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Par
Maxime Dupuisdit le frustré du cul..
Fabien Barthez ne croyait pas si bien dire lorsqu’il a assené un terrible «le monde du football est pourri» lors du dernier rassemblement de l’équipe de France à Clairefontaine. Certes, le portier des Bleus est ensuite quelque peu revenu sur ses propos et n’est de toute façon pas tout blanc compte tenu de son comportement lors d’un match amical de triste mémoire. Cependant, l’ancien gardien de Manchester United a eu le cran de dire ce que beaucoup pensent tout bas : Football, ton esprit fout le camp.
Quand San Siro tombe dans la violence gratuite
On en a encore eu une triste démonstration mardi soir. Après soixante-dix minutes de jeu lors du quart de finale retour de la Ligue des Champions entre l’Inter Milan et le Milan AC, l’affaire était pliée puisque, vainqueur à l’aller, le club rossonero avait accru son avantage d’une unité. Les Nerazzurri pouvaient faire leur deuil de la qualification quand Cambiasso a égalisé. L’arbitre de la rencontre, Markus Merk, a certes fait une erreur en refusant le but de l’ancien du Real mais cela justifiait-il ce qu’il s’est passé par la suite ? Certainement pas. L’Argentin était furieux. Le public aussi. Et tout est tombé des tribunes : des bouteilles, des fumigènes… La partie a été arrêtée.
Cette saison, c’est la seconde fois que cela arrive en Ligue des Champions. Supposée être la compétition phare du Vieux Continent, la C1 connaît quelques déboires avec l’Italie et certains supporters, qui s’étaient déjà illustrés à Rome au premier tour. Mettant déjà Anders Frisk dans la tourmente et lui ouvrant tout droit le chemin de la retraite. En 2005, ce déferlement de violence dans des pays dits civilisés sont inacceptables. Et la France n’est pas à l’abri de tels actes… Il y a quelques mois de cela, n’a-t-on pas vu dans l’une des plus prestigieuses enceintes de l’Hexagone des énergumènes tenter de faire basculer une buvette par-dessus une tribune ?
Une remise à plat
Mais attention, il serait injuste et trop facile de faire reposer ces débordements sur la seule responsabilité des supporters (ou supposés comme tels). En effet, plus ça va et moins les acteurs du sport le plus populaire du monde se comportent loyalement. Tricheries, violences et contestations à n’en plus finir sont le lot quotidien du football. On plonge pour un rien, on discute la moindre touche, le moindre hors-jeu même lorsque l’on mène largement à la marque. Et ensuite, on demande aux supporters d’être calme. On met le feu et les fans devraient agir comme des pompiers… Non, ce n’est évidemment pas possible et il faut donc réagir.
A l’image de la NBA où la moindre petite bagarre et où le plus petit écart de langage ou de comportement est sanctionné - parfois lourdement - les instances dirigeantes du football doivent désormais sévir. Contre la violence, la tricherie, le racisme et tous les fléaux du foot moderne qui vit dans le règne de l’argent et où les acteurs sont déconnectés de la réalité. Ce sera la seule solution d’assainir tout ce qui se passe autour du ballon rond.
Des sanctions !
A ce sujet, on est d’ailleurs curieux de voir ce que l’UEFA va décider de faire à l’encontre de l’Inter Milan, vendredi. Sur les coups de 14h, elle se prononcera sur le résultat officiel de la rencontre Inter-Milan AC et devrait prendre des mesures. Mais lesquelles ? Suspension de terrain ? Amende ? Pas suffisant, il faut taper plus fort et pourquoi pas suspendre l’Inter de participations européennes durant une ou deux années car le club lombard a aussi une part de responsabilité dans ce qui se passe dans ses propres tribunes.
Pour l’anecdote, on se souvient que lors de l'année 1991, le grand Milan AC avait été suspendu de coupes d’Europe pour une saison (1991/1992) car ses joueurs avaient refusé de reprendre leur quart de finale retour de C1 face à l’Olympique de Marseille après qu’un projecteur avait disjoncté. L’UEFA s’était montrée ferme alors qu’il n’y avait eu aucun débordement ni geste de violence. Avec le cas Inter, il faut agir de la sorte. Ainsi, on montrera l’exemple. Il ne faut pas attendre de revivre un Heysel bis pour prendre des décisions drastiques.
On voit le mec qui a jamais mis les pieds dans un stade , il parle de ce qu'il ne connait pas. Certes la " violence gratuite " n est pas a préconiser mais sait-il seulement ce que c est que d'etre passioné par son club? C est pour ca que je dis qu il faut créer un systeme de socios(nan jdéconne hein gustave?)
suspendre l inter milan me parait lourd, pourquoi pas se tourner vers le monde de l'arbitrage qui est pourri jusqu'a l'os ?
edit: je change le titre a la demande de Nicolas Sarkozy en personne.
Modifié en dernier par
MaRs-EyEs le 17 Avr 2005, 23:54, modifié 2 fois.