Je sais pas si quelqu'un l'a mise, si c'est un doublon desolé.
Au nom de l’amitié !
L’amitié dans le football est un sentiment à la fois rare et précieux. Le milieu est en effet souvent décrit comme étant égoïste, individualiste. Pourtant, à quelques jours d’un PSG-Marseille placé sous le signe de la rivalité, Danijel Ljuboja et Habib Beye balaient d’un revers de main cette caricature.
Les questions de Danijel Ljuboja à Habib Beye
Danijel Ljuboja -. Comment ça se passe pour toi à Marseille en ce moment ?
Habib Beye : « Super. L’ambiance est bonne, il fait beau… Comme je le lui ai déjà dit, c’est ici très différent de ce que nous avons connu à Strasbourg. Ici, tout est plus médiatisé, moins familial. La pression est totalement différente. Mais bon, comme il le sait, je lui conseillerai toujours de venir jouer à l’OM. Enfin, à la condition que j’y sois aussi ! »
Danijel Ljuboja -. Que vises-tu dans cette fin de saison ?
Habib Beye : « Avec le club, la qualification en Ligue des Champions. De préférence par la deuxième place, car la troisième impliquerait un tour supplémentaire et c’est galère. Après personnellement, j’espère seulement être en bonne santé. Quand je vais bien, le reste suit toujours. »
« Il me fait plus peur que son équipe
Danijel Ljuboja -. Le PSG reste sur 8 victoires consécutives contre l’OM. As-tu peur de nous ?
Habib Beye : « Peur ? C’est vraiment Danijel qui a posé cette question (oui, ndlr) ? Non, pas du tout. A la limite, lui me fait plus peur que son équipe. Je connais son talent. Je sais à quel point il peut être imprévisible. Mais la série de défaites, alors là… Non, vraiment ça n’a aucune importance à mes yeux. »
Danijel Ljuboja -. Peux-tu nous parler du « snake » ?
Habib Beye : « (il éclate de rire) Ça date de Strasbourg. On était chez lui, ou bien chez moi… Peu importe, d’un coup je me suis amusé à lui faire le serpent avec mon bras, genre attention je t’attaque… Je ne sais pas, je devais être un peu fatigué… (rires de nouveau). Bref, on s’est alors dit que si un de nous deux marquait, alors on célébrerait le but de cette manière. Danijel a marqué ce but, à Bordeaux. Et donc on a fait le snake…»
Les questions d’Habib Beye à Danijel Ljuboja
Habib Beye -. Danijel, peux-tu expliquer aux supporters ce qu’est le « kangourou » ?
Danijel Ljuboja : « (silence, puis il éclate de rires !) Il est fou de parler de ça ! C’est un truc qui nous faisait rire à Strasbourg… mais c’est difficile à expliquer. Pourquoi il a parlé de ça ? Il est fou mon pote (rires)… Non, sérieux, je ne peux pas en parler. C’est un truc entre lui et moi. »
Habib Beye -. Quand s’achète-t-on une Ferrari ensemble ?
Danijel Ljuboja : « L’été prochain normalement ! C’était un projet commun que nous avions à Strasbourg, mais une Ferrari ça coûte cher. Nous sommes déjà tombés d’accord sur le modèle : une Modena rouge. »
Habib Beye -. Si j’ai un enfant accepterais-tu d’en être le parrain ?
Danijel Ljuboja : « Bien entendu, et avec grand plaisir même ! »
Habib Beye -. Danijel, quand vas-tu enfin te poser ?
Danijel Ljuboja : « Avec une femme ? Il doit parler de ça je suppose ! Je sors d’une histoire, mais pour l’instant je suis tout seul. Il faut simplement que je trouve la bonne. »
« Avec Habib, c’est différent »
Habib Beye -. Va-t-on rejouer ensemble un jour ?
Danijel Ljuboja : « Ce n’est pas évident, aujourd’hui cela me semble même difficile. Si jamais il quitte Marseille et moi le PSG, ce à quoi je ne pense pas du tout aujourd’hui car j’espère vraiment rester longtemps dans ce club, alors peut-être que nos routes se croiseront de nouveau. En tout cas, c’est une perspective qui nous enchanterait. Nous étions très complices, après les entraînements on passait nos journées ensemble. Nous sommes de grands amis, plus que ça même. C’est rare dans le football. Bien souvent, l’amitié s’estompe dès que le joueur quitte le club. Avec Habib, c’est différent. »
Habib Beye -. Enfin Danijel, dimanche, arriveras-tu à éviter de m’ouvrir l’arcade…
Danijel Ljuboja : « Oui, oui, je vais faire attention. Lors du match au Parc des Princes, je n’avais pas fait exprès. Je lui ai mis un coup de coude en protégeant mon ballon. Je m’en suis voulu, mais il sait bien que mon geste n’était pas volontaire. Et puis après tout, il ne faut pas qu’il vienne au marquage c’est tout ! (rires) »
Laurent Oreggia et Anthony Baca
http://www.psg.fr/fr/news/show.php?id=7118
ça fais plaisir à voir, malgré tout.