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UN HOMME DANS LE MATCH; "Demi-Dieu" a encore frappé; Chancel Mbemba, auteur d'un match de grande qualité, a inscrit son quatrième but de la saison, le deuxième en Ligue 1
Cette saison, à chaque match de l'OM, il vaut mieux rester concentré et ne pas se frotter les yeux trop longtemps entre deux actions, sous peine de se croire atteint de berlue en voyant un coup Chancel Mbemba défendre dans sa surface, un autre attaquer dans celle de l'adversaire. Le Congolais de 28 ans était présenté à son arrivée comme un homme aux quatre dates de naissance, les dirigeants olympiens ont plutôt engagé un joueur aux trois poumons. Il en a encore fait la démonstration hier, s'occupant de tout, surtout d'ouvrir le score (10) sur un centre de Jordan Vérétout prolongé par Matteo Guendouzi. Un but de la tête, encore, qui fait gonfler des statistiques intenses sur le plan offensif (4 réalisations, deux en Ligue 1 et deux en Ligue des champions, une passe décisive). Il est désormais le troisième meilleur buteur de l'OM cette saison, juste derrière Nuno Tavares (5) et Alexis Sanchez (8).
Et l'avantage avec l'ancien du FC Porto, c'est qu'il est partout : quand il est sur la pelouse, Igor Tudor aligne à la fois trois défenseurs centraux, deux pistons droit et deux milieux offensifs droit. Au stade de l'Aube, il en a encore fait l'implacable démonstration, se trouvant aussi souvent dans la zone de Samuel Gigot que d'Issa Kaboré et Cengiz Ünder, pas mécontents de trouver une solution à chaque fois qu'ils levaient la tête. Les deux, mais aussi Guendouzi, ne se sont pas privés pour combiner avec celui qui est surnommé "Demi-Dieu" dans son pays, qui n'a jamais gâché. Hormis son but qui a rendu la tâche plus facile aux Marseillais, il a aussi tenté une volée à la suite d'un autre corner (20), mais elle fut contrée. Il a fait du côté droit son royaume, rendant zinzin Renaud Ripart, à la fois sur le plan défensif et offensif, le poussant notamment à la faute entre la surface troyenne et le poteau de corner. Des qualités au marquage, à la finition, à la percussion, mais aussi à la passe.
À la 64e, l'international lançait Alexis Sanchez, qui n'était pas loin de trouver la tête de... Chancel Mbemba. Moins de deux minutes plus tard, il réalisait le même décalage pour Vérétout, dont le centre en retrait pour Ünder était gâché par le Turc.
Seul point noir, un carton après une relance de Pau Lopez, un mauvais contrôle et une glissade. Obligé d'accrocher Mama Baldé, il restera un long moment sous la menace d'une suspension en cas de troisième avertissement, puisqu'il a aussi pris un jaune à Montpellier. Cela n'entachera pas la phase aller de très haut niveau de celui qui n'a rien coûté en transfert et qui est peut-être, provisoirement en tout cas, la meilleure recrue de l'ère Longoria.
La Provence
Cette saison, à chaque match de l'OM, il vaut mieux rester concentré et ne pas se frotter les yeux trop longtemps entre deux actions, sous peine de se croire atteint de berlue en voyant un coup Chancel Mbemba défendre dans sa surface, un autre attaquer dans celle de l'adversaire. Le Congolais de 28 ans était présenté à son arrivée comme un homme aux quatre dates de naissance, les dirigeants olympiens ont plutôt engagé un joueur aux trois poumons. Il en a encore fait la démonstration hier, s'occupant de tout, surtout d'ouvrir le score (10) sur un centre de Jordan Vérétout prolongé par Matteo Guendouzi. Un but de la tête, encore, qui fait gonfler des statistiques intenses sur le plan offensif (4 réalisations, deux en Ligue 1 et deux en Ligue des champions, une passe décisive). Il est désormais le troisième meilleur buteur de l'OM cette saison, juste derrière Nuno Tavares (5) et Alexis Sanchez (8).
Et l'avantage avec l'ancien du FC Porto, c'est qu'il est partout : quand il est sur la pelouse, Igor Tudor aligne à la fois trois défenseurs centraux, deux pistons droit et deux milieux offensifs droit. Au stade de l'Aube, il en a encore fait l'implacable démonstration, se trouvant aussi souvent dans la zone de Samuel Gigot que d'Issa Kaboré et Cengiz Ünder, pas mécontents de trouver une solution à chaque fois qu'ils levaient la tête. Les deux, mais aussi Guendouzi, ne se sont pas privés pour combiner avec celui qui est surnommé "Demi-Dieu" dans son pays, qui n'a jamais gâché. Hormis son but qui a rendu la tâche plus facile aux Marseillais, il a aussi tenté une volée à la suite d'un autre corner (20), mais elle fut contrée. Il a fait du côté droit son royaume, rendant zinzin Renaud Ripart, à la fois sur le plan défensif et offensif, le poussant notamment à la faute entre la surface troyenne et le poteau de corner. Des qualités au marquage, à la finition, à la percussion, mais aussi à la passe.
À la 64e, l'international lançait Alexis Sanchez, qui n'était pas loin de trouver la tête de... Chancel Mbemba. Moins de deux minutes plus tard, il réalisait le même décalage pour Vérétout, dont le centre en retrait pour Ünder était gâché par le Turc.
Seul point noir, un carton après une relance de Pau Lopez, un mauvais contrôle et une glissade. Obligé d'accrocher Mama Baldé, il restera un long moment sous la menace d'une suspension en cas de troisième avertissement, puisqu'il a aussi pris un jaune à Montpellier. Cela n'entachera pas la phase aller de très haut niveau de celui qui n'a rien coûté en transfert et qui est peut-être, provisoirement en tout cas, la meilleure recrue de l'ère Longoria.
La Provence
