Les joueurs et le staff de l'Olympique de Marseille
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Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Déc 2022, 13:55

Conseiller sur les détails, venant de Papin, je pense pas que ce soit emploi fictif. D'ailleurs il n'a pas qu'à le faire sur les détails quand on voit certaines difficultés de nos offensifs, Sanchez mis à part.

Je pense qu'en termes de technique et d'entraînement, d'appréhension des médias et de comportement pro à avoir, de rage de vaincre, il peut beaucoup apporter. Qui plus est avec le crédit qu'il peut avoir en tant qu'ancien joueur, même si les plus jeunes n'ont pas idée ou la réelle mesure sans doute des efforts qu'il a fait et de ses capacités en tant que joueur.

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Déc 2022, 15:13

"Il devrait être écouté sur la post-formation, notamment, et être un ambassadeur du club phocéen actif et visible en Europe"

Vous savez lire ou pas les rageux aigris de ce forum ?

On a le droit de tenter le coup ou alors il est trop con pour conseiller des jeunes joueurs en post formation ...
Genre il n'a aucune expérience ... #-o

Quel risque on prend ? son salaire ? :lol:

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Déc 2022, 16:28

S' il les mets à sa sauce pour les attaquants, tireurs de corners, coups francs et pénos, c' est à dire 2 heures de rab à cadrer de toutes distances et positions ça devrait payer , si les mecs consentent les efforts.
Papin épuisait tous les goals du club, voire des adjoints à l' entraîneur, à voir en 2022 ...

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Déc 2022, 20:53

Tout est bon pour bâcher.

On parle du joueur du siècle de L'OM normal qu'il soit au club

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Déc 2022, 23:44

Ouais joueur du siècle qui sans problème balance que 93 était truqué.
Pas de doute c’est un sacré ambassadeur, grande JPP vive les discussions post formation

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Déc 2022, 23:54

Il ne faut pas brûler nos idoles.

JPP s’est excusé depuis pour ses propos, tenus en 1995, qui en plus ont été balancé hors interview.

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

10 Déc 2022, 23:57

Sur sa rage en 93 on s’en branle. Elle était compréhensible et l’eau qui a coulé sous les ponts met aujourd’hui surtout en avant les bons souvenirs. 7 ans à cartonner et nous ramener des titres, la fierté du ballon d’or, son discours émouvant lors de son départ, son jubilé dans le nouveau Vel plein comme œuf.

Pancho11, Boli est un joueur marquant de l’histoire du club et je pense pas que t’aies été tendre avec lui et son rôle ces dernières années. JPP c’est super mais seulement s’il a un vrai rôle.

Dans d’autres clubs comme le Bayern, le Real & co, les ex gloires sont président, DS, coach ou adjoint. Du moins ce sont ceux qui ont ces fonctions qui incarnent une continuité historique et ont du poids auprès des joueurs. Pas les pseudo conseillers, ambassadeurs et autres trucs honorifiques. On a eu Skoblar dans le staff, on l’a pas écouté pour Modric et plus globalement sur son réseau balkanique.

Là c’est déjà pas bon signe qu’on débatte de savoir à quoi va servir JPP. S’il était nommé ne serait-ce que coach adjoint, ça serait différent. La fonction serait claire.

Bref c’est pas du bashing, c’est juste connaître l’OM et sa difficulté à construire un projet lisible en plaçant les bonnes personnes aux bons postes, du président aux joueurs.

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

11 Déc 2022, 09:49

Je suis pas tendre avec Boli parce qu'il a fait du rentre dedans (pour être poli) a chaque président de L'OM pour avoir un poste.

Il critiquait Labrune et des qu'il a eu un poste il a commencé à le lustrer

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

11 Déc 2022, 12:17

Même Toifilou a eu un vrai rôle à côté de ça… Franchement

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

11 Déc 2022, 18:36

Il pourrait être jardinier qu'on s'en tape. C'est JPP merde. Ballon d'or, plus grand joueur de l'histoire du club.

Qu'il soit de retour à l'OM c'est juste du plaisir

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

07 Jan 2023, 20:40

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

29 Jan 2023, 22:37

Information
Jean-Pierre Papin de passage au Montpied : "Je suis sûr que Clermont va rester en Ligue 1"

Jean-Pierre Papin, ballon d’or 1991 et désormais conseiller du président de l'Olympique Marseille, était au stade Montpied, l’invité du club entreprises du Clermont Foot.

