Re: Ruben Blanco
18 Juil 2022, 17:10
pretender, il me semble que ça fait plusieurs fois que tu sous-entends que Longoria fait profiter des agents. Tu as des infos à ce sujet ou c'est juste une intuition ?
Re: Ruben Blanco
18 Juil 2022, 17:26
Aucune info. Juste une intuition par rapport au fonctionnement de ce qui se pratique dans nombre de clubs. Et là, je parle pas forcément dans ce cas précis de Longoria mais de son club actuel ou des agents du joueur 
Re: Ruben Blanco
18 Juil 2022, 17:47
Quand on voit que Rajkovic se fait pousser vers la sortie si une offre proche des 4m€ tombe, je me serais laissé tenter…
Re: Ruben Blanco
18 Juil 2022, 17:50
Encore une fois on a mis une fortune sur Lopez. On a autre chose à faire comme être de l'argent sur un gardien remplaçant alors qu'il nous manque toujours deux titulaires dans le 11, hor éventuel départ
Re: Ruben Blanco
18 Juil 2022, 17:52
Pour le coup c’est vrai que des 2ème gardien en prêt je trouve que c’est un bon système. Ca te permet d’avoir une doublure qui a priori sera fraiche mentalement.
L’idéal étant tout de même d’avoir un minot à faire grandir en doublure…
L’idéal étant tout de même d’avoir un minot à faire grandir en doublure…
Re: Ruben Blanco
19 Juil 2022, 08:52
Information
La journée d'hier a, comme prévu, permis à l'OM d'accélérer sur son mercato estival. La piste la plus avancée, celle conduisant à Ruben Blanco (26 ans), était en passe d'être bouclée officiellement. Le gardien du Celta Vigo, où il a passé toute sa carrière jusqu'à présent et a rempilé récemment jusqu'en 2027, doit rapidement être prêté avec option d'achat, sans doute lorsque le club galicien rentrera de sa tournée américaine en fin de semaine. Il viendra jouer les doublures de Pau Lopez. Les deux hommes se connaissent pour s'être côtoyés en sélection espoir espagnole. Blanco vient combler le vide laissé par le départ de Steve Mandanda pour Rennes
La Provence
La Provence
Re: Ruben Blanco
20 Juil 2022, 19:41
Officiel
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
31 Juil 2022, 10:44
À lui de jouer maintenant. Sur le peu qu'on a vu il a confirmé son côté carrasso. Il me bloque pas vraiment les ballons mais il a des réflexes.
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
31 Juil 2022, 11:15
Pour le groupe pro Van Neck suffira
Pour les minots il y a encore fils de qui a un contrat pro
Rien qui empêche Simon de s’en aller
Pour les minots il y a encore fils de qui a un contrat pro
Rien qui empêche Simon de s’en aller
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
31 Juil 2022, 19:54
Conforme ce qui était annoncé avant son arrivée : jeu au pied nul à chier, beaucoup d'arrêt réflexes en relation de vacances mais des parades spectaculaires pour les photos
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
31 Juil 2022, 20:16
Hein ?
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
31 Juil 2022, 22:27
C'est le T9, pas le p 51 promis
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
07 Aoû 2022, 15:09
Information
PORTRAIT; Blanco dans la mêlée; Le gardien espagnol va faire ses débuts officiels à l'OM aujourd'hui contre Reims. Enfant du Celta, il a débuté en Liga à 17 ans et maintenu son club, puis été victime de nombreuses blessures qui ont ralenti sa carrière
Tous les enfants qui ont taquiné le cuir, dans le club de leur village natal, sur le city-stade qui jouxte leur immeuble ou à même le trottoir, deux pulls posés négligemment sur la route et plus ou moins parallèlement pour faire des cages artisanales, ont un jour eu des rêves de grandeur. Qu'ils soient talentueux comme Dimitri Payet ou maladroits tel Koji Nakata sous la neige. Ce doux songe peut prendre les traits d'un but en finale de coupe du monde au Maracanã (celui de Mario Götze), d'une tête rageuse pour permettre au premier club français de gagner la Ligue des champions (coucou Basile Boli) ou simplement de revêtir le maillot de son club de coeur, ne serait-ce qu'une minute.
