Au moins 700 supporters du Paris-SG sont attendus dimanche au stade Vélodrome à Marseille pour le match classé à haut risque entre l'OM et Paris, comptant pour la 31e journée de Ligue.
«Nous avons mis à leur disposition 1.000 places. A ce jour (jeudi, ndlr), nous attendons 14 bus, soit environ 700 supporters», a déclaré devant la presse Guy Cazadamont, responsable sécurité de l'OM. Dans le stade qui sera surveillé dès la veille du match, les quelque 660 stadiers marseillais seront aidés par 50 de leurs collègues parisiens «positionnés dans le cordon nord» où prendront place les fans du PSG.
Sont également prévues six unités de maintien de l'ordre (cinq de CRS et un escadron de gendarmes mobiles), représentant environ 500 hommes, ainsi qu'une centaine de policiers marseillais (brigade anti-criminalité, sécurité départementale, groupe de violences urbaines aidé des «spotters» marseillais).
Les supporters parisiens seront pris en charge à partir d'une aire d'autoroute à l'est de Marseille, où il sera procédé à une première fouille, avant d'être acheminés à partir de 16h00 dans un hall du parc Chanot, à quelques mètres du stade. Les portes du Vélodrome ouvriront à 19h00 et à l'entrée, de nouvelles fouilles seront pratiquées.
«Je n'ai pas entendu sur ce match d'autres propos que des encouragements de la part des supporters marseillais», affirme Guy Cazadamont. Les deux derniers matches de l'OM contre Paris, l'un de ses vieux rivaux, avaient donné lieu à des actes de violence de la part des supporters. Au match aller le 7 novembre 2004, le bus des joueurs de l'OM avait été pris pour cible aux abords du Parc des Princes.
Trois jours plus tard, à l'issue de la 8e défaite consécutive de l'OM face à Paris, en 16e de finale de la Coupe de la Ligue, des fans réclamant la démission du président de l'OM de l'époque Christophe Bouchet avaient tenté d'envahir la tribune présidentielle.
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