Les joueurs et le staff de l'Olympique de Marseille
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Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

06 Aoû 2023, 21:01

C'est Goku ??

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

08 Aoû 2023, 17:03

jarlandine a écrit:AH, Papinou, que de souvenirs !!!! dire qu' à son arrivée on pensait qu' il n' avait que 2 pieds gauches et bots , mais avec son coeur immense et du travail acharné, il nous a donné des buts merveilleux, des frissons de bonheur, il a mon amour immortel :prosterne: :prosterne: :prosterne: :prosterne: :prosterne:

Puisse Vitinha suivre son exemple
Il a déjà le début de la trajectoire. Y’a plus qu’à faire le reste

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

08 Aoû 2023, 17:30

Après Papin n'avait pas les mêmes coéquipiers, le même Président et meme coéquipiers pour l'accompagner et l'appuyer, une langue commune avec celle des joueurs de son équipe...

Et peut-être Papinou était plus investi niveau travail et mentalité, je dis peut-être.

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

03 Sep 2023, 09:27

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

03 Sep 2023, 09:36

Il ose pas tout dire tu sens qu'il se retient

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

31 Déc 2023, 19:15

Article du 1er décembre dernier

Information
OM; Papin envoyé en réserve; Légende olympienne et ambassadeur du club marseillais depuis un an, "JPP" a été nommé à la tête de la formation de National 3, lanterne rouge de son groupe.

Jean-Pierre Papin a été nommé entraîneur de la réserve (N3) de l'OM hier. Le club marseillais a officialisé la nouvelle à la mi-journée par le biais d'un communiqué sur la "réorganisation du pôle sportif". Le Ballon d'Or 1991, qui a fêté ses 60 ans début novembre, "partagera sa riche expérience du très haut niveau et contribuera notamment à transmettre les valeurs olympiennes tout en continuant d'exercer son rôle d'ambassadeur de l'OM", peut-on lire dans ce texte, au cours duquel les dirigeants officialisent également les arrivées de Medhi Benatia en tant que conseiller sportif et de Roberto Malfitano comme responsable du scouting de l'équipe professionnelle.

De retour à Marseille depuis l'an dernier avec le titre de conseiller du président du plus fada des clubs français, "JPP" va donc retrouver le survêtement d'entraîneur. En manque de banc et de terrain, il n'a pas hésité une seule seconde, malgré les réticences de son entourage. Passé par Strasbourg, Lens, Châteauroux et Chartres, il aurait aimé, ainsi qu'il nous l'avait confié dans les travées de la Cruyff Arena d'Amsterdam la veille du nul contre l'Ajax (3-3), prendre le relais de Marcelino quand l'Espagnol a pris la poudre d'escampette. Mais son statut de prestataire (et non de salarié du club) empêchait son rêve de prendre forme, sans savoir s'il était partagé par la direction. Tout de même heureux pour Jacques Abardonado ("Il le mérite", nous disait-il), il a ensuite accueilli la signature de Gennaro Gattuso comme une excellente nouvelle. "C'est la bonne personne au bon endroit, mais il faut lui laisser du temps", glissait-il dans les allées de La Commanderie après la nomination du Calabrais.

Gattuso le surveille

comme le lait sur le feu

Un technicien italien qui surveille comme le lait sur le feu le comportement de l'Olympien du siècle (élu en 2009) et qui n'a que très peu goûté sa "papinade" sur les ondes de RMC, dans laquelle il déplorait le manque de travail des attaquants dans le championnat de France. À tort ou à raison, "Rino" estime que "JPP" visait sans les nommer les deux buteurs (inoffensifs) du vestiaire marseillais, Pierre-Emerick Aubameyang et Vitinha. Il n'est pas le seul en interne et il l'a évoqué devant Pablo Longoria et des journalistes, en marge d'une discussion à bâtons rompus après un entraînement ouvert en intégralité aux médias pendant la trêve internationale.