Ruben Blanco a réalisé le sien à 17 ans, alors qu'il n'avait ni l'âge de conduire, ni de commander une San Miguel au bar. Troisième gardien d'un Celta Vigo dernier de Liga à deux journées de la fin, il profite de la blessure du numéro deux pour s'asseoir sur le banc. Le titulaire, Javi Varas, se blesse à son tour dès la première période : c'est l'heure de gloire de Blanco. Deux victoires et deux clean sheets (au prix de plusieurs parades décisives) plus tard, le Celta se maintient miraculeusement et le jeune Galicien devient une idole.
Le début d'une histoire sans nuage entre le portier et son club de coeur ? Pas vraiment. Après avoir profité des forfaits de ses deux supérieurs à la fin de la saison 2012-13 et avant de voir la douleur au psoas de Pau Lopez lui offrir une première titularisation officielle à l'OM aujourd'hui contre Reims, les blessures ont poursuivi le destin footballistique de Ruben Blanco. Patxi Villanueva, son entraîneur spécifique pendant six ans, ne dira pas le contraire : "Mis à part ses pépins, il n'a aucun défaut, s'amuse-t-il. Il a commencé à s'entraîner avec les pros à 14 ans pour dépanner ! C'est un gardien fiable, il l'a démontré toute sa carrière, mais à chaque fois qu'il était bien, il a été blessé." L'entraîneur des gardiens, son plus grand fan (avec peut-être Pablo Longoria), égrène les qualités de son ancien poulain : il est "sûr, agile, sobre, jamais nerveux, il ne créera jamais de problème dans un vestiaire, est un grand travailleur, pas mal sur les sorties aériennes, bon techniquement et avec les deux pieds". Première nouvelle : les 60 000 spectateurs d'OM-Milan, dimanche dernier, ont, certes, assisté à de belles parades du bizuth espagnol, mais aussi à un festival de mauvaises relances. "Je viens du Celta, un club où on demande aux gardiens de beaucoup s'impliquer sur le jeu au pied. C'est quelque chose que je maîtrise, si on me le demande ici, aucun problème, je le ferai", assumait-il mercredi lors de sa présentation.
"C'était la première option pour nous à ce poste", expliquait Longoria. "Je crois qu'il a le niveau pour la Ligue des champions, poursuit son formateur. S'il n'avait pas eu toutes ses blessures, il aurait été un habitué de la sélection espagnole. Et quel mental ! Quand il a commencé avec son club d'enfance qui jouait sa survie en Liga, il était entré sur le terrain comme s'il allait faire un foot avec ses amis."
N'en jetez plus : les attaquants de Reims auront face à eux un vrai bon gardien. Mais un vrai bon gardien qui ne cumule que 142 matches professionnels (41 sans encaisser de buts tout de même) depuis ses débuts fracassants avec le Celta. À 27 ans, le bilan est faiblard, bien que les satanés problèmes de genoux, les blessures musculaires, les déchirures en tout genre et une petite fracture de la clavicule en bonus, lui aient fait rater 70 rencontres, presque l'équivalent de deux saisons pleines. Mais en 2021-2022, le vétéran argentin Matias Dituro (vous ne connaissez pas ? Nous non plus) l'a poussé sur le banc alors qu'il était en pleine possession de ses moyens.
"Ses blessures ont frustré les supporters et freiné sa progression"
"Il a énormément de talent, vous avez commencé à le voir à Marseille contre Milan, témoigne Jose Riveiro, journaliste à Radio Marca Vigo. Mais il n'a jamais trouvé la continuité que tout le monde autour du club espérait. Il y a un peu de déception parce que les gens pensaient qu'il deviendrait titulaire pour des années, ses blessures ont frustré les supporters et freiné sa progression. On s'attendait à mieux vu ses débuts. Je suis toutefois persuadé qu'il a encore une grande carrière devant lui et qu'il reviendra avec le statut de titulaire au Celta."
