Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
23 Oct 2023, 10:29
Comme sur le terrain quoi
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
24 Oct 2023, 09:29
Information
Ounahi, c'est pas le pied; Le milieu marocain de l'OM, opéré d'une fracture à l'orteil au printemps et délaissé par Marcelino, retrouve du temps de jeu, mais tarde à convaincre et à retrouver le niveau qui lui avait permis de briller au Mondial. Inquiétant ?
Ceux qui ont croisé son chemin ont été surpris par son choix hivernal. Beaucoup imaginaient Azzedine Ounahi passer par une étape intermédiaire au moment de tourner le dos à Angers, quand bien même il sortait d'une coupe du monde étourdissante avec le Maroc et que des escouades européennes rutilantes lui faisaient les yeux doux. Le milieu de terrain né à Casablanca il y a 23 ans préférera faire le grand saut et répondre aux sirènes marseillaises. "Son transfert m'a un peu surpris, nous confiait Nasser Larguet, ancien directeur de l'Académie Mohammed VI où le milieu a été formé, quelques jours après sa signature en Provence. Je pensais qu'il allait peut-être continuer au SCO ou dans un autre club pour confirmer sa coupe du monde. Mais son caractère et sa personnalité lui permettent de se sentir capable de relever ce défi, et de se mêler aux Rongier, Guendouzi et autres Vérétout."
"Rigueur" et "pression"
Si les promesses ont escorté ses premiers pas avec un but à Nantes dès son baptême en ciel et blanc, la suite de l'aventure olympienne se révèle plus contrastée, voire compliquée. Une fracture de l'orteil survenue au printemps et suivie d'une opération l'a privé de la fin de saison de l'OM. La nouvelle a bien débuté, avec un but limpide contre Reims, dès les trois coups du championnat, au milieu de deux titularisations contre le Panathinaïkos. Mais l'international marocain a rapidement disparu des radars, Marcelino ne lui accordant pas sa confiance quand il ne l'exilait pas sur le côté gauche, ce qui n'est pas exactement l'endroit où il s'épanouit.
Il a même failli être exfiltré à Brentford cet été. Cette opération est tombée à l'eau, ce qui n'a pas empêché le technicien espagnol de le laisser au placard. "Je mets toujours sur le terrain les joueurs qui pourront être compétitifs, ceux qui s'entraînent le mieux, grinçait l'Asturien à l'aube de son dernier match, contre Toulouse. Ce qu'il doit faire, c'est continuer à faire les efforts à l'entraînement chaque jour pour nous convaincre et montrer qu'il peut être un joueur de plus à utiliser en match."
Au gré des nominations sur le banc après la fuite de Marcelino, la cote d'Ounahi est remontée en flèche, l'ancien Angevin démarrant toutes les rencontres, à l'exception de la réception de Brighton, dans un rôle plus conforme à ses qualités. Las, il ne profite pas de cette continuité et de cette confiance pour briller. Neutre dans le meilleur des cas, à côté de la plaque la plupart du temps, il affiche un visage très inquiétant, loin des fastes du Mondial qatarien, alors que son conseiller Mehdi Benatia est fortement pressenti pour devenir le futur directeur sportif du club et que des avocats s'escriment pour éviter tout conflit d'intérêts.
"Azzedine a beaucoup de qualités, mais il faut travailler avec lui sur les plans mental et psychologique, préconise l'un de ses anciens entraîneurs. Il faut aussi savoir se rapprocher de lui socialement. Les choses ne peuvent pas changer en une discussion, ça ne suffit pas. Certains joueurs sont très fragiles, trop sensibles ou susceptibles." Et pas suffisamment hermétique à la pression dans un club où le niveau d'exigence et la rigueur n'ont rien à voir avec ce qu'il a connu auparavant. "Attention à la pression et au moindre dérapage. Il doit se rendre compte que la rigueur d'un club comme l'OM n'est pas celle du SCO. Il a du caractère, il va aller chercher les choses, comme il l'a fait à chaque étape de son parcours."