Mais cette "promotion" n'est pas forcément un cadeau pour Papin dans une période où l'OM navigue en plein marasme sportif (excepté en coupe d'Europe) et se retrouve confronté à de nombreux mouvements en interne. La réserve de l'OM pointe en effet en dernière position du groupe A de National 3 (1 victoire, 2 nuls et 5 défaites), loin derrière le leader, Istres (1er avec 19 points), mais aussi l'EUGA Ardziv (5e avec 14 unités). Une position indigne d'une institution comme le club olympien. En poste à la tête de la réserve après avoir été l'adjoint de "Pancho", Fabrice Vandeputte a vu sa mission prendre fin récemment et l'OM lui a proposé un reclassement au sein du centre de formation. Papin, lui, a mis un terme à sa prestation pour signer un contrat à durée déterminée, mais il continuera donc de jouer son rôle d'ambassadeur, comme il l'a fait hier soir en accueillant les illustres anciens, Josip Skoblar, Tony Cascarino et "Bolo" Zenden dans les salons du Vélodrome. Et les téléspectateurs pourront également le voir présenter une application dédiée aux footballeurs amateurs dans l'émission de M6, "Qui veut être mon associé ?".

Reste que plusieurs interrogations enveloppent cette désignation. Est-ce une façon d'intégrer la légende olympienne dans la rotation en cas de départ précipité de Gattuso avant la fin du présent exercice ? Est-ce au contraire un moyen de l'éloigner de l'équipe professionnelle ? Autant d'hypothèses échafaudées par les supporters et, aussi, les observateurs de l'Olympique de Marseille dans une saison pleine de rebondissements.

La Provence

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

31 Déc 2023, 19:26

N'empêche quand JPP a pris sous son aile Vitinha, le petit avait progressé et pris confiance.

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

01 Jan 2024, 21:29

C’est vite dit…

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

01 Jan 2024, 23:03

Pour préparer la saison prochaine, et pour faire progresser certains joueurs en les faisant bosser avec la réserve.
Il avait quand même un sacré sens du but.
C'est un pan de l'histoire de notre club, même si il n'a pas décroché le Graal avec l'Olympique de Marseille.
Il a été dans l'équipe la plus forte techniquement de l'Olympique de Marseille des années 19990, celle qui a perdu la finale de Bari.
Il représente plus les valeurs de ce club que la chatte à Dédé. :fier:

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

20 Jan 2024, 13:50

Information
LA RENCONTRE; Un professeur nommé "JPP" H; Son passage à l'OM, la plus grosse déception de sa carrière, son nouveau challenge en National 3... Jean-Pierre Papin s'est livré devant les étudiants de l'Institut Européen de Journalisme de Marseille.

Parmi la soixantaine d'étudiants présents lundi 15 janvier à l'Institut Européen de Journalisme de Marseille, combien sont ceux ayant vu, de leur vivant, Jean-Pierre Papin enchaîner les buts sur les pelouses françaises et européennes ? La réponse est sans doute zéro. Pourtant, lorsque l'ancien artificier de l'OM, de l'AC Milan ou du Bayern Munich a franchi la porte de la salle Pape-Diouf (nommée ainsi en hommage à l'ex-président du club olympien qui était également le cofondateur de l'école), le brouhaha a laissé place aux applaudissements puis au silence. Car "JPP", peu importe les générations, reste une légende du football, surtout à Marseille, ville dans laquelle il a passé six ans de sa carrière (1986-1992). "On voit un Ballon d'Or (en 1991), c'est impressionnant, souriait Lucas Chateau, étudiant en 4e année. C'est le genre de personne qu'on admire et dont on apprend le plus.

Même si on ne l'a pas vu jouer, on a un respect éternel pour lui." "En tant que fan de l'OM, j'avais des étoiles plein les yeux, poursuivait son camarade de classe Romain Polizzi. Dès l'annonce de sa venue, j'étais comme un enfant."

