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Six mois pour Barthez ?
Accusé d’avoir craché sur un arbitre marocain le 12 février, le gardien de l’OM est jugé aujourd’hui.
Il pourrait être suspendu au moins six mois.
FABIEN BARTHEZ sera jugé aujourd’hui à partir de 17 h 30 par la commission centrale de discipline de la Fédération française et répondra d’insultes et de crachat envers M. Abdellah el-Achiri, l’arbitre de la rencontre amicale ayant opposé le WAC Casablanca à l’Olympique de Marseille, le 12 février, au Maroc.
Disputé dans un climat détestable, le match avait été émaillé d’échauffourées, d’insultes et de coups avant d’être arrêté par l’arbitre à la 80e minute. Dans l’emballage final, M. El-Achiri affirme que le gardien de l’équipe de France l’a insulté et lui a craché dessus, une version confirmée par les images de la rencontre. L’arbitre n’ayant pas souhaité se rendre aujourd’hui à Paris, au siège de la FFF, c’est sur la foi de son rapport et d’une cassette vidéo que les dix-sept membres de la commission se détermineront. Un rapport qui devrait ressembler à peu de chose près à son témoignage, paru le 2 avril dans ces colonnes. « Il (Barthez) m’a insulté et craché dessus. (…) Au début, après ses insultes, je n’ai pas réagi. (…) Ce genre de paroles, j’en entends à chaque match. (…) Il m’a traité de salaud, m’a dit plusieurs fois “ Va ch… Va te faire enc… ” Ensuite, il m’a craché dessus et ça, je ne peux pas l’admettre. (…) C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de faire un rapport. »
Selon l’article 1.5 du barème des sanctions relatives au comportement anti-sportif d’un joueur envers un officiel, Fabien Barthez (33 ans) encourt pour ce crachat « six mois de suspension ferme incompressible et susceptible d’être aggravée selon l’appréciation des faits ». Hier, ils étaient peu nombreux dans l’entourage fédéral à lui prédire une sanction inférieure à ces six mois, la peine minimale, rappelons-le. Pour qu’il y échappe, il faudrait par exemple que la commission n’arrive pas à matérialiser les faits et que le crachat ne soit pas avéré. Or, les images ne plaident pas en faveur de l’international français, pas plus que le rapport de l’arbitre ou le changement de stratégie du joueur, brutalement passé du mépris au mea culpa. Ainsi, le 24 mars, il affirmait ne pas se sentir « coupable du tout », il disait ne « pas regretter » et estimait qu’il « y a des choses beaucoup plus importantes dans la vie que “Casa” ». Sans pour autant plaider coupable, il virait de bord le 10 avril, déclarant sur le plateau de Télé Foot : « Je ne lui ai pas craché au visage. (…) Dans cette affaire, je regrette. (…) Mais l’arbitre n’a pas été clean. J’en parlerai à la commission, à qui je dois des explications. »
Escalettes :
« Barthez sera traité comme n’importe quel joueur »
Avant que Barthez ne s’explique devant ses juges – en leur confiant par exemple que ses insultes étaient une réponse à celles de M. EL-Achiri ? –, l’OM et ses avocats devraient néanmoins tenter de plaider l’incompétence de la commission, un problème juridique que Jean-Pierre Escalettes a écarté la semaine dernière. « La commission était bien compétente pour instruire et juger ce dossier. La décision sera prise ce jour-là (le 21 avril)ou mise en délibéré », affirmait-il le 15 avril. Hier soir, la position des juristes de l’OM n’était pas très claire sur l’exception d’incompétence et l’on ne savait pas vraiment s’ils allaient se lancer dans cette défense dite « de rupture ».
Si elle n’aboutit pas, Fabien Barthez risque de se sentir à cours d’arguments et de soutien à l’heure où le football européen vit dans un drôle de climat. Car autour de l’affaire Barthez, il y a forcément l’affaire Frisk, du nom de cet arbitre suédois récemment retiré des affaires après avoir reçu des menaces de mort, forcément liées aux déclarations intempestives de José Mourinho, l’entraîneur de Chelsea. Autour de l’affaire Barthez, il y a celles de la FFF, laquelle vit une transition délicate entre Claude Simonet et Jean-Pierre Escalettes, pour lequel Barthez sera le premier révélateur. Autour de l’affaire Barthez, il y a la violence dans laquelle vit une partie du football amateur tous les week-ends et pour lequel tout le monde trinque.
Tout cela, le président de la FFF semble l’avoir bien compris. « Fabien Barthez sera traité comme n’importe quel autre joueur, ni mieux, ni plus mal. Il n’y a eu et il n’y aura aucune manœuvre dilatoire parce qu’il s’agit de Fabien Barthez », estimait-il la semaine dernière.
Si une suspension de six mois semble probable, reste à savoir comment la commission appréciera les faits « susceptibles d’aggraver la suspension » mais pas de la réduire, et comment elle s’accommodera de la personnalité du joueur. Car il y a autant de soupçons que de craintes dans ce dossier. Si l’accusation s’inquiète du traitement de faveur dont pourrait bénéficier le gardien des Bleus pour son statut et sa Légion d’honneur, ses défenseurs redoutent l’inverse, persuadés que sa carte de visite, et l’exemplarité qu’elle induit, ne se traduise comme une circonstance aggravante. « Pas de sollicitude, mais pas d’exemple non plus », résume ainsi Pape Diouf, qui sait la partie compliquée. Aucun cadeau, espère l’UNAF – l’Union nationale des arbitres français –, laquelle a prévu de se manifester si la sanction ne se révélait pas proportionnelle à la faute.