La mise en garde date de février dernier et était signée Philippe Leclerc, le scout qui l'avait recruté pour Angers. Elle n'a jamais semblé autant d'actualité même si, pour l'instant, Ounahi tarde à inverser la tendance, et à afficher cette détermination qui le caractérise et l'accompagne depuis le début de son parcours. Et ses défenseurs de mettre en exergue sa blessure récente, ce qui explique peut-être son peu de goût pour les duels à Nice, et d'insister sur le fait que d'autres Olympiens, plus capés, sont davantage censés porter l'équipe.
Problème, pas grand monde n'y parvient, expérimenté ou non, alors que l'OM en aurait bien besoin...
La Provence
Ceux qui ont croisé son chemin ont été surpris par son choix hivernal. Beaucoup imaginaient Azzedine Ounahi passer par une étape intermédiaire au moment de tourner le dos à Angers, quand bien même il sortait d'une coupe du monde étourdissante avec le Maroc et que des escouades européennes rutilantes lui faisaient les yeux doux. Le milieu de terrain né à Casablanca il y a 23 ans préférera faire le grand saut et répondre aux sirènes marseillaises. "Son transfert m'a un peu surpris, nous confiait Nasser Larguet, ancien directeur de l'Académie Mohammed VI où le milieu a été formé, quelques jours après sa signature en Provence. Je pensais qu'il allait peut-être continuer au SCO ou dans un autre club pour confirmer sa coupe du monde. Mais son caractère et sa personnalité lui permettent de se sentir capable de relever ce défi, et de se mêler aux Rongier, Guendouzi et autres Vérétout."
"Rigueur" et "pression"
Si les promesses ont escorté ses premiers pas avec un but à Nantes dès son baptême en ciel et blanc, la suite de l'aventure olympienne se révèle plus contrastée, voire compliquée. Une fracture de l'orteil survenue au printemps et suivie d'une opération l'a privé de la fin de saison de l'OM. La nouvelle a bien débuté, avec un but limpide contre Reims, dès les trois coups du championnat, au milieu de deux titularisations contre le Panathinaïkos. Mais l'international marocain a rapidement disparu des radars, Marcelino ne lui accordant pas sa confiance quand il ne l'exilait pas sur le côté gauche, ce qui n'est pas exactement l'endroit où il s'épanouit.
Il a même failli être exfiltré à Brentford cet été. Cette opération est tombée à l'eau, ce qui n'a pas empêché le technicien espagnol de le laisser au placard. "Je mets toujours sur le terrain les joueurs qui pourront être compétitifs, ceux qui s'entraînent le mieux, grinçait l'Asturien à l'aube de son dernier match, contre Toulouse. Ce qu'il doit faire, c'est continuer à faire les efforts à l'entraînement chaque jour pour nous convaincre et montrer qu'il peut être un joueur de plus à utiliser en match."
Au gré des nominations sur le banc après la fuite de Marcelino, la cote d'Ounahi est remontée en flèche, l'ancien Angevin démarrant toutes les rencontres, à l'exception de la réception de Brighton, dans un rôle plus conforme à ses qualités. Las, il ne profite pas de cette continuité et de cette confiance pour briller. Neutre dans le meilleur des cas, à côté de la plaque la plupart du temps, il affiche un visage très inquiétant, loin des fastes du Mondial qatarien, alors que son conseiller Mehdi Benatia est fortement pressenti pour devenir le futur directeur sportif du club et que des avocats s'escriment pour éviter tout conflit d'intérêts.
"Azzedine a beaucoup de qualités, mais il faut travailler avec lui sur les plans mental et psychologique, préconise l'un de ses anciens entraîneurs. Il faut aussi savoir se rapprocher de lui socialement. Les choses ne peuvent pas changer en une discussion, ça ne suffit pas. Certains joueurs sont très fragiles, trop sensibles ou susceptibles." Et pas suffisamment hermétique à la pression dans un club où le niveau d'exigence et la rigueur n'ont rien à voir avec ce qu'il a connu auparavant. "Attention à la pression et au moindre dérapage. Il doit se rendre compte que la rigueur d'un club comme l'OM n'est pas celle du SCO. Il a du caractère, il va aller chercher les choses, comme il l'a fait à chaque étape de son parcours."