Pendant plus d'une heure et avant de rejoindre les terrains pour diriger l'entraînement de l'équipe réserve de l'OM dont il est le coach depuis la fin du mois de novembre, Jean-Pierre Papin s'est livré à coeur ouvert devant une horde de futurs journalistes, lui qui entretient une bonne relation avec la presse, se liant même parfois d'amitié avec certains suiveurs de ses anciens clubs comme Mario Albano, ancien journaliste à La Provence, à l'origine de sa venue à l'IEJ lundi. Il avouera tout de même qu'il y en a un, travaillant pour un média national, qu'il "ne veut pas voir". On taira le nom. Avec sincérité, Jean-Pierre Papin est revenu, au rythme des questions posées par les étudiants, sur l'ensemble de sa carrière. Ses débuts dans le nord de la France avant de rejoindre Bruges, en Belgique, puis l'OM où il gardera comme meilleur souvenir ses six années passées au club, même s'il regrette ne pas avoir soulevé la Ligue des champions sous le maillot ciel et blanc en 1990 (foutue main de Vata) et 1991. Il y parviendra tout de même en 1994 avec les Rossoneri.

Moments difficiles

et anecdotes marrantes

Il n'oublie pas non plus de rappeler les moments difficiles de sa carrière : son passage au Bayern Munich ("Le plus mauvais choix"), la rencontre face à la Bulgarie qui priva l'équipe de France de coupe du monde en 1994 ("Mon pire souvenir") ou encore la défaite en finale de C1 face à l'OM en 1993. "J'étais content car Marseille est mon club mais c'était la deuxième que je perdais (après celle de 1991 contre l'Étoile Rouge de Belgrade) donc j'étais au bout du rouleau."

Très souriant, même lorsque l'un des étudiants lui glisse maladroitement que le football qu'il a connu est révolu, "JPP" s'est également livré au jeu des anecdotes, racontant notamment la fois où, sur les conseils de sa grand-mère, il a joué avec une escalope de viande dans la chaussure pour atténuer la douleur qu'il avait au pied.

Sans langue de bois, il s'est exprimé sur son rôle de conseiller de Pablo Longoria et celui d'entraîneur de la réserve. "J'étais là pour épauler Pablo. Mais il n'a besoin de personne. C'est non seulement le président mais aussi le vrai directeur sportif du club. Il me parlait parfois de joueurs que je ne connaissais pas, donc c'est difficile de le conseiller, avouait celui qui portera la flamme olympique à Marseille en mai. Je me suis régalé mais mon ADN, c'est d'être sur le terrain."

La Provence

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

20 Fév 2024, 10:48

Information
JPP reste à quai

S'il y en a bien un qui a bondi de joie en apprenant le départ de Gennaro Gattuso, c'est bien lui. Non content d'être enfin débarrassé d'une personne qu'il ne portait clairement pas dans son coeur, sentiment partagé par le Calabrais, Jean-Pierre Papin voyait les portes de son rêve s'ouvrir en grand : celles du banc de l'OM, son équipe première et non la réserve qu'il dirige depuis fin novembre.

L'Olympien du siècle, qui espérait déjà secrètement prendre le relais de Marcelino, à la mi-septembre, avant d'être freiné dans ses ambitions par son statut au sein du club (prestataire et non salarié du club), avait cette fois toutes les cartes en main pour devenir le 4e entraîneur à inscrire son nom sur une feuille de match marseillaise cette saison... Mais le coup de fil tant attendu n'est jamais venu. La direction olympienne, "contente de son travail avec la réserve", n'a jamais envisagé de donner les clefs du camion au Ballon d'Or 1991, qui a "un projet à long terme au club", souffle-t-on dans l'entourage du club. À en juger les critères de sélection, qui ont affiné le portrait-robot de Jean-Louis Gasset, cette dernière n'imaginait probablement pas Papin capable de réveiller un vestiaire proche de la mort cérébrale.