Un ballon d’or au stade Montpied. Alexandre Santos, le président du club entreprises du Clermont Foot, l’avait annoncé. Et Jean-Pierre Papin était bien à Clermont, ce jeudi 26 janvier.

En Auvergne, pas loin de Vichy, où il a été pensionnaire à l’INF, à partir de 1981, qui formait la crème du foot française à l’époque.

Après, il y a eu Valenciennes, Bruges, Marseille, Milan, Munich, Bordeaux, l’équipe de France... Une carrière de vingt ans à 626 matchs et 340 buts. Et ce ballon d’or, après ceux, pour la France, de Kopa et Platini. Avant ceux de Zidane et Benzema. Toujours le seul décroché par un joueur évoluant en France au moment de décrocher ce prestigieux trophée.

Un parcours retracé avec la complicité d’Yves Meunier au micro pour enchaîner les anecdotes. Florilèges :

"Au début de ma carrière, à Valenciennes, Bruges, en équipe de France... À chaque fois, l'attaquant qui était devant moi dans l'effectif s'est blessé. En équipe de France, José Touré se fait les croisés... et c'est moi qui pars à la coupe du monde au Mexique où j'ai joué avec mon idole Michel Platini. Une carrière, c'est 50 % de chance. Il ne faut pas se blesser et rencontrer les bonnes personnes."

En parlant de rencontre... "Je devais aller à Monaco... Et je suis arrivé à l'OM. Je ne sais pas comment Bernard Tapie a fait et je ne veux pas le savoir !" Le pré-contrat signé avec Monaco est un trop lointain souvenir.

Monaco, l'adversaire lors de deux finales de coupe de France. Une victoire (4-3 en 1989), une défaite (0-1, en 1991). Ce qu'il en reste ? Son triplé dans le premier match et... la bise au président Mitterrand lors des deux rendez-vous au lieu de la poignée de main traditionnelle.

Et puis il y a aussi eu le remède de sa grand-mère (une tranche de carpaccio de bœuf sous le protège-tibia), ses vingt minutes comme gardien de but lors d'un match de coupe d'Europe à Sofia, son personnage et sa chanson aux Guignols sur Canal+ (vous vous souvenez ? "Reviens JPP, reviens, parce que la France elle a besoin de toi"). "C'est une part de ma popularité. Mais c'était fatigant. Aujourd'hui, on en rigole. Mais, avant, on en a aussi pleuré".

Il y a également l'après-carrière pro. Chez les amateurs. Notamment à Ferré. 130 buts en trois ans. Et un Zodiac pour traverser le bassin d'Arcachon et aller au stade. "C'était magique".Le retour de Papin à l'OM

Le moment est très sympa. La demi-heure prévue pour évoquer le parcours de JPP a joué les prolongations. Pour le plus grand plaisir d’une assistance, dont plus d’un membre était replongé dans ses jeunes années.

Avant de revenir à l’actualité. Celle d’un JPP devenu, depuis novembre, conseiller du président de l’OM. Un retour dans le club qui l’a propulsé au plus haut niveau qui a été long à venir. " Le nom JPP faisait peut-être peur aux précédents présidents... Mais avec Pablo Longoria, il a suffi de trois discussions." Voilà donc Jean-Pierre Papin chargé de représenter le club auprès des partenaires, des institutions, des médias. "Avec également la mission de restructurer le centre de formation."

L’OM est à nouveau dans sa vie. D’ailleurs, après quelques selfies, il est temps de quitter le Montpied. Direction Marseille.

Une dernière question pour la route : "Le titre, c’est jouable ?". "Faut déjà rattraper Lens. Après, il y a des clubs qui ont montré comment faire pour battre le PSG... Et nous, on va les jouer deux fois. En coupe et en championnat."