La mise en garde date de février dernier et était signée Philippe Leclerc, le scout qui l'avait recruté pour Angers. Elle n'a jamais semblé autant d'actualité même si, pour l'instant, Ounahi tarde à inverser la tendance, et à afficher cette détermination qui le caractérise et l'accompagne depuis le début de son parcours. Et ses défenseurs de mettre en exergue sa blessure récente, ce qui explique peut-être son peu de goût pour les duels à Nice, et d'insister sur le fait que d'autres Olympiens, plus capés, sont davantage censés porter l'équipe.
Problème, pas grand monde n'y parvient, expérimenté ou non, alors que l'OM en aurait bien besoin...
La Provence
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
24 Oct 2023, 09:54
Le positionnement d'Harit, dans lequel il excelle, condamne Ounahi. Harti a besoin de liberté pour se déplacer dans les intervalles et effectuer des remontées de ballon. Cela suppose qu'il y ait deux vigies derrière lui et Ounhai ne peut pas être un de ces deux-là.
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
24 Oct 2023, 10:35
Faut le vendre à Noël, il sera jamais assez costaud pour l' engagement que mettent les adversaires de l' OM !
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
23 Nov 2023, 12:14
Information
PRISE EN MAIN; Ounahi à un tournant; Loin de confirmer les attentes placées lors de son arrivée, en janvier dernier, le milieu de terrain de l'OM, blessé depuis un mois, essaie de mettre tous les atouts de son côté pour être enfin performant.
Il n'en conserve pas un bon souvenir, et pas seulement parce que la transition entre son Casablanca natal et sa première terre d'adoption loin des siens dans une contrée inconnue, Strasbourg, s'est révélée brutale. Arrivé en Alsace en 2018, Azzedine Ounahi n'aura jamais eu sa chance au Racing, si ce n'est en équipe réserve, avant que la pandémie de Covid-19 ne mette un terme prématuré à cette aventure ratée et ne le rejette sur des chemins de traverse pour essayer de vivre son rêve. Le voir renouer avec la compétition dans l'Est de la France, samedi, avec le maillot de l'OM sur le dos, a forcément une saveur spéciale.
Une sorte de revanche sur le destin même si l'ancien Angevin demeure l'ombre de lui-même et qu'il revient à peine sur les terrains, à cause d'une stupide blessure au dos survenue à son domicile. Celle-ci l'a privé du dernier mois de compétition, alors que ses débuts étaient loin d'être folichons, personne ne reconnaissant le milieu de terrain racé qui avait charmé Luis Enrique et l'Espagne lors du dernier Mondial. Sa dernière sortie à Nice, le 21 octobre, interpelle tant il est complètement passé à côté, manquant de tout, notamment d'engagement.
Perturbé par un deuil
Mais Ounahi n'a plus le temps de se lamenter. La longue indisponibilité de Valentin Rongier et les deux dernières semaines de suspension de Pape Gueye (celle-ci sera levée pour le déplacement à Lorient, le 10 décembre) redistribuent les cartes dans l'entrejeu. En l'état, Gennaro Gattuso peut seulement s'appuyer sur Jordan Vérétout et Geoffrey Kondogbia, même si le jeune Bilal Nadir a étalé quelques promesses au cours de ses entrées en jeu et qu'il pourrait être un peu plus sollicité.
