Valentin Rongier [-> Juin 2026]

Non, il a fait des matches dégueulasses sous AVB2 avec sa blessure qu'il se trainait

Expulsé pourquoi ?

Hein ?

Expulsé pourquoi ?

Faut pas regarder le match bourré. Rongier annoncé expulsé, mais c’est Gigot qui prend son deuxième jaune sur le peno

Information

Valentin Rongier, un milieu discret mais indispensable à l’OM : «Il a l’âme d’un capitaine»

Xavier Condamine, correspondant à Marseille (Bouches-du-Rhône)
20 août 2022

Arrivé à Marseille en septembre 2019, le joueur de 27 ans est devenu au fil des saisons un élément incontournable du club. Sous contrat jusqu’en 2024, le milieu formé à Nantes se verrait bien prolonger l’aventure en Provence.

Les dernières notes du mythique « Jump » de Van Halen résonnent au Vélodrome en ce dimanche 7 août. Sur le terrain, Marseillais et Rémois se mettent en place pendant que Yunis Abdelhamid, Jérôme Brisard et Valentin Rongier procèdent au traditionnel toss d’avant-match. Le capitaine du soir n’est pas Dimitri Payet, laissé sur le banc au coup d’envoi par Igor Tudor, mais bien l’actuel n°21 marseillais, ce qui atteste de sa nouvelle stature et de son rôle de cadre dans l’effectif des Ciel et Blanc.

Un joueur intelligent qui ne lâche jamais

Après une formation sur les terrains de la Jonelière (2009-2014) et la découverte de l’élite avec le FC Nantes (2014-2019), le Mâconnais rejoint la cité phocéenne et son contexte bouillonnant. Les saisons s’enchaînent et Rongier s’impose progressivement dans l’entrejeu sous ses différents coachs. Son dernier exercice est à ce titre probant dans une position inédite. « Il avait un rôle particulier avec ce poste hybride de milieu - latéral droit et il a été l’un des joueurs les plus réguliers de l’OM », témoigne Benjamin Nivet, ancien milieu et désormais consultant Prime Video. Le constat est partagé par Benoît Cheyrou, ex-Olympien (2007-2014) : « Cela nécessitait une énorme concentration, une grosse débauche d’énergie et une assimilation sur la durée : Valentin a été l’un des meilleurs Marseillais. »

Avec 46 apparitions, il a aussi été l’un des éléments les plus mobilisés de Jorge Sampaoli, qui a toujours salué son importance dans sa stratégie. Samuel Fenillat, l’un de ses éducateurs chez les Canaris et actuel directeur du centre de formation de Nantes (depuis 2010), se souvient « d’un joueur intelligent, fier et orgueilleux, qui ne lâchait jamais et avait de belles qualités, notamment sur la compréhension du jeu. » « Il assimile vite ce qu’il faut faire et ce qu’on lui demande sur le plan tactique, ajoute ce dernier. Il a cette capacité à s’adapter en permanence à des choses imprévues, sur le terrain ou en dehors. »

Un retour aux sources avec Tudor

En juillet, Jorge Sampaoli démissionne et Pablo Longoria, conseillé par Javier Ribalta (directeur du football), choisit Tudor pour le remplacer. Le message est limpide : fini le football de possession, place à un jeu plus direct. L’arrivée du Croate marque donc le retour à son véritable positionnement. « Je suis content de retrouver ce poste (de milieu). Je ne regrette pas d’avoir évolué là où j’ai joué l’an passé, j’ai grandi et beaucoup appris (…) Le coach (Tudor) joue avec deux n°6. On sait que Mattéo (Guendouzi) est un peu plus offensif que moi, donc sur les deux premiers matchs, j’avais plus un rôle de prévention. Il demande aussi à ce que l’on soit portés vers l’avant. En phase défensive, on essaie d’être la rampe de lancement et de nous rendre disponibles pour les défenseurs centraux », explique l’intéressé.

