoir vous projeter, aussi.
J'ai eu la chance dans ma carrière de pouvoir jouer dans différentes situations : en 4-4-2 avec lui ; à l'Inter, j'ai joué dans un 4-4-2 en losange, plutôt sur le côté gauche, et à l'Atlético, en 3-5-2, j'ai évolué devant la défense. Toutes ces expériences m'ont donné un bagage supplémentaire. Ça me permet de savoir mieux m'adapter, je crois. C'est super important dans le foot aujourd'hui : savoir s'adapter aux idées d'un nouveau coach et mieux comprendre ce qu'il se passe autour de toi sur le terrain.

Justement, vous n'avez connu quasiment que des grands clubs dans votre carrière, du Séville FC à l'Inter Milan, en passant par Valence ou l'Atlético de Madrid. En quoi ces expériences vous ont-elles changé ?
Séville, c'était la découverte du très haut niveau à l'époque du grand Barcelone, du grand Real. J'étais un gamin de 18-19 ans avec des étoiles dans les yeux et je voulais montrer au monde entier ce que je savais faire. Il y avait un côté euphorique. Il y a eu ensuite la transition de Monaco (2013) avant le départ à Milan (2015). À l'Inter, ça a été le grand saut. J'avais un rôle complètement différent, j'étais l'un des transferts les plus chers de l'histoire du club, à l'époque
(36 M€). À cet âge-là, je pense que je n'étais pas encore assez armé pour supporter ce statut mais c'est là que j'ai le plus progressé. Mentalement, j'ai complètement changé.

C'est en Espagne que vous avez le plus joué dans votre carrière. Qu'avez-vous retenu de cette culture de jeu ?
À Valence ou à l'Atlético, ça a été la confirmation de tout ce que j'avais appris avant. Je suis arrivé dans des très grands clubs qui jouaient la Ligue des champions avec beaucoup plus de bagage. Je me suis nourri de mes expériences à l'Inter notamment, au niveau de la discipline, de l'ambition, pour tout mettre en pratique.

En quoi êtes-vous devenu un joueur différent grâce à toutes ces aventures
à l'étranger ?
Je suis plus armé, je suis un joueur plus construit. Disons, que les fondations ont été posées à Lens dès le centre de formation. Ensuite, je me suis construit comme une maison, en fait, le sol, puis les murs, le toit. Aujourd'hui, je connais ma maison, je sais où est ma chambre, ma cuisine, quand il faut faire des travaux, je sais ce qu'il faut faire.

Vous êtes plus bricoleur, en fait.
On peut toujours changer la déco ! Mais je suis plus aguerri, je crois. Je sais qu'il me reste encore des années d'apprentissage, même si j'ai 30 ans. Mais ce que j'ai retenu de tous ces clubs, c'est que tu peux toujours t'améliorer.

Dans tous ces clubs, vous avez découvert de grands coaches : Diego Simeone, le plus récemment, Roberto Mancini, Stefano Pioli, Unai Emery ou encore Marcelino. Lequel vous a le plus marqué ?
Je ne veux pas faire de jaloux (il sourit). Chacun avait sa personnalité. D'une certaine façon, ils m'ont tous prévenu sur le travail à accomplir, sur les faits de jeu, sur la nécessité de vouloir toujours faire plus, toujours progresser. Ils m'ont éveillé sur plein de choses et aujourd'hui, je me souviens des phrases que me disait (Claudio) Ranieri (son coach à Monaco) : "Attention, tu ne seras bientôt plus un jeune ! À 23 ans, c'est fini !" Il voulait me faire comprendre que l'indulgence serait vite terminée. Mancini me parlait beaucoup de situations de jeu, des choses simples, sur le coup, quand tu es jeune, tu te dis que c'est évident, tu prends ça à la légère parfois, mais les conseils te reviennent ensuite.