Ounahi pourrait, aussi, avoir son mot à dire, sans doute en cours de route. Il commence à retrouver une condition physique digne de ce nom et le technicien italien, qui compte sur lui, entend l'utiliser dans le registre où il s'est épanoui, et non sur le côté gauche comme l'avait tenté Marcelino. Gattuso aimerait juste qu'il simplifie son jeu et lâche un peu plus vite le ballon. Ciblé par les critiques, conscient d'être loin d'avoir affiché son meilleur visage, Ounahi s'est un peu renfermé, ces derniers temps. Englué dans une spirale sportive négative et happé par des problèmes personnels. Il a récemment perdu l'un des membres de son premier cercle, le footballeur Oussama Falouh, victime d'un accident de la route, ce qui a un peu plus plombé un moral déjà en berne. "Il a besoin d'être mis en confiance, de se sentir aimé", confie l'un de ses proches.
Un préparateur physique personnel
Gattuso l'a bien senti. Lundi, "Rino" a programmé une séance d'entraînement avec quelques joueurs présents. Dont Ounahi. Lequel se sait à un tournant de son aventure olympienne. Convoqué dans une liste élargie pour les matches du Maroc de novembre, il a forcé sa nature et pris ses responsabilités, appelant directement Walid Regragui pour lui expliquer que, vu son état physique, il préférait rester en Provence afin de se refaire une santé et qu'il serait plus utile plus tard, plus affûté, notamment quand l'heure de la coupe d'Afrique des nations aura sonné (13 janvier-11 février 2024). Requête entendue par le patron des Lions de l'Atlas ; Ounahi a donc été dispensé d'un aller-retour inutile pour faire constater sa blessure comme le stipulent les règlements Fifa.
Désireux d'être opérationnel dès le déplacement à Strasbourg et de rattraper enfin le temps perdu, le milieu de 23 ans s'est récemment attaché les services d'un préparateur physique personnel pour prendre de la masse musculaire et étoffer un physique fluet, à raison de plusieurs séances hebdomadaires. Premiers bénéfices dès samedi ? Ou nouvel acte manqué ?
La Provence
Il n'en conserve pas un bon souvenir, et pas seulement parce que la transition entre son Casablanca natal et sa première terre d'adoption loin des siens dans une contrée inconnue, Strasbourg, s'est révélée brutale. Arrivé en Alsace en 2018, Azzedine Ounahi n'aura jamais eu sa chance au Racing, si ce n'est en équipe réserve, avant que la pandémie de Covid-19 ne mette un terme prématuré à cette aventure ratée et ne le rejette sur des chemins de traverse pour essayer de vivre son rêve. Le voir renouer avec la compétition dans l'Est de la France, samedi, avec le maillot de l'OM sur le dos, a forcément une saveur spéciale.
Une sorte de revanche sur le destin même si l'ancien Angevin demeure l'ombre de lui-même et qu'il revient à peine sur les terrains, à cause d'une stupide blessure au dos survenue à son domicile. Celle-ci l'a privé du dernier mois de compétition, alors que ses débuts étaient loin d'être folichons, personne ne reconnaissant le milieu de terrain racé qui avait charmé Luis Enrique et l'Espagne lors du dernier Mondial. Sa dernière sortie à Nice, le 21 octobre, interpelle tant il est complètement passé à côté, manquant de tout, notamment d'engagement.
Perturbé par un deuil
Mais Ounahi n'a plus le temps de se lamenter. La longue indisponibilité de Valentin Rongier et les deux dernières semaines de suspension de Pape Gueye (celle-ci sera levée pour le déplacement à Lorient, le 10 décembre) redistribuent les cartes dans l'entrejeu. En l'état, Gennaro Gattuso peut seulement s'appuyer sur Jordan Vérétout et Geoffrey Kondogbia, même si le jeune Bilal Nadir a étalé quelques promesses au cours de ses entrées en jeu et qu'il pourrait être un peu plus sollicité.