Observateur avisé, Benjamin Nivet décrypte son rôle : « C’est un poste où l’on demande beaucoup d’activité. Il va devoir récupérer des ballons et participer au jeu. Il devient le patron de cette équipe, le jeu passe par lui et il prend ses responsabilités. C’est à ce niveau qu’il est en train de franchir un palier. »

La fierté de porter le brassard

Porteur du brassard lors des deux premières sorties officielles de la saison (Reims et Brest), Rongier reste un rouage essentiel du groupe, capable de passer des messages entre ses coéquipiers et l’entraîneur. « Porter le brassard est une grande fierté mais ce n’est pas quelque chose que je recherche. Le coach m’a confié cette mission car Dimitri ne démarrait pas les matchs : on est tous capitaines », souligne-t-il malicieusement.

Son ancien mentor à la Maison Jaune, qui « espère le voir quelques matchs en équipe de France », pointe à ce titre son tempérament : « Il est à l’image de son parcours. C’est un très bon relais, une personnalité dans un vestiaire, un leader à sa façon : il a l’âme d’un capitaine. Il l’était déjà à Nantes avec les pros. Aujourd’hui, il l’est par moments. Je suis content pour lui et sa famille : il écrit son histoire. »

Sous contrat jusqu’en 2024, le milieu de 27 ans ne serait pas contre une prolongation : « Je peux simplement dire que je me sens très bien ici. Si un jour je dois prolonger, ce sera avec un grand plaisir. » Présent au Vélodrome pour commenter OM-Reims sur Prime Video, Benoît Cheyrou conclut : « Il ne va pas être baladé à droite ou dans l’axe, il peut prendre une autre dimension cette saison. » Cela passe par une belle prestation ce samedi soir (21h) face… au FC Nantes.

Le Parisien

Information

EFFECTIF; Valentin Rongier, le taulier; De retour à un poste plus classique de milieu, l'ancien Nantais, qui a hérité du brassard, s'épanouit à l'OM

Valentin Rongier est insubmersible. Sous les ordres de Jorge Sampaoli, il est passé du statut de paria, non désiré et invité à trouver un point de chute, à élément essentiel grâce à une polyvalence qu'on ne lui connaissait pas, et que lui-même ne soupçonnait peut-être pas. "Je ne suis pas du tout déçu d'avoir évolué dans un rôle hybride la saison dernière car ça m'a appris beaucoup de choses et j'ai grandi. Mais c'est une satisfaction de retrouver un poste de milieu de terrain", reconnaît le joueur de 27 ans. Sous la houlette d'Igor Tudor, l'ancien Canari s'est déjà imposé comme un titulaire indiscutable de l'entrejeu marseillais. Et avec la rétrogradation de Dimitri Payet, conjuguée au départ estival de Steve Mandanda, il est même devenu celui qui porte le brassard de capitaine.

"C'est une grande fierté de pouvoir le porter, évidemment, même si ce n'est pas quelque chose que je recherche, expose l'ex-taulier du FC Nantes. Le coach m'a confié cette mission parce que Dim' (Payet) ne démarrait pas les matches. Mais je pense qu'on est tous capitaines et tous des leaders." Il faut dire que depuis son arrivée à Marseille en septembre 2019, d'André Villas-Boas au technicien croate, il a connu quatre entraîneurs, trois directeurs sportifs et deux présidents, découvrant l'envers (ou l'enfer, c'est selon) du décor olympien. Travailleur acharné, élément appliqué et intelligent, homme sérieux et poli, celui qui ne dit jamais un mot plus haut que l'autre a réussi à s'acclimater au pays de la tchatche.

Aujourd'hui, comme tous ses coéquipiers, il lui faut désormais digérer une nouvelle approche, intégrer une autre manière de s'entraîner. "On ne s'attendait pas à un départ, mais on doit s'adapter, c'est le football moderne. On fait confiance à la direction pour les choix qui sont faits. On a fait une grosse préparation, avec une méthode différente. Comme le coach l'a dit, le programme des matches amicaux n'était pas adapté à cette préparation, il y avait énormément de fatigue. On la digère encore, on est en communication permanente avec le staff pour leur dire comment on se sent. Ils apprennent aussi à nous découvrir, savoir comment on peut encaisser les séances. C'est important de bien parler, on est encore dans le dosage", développe Rongier. Avant de détailler, le visage marqué par les cernes : "Il a une philosophie du football qu'il nous demande d'appliquer sur le terrain. On sait que Sampaoli était plus sur un jeu de possession, pour fatiguer l'adversaire et garder la balle dans le camp adverse, tandis que Tudor aime aller vite vers l'avant, avec un pressing relativement haut sur le terrain et de l'intensité. Si je dois différencier, c'est un style de possession contre un jeu direct."