Papin fait parler Gastien. Les souvenirs, les joies, les regrets dans la carrière. JPP a, lui aussi, été entraîneur à Strasbourg, Lens, Châteauroux notamment. De brefs passages. « Entraîneur, on est souvent un fusible, confie-t-il. Et moi, je suis un affectif, trop gentil. C’est mon caractère. Faut être plus sévère quand on est entraîneur. »

Devant l’auditoire des partenaires du Clermont Foot, il rend hommage au travail de Pascal Gastien : « Il est chez vous et il fait un boulot extraordinaire. Je suis sûr que Clermont va rester en Ligue 1 ».

Son association Neuf de cœur

Alors qu’ils ont dû faire suivre à leur fille, atteinte de lésions cérébrales, une technique de rééducation aux États-Unis, Florence et Jean-Pierre Papin ont décidé, en 1996, de lancer l’association Neuf de cœur pour aider des familles confrontées au même désarroi. 150 familles sont aidées chaque année. Depuis plus de trente ans, ce sont 15 M€ d’aides qui ont été distribuées.

Dimanche 3 juillet, la « Cyclo JPP », organisée aux bénéfices de Neuf de cœur, aura lieu à Cluses (Haute-Savoie).

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

08 Fév 2023, 17:29

Information
PAPIN La légende qui compte

Le meilleur joueur de l’histoire de l’OM est revenu au club, il y a quelques mois, dans un rôle pensé exprès pour lui. Récit de ses premières semaines. DE NOTRE ENVOYé SPéCIAL

BAPTISTE CHAUMIER MARSEILLE – C’est une silhouette qui réveille les souvenirs glorieux, un sourire qui rappelle ces buts fêtés par centaines (182 exactement) l’index tendu vers le ciel. On l’aperçoit de nouveau, depuis des mois, le long des terrains de la Commanderie à chaque entraînement, au bord des pelouses des stades de Ligue 1 à chaque déplacement ou en tribune présidentielle au côté du président, Pablo Longoria.

Jean-Pierre Papin est donc de retour à la maison, dans ce club intimement lié à sa carrière, lui le seul Ballon d’Or français sacré en jouant en Ligue 1, en 1991. Trois décennies plus tard, l’OM a beaucoup changé et l’ancien buteur n’a pas reconnu grand monde, ni grand-chose, à sa nomination, en novembre mais il a rapidement trouvé une nouvelle place. « JPP » a été nommé conseiller du président même si son rôle ressemble surtout à celui d’un ambassadeur, pour l’instant. Aboutissement de plusieurs mois de discussions avec Pablo Longoria, soucieux de convaincre de grands anciens de rejoindre le club. Les premières approches ont été informelles, le contact entre les deux hommes a tout de suite été fluide puis tout s’est accéléré au sortir de l’été.

Après différentes expériences d’entraîneur sur des bancs amateurs (Bassin d’Arcachon) ou professionnels (Strasbourg, Lens), alors qu’il était en poste à Chartres, il s’est laissé séduire par l’idée de revenir. Son rôle s’est affiné au fil des premières semaines et on l’a vu d’abord accompagner l’équipe au stage de reprise à Marbella début décembre.

“Quand il me donne son avis, ses conseils sur les attaquants, c’est une vraie valeur ajoutée

Igor Tudor, entraîneur de l’OM

Proche de l’effectif pro, il assiste à presque toutes les séances, pénètre dans le vestiaire à l’occasion, échange avec les joueurs. Ces accès privilégiés ont été validés par Igor Tudor, forcément. « Dès que j’entends son nom, ça me donne le sourire, explique l’entraîneur de l’OM. J ean-Pierre, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. C’est une personne avec tellement d’expérience, avec un passé glorieux. Quand il me donne son avis, ses conseils sur les attaquants, c’est une vraie valeur ajoutée, c’est très utile. Il a joué en Italie donc ça nous permet d’avoir une langue qu’on partage. »

Même s’il n’a joué que deux ans en Serie A, à l’AC Milan (1992-1994), Papin parle encore l’italien, une langue qu’il utilise aussi pour discuter au quotidien avec Longoria. Pour le président marseillais, il doit être un symbole du club, une figure. Il s’est d’ailleurs inspiré de la méthode du président du Real Madrid, Florentino Pérez, qui présente toujours les recrues avec un glorieux ancien, comme à l’époque des Galactiques (Roberto Carlos, Zinédine Zidane,...). On a donc vu « JPP »  sur les photos de présentation des nouveaux, cet hiver, d’Azzedine Ounahi à Vitinha. L’attaquant recruté pour un montant record à Braga (32 M€) a pris la pose au côté de son prestigieux prédécesseur, et il connaissait visiblement parfaitement son pedigree au point de montrer sa surprise quand il l’a aperçu dans la pièce.