Ounahi pourrait, aussi, avoir son mot à dire, sans doute en cours de route. Il commence à retrouver une condition physique digne de ce nom et le technicien italien, qui compte sur lui, entend l'utiliser dans le registre où il s'est épanoui, et non sur le côté gauche comme l'avait tenté Marcelino. Gattuso aimerait juste qu'il simplifie son jeu et lâche un peu plus vite le ballon. Ciblé par les critiques, conscient d'être loin d'avoir affiché son meilleur visage, Ounahi s'est un peu renfermé, ces derniers temps. Englué dans une spirale sportive négative et happé par des problèmes personnels. Il a récemment perdu l'un des membres de son premier cercle, le footballeur Oussama Falouh, victime d'un accident de la route, ce qui a un peu plus plombé un moral déjà en berne. "Il a besoin d'être mis en confiance, de se sentir aimé", confie l'un de ses proches.
Un préparateur physique personnel
Gattuso l'a bien senti. Lundi, "Rino" a programmé une séance d'entraînement avec quelques joueurs présents. Dont Ounahi. Lequel se sait à un tournant de son aventure olympienne. Convoqué dans une liste élargie pour les matches du Maroc de novembre, il a forcé sa nature et pris ses responsabilités, appelant directement Walid Regragui pour lui expliquer que, vu son état physique, il préférait rester en Provence afin de se refaire une santé et qu'il serait plus utile plus tard, plus affûté, notamment quand l'heure de la coupe d'Afrique des nations aura sonné (13 janvier-11 février 2024). Requête entendue par le patron des Lions de l'Atlas ; Ounahi a donc été dispensé d'un aller-retour inutile pour faire constater sa blessure comme le stipulent les règlements Fifa.
Désireux d'être opérationnel dès le déplacement à Strasbourg et de rattraper enfin le temps perdu, le milieu de 23 ans s'est récemment attaché les services d'un préparateur physique personnel pour prendre de la masse musculaire et étoffer un physique fluet, à raison de plusieurs séances hebdomadaires. Premiers bénéfices dès samedi ? Ou nouvel acte manqué ?
La Provence
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
04 Déc 2023, 11:26
Information
La saison d'Ounahi à l'OM enfin lancée après son but contre Rennes ?
L'international marocain a été relancé dans le onze de départ dimanche, après des dernières semaines compliquées. Malgré une heure de jeu décevante, il a marqué le but du break.
Cette nouvelle prestation d'Azzedine Ounahi ne devrait pas permettre de dissiper tous les doutes et de répondre à toutes les questions sur le potentiel réel du milieu de terrain de l'OM. Relancé dans le onze de départ pour la première fois depuis un mois et demi et une défaite à Nice (0-1, le 21 octobre), l'international marocain (18 sélections, 2 buts) a traversé les soixante premières minutes avec les mêmes fulgurances techniques et les mêmes lacunes aperçues au cours des dernières semaines.
Mais l'ancien Angevin a eu le mérite de toujours tenter jusqu'à cette action peu après l'heure de jeu qui a soudainement donné une autre couleur à sa performance. Après avoir reçu le ballon le long de la ligne de touche, côté droit, il a accéléré pour éviter le retour de Martin Terrier, il a effacé Adrien Truffert et Warmed Omari d'un double contact avant de tromper Steve Mandanda d'une frappe du droit au premier poteau (65e). Un but qu'il a construit tout seul, même si on pourra souligner que les Rennais l'ont bien aidé, aussi, avec cette attitude apathique et ces erreurs qui se sont enchaînées.
Marcelino et Gattuso ont visiblement noté les mêmes qualités et les mêmes manques
Ce n'est pas la première fois, cette saison, que le milieu de terrain trouve le chemin des filets et il avait d'ailleurs marqué dès la première journée face à Reims (2-1, le 12 août). Ce but avait été un trompe-l'oeil et Ounahi avait très rapidement disparu de l'équipe titulaire sous Marcelino, déjà, et Gennaro Gattuso n'avait pas changé pas son statut. Les deux entraîneurs ont visiblement noté les mêmes qualités mais aussi les mêmes manques chez ce joueur recruté en janvier dernier par l'OM après son quart d'heure warholien à la Coupe du monde au Qatar et les louanges de Luis Enrique, alors sélectionneur de l'Espagne.