C'est avec Diego Simeone que vous avez travaillé le plus longtemps.
"Cholo", l'énergie qu'il dégage, c'est incroyable. C'est quelqu'un qui croit toujours en lui, qui te transmet ça. C'est un passionné. Chaque match, chaque entraînement, même un lundi après une victoire 3-0, il est encore derrière toi. C'est un "bousillé" du foot, on le voit dans sa façon de vivre le match sur son banc de touche. Mais tactiquement aussi, il est très fort.

Joueur, il évoluait au même poste que vous. Vous donnait-il des conseils particuliers ?
Oui, forcément. Il me disait comment ça se passait quand il était joueur, les sensations qu'il avait. Il me conseillait beaucoup par rapport à mon placement, par rapport aux situations de jeu, quand tu as le ballon, quand tu ne l'as pas, quand tu es dans ton camp, quand tu es de l'autre côté.

Avec Rongier, Veretout ou Guendouzi, vous allez retrouver la concurrence des grands clubs dans votre secteur de jeu. Comment l'appréhendez-vous ?
Si je n'ai pas cette concurrence, je ne me sens pas vivant. C'est ce qui nous permet à tous d'avancer, d'être meilleur chaque jour. C'est aussi pour cela que je suis venu à l'OM, cette passion, cette pression. J'ai toujours été habitué à ça, j'ai besoin de cette dose d'adrénaline. Quand je suis arrivé à Séville, j'ai dû vivre cette concurrence face à (Ivan) Rakitic qui était dans la force de l'âge, (Hedwiges) Maduro qui était international néerlandais, (Gary) Medel qui était international chilien. À 18 ans, j'ai dû m'habituer à ce genre de situation.

Il faudra aussi s'habituer à jouer tous les trois jours dès le mois d'août, avec possiblement un barrage de Ligue des champions à la fin du mois. Comment appréhendez-vous ce calendrier ?
On va être honnête, ce n'est pas l'idéal. On aurait tous aimé avoir ce temps de préparation supplémentaire. Mais le côté positif, c'est qu'on sait ce qui nous attend, on se prépare en conséquence. Notre premier match officiel (troisième tour de qualification de C1, contre le vainqueur entre le Dnipro, UKR, et le Panathinaïkos, GRE), c'est le 8 ou le 9, on répartit notre charge de travail différemment. Ça change aussi la composition de l'équipe, le club essaye de constituer l'effectif le plus vite possible. Mais on doit s'adapter, c'est la qualité principale d'un footballeur. »


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... it/1410504

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

09 Aoû 2023, 21:34

Avec son expérience il peut pas se laisser aller comme ça

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

10 Aoû 2023, 12:14

Information
Geoffrey Kondogbia a plombé le match de l'OM contre le Panathinaïkos

La recrue du milieu Geoffrey Kondogbia a commencé son histoire marseillaise dans la douleur, à cause d'une expulsion qui a plombé le match de l'OM.



Au coeur de tant de bouleversements estivaux, Geoffrey Kondogbia est la recrue censée apporter le plus de garanties immédiates, mais le milieu (30 ans) a plutôt été mercredi une des incarnations de l'échec marseillais. Tout n'est pas de sa faute, vraiment pas, car il n'aurait jamais dû passer l'intégralité de son match à la merci d'une expulsion, après avoir été très sévèrement averti pour une faute anodine dès la première minute.

Kondogbia en a logiquement voulu à M. Kovacs, il n'a pas oublié de lui faire régulièrement remarquer que son impitoyable barème ne s'appliquait pas à tout le monde, et il s'est aussi nourri de cette injustice pour donner de l'impact à sa première période.

Acheté 8 M€ à l'Atlético de Madrid, il n'est pas pour rien une valeur sûre de Marcelino, l'entraîneur qui l'apprécie depuis leurs années communes au Valence CF (2017-2019), et il s'est démené pour pallier les limites des autres en y laissant parfois de la lucidité. Il a ainsi souffert devant sa surface (30e), a signé une transversale pour personne (43e), mais c'est son erreur de la soixante-cinquième minute qui a marqué la soirée.