Il pourrait intervenir ponctuellement, à l’avenir, au centre de formation

Jordan Veretout est arrivé au club l’été dernier avant le retour de la gloire marseillaise et s’il est né en 1993, une année mythique pour l’OM, et qu’il n’a jamais connu le buteur sous le maillot olympien, il connaît son importance dans l’histoire locale : « C’est bien pour le club qu’il soit revenu parce que c’est un joueur emblématique. Il est au quotidien avec nous dans le vestiaire, on rigole avec lui, il nous donne des conseils. »

Après un match où Jonathan Clauss avait raté plusieurs occasions, avant la coupure liée au Mondial, l’ex-attaquant s’était ainsi approché pour échanger avec le latéral en lui glissant quelques tuyaux. Il pourrait aussi intervenir ponctuellement, à l’avenir, au centre de formation où tout devrait être repensé prochainement à la suite d’un audit de plusieurs mois mené par Longoria et son bras droit, Pedro Iriondo. Papin pourrait endosser une sorte de costume de conseiller technique pour faire progresser les jeunes attaquants.

Mais au-delà de ces missions, alors qu’il est également envisagé une fonction de représentation auprès des instances nationales et internationales, l’ex- international français est là pour incarner une histoire et la transmettre. Dernier capitaine de l’OM à avoir soulevé la Coupe de France, un soir de 1989 où il s’était risqué à demander une bise au président de la République de l’époque, François Mitterrand, Papin a souvent rappelé l’importance de cette compétition aux joueurs dans des discussions informelles. Une époque où l’OM perdait rarement un Classique. On verra ce soir si le message est passé...

L'Equipe

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

07 Avr 2023, 08:36

Information
Icônes de direction

Jean-Pierre Papin a retrouvé l’OM et Sonny Anderson l’OL, pour intégrer l’organigramme de clubs où ils ont brillé. Mais s’appuyer sur de glorieux anciens, pratique courante chez nos voisins, ne doit pas relever de la simple coquetterie. VINCENT VILLA (avec V. P., A. Me. et A. S.)

Jusqu’au bout, la vie d’Alfredo Di Stefano a fusionné avec celle du Real Madrid. Jusqu’au bout, son nom a été inscrit au fronton de la Maison blanche. Nommé président d’honneur en 2000, le légendaire attaquant madrilène remettait, durant ses très vieilles années, leur maillot aux recrues, comme si les joueurs merengues formaient une longue chaîne dont il aurait été un maillon en or massif. Après « la Flèche blonde », Paco Gento, puis Amancio, décédé le 21 février à 83 ans, ont rempli cette fonction honorifique, symbole ultime d’un lien indéfectible entre un club et ses vieilles gloires. On ignore si Jean-Pierre Papin tissera un fil si long avec l’OM, mais « JPP » est depuis la mi-novembre conseiller du président Pablo Longoria. Un rôle qui, pour le moment, flirte surtout avec celui d’ambassadeur.

“Si on se positionne, il faut savoir à quel niveau et pour quoi faire. Concrètement, il faut répondre à des compétences ou avoir des aptitudes

Alain Giresse

Le 23 avril, le Ballon d’Or 1991 croisera peut-être lors de Lyon-Marseille (32e journée) un autre fameux « grantatakan » qui a, lui, imprimé la trace de ses crampons sur l’histoire des Gones, Sonny Anderson. Le Brésilien, intronisé conseiller football d’OL Group le 23 février, revient dans le Rhône avec une mission moins exposée que celle assignée à son compatriote Juninho, qui aura connu un tumultueux passage en tant que directeur sportif (2019-2021).