Seulement prêté à l'OM, Ruben Blanco, habitué de Balaidos (le stade de l'ancien club de Claude Makélélé et Peter Luccin) depuis sa plus tendre enfance, va tomber sur un os, pas cassé celui-là : Pau Lopez. Auteur d'une bonne saison dernière avant de perdre sa place dans le sprint final au profit de Steve Mandanda, le Catalan ne laissera pas sa place au premier compatriote venu, même s'il lui a tout de suite écrit par texto pour lui souhaiter la bienvenue et qu'il l'a côtoyé en sélection de jeunes. "Il a tout de suite cherché à m'aider, m'a dit que je pouvais compter sur lui. Le premier jour ici, il m'a accueilli dans le vestiaire, raconte le néo-Olympien. Il est attentif à moi. C'est la première fois que j'évolue à l'étranger, j'ai quitté le club de mon coeur, le Celta, c'est un grand changement, ce n'est pas facile pour moi. Je le remercie vraiment."
Mais Blanco ne sera pas non plus la victime expiatoire de l'ancien de la Roma : "Je viens ici pour apporter de la concurrence à Pau, sinon il n'y a aucun intérêt à être un joueur de foot." Reste au N.36 de l'OM à faire ses preuves sur le terrain. Et ne pas devenir un pilier de l'infirmerie de La Commanderie.
La Provence
Tous les enfants qui ont taquiné le cuir, dans le club de leur village natal, sur le city-stade qui jouxte leur immeuble ou à même le trottoir, deux pulls posés négligemment sur la route et plus ou moins parallèlement pour faire des cages artisanales, ont un jour eu des rêves de grandeur. Qu'ils soient talentueux comme Dimitri Payet ou maladroits tel Koji Nakata sous la neige. Ce doux songe peut prendre les traits d'un but en finale de coupe du monde au Maracanã (celui de Mario Götze), d'une tête rageuse pour permettre au premier club français de gagner la Ligue des champions (coucou Basile Boli) ou simplement de revêtir le maillot de son club de coeur, ne serait-ce qu'une minute.
Ruben Blanco a réalisé le sien à 17 ans, alors qu'il n'avait ni l'âge de conduire, ni de commander une San Miguel au bar. Troisième gardien d'un Celta Vigo dernier de Liga à deux journées de la fin, il profite de la blessure du numéro deux pour s'asseoir sur le banc. Le titulaire, Javi Varas, se blesse à son tour dès la première période : c'est l'heure de gloire de Blanco. Deux victoires et deux clean sheets (au prix de plusieurs parades décisives) plus tard, le Celta se maintient miraculeusement et le jeune Galicien devient une idole.
Le début d'une histoire sans nuage entre le portier et son club de coeur ? Pas vraiment. Après avoir profité des forfaits de ses deux supérieurs à la fin de la saison 2012-13 et avant de voir la douleur au psoas de Pau Lopez lui offrir une première titularisation officielle à l'OM aujourd'hui contre Reims, les blessures ont poursuivi le destin footballistique de Ruben Blanco. Patxi Villanueva, son entraîneur spécifique pendant six ans, ne dira pas le contraire : "Mis à part ses pépins, il n'a aucun défaut, s'amuse-t-il. Il a commencé à s'entraîner avec les pros à 14 ans pour dépanner ! C'est un gardien fiable, il l'a démontré toute sa carrière, mais à chaque fois qu'il était bien, il a été blessé." L'entraîneur des gardiens, son plus grand fan (avec peut-être Pablo Longoria), égrène les qualités de son ancien poulain : il est "sûr, agile, sobre, jamais nerveux, il ne créera jamais de problème dans un vestiaire, est un grand travailleur, pas mal sur les sorties aériennes, bon techniquement et avec les deux pieds". Première nouvelle : les 60 000 spectateurs d'OM-Milan, dimanche dernier, ont, certes, assisté à de belles parades du bizuth espagnol, mais aussi à un festival de mauvaises relances. "Je viens du Celta, un club où on demande aux gardiens de beaucoup s'impliquer sur le jeu au pied. C'est quelque chose que je maîtrise, si on me le demande ici, aucun problème, je le ferai", assumait-il mercredi lors de sa présentation.
"C'était la première option pour nous à ce poste", expliquait Longoria. "Je crois qu'il a le niveau pour la Ligue des champions, poursuit son formateur. S'il n'avait pas eu toutes ses blessures, il aurait été un habitué de la sélection espagnole. Et quel mental ! Quand il a commencé avec son club d'enfance qui jouait sa survie en Liga, il était entré sur le terrain comme s'il allait faire un foot avec ses amis."
