Le milieu de terrain de Sochaux est encore l'une des priorités du club olympien. Jean Fernandez, en phase avec l'OM, a visité La Commanderie, mais il faudra trouver un accord avec le FC Metz, dont le président est toujours très fâché.
Jean Fernandez était hier à Marseille. Il a discuté avec Pape Diouf et José Anigo. Il n'y a aucun désaccord entre lui et les dirigeants olympiens. Il a même visité La Commanderie, dont il avait inauguré les premières installations à l'été 1991, aux côtés de Tomislav Ivic, à l'époque des vestiaires en préfabriqué.
Pour autant, il n'est pas encore officiellement redevenu l'entraîneur de l'OM pour la saison prochaine. Il lui restait une année de contrat avec le FC Metz et même s'il a prévenu Carlo Molinari de sa première visite à Paris, mardi après-midi, puis lui a signifié vendredi matin qu'il quittait le club lorrain, il reste un obstacle contractuel, comme pour un joueur, qui ne serait pas libre et pour lequel un club paie un transfert.
Aujourd'hui, le problème est là. Le président du FC Metz, qui est le plus ancien dans le circuit, ne se contentera pas de la fierté de voir son entraîneur partir pour Marseille. Très en colère mardi, il n'entend pas laisser Jean Femandez partir pour Marseille sans compensation.
Le travail de Pape Diouf, qui entretient d'excellentes relations avec Carlo Molinari depuis des années, sera donc, dans les jours à venir, de trouver un terrain d'entente. Il peut être financier ou passer par le prêt d'un joueur. La solution ne viendra que de la discussion.
Cela n'empêche évidemment pas Jean Femandez d'être désormais associé au travail de recrutement qui peut entrer dans une phase active, maintenant que l'entraîneur a été choisi.
Il a même vu un joueur, vendredi soir à Marseille, avec Pape Diouf et José Anigo : Julien Escudé. Mais tout porte à croire qu'il ne s'agit que d'une rencontre fortuite du trio olympien avec le défenseur de l'Ajax d'Amsterdam, qui était de passage au Sofitel Palm Beach et a salué Jean Femandez parce qu'il l'a reconnu dans le hall de l'hôtel. A priori, l'ancien Rennais n'est pas dans le viseur olympien.
En revanche, Wilson Oruma, une fois de plus, est l'une des cibles prioritaires de l'OM.
A l'été 2004, déjà, l'OM avait approché le FC Sochaux pour son milieu offensif nigérian. Mais Jean-Claude Plessis y avait mis son veto, à deux semaines des trois coups du championnat.
En janvier dernier, Pape Diouf nous avait expliqué qu'il préparait le terrain en vue de la saison prochaine" avec Wilson Oruma se doutant bien que le club doubiste ne le lâcherait encore pas. Peut-être les dirigeants de Sochaux ont-ils eu tort d'ailleurs, car Oruma valait un bon prix et aujourd'hui il est libre. Entretemps, il n'a plus guère apporté à son club sur le terrain, puisqu'il a été blessé, a fort peu joué et n'a finalement pas permis à son équipe d'accrocher une nouvelle qualification européenne.
Libre, Oruma est donc courtisé. Par Nice, par Monaco, bien que l'ASM, avec ses vues sur Meriem après Kapo, semble désormais bien pourvu en milieux offensifs.
A l'OM, au contraire, où José Anigo souhaite des joueurs capables d'accélérer sur les côtés, Oruma a le profil idéal. D'autant qu'il a souvent brillé contre l'équipe olympienne. Joint au téléphone, le Nigérian n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet.
A Lisbonne, une autre piste est repartie: celle du milieu défensif Petit, dont le surnom de footballeur vient d'un séjour en France pendant son enfance. Mais il semblerait que le milieu de terrain de Benfica, auquel il reste deux années de contrat et à qui le club lisboète a proposé une prolongation, ne soit plus sur les tablettes de l'OM, qui l'avait suivi, par l'intermédiaire de Josip Skoblar et Etienne Mendy au cours de l'automne et de l'hiver dernier.
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