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ENTRETIEN. « La Gambardella, une récompense pour la formation de l’OM », confie Jean-Pierre Papin
C’est une légende à l’OM. Personne n’a oublié ses « Papinades ». À 60 ans aujourd’hui, Jean-Pierre Papin est devenu ambassadeur du club marseillais et conseiller sportif du président Longoria. Le Ballon d’or 1991, serial buteur du club olympien avec 182 buts inscrits en 5 ans, affirme être « fier » des jeunes espoirs marseillais qui affronteront Nancy, ce samedi 25 mai (17 h 15), en finale de la Coupe Gambardella. Les confidences de JPP avant ce rendez-vous.
« Droit au but ». Jean-Pierre Papin incarne à merveille la devise de l’Olympique de Marseille. Meilleur buteur de D1 pendant cinq saisons d’affilée avec Marseille (19 buts en 1988, 22 buts en 1989, 30 buts en 1990, 23 buts en 1991 et 27 buts en 1992), auteur de 182 buts en 275 matches disputés, vainqueur de quatre championnats de France (1989, 1990, 1991, 1992) ainsi que d’une Coupe de France (1989), JPP est une légende de l’OM et des années Tapie à la tête du club phocéen.
À 60 ans aujourd’hui, le Ballon d’or 1991 est devenu conseiller sportif du président Longoria et occupe un rôle de parfait ambassadeur de l’OM. Contacté avant la finale de la Coupe Gambardella que joueront les jeunes Marseillais face à Nancy, ce samedi 25 mai, le natif de Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais) confirme qu’il accompagnera ses jeunes pousses au stade Pierre-Mauroy de Lille pour « les soutenir ». Avant cette troisième finale de cette compétition dans l’histoire de l’OM, l’ancien international français (54 sélections, 11 fois capitaine) confie sa « fierté » pour les forces vives de la formation marseillaise et le grand espoir qu’il a pour elle à l’avenir.
Jean-Pierre, l’OM en finale de Gambardella, c’est déjà une satisfaction pour vous ?
Oui une énorme satisfaction car c’est une équipe qui est née dans l’année. C’est un super groupe. Elle a une âme cette équipe et c’est rare. Les joueurs ont construit quelque chose de fort cette saison : ils ont compris qu’en jouant ensemble, ils pouvaient réaliser de belles choses. J’ai senti qu’il s’était passé un truc lors d’une victoire 2-0 contre Paris notamment. Depuis ce jour-là, cette équipe n’a fait que grandir. Elle est vraiment soudée et collective. Cette finale de Gambardella est méritée et elle est déjà une récompense. Maintenant, j’espère qu’ils iront au bout. Ce serait top pour valider ce que l’on met en place. Ce serait une première grande victoire. Pour le groupe, pour le staff et cette jeunesse marseillaise, ce serait magnifique. Mais on sait qu’en face, ce sera costaud aussi.
« La jeunesse marseillaise est brillante »
Après une saison compliquée chez les pros, le club mise-t-il de plus en plus sur ses jeunes ?
Oui, ça arrive certaines saisons. Mais on a de très bons jeunes qui aspirent à jouer plus haut. Dans la réserve, il y en avait déjà trois ou quatre qui pouvaient mettre le pied à l’étrier immédiatement. Et dans l’équipe qui va jouer la Gambardella, il y en a cinq ou six qui pointent le bout de leur nez déjà.
Est-ce le fruit du travail de Marc Otero et Yann Daniélou, nommés en mai 2022 à la tête de la formation des jeunes olympiens ?
Marco et Yann ont réalisé un travail exceptionnel. Ils ont tout réorganisé, ils ont mis beaucoup de rigueur. Ils ont tout séquencé. L’excellence prime. Et beaucoup de joueurs sont d’origine marseillaise, c’est aussi une excellente chose. Cela montre que nous commençons aussi à avoir des jeunes en formation qui vont très bien. On est en train de devenir un centre de formation de référence, c’est l’objectif. On met en avant la jeunesse marseillaise qui est brillante. On fait régulièrement des matches entre promotions qui permettent de voir les progrès de chacun. La réserve a très bien marché, cette saison. Comme les U19 et les U17. Cela signifie qu’on travaille dans le bon sens.