N'en jetez plus : les attaquants de Reims auront face à eux un vrai bon gardien. Mais un vrai bon gardien qui ne cumule que 142 matches professionnels (41 sans encaisser de buts tout de même) depuis ses débuts fracassants avec le Celta. À 27 ans, le bilan est faiblard, bien que les satanés problèmes de genoux, les blessures musculaires, les déchirures en tout genre et une petite fracture de la clavicule en bonus, lui aient fait rater 70 rencontres, presque l'équivalent de deux saisons pleines. Mais en 2021-2022, le vétéran argentin Matias Dituro (vous ne connaissez pas ? Nous non plus) l'a poussé sur le banc alors qu'il était en pleine possession de ses moyens.
"Ses blessures ont frustré les supporters et freiné sa progression"
"Il a énormément de talent, vous avez commencé à le voir à Marseille contre Milan, témoigne Jose Riveiro, journaliste à Radio Marca Vigo. Mais il n'a jamais trouvé la continuité que tout le monde autour du club espérait. Il y a un peu de déception parce que les gens pensaient qu'il deviendrait titulaire pour des années, ses blessures ont frustré les supporters et freiné sa progression. On s'attendait à mieux vu ses débuts. Je suis toutefois persuadé qu'il a encore une grande carrière devant lui et qu'il reviendra avec le statut de titulaire au Celta."
Seulement prêté à l'OM, Ruben Blanco, habitué de Balaidos (le stade de l'ancien club de Claude Makélélé et Peter Luccin) depuis sa plus tendre enfance, va tomber sur un os, pas cassé celui-là : Pau Lopez. Auteur d'une bonne saison dernière avant de perdre sa place dans le sprint final au profit de Steve Mandanda, le Catalan ne laissera pas sa place au premier compatriote venu, même s'il lui a tout de suite écrit par texto pour lui souhaiter la bienvenue et qu'il l'a côtoyé en sélection de jeunes. "Il a tout de suite cherché à m'aider, m'a dit que je pouvais compter sur lui. Le premier jour ici, il m'a accueilli dans le vestiaire, raconte le néo-Olympien. Il est attentif à moi. C'est la première fois que j'évolue à l'étranger, j'ai quitté le club de mon coeur, le Celta, c'est un grand changement, ce n'est pas facile pour moi. Je le remercie vraiment."
Mais Blanco ne sera pas non plus la victime expiatoire de l'ancien de la Roma : "Je viens ici pour apporter de la concurrence à Pau, sinon il n'y a aucun intérêt à être un joueur de foot." Reste au N.36 de l'OM à faire ses preuves sur le terrain. Et ne pas devenir un pilier de l'infirmerie de La Commanderie.
La Provence
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
07 Aoû 2022, 15:14
Information
Blanco repart de zéro
Gardien très prometteur à ses débuts, l’Espagnol a débarqué à l’OM cet été pour relancer une carrière un peu endormie. Il sera titulaire face à Reims, ce soir. BAPTISTE CHAUMIER (avec A. M. L.)
Igor Tudor se moque des statuts et ne s’embarrasse pas davantage du passé. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les nostalgiques de Jorge Sampaoli et les anciens cadres du vestiaire marseillais mais Ruben Blanco, lui, n’entre dans aucune de ces catégories. Le gardien a débarqué à l’OM cet été pour relancer sa carrière.