Impliquer un ancien joueur qui a gardé une aura éclatante auprès des supporters est une idée susceptible d’avoir du sens, à condition de ne pas circonscrire ses effets au seul contentement de fans enamourés. « Quand j’étais au Sénégal (de 2013 à 2015), le président (Macky Sall) du pays était très embêté car la génération 2002 se positionnait, revendiquait, raconte Alain Giresse. Il m’a dit : “Vous savez, ancien joueur, c’est un statut, pas une fonction.” Tout ça pour dire que, si on se positionne, il faut savoir à quel niveau et pour quoi faire. Concrètement, il faut répondre à des compétences ou avoir des aptitudes. Ou alors, il y a le côté ambassadeur. Là, on est dans de la représentation. »Un rôle assuré, par exemple, à Brest par Yvon Le Roux (voir ci-contre) ou à Rennes par Romain Danzé, ancien capitaine de l’équipe bretonne, responsable des relations publiques et du développement.

Mais tous les clubs de Ligue 1 ne comptent pas dans l’organigramme un glorieux ancien qui ravive de vieux souvenirs. Si Montpellier fourmille de salariés ayant porté ses couleurs, l’icône du club héraultais serait plutôt un Laurent Blanc, comme un Beto Marcico à Toulouse ou un Giresse à Bordeaux. Deux grands noms qui n’ont jamais joué en coulisses un rôle équivalent à celui exercé sur les pelouses avec le TFC ou les Girondins. « S’appuyer sur un ancien joueur, c’est pourtant du bon sens, juge Gervais Martel, l’ancien président de Lens. On devrait en voir plus, mais il faut aussi que les mecs se forcent à passer les diplômes. Je parle de tous les postes : directeur sportif, président, pourquoi pas, ou dans des conseils d’administration. Mais encore faut-il qu’ils en aient envie, c’est dans les deux sens. Souvent, aussi, des présidents ont peur d’eux. »

Un ancien international, éloigné du milieu pro mais resté très près du foot, opine. « Les présidents ont un peu de mal à faire confiance aux anciens joueurs. Après, quand ils mettent les “ronds” et sont garants des sommes engagées, tu peux les comprendre. Et puis, le nom, ça dure cinq minutes. Il faut avoir un bagage, un vrai profil, des compétences particulières, travaillées, affirmées, avec des années de pratique. “JPP” à Marseille, c’est un mythe, à lui de ne pas être qu’une photo. Mais qu’il soit à l’OM, c’est bien, c’était écrit. »

Moins, quand même, que le destin de Paolo Maldini, directeur sportif, après Zvonimir Boban, de l’AC Milan, le club de sa vie, où il porte aussi élégamment le costard-cravate que le maillot. En Italie comme chez nos plus proches voisins, la coutume est plus répandue, sans pour autant se limiter aux géants, même si ces derniers offrent des exemples à foison, qu’ils soient actuels ou passés. Au Real Madrid, le poste de directeur sportif a ainsi transité par Jorge Valdano, Predrag Mijatovic, Miguel Pardeza ou Emilio Butragueño, aujourd’hui directeur des relations institutionnelles.

Le contre-exemple Totti à l’AS Rome

L’Allemagne n’échappe pas à ce phénomène, puisque le Borussia Dortmund, sur le modèle du Bayern Munich (Oliver Kahn président du directoire après Karl-Heinz Rummenigge, Hasan Salihamidzic directeur sportif), a pour conseiller Matthias Sammer, alors que Sebastian Kehl a succédé à Michael Zorc comme directeur sportif. Le Bayer Leverkusen n’hésite pas non plus à puiser dans le vivier des anciens joueurs emblématiques : Simon Rolfes, ex-capitaine, a suivi les traces de Rudi Völler au poste de directeur général. On pourrait continuer à égrener ces belles histoires qui partent des pelouses pour continuer à s’écrire dans les bureaux et les gradins : Frank Baumann manager général du Werder Brême, où Marco Bode est président du conseil de surveillance, José Maria Bakero responsable scouting du Barça, Giancarlo Antognoni, perçu comme le plus grand joueur de l’histoire de la Fiorentina, devenu ensuite dirigeant de la Viola…

En revanche, Francesco Totti, lui, est parti avec fracas de l’AS Rome, dont il avait intégré la direction sans pouvoir en influencer les décisions. L’idole des tifosi de la Louve aurait sans doute aimé s’approprier autant de responsabilités que Leonardo au PSG et Bernard Lacombe à Lyon, puissants exemples de vieilles gloires à l’influence majeure une fois le short rangé au profit du costume. « Bernard a été conseiller du président au début car, quand le président Aulas a pris le club, il avait besoin de connaître les arcanes du foot, observe Giresse, son ancien coéquipier à Bordeaux. Après, il était surtout directeur sportif. Tout ce qu’il a entrepris correspondait à cette fonction. Les très bons Brésiliens, il est allé les chercher dans leur pays. Sur le fond, c’est bien, car il y a une représentation, une identité, une histoire, une relation profonde du joueur avec le club qu’il a marqué. » Tout autant que le club l’a marqué, forcément.