Ce travail collectif a été bénéfique pour certains d’entre eux individuellement qui ont été appelés en sélection : Enzo Sternal, Daryl Bakola et Yanis Sellani notamment. C’est aussi important pour vous ?
Oui même s’ils ne seront, du coup, pas là pour la Gambardella parce qu’ils participent à l’Euro U17 avec l’équipe de France. Mais c’est là où c’est effectivement intéressant pour ces joueurs-là. Mais ça l’est aussi pour les autres qui ont une carte à jouer, qui peuvent prouver des choses et montrer que personne n’est indispensable.
Comment expliquez-vous, néanmoins, que ces jeunes Marseillais n’aient pas eu beaucoup de temps de jeu avec les pros ?
La chance qu’ils ont eue c’est que durant huit mois de l’année, ils se sont entraînés avec les pros. Obligatoirement, ils progressent. C’est une des grandes forces du club : nos U19 ont été les sparring-parteners des pros. Je retiens des grands moments d’avoir vu notamment Raimane Daou que j’avais en réserve, rentrer contre Benfica en demi-finale de Ligue Europa et en étant très bon. C’est le petit Gaël Lafont qui entre aussi et a également été très bon. Je me dis que si on leur offre l’opportunité, ce sont des gamins qui vont exploser très vite. À l’image d’autres grands clubs français qui ont mis des gamins très vite dans le bain, on voit ce que ça donne : que du plus ! Et puis, il faut aussi se dire que si l’on veut les garder, il faut les faire jouer. Derrière, il y en a d’autres qui peuvent faire une carrière chez nous ou ailleurs. Après, il faut valider. Mais on a beaucoup de bons jeunes auxquels on apprend la rigueur et l’exigence nécessaires à un footballeur pro d’aujourd’hui.
« Droit au but ». Jean-Pierre Papin incarne à merveille la devise de l’Olympique de Marseille. Meilleur buteur de D1 pendant cinq saisons d’affilée avec Marseille (19 buts en 1988, 22 buts en 1989, 30 buts en 1990, 23 buts en 1991 et 27 buts en 1992), auteur de 182 buts en 275 matches disputés, vainqueur de quatre championnats de France (1989, 1990, 1991, 1992) ainsi que d’une Coupe de France (1989), JPP est une légende de l’OM et des années Tapie à la tête du club phocéen.
À 60 ans aujourd’hui, le Ballon d’or 1991 est devenu conseiller sportif du président Longoria et occupe un rôle de parfait ambassadeur de l’OM. Contacté avant la finale de la Coupe Gambardella que joueront les jeunes Marseillais face à Nancy, ce samedi 25 mai, le natif de Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais) confirme qu’il accompagnera ses jeunes pousses au stade Pierre-Mauroy de Lille pour « les soutenir ». Avant cette troisième finale de cette compétition dans l’histoire de l’OM, l’ancien international français (54 sélections, 11 fois capitaine) confie sa « fierté » pour les forces vives de la formation marseillaise et le grand espoir qu’il a pour elle à l’avenir.
Jean-Pierre, l’OM en finale de Gambardella, c’est déjà une satisfaction pour vous ?
Oui une énorme satisfaction car c’est une équipe qui est née dans l’année. C’est un super groupe. Elle a une âme cette équipe et c’est rare. Les joueurs ont construit quelque chose de fort cette saison : ils ont compris qu’en jouant ensemble, ils pouvaient réaliser de belles choses. J’ai senti qu’il s’était passé un truc lors d’une victoire 2-0 contre Paris notamment. Depuis ce jour-là, cette équipe n’a fait que grandir. Elle est vraiment soudée et collective. Cette finale de Gambardella est méritée et elle est déjà une récompense. Maintenant, j’espère qu’ils iront au bout. Ce serait top pour valider ce que l’on met en place. Ce serait une première grande victoire. Pour le groupe, pour le staff et cette jeunesse marseillaise, ce serait magnifique. Mais on sait qu’en face, ce sera costaud aussi.