Après une saison blanche au Celta Vigo, Blanco a été prêté pour un an au club olympien, où il a retrouvé une vieille connaissance : Pau Lopez, qu’il avait côtoyé en sélection espagnole Espoirs. Il devrait être sa doublure cette saison, même s’il sera bien titulaire face à Reims pour cette première journée de Championnat, en raison de la blessure de son compatriote au psoas. Le portier (27 ans) a déjà pu se préparer à ses débuts officiels puisqu’il a joué les derniers matches de préparation, où il a montré une vraie qualité de lecture des trajectoires et une certaine maladresse dans son jeu au pied. « On parle d’un des meilleurs gardiens espagnols, a affirmé le président de l’OM, Pablo Longoria, cette semaine. Quand on était à Valence, on cherchait un gardien titulaire pour la Ligue des champions, il était la première option pour nous au poste de gardien. »
De la concurrence pour Lopez
À l’OM, Lopez reste bien le numéro 1 dans la hiérarchie. Après une saison terminée sur le banc, avec le retour au premier plan de Mandanda, l’ancien de la Roma devra appréhender une nouvelle philosophie de jeu, totalement différente de celle de Sampaoli, et une concurrence nouvelle. Blanco, lui aussi, découvre le style Tudor, mais il souhaite surtout renouer avec les promesses de ses débuts : un premier match à 17 ans seulement, des convocations en sélections de jeunes et une carrière toute tracée à Vigo. Puis les blessures, les doutes et la relégation sur le banc. « Tout allait bien pour lui jusqu’à l’arrivée de l’entraîneur actuel (l’Argentin Eduardo Coudet), qui a fait signer Matias Dituro (Argentin également) la saison passée parce qu’il ne faisait pas confiance à Ruben, explique Sergio Canizares, ancien international espagnol devenu consultant. Mais il reste un très bon gardien. Un gardien qui a déjà de l’expérience et qui aura besoin de confiance pour deux raisons : il reste sur un an sans jouer, et c’est sa première expérience en dehors de Vigo. »
Pas de quoi inquiéter Albert Celades, son ancien sélectionneur en Espoirs. « C’est une personne très tranquille qui sait rester calme dans les moments difficiles, ce qui est important dans un grand club comme Marseille, où il y a beaucoup d’exigence et de pression pour obtenir des résultats. » Blanco peut déjà se rassurer sur un point : Igor Tudor est bien décidé à le lancer, peu importent ses difficultés passées. L’OM repart de zéro et lui aussi…
L'Equipe
Gardien très prometteur à ses débuts, l’Espagnol a débarqué à l’OM cet été pour relancer une carrière un peu endormie. Il sera titulaire face à Reims, ce soir. BAPTISTE CHAUMIER (avec A. M. L.)
Igor Tudor se moque des statuts et ne s’embarrasse pas davantage du passé. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les nostalgiques de Jorge Sampaoli et les anciens cadres du vestiaire marseillais mais Ruben Blanco, lui, n’entre dans aucune de ces catégories. Le gardien a débarqué à l’OM cet été pour relancer sa carrière.
Après une saison blanche au Celta Vigo, Blanco a été prêté pour un an au club olympien, où il a retrouvé une vieille connaissance : Pau Lopez, qu’il avait côtoyé en sélection espagnole Espoirs. Il devrait être sa doublure cette saison, même s’il sera bien titulaire face à Reims pour cette première journée de Championnat, en raison de la blessure de son compatriote au psoas. Le portier (27 ans) a déjà pu se préparer à ses débuts officiels puisqu’il a joué les derniers matches de préparation, où il a montré une vraie qualité de lecture des trajectoires et une certaine maladresse dans son jeu au pied. « On parle d’un des meilleurs gardiens espagnols, a affirmé le président de l’OM, Pablo Longoria, cette semaine. Quand on était à Valence, on cherchait un gardien titulaire pour la Ligue des champions, il était la première option pour nous au poste de gardien. »
De la concurrence pour Lopez