La Provence

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

20 Fév 2024, 17:27

Je l'aime beaucoup hein mais le simple fait qu'il s'y imagine à ce point est terrifiant.

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Mai 2024, 13:02

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Mai 2024, 15:44

En tout cas , son travail avec nos attaquants cette année a bien porté ses fruits :lol:

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Mai 2024, 15:48

oukimaya, :lol: laisse le tranquille, il bosse bien avec la réserve.

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

28 Mai 2024, 10:35

Information
ENTRETIEN. « La Gambardella, une récompense pour la formation de l’OM », confie Jean-Pierre Papin

C’est une légende à l’OM. Personne n’a oublié ses « Papinades ». À 60 ans aujourd’hui, Jean-Pierre Papin est devenu ambassadeur du club marseillais et conseiller sportif du président Longoria. Le Ballon d’or 1991, serial buteur du club olympien avec 182 buts inscrits en 5 ans, affirme être « fier » des jeunes espoirs marseillais qui affronteront Nancy, ce samedi 25 mai (17 h 15), en finale de la Coupe Gambardella. Les confidences de JPP avant ce rendez-vous.



« Droit au but ». Jean-Pierre Papin incarne à merveille la devise de l’Olympique de Marseille. Meilleur buteur de D1 pendant cinq saisons d’affilée avec Marseille (19 buts en 1988, 22 buts en 1989, 30 buts en 1990, 23 buts en 1991 et 27 buts en 1992), auteur de 182 buts en 275 matches disputés, vainqueur de quatre championnats de France (1989, 1990, 1991, 1992) ainsi que d’une Coupe de France (1989), JPP est une légende de l’OM et des années Tapie à la tête du club phocéen.

À 60 ans aujourd’hui, le Ballon d’or 1991 est devenu conseiller sportif du président Longoria et occupe un rôle de parfait ambassadeur de l’OM. Contacté avant la finale de la Coupe Gambardella que joueront les jeunes Marseillais face à Nancy, ce samedi 25 mai, le natif de Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais) confirme qu’il accompagnera ses jeunes pousses au stade Pierre-Mauroy de Lille pour « les soutenir ». Avant cette troisième finale de cette compétition dans l’histoire de l’OM, l’ancien international français (54 sélections, 11 fois capitaine) confie sa « fierté » pour les forces vives de la formation marseillaise et le grand espoir qu’il a pour elle à l’avenir.

Jean-Pierre, l’OM en finale de Gambardella, c’est déjà une satisfaction pour vous ?
Oui une énorme satisfaction car c’est une équipe qui est née dans l’année. C’est un super groupe. Elle a une âme cette équipe et c’est rare. Les joueurs ont construit quelque chose de fort cette saison : ils ont compris qu’en jouant ensemble, ils pouvaient réaliser de belles choses. J’ai senti qu’il s’était passé un truc lors d’une victoire 2-0 contre Paris notamment. Depuis ce jour-là, cette équipe n’a fait que grandir. Elle est vraiment soudée et collective. Cette finale de Gambardella est méritée et elle est déjà une récompense. Maintenant, j’espère qu’ils iront au bout. Ce serait top pour valider ce que l’on met en place. Ce serait une première grande victoire. Pour le groupe, pour le staff et cette jeunesse marseillaise, ce serait magnifique. Mais on sait qu’en face, ce sera costaud aussi.

« La jeunesse marseillaise est brillante »
Après une saison compliquée chez les pros, le club mise-t-il de plus en plus sur ses jeunes ?

Oui, ça arrive certaines saisons. Mais on a de très bons jeunes qui aspirent à jouer plus haut. Dans la réserve, il y en avait déjà trois ou quatre qui pouvaient mettre le pied à l’étrier immédiatement. Et dans l’équipe qui va jouer la Gambardella, il y en a cinq ou six qui pointent le bout de leur nez déjà.