LIRE AUSSI. OM. Marseille termine avec le meilleur buteur et les deux meilleurs passeurs de Ligue Europa
« La jeunesse marseillaise est brillante »
Après une saison compliquée chez les pros, le club mise-t-il de plus en plus sur ses jeunes ?
Oui, ça arrive certaines saisons. Mais on a de très bons jeunes qui aspirent à jouer plus haut. Dans la réserve, il y en avait déjà trois ou quatre qui pouvaient mettre le pied à l’étrier immédiatement. Et dans l’équipe qui va jouer la Gambardella, il y en a cinq ou six qui pointent le bout de leur nez déjà.
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Est-ce le fruit du travail de Marc Otero et Yann Daniélou, nommés en mai 2022 à la tête de la formation des jeunes olympiens ?
Marco et Yann ont réalisé un travail exceptionnel. Ils ont tout réorganisé, ils ont mis beaucoup de rigueur. Ils ont tout séquencé. L’excellence prime. Et beaucoup de joueurs sont d’origine marseillaise, c’est aussi une excellente chose. Cela montre que nous commençons aussi à avoir des jeunes en formation qui vont très bien. On est en train de devenir un centre de formation de référence, c’est l’objectif. On met en avant la jeunesse marseillaise qui est brillante. On fait régulièrement des matches entre promotions qui permettent de voir les progrès de chacun. La réserve a très bien marché, cette saison. Comme les U19 et les U17. Cela signifie qu’on travaille dans le bon sens.
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« On a de bons jeunes à l’OM, si on leur offre l’opportunité de jouer, ils vont exploser », estime JPP.
« On a de bons jeunes à l’OM, si on leur offre l’opportunité de jouer, ils vont exploser », estime JPP. | PHOTO : ARCHIVE ALAIN JOCART / AFP
Ce travail collectif a été bénéfique pour certains d’entre eux individuellement qui ont été appelés en sélection : Enzo Sternal, Daryl Bakola et Yanis Sellani notamment. C’est aussi important pour vous ?
Oui même s’ils ne seront, du coup, pas là pour la Gambardella parce qu’ils participent à l’Euro U17 avec l’équipe de France. Mais c’est là où c’est effectivement intéressant pour ces joueurs-là. Mais ça l’est aussi pour les autres qui ont une carte à jouer, qui peuvent prouver des choses et montrer que personne n’est indispensable.
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Comment expliquez-vous, néanmoins, que ces jeunes Marseillais n’aient pas eu beaucoup de temps de jeu avec les pros ?
La chance qu’ils ont eue c’est que durant huit mois de l’année, ils se sont entraînés avec les pros. Obligatoirement, ils progressent. C’est une des grandes forces du club : nos U19 ont été les sparring-parteners des pros. Je retiens des grands moments d’avoir vu notamment Raimane Daou que j’avais en réserve, rentrer contre Benfica en demi-finale de Ligue Europa et en étant très bon. C’est le petit Gaël Lafont qui entre aussi et a également été très bon. Je me dis que si on leur offre l’opportunité, ce sont des gamins qui vont exploser très vite. À l’image d’autres grands clubs français qui ont mis des gamins très vite dans le bain, on voit ce que ça donne : que du plus ! Et puis, il faut aussi se dire que si l’on veut les garder, il faut les faire jouer. Derrière, il y en a d’autres qui peuvent faire une carrière chez nous ou ailleurs. Après, il faut valider. Mais on a beaucoup de bons jeunes auxquels on apprend la rigueur et l’exigence nécessaires à un footballeur pro d’aujourd’hui.