S'il a parfois été piqué dans son orgueil par les décisions de ses coaches, le jeune joueur (23 ans) a aussi été victime de coups du sort, à l'image de cette blessure domestique au dos qui l'a tenu éloigné des terrains pendant près d'un mois entre la fin octobre et la fin novembre. Remis de ses soucis physiques, Ounahi est de retour dans un moment dont il pourrait tirer profit avec la longue absence du capitaine Valentin Rongier, dont le retour ne devrait pas intervenir avant le mois de février. Avec Geoffrey Kondogbia et Jordan Veretout, Gattuso ne bénéficie pas pour l'instant de beaucoup de solutions dans l'axe du milieu.
Avec l'enchaînement des matches, Ounahi a donc été relancé face à Rennes dans une sorte de 4-3-3, le schéma qui lui convient le mieux, et il s'est signalé sur quelques actions - une frappe hors cadre (20e) ou un bon centre (37e). Il n'a pas tout réussi, avec de nombreux mauvais choix ou une activité très intermittente, mais il a disputé un match en entier pour la première fois depuis une éternité (le 21 septembre face à l'Ajax en Ligue Europa, 3-3). Et pour ce joueur souvent décrit comme un diesel, c'est peut-être un premier pas avant de voir enfin son vrai visage...
L'international marocain a été relancé dans le onze de départ dimanche, après des dernières semaines compliquées. Malgré une heure de jeu décevante, il a marqué le but du break.
Cette nouvelle prestation d'Azzedine Ounahi ne devrait pas permettre de dissiper tous les doutes et de répondre à toutes les questions sur le potentiel réel du milieu de terrain de l'OM. Relancé dans le onze de départ pour la première fois depuis un mois et demi et une défaite à Nice (0-1, le 21 octobre), l'international marocain (18 sélections, 2 buts) a traversé les soixante premières minutes avec les mêmes fulgurances techniques et les mêmes lacunes aperçues au cours des dernières semaines.
Mais l'ancien Angevin a eu le mérite de toujours tenter jusqu'à cette action peu après l'heure de jeu qui a soudainement donné une autre couleur à sa performance. Après avoir reçu le ballon le long de la ligne de touche, côté droit, il a accéléré pour éviter le retour de Martin Terrier, il a effacé Adrien Truffert et Warmed Omari d'un double contact avant de tromper Steve Mandanda d'une frappe du droit au premier poteau (65e). Un but qu'il a construit tout seul, même si on pourra souligner que les Rennais l'ont bien aidé, aussi, avec cette attitude apathique et ces erreurs qui se sont enchaînées.
Marcelino et Gattuso ont visiblement noté les mêmes qualités et les mêmes manques
Ce n'est pas la première fois, cette saison, que le milieu de terrain trouve le chemin des filets et il avait d'ailleurs marqué dès la première journée face à Reims (2-1, le 12 août). Ce but avait été un trompe-l'oeil et Ounahi avait très rapidement disparu de l'équipe titulaire sous Marcelino, déjà, et Gennaro Gattuso n'avait pas changé pas son statut. Les deux entraîneurs ont visiblement noté les mêmes qualités mais aussi les mêmes manques chez ce joueur recruté en janvier dernier par l'OM après son quart d'heure warholien à la Coupe du monde au Qatar et les louanges de Luis Enrique, alors sélectionneur de l'Espagne.
S'il a parfois été piqué dans son orgueil par les décisions de ses coaches, le jeune joueur (23 ans) a aussi été victime de coups du sort, à l'image de cette blessure domestique au dos qui l'a tenu éloigné des terrains pendant près d'un mois entre la fin octobre et la fin novembre. Remis de ses soucis physiques, Ounahi est de retour dans un moment dont il pourrait tirer profit avec la longue absence du capitaine Valentin Rongier, dont le retour ne devrait pas intervenir avant le mois de février. Avec Geoffrey Kondogbia et Jordan Veretout, Gattuso ne bénéficie pas pour l'instant de beaucoup de solutions dans l'axe du milieu.