À l’OM, Lopez reste bien le numéro 1 dans la hiérarchie. Après une saison terminée sur le banc, avec le retour au premier plan de Mandanda, l’ancien de la Roma devra appréhender une nouvelle philosophie de jeu, totalement différente de celle de Sampaoli, et une concurrence nouvelle. Blanco, lui aussi, découvre le style Tudor, mais il souhaite surtout renouer avec les promesses de ses débuts : un premier match à 17 ans seulement, des convocations en sélections de jeunes et une carrière toute tracée à Vigo. Puis les blessures, les doutes et la relégation sur le banc. « Tout allait bien pour lui jusqu’à l’arrivée de l’entraîneur actuel (l’Argentin Eduardo Coudet), qui a fait signer Matias Dituro (Argentin également) la saison passée parce qu’il ne faisait pas confiance à Ruben, explique Sergio Canizares, ancien international espagnol devenu consultant. Mais il reste un très bon gardien. Un gardien qui a déjà de l’expérience et qui aura besoin de confiance pour deux raisons : il reste sur un an sans jouer, et c’est sa première expérience en dehors de Vigo. »
Pas de quoi inquiéter Albert Celades, son ancien sélectionneur en Espoirs. « C’est une personne très tranquille qui sait rester calme dans les moments difficiles, ce qui est important dans un grand club comme Marseille, où il y a beaucoup d’exigence et de pression pour obtenir des résultats. » Blanco peut déjà se rassurer sur un point : Igor Tudor est bien décidé à le lancer, peu importent ses difficultés passées. L’OM repart de zéro et lui aussi…
L'Equipe
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
07 Aoû 2022, 15:17
Information
LE TÉMOIGNAGE DE CLAUDIO BEAUVUE EX-COÉQUIPIER DE BLANCO AU CELTA VIGO; "Il ne paye pas de mine mais est très dur à prendre en défaut"
Claudio Beauvue a côtoyé Ruben Blanco plusieurs années au Celta Vigo, et a été témoin privilégié de ses performances mais aussi des nombreuses blessures qui ont plombé son début de carrière. L'ancien attaquant de Guingamp, Châteauroux, Lyon ou Caen, désormais à l'US Boulogne (National 2), décrypte le jeu et le caractère de son ancien équipier. Il est convaincu qu'il a le talent nécessaire pour s'imposer à l'OM.
Pouvez-vous nous présenter Ruben Blanco ?
Très bon gardien, moderne, qui sait jouer au pied. J'ai vu le match contre Milan, on sait toujours que quand on débute dans un nouveau club, il y a de la pression, il ne connaît pas encore très bien ses coéquipiers. Je vous assure qu'il est très habile balle au pied, il faisait les toros, les jeux de conservation avec les joueurs de champ, c'est un joueur de foot avant d'être gardien, à l'espagnole.
On a vu contre Milan qu'il était bon sur sa ligne, vous confirmez ?
Exactement. Sur sa ligne il a beaucoup de réflexes. Ce n'est pas Thibaut Courtois, il est très mobile sur ses appuis. Il sait repartir avec les pieds mais il sait aussi protéger son but, est très tonique, se déplace bien. Il ne paye pas de mine, il n'est pas impressionnant, n'a pas un gros gabarit, donc tu te dis qu'il va être facile à tromper, mais il peut surprendre pas mal d'attaquants. Il est très dur à prendre en défaut.
Son ancien entraîneur nous disait qu'il n'avait pas de défaut hormis ses blessures...
(Il coupe) C'est vrai ça (rires). Le club comptait sur lui avant chaque saison, il partait numéro un, mais durant les préparations, il se blessait (étés 2015, 2016, 2019 mais aussi printemps 2017 et 2021). Il a été plusieurs fois éloigné des terrains assez longtemps. C'est dommage pour le début de sa carrière, mais je pense qu'il a fait ce qu'il fallait pour que ce ne soit plus le cas.
La saison dernière il n'a pas du tout joué en Liga. Ce transfert à l'OM vous a-t-il surpris ?
Connaissant Luis Campos (directeur du football du PSG mais aussi conseiller externe du Celta Vigo), un dirigeant qui déniche pas mal de talents, il a dû voir que Ruben avait eu des saisons précédentes difficiles. Peut-être que le club en a eu assez de ses blessures et a fait confiance à un nouveau gardien. Vous savez très bien comment fonctionne le football, c'est compliqué de regagner une place que l'on a perdue. Mais ça ne m'étonne pas qu'il ait rebondi en France, il a beaucoup de talent.
Il a très peu d'expérience européenne (4 matches de Ligue Europa). Pensez-vous qu'il a le niveau pour jouer la Ligue des champions ?
Bien sûr ! Il a un talent indéniable. Quand vous arrivez dans une équipe comme l'OM, il faut trouver son confort, dans la ville, le club, avec ses équipiers et surtout avec ses défenseurs. Quand il y aura un vrai dialogue entre eux, qu'ils se comprendront mieux sur le terrain, je pense qu'il sera lancé pour faire une belle saison.
Comment est-il dans un groupe ?
C'est un garçon très serein, très réservé, un peu dans son coin. Il faut aller vers lui, lancer la discussion. Il n'est pas méchant, est simple, sait déconner. Ce n'est pas dur de passer de bons moments avec lui.