« Se planter une saison, ça arrive… »
C’est la tradition, la finale de Gambardella se joue en levée de rideau de la finale de coupe de France entre le PSG et l’OL. Que vous inspire cette affiche ?
Je resterai évidemment pour assister à ce match après la Gambardella. On en ressort toujours des enseignements. Maintenant, ça m’inspire des regrets de ne pas la jouer. Il y a des années où ça ne marche pas. J’ai en mémoire une saison à l’OM durant laquelle on est éliminés en 32es de finale contre Bastia, on avait fini 5e du championnat. On n’avait pas existé. Mais on a su rectifier le tir après. Je pense que se planter une année, comme on l’a fait cette saison, ça peut arriver à tout le monde. J’ai de gros espoirs, en revanche, pour la saison prochaine.
« Droit au but ». Jean-Pierre Papin incarne à merveille la devise de l’Olympique de Marseille. Meilleur buteur de D1 pendant cinq saisons d’affilée avec Marseille (19 buts en 1988, 22 buts en 1989, 30 buts en 1990, 23 buts en 1991 et 27 buts en 1992), auteur de 182 buts en 275 matches disputés, vainqueur de quatre championnats de France (1989, 1990, 1991, 1992) ainsi que d’une Coupe de France (1989), JPP est une légende de l’OM et des années Tapie à la tête du club phocéen.
À 60 ans aujourd’hui, le Ballon d’or 1991 est devenu conseiller sportif du président Longoria et occupe un rôle de parfait ambassadeur de l’OM. Contacté avant la finale de la Coupe Gambardella que joueront les jeunes Marseillais face à Nancy, ce samedi 25 mai, le natif de Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais) confirme qu’il accompagnera ses jeunes pousses au stade Pierre-Mauroy de Lille pour « les soutenir ». Avant cette troisième finale de cette compétition dans l’histoire de l’OM, l’ancien international français (54 sélections, 11 fois capitaine) confie sa « fierté » pour les forces vives de la formation marseillaise et le grand espoir qu’il a pour elle à l’avenir.
Jean-Pierre, l’OM en finale de Gambardella, c’est déjà une satisfaction pour vous ?
Oui une énorme satisfaction car c’est une équipe qui est née dans l’année. C’est un super groupe. Elle a une âme cette équipe et c’est rare. Les joueurs ont construit quelque chose de fort cette saison : ils ont compris qu’en jouant ensemble, ils pouvaient réaliser de belles choses. J’ai senti qu’il s’était passé un truc lors d’une victoire 2-0 contre Paris notamment. Depuis ce jour-là, cette équipe n’a fait que grandir. Elle est vraiment soudée et collective. Cette finale de Gambardella est méritée et elle est déjà une récompense. Maintenant, j’espère qu’ils iront au bout. Ce serait top pour valider ce que l’on met en place. Ce serait une première grande victoire. Pour le groupe, pour le staff et cette jeunesse marseillaise, ce serait magnifique. Mais on sait qu’en face, ce sera costaud aussi.
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« On a de bons jeunes à l’OM, si on leur offre l’opportunité de jouer, ils vont exploser », estime JPP.
« On a de bons jeunes à l’OM, si on leur offre l’opportunité de jouer, ils vont exploser », estime JPP. | PHOTO : ARCHIVE ALAIN JOCART / AFP
Ce travail collectif a été bénéfique pour certains d’entre eux individuellement qui ont été appelés en sélection : Enzo Sternal, Daryl Bakola et Yanis Sellani notamment. C’est aussi important pour vous ?
Oui même s’ils ne seront, du coup, pas là pour la Gambardella parce qu’ils participent à l’Euro U17 avec l’équipe de France. Mais c’est là où c’est effectivement intéressant pour ces joueurs-là. Mais ça l’est aussi pour les autres qui ont une carte à jouer, qui peuvent prouver des choses et montrer que personne n’est indispensable.