Avec l'enchaînement des matches, Ounahi a donc été relancé face à Rennes dans une sorte de 4-3-3, le schéma qui lui convient le mieux, et il s'est signalé sur quelques actions - une frappe hors cadre (20e) ou un bon centre (37e). Il n'a pas tout réussi, avec de nombreux mauvais choix ou une activité très intermittente, mais il a disputé un match en entier pour la première fois depuis une éternité (le 21 septembre face à l'Ajax en Ligue Europa, 3-3). Et pour ce joueur souvent décrit comme un diesel, c'est peut-être un premier pas avant de voir enfin son vrai visage...
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... es/1435037
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
04 Déc 2023, 21:43
Quand tu vois son but et sa qualité technique quand il veut, ça donne envie d'être d'autant plus dur avec lui quand il est transparent ou qu'il a du déchet. Il fait un mauvais match hier. Mais il met un but fantastique et qui peut peser lourd dans le déroulé de la saison. C'est compliqué à juger du coup.
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
04 Déc 2023, 22:56
"but fantastique" c'est peut-être un poil exagéré, il peut remercier la défense rennoise qui lui déroule le tapis rouge et noir pour qu'il se retrouve seul devant Mondada... m'enfin encore fallait-il savoir conclure, ce qu'il a bien fait.
Il fait encore un bon match pourri sur tous les points de vue ou presque, en fait pour moi il n'a pas l'étoffe d'un titulaire à l'OM, je ne l'ai pas aligné titulaire face au LOL, et pourtant Veretout ces derniers temps on est loin d'un génie.
Il fait encore un bon match pourri sur tous les points de vue ou presque, en fait pour moi il n'a pas l'étoffe d'un titulaire à l'OM, je ne l'ai pas aligné titulaire face au LOL, et pourtant Veretout ces derniers temps on est loin d'un génie.
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
17 Déc 2023, 21:13
Trop frêle pour l'OM.
A la 1ère offre venue faut le vendre.
Syndrome Letchkov
A la 1ère offre venue faut le vendre.
Syndrome Letchkov
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
10 Jan 2024, 19:17
Information
5 QUESTIONS ÀAZZEDINE OUNAHI; "Qu'un Marseillais gagne la CAN"
Azzedine Ounahi, l'un des artisans du parcours au Mondial-2022, espère que sa sélection remporte la CAN après 48 ans de disette.
Que représente pour vous la CAN et la sélection ?
C'est une fierté pour moi de porter le maillot de l'équipe nationale et on a un vrai attachement pour cette compétition. Après ce que l'on a montré au Mondial (demi-finale après avoir éliminé la Belgique en poules, l'Espagne en huitièmes et le Portugal en quarts), tout le peuple attend qu'on fasse une grosse CAN, qu'on ramène la coupe. On est désormais la nation à abattre, les regards ont changé. Il faudra être concentré, ne négliger aucune nation.
Le parcours en coupe du monde vous met-il une pression supplémentaire ?
Je ne pense pas, ça nous donne plutôt de la confiance. On a vu qu'en jouant comme une équipe, on peut aller très loin. Certes, on a fait un exploit en coupe du monde, on a rendu tout le peuple africain fier, mais ce n'est pas parce que tu as atteint les demies du Mondial que tu vas gagner la CAN, ce ne sont pas les mêmes matches, pas la même compétition, pas les mêmes terrains, pas le même climat ni le même football.
Vous allez devoir prendre plus d'initiatives dans le jeu à la CAN qu'à la coupe du monde.
C'est le problème. On est allé jouer en amical en Côte d'Ivoire, on a entendu avant le match que le Maroc était le Brésil de l'Afrique et on a été nul. Chaque match est différent là-bas. L'objectif est de gagner, pas de faire du beau jeu, du tiki-taka.