L'Equipe

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

26 Avr 2023, 15:23

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

05 Aoû 2023, 08:24

Information
L'APÉRO AVEC... "J'ai pris toutes mes décisions pour être en contradiction avec mon père"; Mercredi, à quelques heures du match contre Leverkusen, Jean-Pierre Papin nous a reçus sur une terrasse du 7e étage du Sofitel, face aux Vieux-Port. L'occasion de parler de sa relation particulière avec Marseille mais pas seulement...

Vous arrivez à Marseille à 23 ans en provenance de Belgique, quel est le premier souvenir ou la première image de la ville que vous gardez ?

En fait, la première image qui me revient, c'est celle de la Bonne Mère. En entendre parler, c'est une chose, mais la découvrir ça en est une autre. Cette basilique qui surplombe la ville de part et d'autre, c'est exceptionnel. Après, on change encore d'avis le jour où on y va et qu'on découvre la ville de là-haut. C'est là qu'on s'aperçoit que Marseille, c'est très très grand.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça n'a pas été le coup de foudre immédiat entre vous et les Marseillais...

Je pense que Marseille est une ville de football. Une ville où les supporters sont des fanatiques, mais aussi des connaisseurs. Quand on regarde l'histoire du club, toutes les différentes générations ont toujours eu des repères par rapport à un ou deux joueurs. Que ce soit Anderson, Skoblar ou Magnusson... Ou moi et Chris Waddle après... La seule chose qu'on doit savoir quand on vit à Marseille, c'est qu'on est dans un pays de connaisseurs et ce qu'ils aiment, c'est que tu mouilles ton maillot. Après il faut aussi marquer des buts, mais ça, j'ai su le faire aussi après (rires).

Comment vous la définissez cette relation avec les Marseillais?

(Il réfléchit) C'est difficile de la définir. Je pense que c'est du respect, tout simplement. Voire même, de temps en temps pour certains, une petite histoire d'amour en plus.

Vous êtes devenu une légende du club, mais aussi de la ville. Vous vous sentez Marseillais aujourd'hui, vous le natif de Boulogne-sur-Mer ?

Oui. On ne fait pas six ans ici par hasard. Ça ne s'invente pas, il faut arriver dans la ville, s'y faire aimer... Et après il faut essayer de laisser une trace. Beaucoup sont partis sans en avoir laissé. Moi, j'ai cette chance d'avoir laissé une des plus belles traces que l'on puisse avoir. Mais Marseille, c'est tout un état d'esprit.

Au vu de votre notoriété, est-ce que la politique est un domaine qui a pu vous intéresser à un moment donné ?

Non, ce n'est pas ma mentalité. Je respecte tout ce qui se fait puisque c'est une partie de notre vie qui se joue dans la politique, mais ça ne m'intéresse pas.

Il y a un lieu en particulier que vous aimez ici ? Vous avez le droit de répondre le stade Vélodrome...

(Rires) Le stade bien évidemment. Mais j'aime les petits endroits où on allait manger avec les copains et nos femmes, après les matchs. Notamment au cours d'Estienne d'Orves. On allait aussi vers Sakakini où il y avait de très très bons restaurants. Avec les joueurs de l'époque, on aimait se retrouver dans Marseille.

Vous êtes passés par l'Italie, l'Allemagne, le Sud-Ouest, l'Alsace... Vous avez gardé quoi de Marseille partout ou vous avez vécu ?

Beaucoup d'albums photos (rires). Mais aussi beaucoup de souvenirs, les bons et les mauvais parce que ça fait partie d'une carrière. Mais ce que je garde, c'est que tout a commencé ici pour moi. Même si le départ ça a été Bruges, le club qui m'a révélé et où j'ai tout gagné, à part la Ligue des champions, c'est l'OM.