Est-ce le fruit du travail de Marc Otero et Yann Daniélou, nommés en mai 2022 à la tête de la formation des jeunes olympiens ?

Marco et Yann ont réalisé un travail exceptionnel. Ils ont tout réorganisé, ils ont mis beaucoup de rigueur. Ils ont tout séquencé. L’excellence prime. Et beaucoup de joueurs sont d’origine marseillaise, c’est aussi une excellente chose. Cela montre que nous commençons aussi à avoir des jeunes en formation qui vont très bien. On est en train de devenir un centre de formation de référence, c’est l’objectif. On met en avant la jeunesse marseillaise qui est brillante. On fait régulièrement des matches entre promotions qui permettent de voir les progrès de chacun. La réserve a très bien marché, cette saison. Comme les U19 et les U17. Cela signifie qu’on travaille dans le bon sens.

Ce travail collectif a été bénéfique pour certains d’entre eux individuellement qui ont été appelés en sélection : Enzo Sternal, Daryl Bakola et Yanis Sellani notamment. C’est aussi important pour vous ?

Oui même s’ils ne seront, du coup, pas là pour la Gambardella parce qu’ils participent à l’Euro U17 avec l’équipe de France. Mais c’est là où c’est effectivement intéressant pour ces joueurs-là. Mais ça l’est aussi pour les autres qui ont une carte à jouer, qui peuvent prouver des choses et montrer que personne n’est indispensable.

Comment expliquez-vous, néanmoins, que ces jeunes Marseillais n’aient pas eu beaucoup de temps de jeu avec les pros ?

La chance qu’ils ont eue c’est que durant huit mois de l’année, ils se sont entraînés avec les pros. Obligatoirement, ils progressent. C’est une des grandes forces du club : nos U19 ont été les sparring-parteners des pros. Je retiens des grands moments d’avoir vu notamment Raimane Daou que j’avais en réserve, rentrer contre Benfica en demi-finale de Ligue Europa et en étant très bon. C’est le petit Gaël Lafont qui entre aussi et a également été très bon. Je me dis que si on leur offre l’opportunité, ce sont des gamins qui vont exploser très vite. À l’image d’autres grands clubs français qui ont mis des gamins très vite dans le bain, on voit ce que ça donne : que du plus ! Et puis, il faut aussi se dire que si l’on veut les garder, il faut les faire jouer. Derrière, il y en a d’autres qui peuvent faire une carrière chez nous ou ailleurs. Après, il faut valider. Mais on a beaucoup de bons jeunes auxquels on apprend la rigueur et l’exigence nécessaires à un footballeur pro d’aujourd’hui.


« Droit au but ». Jean-Pierre Papin incarne à merveille la devise de l’Olympique de Marseille. Meilleur buteur de D1 pendant cinq saisons d’affilée avec Marseille (19 buts en 1988, 22 buts en 1989, 30 buts en 1990, 23 buts en 1991 et 27 buts en 1992), auteur de 182 buts en 275 matches disputés, vainqueur de quatre championnats de France (1989, 1990, 1991, 1992) ainsi que d’une Coupe de France (1989), JPP est une légende de l’OM et des années Tapie à la tête du club phocéen.

À 60 ans aujourd’hui, le Ballon d’or 1991 est devenu conseiller sportif du président Longoria et occupe un rôle de parfait ambassadeur de l’OM. Contacté avant la finale de la Coupe Gambardella que joueront les jeunes Marseillais face à Nancy, ce samedi 25 mai, le natif de Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais) confirme qu’il accompagnera ses jeunes pousses au stade Pierre-Mauroy de Lille pour « les soutenir ». Avant cette troisième finale de cette compétition dans l’histoire de l’OM, l’ancien international français (54 sélections, 11 fois capitaine) confie sa « fierté » pour les forces vives de la formation marseillaise et le grand espoir qu’il a pour elle à l’avenir.