Vous avez aussi joué contre Pau Lopez. Pensez-vous qu'ils soient à peu près du même niveau ?
Oui, je pense que la concurrence sera rude, Ruben se rapproche du niveau de Lopez, ils ont un talent équivalent. Celui qui fera les meilleures performances sur le terrain s'imposera.
La Provence
Claudio Beauvue a côtoyé Ruben Blanco plusieurs années au Celta Vigo, et a été témoin privilégié de ses performances mais aussi des nombreuses blessures qui ont plombé son début de carrière. L'ancien attaquant de Guingamp, Châteauroux, Lyon ou Caen, désormais à l'US Boulogne (National 2), décrypte le jeu et le caractère de son ancien équipier. Il est convaincu qu'il a le talent nécessaire pour s'imposer à l'OM.
Pouvez-vous nous présenter Ruben Blanco ?
Très bon gardien, moderne, qui sait jouer au pied. J'ai vu le match contre Milan, on sait toujours que quand on débute dans un nouveau club, il y a de la pression, il ne connaît pas encore très bien ses coéquipiers. Je vous assure qu'il est très habile balle au pied, il faisait les toros, les jeux de conservation avec les joueurs de champ, c'est un joueur de foot avant d'être gardien, à l'espagnole.
On a vu contre Milan qu'il était bon sur sa ligne, vous confirmez ?
Exactement. Sur sa ligne il a beaucoup de réflexes. Ce n'est pas Thibaut Courtois, il est très mobile sur ses appuis. Il sait repartir avec les pieds mais il sait aussi protéger son but, est très tonique, se déplace bien. Il ne paye pas de mine, il n'est pas impressionnant, n'a pas un gros gabarit, donc tu te dis qu'il va être facile à tromper, mais il peut surprendre pas mal d'attaquants. Il est très dur à prendre en défaut.
Son ancien entraîneur nous disait qu'il n'avait pas de défaut hormis ses blessures...
(Il coupe) C'est vrai ça (rires). Le club comptait sur lui avant chaque saison, il partait numéro un, mais durant les préparations, il se blessait (étés 2015, 2016, 2019 mais aussi printemps 2017 et 2021). Il a été plusieurs fois éloigné des terrains assez longtemps. C'est dommage pour le début de sa carrière, mais je pense qu'il a fait ce qu'il fallait pour que ce ne soit plus le cas.
La saison dernière il n'a pas du tout joué en Liga. Ce transfert à l'OM vous a-t-il surpris ?
Connaissant Luis Campos (directeur du football du PSG mais aussi conseiller externe du Celta Vigo), un dirigeant qui déniche pas mal de talents, il a dû voir que Ruben avait eu des saisons précédentes difficiles. Peut-être que le club en a eu assez de ses blessures et a fait confiance à un nouveau gardien. Vous savez très bien comment fonctionne le football, c'est compliqué de regagner une place que l'on a perdue. Mais ça ne m'étonne pas qu'il ait rebondi en France, il a beaucoup de talent.
Il a très peu d'expérience européenne (4 matches de Ligue Europa). Pensez-vous qu'il a le niveau pour jouer la Ligue des champions ?
Bien sûr ! Il a un talent indéniable. Quand vous arrivez dans une équipe comme l'OM, il faut trouver son confort, dans la ville, le club, avec ses équipiers et surtout avec ses défenseurs. Quand il y aura un vrai dialogue entre eux, qu'ils se comprendront mieux sur le terrain, je pense qu'il sera lancé pour faire une belle saison.
Comment est-il dans un groupe ?
C'est un garçon très serein, très réservé, un peu dans son coin. Il faut aller vers lui, lancer la discussion. Il n'est pas méchant, est simple, sait déconner. Ce n'est pas dur de passer de bons moments avec lui.
Vous avez aussi joué contre Pau Lopez. Pensez-vous qu'ils soient à peu près du même niveau ?
Oui, je pense que la concurrence sera rude, Ruben se rapproche du niveau de Lopez, ils ont un talent équivalent. Celui qui fera les meilleures performances sur le terrain s'imposera.
La Provence
Re: Ruben Blanco [-> Juin 2023]
15 Aoû 2022, 05:16