De manière générale, il y a un lieu dans lequel vous vous sentez bien ? Ou vous aimez vous ressourcer ?

J'habite depuis 25 ans dans le bassin d'Arcachon, donc c'est un peu particulier pour moi. Notamment par rapport à la famille et tout ce qu'on a mis en place pour notre fille. Mais je me sens bien aussi ici, à Marseille, parce que j'ai l'impression de me ressourcer tout le temps. Je crois que le soleil ça joue beaucoup (rires).

Il écoute quoi dans sa voiture Jean-Pierre Papin ?

Il y a un peu de U2, du Queen et aussi du Johnny. J'aime la musique d'aujourd'hui, j'écoute beaucoup de choses. Mais j'écoute pas mal ces trois-là quand je suis dans la voiture.

Vous êtes plutôt "rétro" on va dire?

Oui... Ça fait mal quand même d'entendre que je suis rétro (rires).

On dit de vous que vous étiez un sportif acharné, travailleur, n'hésitant pas à faire des heures sup' devant les cages après les entraînements. Il est comment JPP dans la vie de tous les jours ?

Je suis un peu pareil. En fait, je ne vis jamais au jour le jour, je vis toujours à demain. Et c'est ce que me reproche un petit peu mon épouse, elle me dit que je devrais me poser un petit peu, mais je n'arrive pas à le faire. J'ai besoin de savoir ce que je vais faire demain. Le jour où je vais me poser, c'est que vraiment je n'aurais plus envie de faire quoi que ce soit.

Il paraît que vous avez signé à Bruges, en 1985, et alors que vous étiez courtisé par de nombreux clubs français, pour contredire votre père, c'est vrai ça?

Oui, c'est vrai (rires). Toutes les décisions que j'ai eues à prendre, je les ai prises en contradiction totale avec mon père... Tout ça parce qu'un jour, ma grand-mère m'a dit que mon père faisait toujours les mauvais choix...

Il a changé le Jean-Pierre Papin des années 80/90 comparé à celui d'aujourd'hui ?

Je ne crois pas, ou en tout cas pas beaucoup. Je me suis aguerri, je pense, je me suis amélioré... Mais je n'ai pas changé.

Vous êtes rancunier ?

Oui, très...

Vous en voulez encore aux Guignols ?

Je peux vous assurer que je leur en ai beaucoup voulu. En revanche, avec le recul, je pense que je les remercie, parce que si ma notoriété est aussi forte, c'est aussi grâce à eux.

Il y a un moment qui a marqué une étape importante dans votre vie, c'est la naissance de votre fille Emily (atteinte de lésions cérébrales), en 1996. Qu'est ce qui a changé pour vous à ce moment-là ?

Ce qui a changé, c'est qu'on s'aperçoit que la santé est la chose la plus importante. Qu'on peut avoir tout ce dont on a besoin dans la vie de tous les jours, mais le jour où on a un accident de cette forme-là, on s'aperçoit qu'on n'est pas grand-chose. Quand Emily est née, tout allait bien pour nous. On était dans les années 90, on venait de se marier et d'avoir notre première fille... Et puis on s'est aperçu que ce n'est pas parce qu'on a tout qu'on est obligatoirement heureux. On a galéré parce qu'il fallait trouver des solutions et qu'on n'en avait pas spécialement. Mais on a cherché et on en a trouvé quelques-unes.

Comment va Emily aujourd'hui ?

Aujourd'hui, Emily va bien. Elle n'est pas comme les autres mais ça, ce n'est pas très très grave, tant qu'elle est pareille avec nous. Et même si cela a affecté toute la famille, nous en sommes tous ressortis beaucoup plus forts.

Dans la foulée, vous avez créé avec votre femme l'association Neuf de coeur, pour apporter information et soutien aux familles dont les enfants souffrent de lésions cérébrales. Vous pouvez nous parler de son action ?