Jean-Pierre, l’OM en finale de Gambardella, c’est déjà une satisfaction pour vous ?
Oui une énorme satisfaction car c’est une équipe qui est née dans l’année. C’est un super groupe. Elle a une âme cette équipe et c’est rare. Les joueurs ont construit quelque chose de fort cette saison : ils ont compris qu’en jouant ensemble, ils pouvaient réaliser de belles choses. J’ai senti qu’il s’était passé un truc lors d’une victoire 2-0 contre Paris notamment. Depuis ce jour-là, cette équipe n’a fait que grandir. Elle est vraiment soudée et collective. Cette finale de Gambardella est méritée et elle est déjà une récompense. Maintenant, j’espère qu’ils iront au bout. Ce serait top pour valider ce que l’on met en place. Ce serait une première grande victoire. Pour le groupe, pour le staff et cette jeunesse marseillaise, ce serait magnifique. Mais on sait qu’en face, ce sera costaud aussi.

LIRE AUSSI. OM. Marseille termine avec le meilleur buteur et les deux meilleurs passeurs de Ligue Europa


« La jeunesse marseillaise est brillante »
Après une saison compliquée chez les pros, le club mise-t-il de plus en plus sur ses jeunes ?

Oui, ça arrive certaines saisons. Mais on a de très bons jeunes qui aspirent à jouer plus haut. Dans la réserve, il y en avait déjà trois ou quatre qui pouvaient mettre le pied à l’étrier immédiatement. Et dans l’équipe qui va jouer la Gambardella, il y en a cinq ou six qui pointent le bout de leur nez déjà.

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« On a de bons jeunes à l’OM, si on leur offre l’opportunité de jouer, ils vont exploser », estime JPP.
« On a de bons jeunes à l’OM, si on leur offre l’opportunité de jouer, ils vont exploser », estime JPP. | PHOTO : ARCHIVE ALAIN JOCART / AFP
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Oui même s’ils ne seront, du coup, pas là pour la Gambardella parce qu’ils participent à l’Euro U17 avec l’équipe de France. Mais c’est là où c’est effectivement intéressant pour ces joueurs-là. Mais ça l’est aussi pour les autres qui ont une carte à jouer, qui peuvent prouver des choses et montrer que personne n’est indispensable.

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Comment expliquez-vous, néanmoins, que ces jeunes Marseillais n’aient pas eu beaucoup de temps de jeu avec les pros ?

La chance qu’ils ont eue c’est que durant huit mois de l’année, ils se sont entraînés avec les pros. Obligatoirement, ils progressent. C’est une des grandes forces du club : nos U19 ont été les sparring-parteners des pros. Je retiens des grands moments d’avoir vu notamment Raimane Daou que j’avais en réserve, rentrer contre Benfica en demi-finale de Ligue Europa et en étant très bon. C’est le petit Gaël Lafont qui entre aussi et a également été très bon. Je me dis que si on leur offre l’opportunité, ce sont des gamins qui vont exploser très vite. À l’image d’autres grands clubs français qui ont mis des gamins très vite dans le bain, on voit ce que ça donne : que du plus ! Et puis, il faut aussi se dire que si l’on veut les garder, il faut les faire jouer. Derrière, il y en a d’autres qui peuvent faire une carrière chez nous ou ailleurs. Après, il faut valider. Mais on a beaucoup de bons jeunes auxquels on apprend la rigueur et l’exigence nécessaires à un footballeur pro d’aujourd’hui.


« Se planter une saison, ça arrive… »
C’est la tradition, la finale de Gambardella se joue en levée de rideau de la finale de coupe de France entre le PSG et l’OL. Que vous inspire cette affiche ?