Alors que les Marseillais n'en menaient déjà pas large, ils ont alors compris que leur match allait devenir extrêmement compliqué quand ils ont vu le Centrafricain rater un contrôle et commettre dans la foulée une semelle sur Djuricic, qui ne laissait cette fois aucune place au débat : le second carton jaune était mérité et Marcelino devait trouver de nouvelles solutions à dix.

« Évidemment, si j'avais su que Geoffrey allait recevoir un autre carton jaune, je l'aurais remplacé avant, soupirait le technicien. Mais en partant de ce principe, j'aurais dû également changer Leo Balerdi (averti à la 31e minute), on ne peut pas faire ça systématiquement. Geoffrey est un milieu d'expérience et il a l'habitude de devoir jouer avec un carton jaune. Après, son expulsion est clairement à l'origine de notre fin de match difficile car on a encaissé un but, même si on a bien défendu et qu'on a essayé de tenir le coup. »

L'échec du milieu à deux

Avec Valentin Rongier et Mattéo Guendouzi sur le banc, l'Espagnol avait de quoi reconstruire le coeur de son 4-4-2, dans le secteur où il peut compter sur le plus de ressources. Ils sont quatre pour deux postes au milieu et ils ne seront que trois à candidater mardi pour le retour, à cause de la suspension de Kondogbia qui a profité mercredi à Rongier.

Indispensable avec Igor Tudor la saison dernière, il doit reconquérir cet été un statut avec Marcelino et c'est lui qui a remplacé Azzedine Ounahi (67e) pour traverser le mieux possible la tempête qui s'annonçait. Destiné à un rôle de capitaine quand il joue, même s'il n'a pas voulu prendre le brassard à Samuel Gigot quand il est entré, il partage une formation nantaise avec Jordan Veretout, qui ne s'est pas non plus amusé à Athènes.

Au-delà des malheurs de Kondogbia, c'est le milieu à deux qui n'a pas fonctionné en Grèce car Veretout a été trop impuissant avec le ballon, à l'image d'une équipe sans idées ni fougue. Elle savait qu'elle devait se réinventer très vite pour voir la phase de groupes de Ligue des champions, et c'était le programme de sa préparation en juillet. Ce sera plus que jamais le menu en accéléré des prochains jours, jusqu'à mardi prochain, et le milieu sera particulièrement concerné par cette refonte, toujours en 4-4-2 mais sans Kondogbia, qui n'aurait pas dû souffler si tôt dans un monde idéal.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... os/1412795

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

10 Aoû 2023, 12:40

Le titre est vraiment de la merde
C’est plutôt l’arbitre qui a plombé le match avec son carton jaune à la 32eme seconde du match :nawak:

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

10 Aoû 2023, 13:04

Information
Après, son expulsion est clairement à l'origine de notre fin de match difficile car on a encaissé un but, même si on a bien défendu et qu'on a essayé de tenir le coup. »

ça va tu te fous pas trop de notre gueule toi au moins ? On s'est fait BOUFFER tout le match, de la première à la dernière minute, et l'autre il te balance comme excuse que c'est la sortie de Kondo qui nous a fait mal.

Non non, c'est ta compo et ton non-coaching de mayrde qui nous a fait mal, coño ! :evil:

Entre lui, Veretout et Aubameyang, belle triplette de (très) mauvais hier soir.

Mais il va nous afficher son beau sourire dents blanches immaculées à la conf de presse, donc tout va bien. :marcelino:

Comment ? Oui je rage, et alors ?

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

10 Aoû 2023, 14:23

Je pense qu'on a un biais négatif parce qu'il y a des traumatismes qui datent de la période Michel.

Il a quand même davantage prouvé en tant que coach. J'espère vraiment que c'est juste une mise en route difficile comme l'an dernier en préparation. Seul souci c'est rater la ligue des Champions potentiellement, une broutille quoi

Re: Geoffrey Kondogbia [-> Juin 2027]

10 Aoû 2023, 14:36

boodream, ouais le gros souci c’est qu’on est plus en prépa et on savait qu’il fallait être archi prêt pour ce mois d’août.
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