Que serait une CAN réussie pour vous ?
Ramener la coupe (rires). Je suis né au Maroc, j'ai regardé l'équipe nationale à chaque CAN, quand on fait un grand match mais qu'on perd, on insulte tous les joueurs ! L'Égypte qui a remporté sept CAN ne produit pas un grand jeu, mais c'est une équipe qui gère. Tu peux dominer, mais ils peuvent marquer le but du 1-0 sur coup de pied arrêté et après un joueur tombe à droite, un autre à gauche...
Vous allez être dans la poule de Chancel Mbemba...
On ne parle pas beaucoup de la CAN entre nous, mais Chancel, quand il évoque son pays, il est un peu énervé (rires). Le dernier match que j'ai joué contre lui, j'ai mis un doublé, je me doute bien qu'il n'a pas envie d'en parler ! C'est un très bon joueur, un très bon leader, j'aime beaucoup. Il donne tout pour son pays, pour son club aussi, il rend fier la RDC et l'OM... J'espère qu'un Marseillais va gagner la CAN pour que l'on fête ça au vestiaire... J'espère surtout que ça sera nous !
La Provence
Azzedine Ounahi, l'un des artisans du parcours au Mondial-2022, espère que sa sélection remporte la CAN après 48 ans de disette.
Que représente pour vous la CAN et la sélection ?
C'est une fierté pour moi de porter le maillot de l'équipe nationale et on a un vrai attachement pour cette compétition. Après ce que l'on a montré au Mondial (demi-finale après avoir éliminé la Belgique en poules, l'Espagne en huitièmes et le Portugal en quarts), tout le peuple attend qu'on fasse une grosse CAN, qu'on ramène la coupe. On est désormais la nation à abattre, les regards ont changé. Il faudra être concentré, ne négliger aucune nation.
Le parcours en coupe du monde vous met-il une pression supplémentaire ?
Je ne pense pas, ça nous donne plutôt de la confiance. On a vu qu'en jouant comme une équipe, on peut aller très loin. Certes, on a fait un exploit en coupe du monde, on a rendu tout le peuple africain fier, mais ce n'est pas parce que tu as atteint les demies du Mondial que tu vas gagner la CAN, ce ne sont pas les mêmes matches, pas la même compétition, pas les mêmes terrains, pas le même climat ni le même football.
Vous allez devoir prendre plus d'initiatives dans le jeu à la CAN qu'à la coupe du monde.
C'est le problème. On est allé jouer en amical en Côte d'Ivoire, on a entendu avant le match que le Maroc était le Brésil de l'Afrique et on a été nul. Chaque match est différent là-bas. L'objectif est de gagner, pas de faire du beau jeu, du tiki-taka.
Que serait une CAN réussie pour vous ?
Ramener la coupe (rires). Je suis né au Maroc, j'ai regardé l'équipe nationale à chaque CAN, quand on fait un grand match mais qu'on perd, on insulte tous les joueurs ! L'Égypte qui a remporté sept CAN ne produit pas un grand jeu, mais c'est une équipe qui gère. Tu peux dominer, mais ils peuvent marquer le but du 1-0 sur coup de pied arrêté et après un joueur tombe à droite, un autre à gauche...
Vous allez être dans la poule de Chancel Mbemba...
On ne parle pas beaucoup de la CAN entre nous, mais Chancel, quand il évoque son pays, il est un peu énervé (rires). Le dernier match que j'ai joué contre lui, j'ai mis un doublé, je me doute bien qu'il n'a pas envie d'en parler ! C'est un très bon joueur, un très bon leader, j'aime beaucoup. Il donne tout pour son pays, pour son club aussi, il rend fier la RDC et l'OM... J'espère qu'un Marseillais va gagner la CAN pour que l'on fête ça au vestiaire... J'espère surtout que ça sera nous !
La Provence
Re: Azzedine Ounahi [-> Juin 2027]
17 Jan 2024, 20:51