Je resterai évidemment pour assister à ce match après la Gambardella. On en ressort toujours des enseignements. Maintenant, ça m’inspire des regrets de ne pas la jouer. Il y a des années où ça ne marche pas. J’ai en mémoire une saison à l’OM durant laquelle on est éliminés en 32es de finale contre Bastia, on avait fini 5e du championnat. On n’avait pas existé. Mais on a su rectifier le tir après. Je pense que se planter une année, comme on l’a fait cette saison, ça peut arriver à tout le monde. J’ai de gros espoirs, en revanche, pour la saison prochaine.


« Droit au but ». Jean-Pierre Papin incarne à merveille la devise de l’Olympique de Marseille. Meilleur buteur de D1 pendant cinq saisons d’affilée avec Marseille (19 buts en 1988, 22 buts en 1989, 30 buts en 1990, 23 buts en 1991 et 27 buts en 1992), auteur de 182 buts en 275 matches disputés, vainqueur de quatre championnats de France (1989, 1990, 1991, 1992) ainsi que d’une Coupe de France (1989), JPP est une légende de l’OM et des années Tapie à la tête du club phocéen.

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« On a de bons jeunes à l’OM, si on leur offre l’opportunité de jouer, ils vont exploser », estime JPP.
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Oui même s’ils ne seront, du coup, pas là pour la Gambardella parce qu’ils participent à l’Euro U17 avec l’équipe de France. Mais c’est là où c’est effectivement intéressant pour ces joueurs-là. Mais ça l’est aussi pour les autres qui ont une carte à jouer, qui peuvent prouver des choses et montrer que personne n’est indispensable.

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Comment expliquez-vous, néanmoins, que ces jeunes Marseillais n’aient pas eu beaucoup de temps de jeu avec les pros ?

La chance qu’ils ont eue c’est que durant huit mois de l’année, ils se sont entraînés avec les pros. Obligatoirement, ils progressent. C’est une des grandes forces du club : nos U19 ont été les sparring-parteners des pros. Je retiens des grands moments d’avoir vu notamment Raimane Daou que j’avais en réserve, rentrer contre Benfica en demi-finale de Ligue Europa et en étant très bon. C’est le petit Gaël Lafont qui entre aussi et a également été très bon. Je me dis que si on leur offre l’opportunité, ce sont des gamins qui vont exploser très vite. À l’image d’autres grands clubs français qui ont mis des gamins très vite dans le bain, on voit ce que ça donne : que du plus ! Et puis, il faut aussi se dire que si l’on veut les garder, il faut les faire jouer. Derrière, il y en a d’autres qui peuvent faire une carrière chez nous ou ailleurs. Après, il faut valider. Mais on a beaucoup de bons jeunes auxquels on apprend la rigueur et l’exigence nécessaires à un footballeur pro d’aujourd’hui.


« Se planter une saison, ça arrive… »
C’est la tradition, la finale de Gambardella se joue en levée de rideau de la finale de coupe de France entre le PSG et l’OL. Que vous inspire cette affiche ?

Je resterai évidemment pour assister à ce match après la Gambardella. On en ressort toujours des enseignements. Maintenant, ça m’inspire des regrets de ne pas la jouer. Il y a des années où ça ne marche pas. J’ai en mémoire une saison à l’OM durant laquelle on est éliminés en 32es de finale contre Bastia, on avait fini 5e du championnat. On n’avait pas existé. Mais on a su rectifier le tir après. Je pense que se planter une année, comme on l’a fait cette saison, ça peut arriver à tout le monde. J’ai de gros espoirs, en revanche, pour la saison prochaine.

Avec un nouvel entraîneur : qui à votre préférence entre Franck Haise, Paulo Fonseca et Sergio Conceçao ?

Avec un nouvel entraîneur, oui c’est sûr. Moi, je ne veux rien. À Pablo Longoria et Mehdi Benatia, (conseiller sportif de l’OM) de décider ce qu’ils veulent…

« Mbappé est un grand, très grand », estime JPP
Vous attendez-vous à voir Kylian Mbappé, titulaire, samedi soir ?