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Comment expliquez-vous, néanmoins, que ces jeunes Marseillais n’aient pas eu beaucoup de temps de jeu avec les pros ?
La chance qu’ils ont eue c’est que durant huit mois de l’année, ils se sont entraînés avec les pros. Obligatoirement, ils progressent. C’est une des grandes forces du club : nos U19 ont été les sparring-parteners des pros. Je retiens des grands moments d’avoir vu notamment Raimane Daou que j’avais en réserve, rentrer contre Benfica en demi-finale de Ligue Europa et en étant très bon. C’est le petit Gaël Lafont qui entre aussi et a également été très bon. Je me dis que si on leur offre l’opportunité, ce sont des gamins qui vont exploser très vite. À l’image d’autres grands clubs français qui ont mis des gamins très vite dans le bain, on voit ce que ça donne : que du plus ! Et puis, il faut aussi se dire que si l’on veut les garder, il faut les faire jouer. Derrière, il y en a d’autres qui peuvent faire une carrière chez nous ou ailleurs. Après, il faut valider. Mais on a beaucoup de bons jeunes auxquels on apprend la rigueur et l’exigence nécessaires à un footballeur pro d’aujourd’hui.
« Se planter une saison, ça arrive… »
C’est la tradition, la finale de Gambardella se joue en levée de rideau de la finale de coupe de France entre le PSG et l’OL. Que vous inspire cette affiche ?
Je resterai évidemment pour assister à ce match après la Gambardella. On en ressort toujours des enseignements. Maintenant, ça m’inspire des regrets de ne pas la jouer. Il y a des années où ça ne marche pas. J’ai en mémoire une saison à l’OM durant laquelle on est éliminés en 32es de finale contre Bastia, on avait fini 5e du championnat. On n’avait pas existé. Mais on a su rectifier le tir après. Je pense que se planter une année, comme on l’a fait cette saison, ça peut arriver à tout le monde. J’ai de gros espoirs, en revanche, pour la saison prochaine.
Avec un nouvel entraîneur : qui à votre préférence entre Franck Haise, Paulo Fonseca et Sergio Conceçao ?
Avec un nouvel entraîneur, oui c’est sûr. Moi, je ne veux rien. À Pablo Longoria et Mehdi Benatia, (conseiller sportif de l’OM) de décider ce qu’ils veulent…
« Mbappé est un grand, très grand », estime JPP
Vous attendez-vous à voir Kylian Mbappé, titulaire, samedi soir ?
Pour moi, ça me paraît évident, mais je ne suis pas Luis Enrique (Rires). Ce sera son dernier match, peut-être son tout dernier trophée avec Paris, donc oui je pense qu’il sera sur la feuille de match et peut-être même capitaine. Mais en face, Lyon a aussi des clients…
En tant qu’ancien avant-centre, que vous inspire-t-il ?
C’est un grand. Très grand. Il l’a prouvé.
Attendez-vous qu’il fasse ensuite un bel Euro avec les Bleus en Allemagne ?
Je ne sais pas, mais je l’espère. Quand on a porté ce maillot une fois, on aspire toujours à voir les Bleus gagner.
Puisqu’on évoque l’Allemagne, êtes-vous surpris du choix de votre ancien club du Bayern Munich de vouloir recruter le Belge Vincent Kompany comme entraîneur ?
Non. Rien n’est fait par hasard au Bayern. Ils veulent repartir sur un nouveau cycle. Ils vont laisser partir des joueurs cadres et se relancer avec un nouvel entraîneur plus jeune, un nouvel effectif. Kompany a déjà prouvé qu’il avait les épaules. Je valide ce choix.
C’est inspirant pour l’OM ?
Oui, l’avenir passe par la jeunesse, je pense. Mais on n’a malheureusement pas une baguette magique. Le Bayern a choisi cette option-là. J’espère que nous choisirons la bonne aussi.