"Progresser chaque saison"

De retour au coeur du jeu, il a été titularisé lors des deux premières rencontres de la saison, à chaque fois aux côtés de Mattéo Guendouzi. "Le coach joue avec deux numéros 6. Il demande à un des deux milieux d'être aux alentours de la surface pour terminer les actions. On sait que Mattéo est un petit peu plus offensif que moi, donc sur les deux premiers matches, la prévention me revenait davantage. Il demande aussi à ce qu'on soit portés vers l'avant et d'être la rampe de lancement sur les phases défensives, tout en se rendant disponible pour nos défenseurs centraux", explique-t-il avant de retrouver son club formateur, demain soir.

"Mon objectif est de progresser chaque saison. J'essaie d'apprendre de tous les coaches, de me servir de l'expérience que j'acquière au quotidien pour être meilleur. C'est dur d'être performant sur toute la saison, mais je vais tout faire pour continuer sur cette lancée", promet le natif de Mâcon. Qui se verrait bien faire durer le plaisir au-delà de son bail actuel, qui prend fin en juin 2024 : "Je me sens très bien ici. On est au tout début de la saison, mais si un jour je dois prolonger, ce sera avec grand plaisir. En tout cas, je comprends la stratégie du président pour éviter que certaines choses (le départ libre de Kamara, ndlr) ne se reproduisent."

La Provence

Information

rongier suspendu contre Lille

Déjà averti à Brest (1-1, le 14 août) et contre Nantes (2-1, la semaine suivante), le milieu de terrain olympien a récolté un nouveau carton jaune hier soir, juste avant la mi-temps. Le troisième en cinq journées de Ligue 1. L'ancien Canari sera donc suspendu lors de la réception du Losc, le samedi 10 septembre (21h).

C'est pour ça qu'il était bien vener après son jaune

negrOM, il était surtout bien vener parce que la PEPITE de Clermont en défense centrale doit par contre faire 76 fautes pour récolter un jaune à contre-coeur.

L'arbitrage a encore été a sens unique hier...

Excellente nouvelle sa suspension

On va pouvoir tester Gendouzi - Gerson ou Gendouzi - Veretout

Pourquoi c'est une excellente nouvelle sa suspension ?

Parce que c'est notre vice capitaine, que c'est un des joueurs sur lequel l'entraîneur compte le plus du coup c'est une excellente nouvelle

Met une sacrée frappe hier

Bordel, il a quand même vraiment pas de chatte sur ce coup
Son poteau aussi, c'était contre Nantes ou pas? je ne me souviens plus.

C`était contre Reims je crois sur la première journée.
Son carton jaune est mérité de mémoire, il met une bonne semelle.
Mais bon comme dit Boodream, quand on voit ce que le petit défenseur de Clermont a eu le droit de faire sur Alexis Sanchez tout le match, ça fait sourire. Incroyable que le mec n´ait pas été expulsé.

Bordel, il a quand même vraiment pas de chatte sur ce coup
Son poteau aussi, c'était contre Nantes ou pas? je ne me souviens plus.

Quand on se souvient de ses frappes de poulpes d'il y a encore 1 an, qui s'était ensuite mué en "je ne prend plus le risque de tirer même en bonne position tellement j'y arrive pas", on sent que le gars à travailler ça.
Il est bien plus équilibré quand il frappe, il n'a pas peur de prendre sa chance. Ca va rentrer, j'y crois !!

alexduke, il a mis plusieurs jolies frappes de loin à Nantes non?

Très précieux en 1ere période