Pour moi, ça me paraît évident, mais je ne suis pas Luis Enrique (Rires). Ce sera son dernier match, peut-être son tout dernier trophée avec Paris, donc oui je pense qu’il sera sur la feuille de match et peut-être même capitaine. Mais en face, Lyon a aussi des clients…

En tant qu’ancien avant-centre, que vous inspire-t-il ?

C’est un grand. Très grand. Il l’a prouvé.

Attendez-vous qu’il fasse ensuite un bel Euro avec les Bleus en Allemagne ?

Je ne sais pas, mais je l’espère. Quand on a porté ce maillot une fois, on aspire toujours à voir les Bleus gagner.

Puisqu’on évoque l’Allemagne, êtes-vous surpris du choix de votre ancien club du Bayern Munich de vouloir recruter le Belge Vincent Kompany comme entraîneur ?

Non. Rien n’est fait par hasard au Bayern. Ils veulent repartir sur un nouveau cycle. Ils vont laisser partir des joueurs cadres et se relancer avec un nouvel entraîneur plus jeune, un nouvel effectif. Kompany a déjà prouvé qu’il avait les épaules. Je valide ce choix.

C’est inspirant pour l’OM ?

Oui, l’avenir passe par la jeunesse, je pense. Mais on n’a malheureusement pas une baguette magique. Le Bayern a choisi cette option-là. J’espère que nous choisirons la bonne aussi.

https://www.ouest-france.fr/sport/footb ... 4062ea12e6

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

05 Juin 2024, 08:42

Information
Jean-Pierre Papin, invité surprise pour la réouverture du golf

Le golf d’Arras a officiellement rouvert hier matin avec quelques invité « de marque », dont Jean-Pierre Papin, légende du football français et de l’Olympique de Marseille.

Anzin-saint-aubin. « Je n’ai pas appris à marquer des buts du jour au lendemain », se marre Jean-Pierre Papin. L’ancienne gloire du football, quadruple champion de France avec l’Olympique de Marseille (1989 à 1992) et Ballon d’Or en 1991, le reconnaît volontiers : il est « plus à l’aise avec un ballon au pied » qu’avec un club de golf dans les mains. Peu importe : s’il a foulé le départ du parcours de dix-huit trous hier matin, ce n’était pas tant pour la performance, que pour marquer la réouverture du golf d’Arras, six mois après le dépôt de bilan de l’ancien propriétaire.

Jean-Pierre Papin a réalisé le premier tir de la matinée. Il s’est ensuite éclipsé pour laisser place aux golfeurs, dont quelques anciens champions de sport. On a ainsi croisé l’ex-coureur cycliste Alain Bondue, médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Moscou (1980), double champion du monde (1981 - 1982) et troisième du Paris-Roubaix 1984.

« Gervais Martel m’a beaucoup invité ici »

Le sportif de 65 ans arpente aujourd’hui les terrains de golf de la région, dont celui d’Arras (situé à Anzin-Saint-Aubin). « C’est un golf que je connais depuis plus de trente ans. Gervais Martel m’a beaucoup invité ici, c’était à l’époque un golf de grande qualité. Ça me fait plaisir d’être là, parce qu’avec ce renouveau, on va retrouver un vrai niveau golfique. »

L’ancien cycliste fait référence au rachat de l’équipement par Sylvain Gambier, déjà propriétaire de l’hôtel voisin Le Fairway. Le chef d’entreprise était présent hier pour accueillir les golfeurs, dont les départs se sont étalés au fil de la matinée.

D’anciens membres sont aussi venus jeter un œil, comme Dominique, abonné jusqu’à l’an dernier. « Le terrain était devenu catastrophique. Je pense que d’ici quelques mois il va revenir à un bon niveau. » Il prévoit de se réinscrire. « J’habite à deux kilomètres. C’est quand même plus pratique de jouer ici… »

Groupe La Voix du Nord
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