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pas la peine de repondre, tu le fais tres bienpeezee a écrit:beenie, t'as pas capté. Sacco l'a dit lui-mm, à la télé (chez Ardisson, sûrement ailleurs aussi), texto: "Je ne suis PAS supporter de l'OM, bien qu'issu de la région". Sic.
Et c'est pas en écoutant ORLM que cette affirmation est démentie. Et je parle pas de ses commentaires d'après-match sur TPS Star, t'as pas dû le voir souvent à cette émission, me trompe-je?
Non, il n'a rien contre l'OM, y crache pas dessus, y chambre jamais sans raison, y respecte le Club pour son palmarès passé, etc etc... mais il est pas un "supporter" de l'OM tel qu'on l'entend généralement.
Ou du moins y veut pas qu'on le pense... p-ê une posture de sa part pour pas se griller dans son job? Je l'ai pas écouté commenter un match de l'OM depuis un bail, donc bon...
Marseille, le grand bazar
À un mois de la fin du Championnat, la plus grande précarité menace l’avenir des hommes clés de l’OM.
QUI SERA LE PRÉSIDENT de l’Olympique de Marseille la saison prochaine ? Qui en sera l’entraîneur ? Avec quels joueurs ? Depuis quelques semaines, et plus particulièrement depuis que le conflit entre Pape Diouf et Louis Acariès a éclaté au grand jour, la semaine passée, l’OM est à nouveau plongé dans le monde de l’invraisemblance et de l’incertitude, étiquette d’intouchable accrochée à la veste. Les luttes intestines, burlesques ou démoniaques, ont été érigées en mode de vie. Le Championnat de France prendra fin le 28 mai prochain sur un nouveau sacre de l’Olympique Lyonnais, et la prochaine Ligue des champions se disputera peut-être sans l’OM (4e). Le club phocéen n’a plus gagné le Championnat de France depuis 1993, titre retiré par la Fédération française après l’affaire VA-OM. Le renouveau n’est pas pour aujourd’hui. Il n’est sans doute pas pour demain. Plongé dans l’incertitude, l’OM perd du temps.
De nouveaux bouleversements dévastateurs ?
Ces derniers mois, les membres de la cellule de recrutement du club phocéen avaient repéré plusieurs espoirs brésiliens. Ne sachant rien de l’avenir de Pape Diouf, et donc du leur, ils n’ont jamais pu envisager un transfert. Aujourd’hui, soit les joueurs en question ont déjà été transférés, soit leur prix est devenu inabordable. Depuis le dernier titre remporté par le club de Robert Louis-Dreyfus, l’instabilité phocéenne est remarquable : neuf présidents (ou assimilés) et treize changements d’entraîneurs.
Ce n’est peut-être pas fini. Pape Diouf, arrivé il y a à peine un an, est en sursis. Dans les bureaux du club, un organigramme de la saison prochaine circule déjà. Diouf n’en fait pas partie. Que l’OM se qualifie ou non pour la prochaine Ligue des champions, l’ancien agent sait que l’on cherche à se séparer de lui. L’avenir de Troussier est tout aussi incertain. Malgré des déclarations apaisantes (lire notre édition d’hier), ses relations avec Diouf et plusieurs joueurs de son effectif sont singulièrement crispées. Si le président du directoire reste, il ne prolongera pas forcément l’ancien sélectionneur du Japon dans ses fonctions. S’il part, son successeur pourrait très bien arriver avec un nouveau technicien. Déboussolé par la cacophonie ambiante, Troussier n’est d’ailleurs même plus sûr de vouloir rester. Autant d’incertitudes qui alourdissent encore davantage l’ambiance au sein d’un vestiaire divisé. Beaucoup de joueurs aimeraient partir. Mais à part Beye, Meïté, voire Pedretti – grâce à ses performances en équipe de France – tous les autres joueurs ont perdu leur valeur marchande au cours d’une saison catastrophique sur le plan du jeu. Peguy Luyindula a été acheté plus de onze millions d’euros la saison passée. Combien vaut-il aujourd’hui ? Diouf est persuadé que l’ancien Lyonnais et la plupart de ses coéquipiers retrouveront leur niveau si l’équipe n’est pas bouleversée à l’intersaison. Mais si l’ancien agent est limogé, l’OM se laissera sans doute tenté par de nouveaux bouleversements dévastateurs. Depuis l’arrivée de RLD, en 1996, les hommes qui se sont succédé à la présidence exécutive du club ne sont pas les actionnaires majoritaires. À l’inverse de ce qui se passe à Lyon avec Jean-Michel Aulas – président et actionnaire –, ils n’ont donc jamais été les véritables patrons et ne parviennent jamais à mettre en place une politique sur le long terme. Ils exercent les responsabilités, jusqu’à ce qu’ils entrent en disgrâce. Comme n’importe quel employé. Salariés, joueurs, entraîneurs et supporters en ont pleinement conscience. Chacun sait en jouer le moment venu. On en connaît les conséquences.
SEBASTIEN TARRAGO
(avec H.F. et A.P.)
ACARIÈS : « NO COMMENT. »
– Louis Acariès, présent à la pesée des boxeurs de la soirée organisée par son frère à Marseille, aujourd’hui, n’a pas souhaité commenter les déclarations de Philippe Troussier, la veille. « Les paroles, ça suffit… maintenant, il faut des résultats. » À bon entendeur salut. – H. F.
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