Quand j'étais au Bayern de Munich, je suis parti en voyage aux États-Unis pour faire les premiers examens avec Emily. Dans le même temps, il est paru dans la presse des informations qui n'étaient pas vraies et il a fallu que je remette les choses à leur place. Dans la foulée, 15 jours après, nous avons reçu deux sacs postaux de gens qui avaient exactement le même problème que nous. Ils n'avaient aucune solution également. On a donc créé l'association pour informer les gens de ce qui existait, et de ce qu'on pouvait faire pour éventuellement changer les choses, en se basant sur notre expérience. L'association a presque 30 ans et elle existe toujours. Ça nous a fait évoluer. Et puis il y a beaucoup de gens qui nous ont suivis et qui ont eu de très bons résultats. Aujourd'hui on continue parce qu'une fois qu'on commence dans ce genre de choses, on ne peut pas s'arrêter.

Pour en revenir à votre carrière, beaucoup l'ont sans doute oublié mais vous avez été, en 92, le plus gros transfert de l'histoire du football avec un transfert de 11,2 millions d'euros. Les temps ont changé depuis... Comment jugez-vous l'évolution du football ?

Je pense que le système a beaucoup changé et que des clubs ont tué leur pays. Après, les sommes ne me choquent pas plus que ça, elles sont juste hallucinantes. Mais quand on veut s'offrir le meilleur joueur d'un club, il faut savoir le payer. Ce qui est rare est cher. Est-ce que c'est bon pour le foot ? Peut-être, ou peut-être pas...

Vous êtes toujours le seul joueur à avoir remporté un ballon d'Or après une saison en Ligue 1...

(Il coupe la question) Et j'espère le rester encore longtemps (rires).

L'an dernier vous disiez que ce record ne devrait plus tenir très longtemps... Finalement, il semble que vous ayez encore un peu de marge avec ce qu'il se passe actuellement à Paris?

Vous savez, même s'il ne me reste plus grand-chose à prendre, tout ce qu'il y a à prendre, je le prends (rires).

Depuis la fin de l'année dernière, vous exercez un rôle de conseiller du président de l'OM, Pablo Longoria. En quoi cela consiste ?

Le fait d'être conseiller de Pablo, c'est quelque chose d'assez impressionnant parce qu'on a un président qui est passionné par ce qu'il fait et qui a une connaissance du football que j'ai rarement vue. Et surtout, il a un réseau qui est exceptionnel. Même s'il a ses idées, c'est quelqu'un qui écoute et qui parle beaucoup. À la fin, c'est lui qui fait des choix, et jusqu'à preuve du contraire, il ne s'est pas beaucoup trompé. Je pense qu'il faut lui faire confiance. Cette année encore, il a fait un mercato qui est digne de l'OM.

Vous pouvez nous parler des quelques projets que vous portez à l'OM ?

Il y en a un qui me tient à coeur, c'est le projet "OM légendes". On a des joueurs qui peuvent transmettre la passion et les valeurs olympiennes. Aussi, à partir du moment où un joueur qui a porté le maillot de l'OM a des soucis un jour, on est là pour essayer de l'aider au maximum. Pablo a eu une très riche idée en voulant aider et ramener les anciens. Maintenant il faut faire vivre cette idée, tout simplement.

Vous êtes épanoui dans ce que vous faites aujourd'hui ?

Oui. Après, moi, j'arrive du terrain, donc il faut un peu de temps pour prendre la mesure de tout ça... Mais oui, je suis bien.

On vous reverra un jour sur un...

(Il interrompt la question) Sur un terrain ? Je ne sais pas, mais je ne ferme pas la porte, on ne sait jamais (rires).

Et sur un banc de touche ?

Sur un banc de touche, j'ai donné. J'ai eu de très bonnes expériences comme de très mauvaises. Mais c'est quelque chose qui est en moi, j'ai besoin de transmettre quelque chose.

La Provence

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

05 Aoû 2023, 11:06

Sympa ce qu'est devenu Goku :P

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

05 Aoû 2023, 11:20

C'est celui qui était sur le forum ?

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

05 Aoû 2023, 11:30

Yep

Re: [Staff] Jean-Pierre Papin

05 Aoû 2023, 11:33

AH, Papinou, que de souvenirs !!!! dire qu' à son arrivée on pensait qu' il n' avait que 2 pieds gauches et bots , mais avec son coeur immense et du travail acharné, il nous a donné des buts merveilleux, des frissons de bonheur, il a mon amour immortel :prosterne: :prosterne: :prosterne: :prosterne: :prosterne:
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