À moins d’un rebondissement, et en dépit des recours dont il bénéficiera devant la commission supérieure d’appel ou le CNOSF (Comité national olympique et sportif français), il semble peu probable que Barthez échappe au pronostic qu’on lui réservait hier à la FFF : au moins six mois. Une sanction qui le priverait sans doute des quatre prochains matches officiels de l’équipe de France qualificatifs pour la Coupe du monde 2006 (Iles Féroé et Irlande, en septembre ; Suisse et Chypre, en octobre), et qui pourrait avoir des conséquences radicales sur son ambition et son avenir (le gardien de l’équipe de France avait prévu d’arrêter à la fin de la saison 2005-2006 et avait un temps envisagé d’y mettre un terme tout de suite en cas de sanction lourde). La décision sera mise en délibéré ce soir et rendue publique vendredi matin.
RÉGIS TESTELIN
(Avec R. R.)
Les Marocains accusent
Les joueurs du WAC Casablanca fustigent l’attitude de Fabien Barthez lors de leur match « amical » de février.
Le 12 février, au Maroc, le match amical entre le Wydad Athletic Club Casablanca et Marseille a subitement dégénéré. Fabien Barthez, qui avait été remplacé au bout de vingt-sept minutes de jeu, a alors bondi du banc de touche pour se précipiter sur l’arbitre. Des insultes auraient fusé, un crachat a atteint M. El-Achiri, contraint d’arrêter la rencontre. Deux mois plus tard, nous sommes allés à la rencontre des joueurs marocains.
CASABLANCA – (MAR)
de notre envoyé spécial
COMME CHAQUE MATIN, le complexe Benjelloun, situé dans le quartier Beau-Séjour – qui porte bien son nom –, ouvre ses portes à une multitude de gamins rieurs et enjoués. Le terrain principal, celui de l’équipe première du WAC (Wydad Athletic Club), regorge de petits criquets rouge et blanc qui s’époumonent à courir derrière un ballon.
En ce début du mois d’avril, la sérénité plane de nouveau sur Casablanca. Le temps semble avoir fait son œuvre et dilué les rancœurs. Pourtant, les joueurs du WAC n’ont rien oublié. Hammouda Benchrifa, international marocain, capitaine du Wydad, a disputé la première mi-temps du match amical opposant son équipe à l’Olympique de Marseille le 12 février (match arrêté à 2-1 en faveur du WAC) et se souvient avec précision du déroulement des événements : « Nous sommes des joueurs amateurs et, pour nous, rencontrer le grand OM, c’était une énorme récompense. Dans ce genre de match, les plus “petits” essayent toujours de briller face à leurs idoles. Tenter des petits ponts, c’est normal pour nous et ce n’est pas se moquer de l’adversaire. Les Marseillais ne l’ont pas accepté et cela a dégénéré. Quand Barthez est rentré sur le terrain, quelques minutes avant le coup de sifflet final, j’étais moi aussi sur le banc et je me suis précipité pour calmer les joueurs. Barthez est alors venu vers moi, très énervé, et m’a pris fermement par l’encolure du maillot. Je lui ai demandé de se calmer. Je lui ai dit qu’il était très respecté ici et qu’il avait une belle image au Maroc. J’ai tenté de lui expliquer que je souhaitais simplement apaiser les esprits et il m’a répondu : “Ce n’est pas ton problème !” Et il s’est mis à m’insulter. Je n’en revenais pas. »
Le capitaine marocain marque une pause, pèse ses mots. Puis il se lance. Il accuse Fabien Barthez d’avoir proféré des insultes à caractère discriminatoire : « J’ai été international, comme lui, je l’ai même rencontré quand il jouait avec l’équipe de France. Quand je suis rentré chez moi, le soir, je ne croyais toujours pas ce que j’avais entendu. Pour moi, Barthez, c’était un dieu, une idole. Je le respectais, et c’était un honneur de jouer contre lui. Aujourd’hui, (il serre son pouce contre son index), c’est juste ça. Un petit ! »
Initialement, cette rencontre amicale, mise sur pied par Philippe Troussier et Jacky Bonnevay, l’entraîneur français du WAC, devait permettre aux uns, les Marseillais, de s’entraîner dans des conditions de match et aux autres, les Marocains, de s’étalonner face à un adversaire respecté sur le plan international. « Cela tombait mal dans notre calendrier, explique Jacky Bonnevay, l’ancien entraîneur de Troyes et d’Angers, mais un match contre l’OM, cela ne se refuse pas. Pour notre public et pour les joueurs qui allaient jouer contre leurs idoles. Il y avait 30 000 spectateurs au stade et, tout de suite, chez nous, cela a joué très technique. Les supporters répondaient par des olé olé qui ont fortement déplu aux Marseillais. Il y a eu des petits ponts, c’est vrai, et un but injustement refusé pour hors-jeu à l’OM. Ici, au Maroc, le petit pont n’est pas considéré comme un manque de respect, alors qu’en France on dit que les joueurs tentent ce geste pour se moquer de l’adversaire. D’où l’incompréhension. »
Peu à peu, le jeu s’est durci. Fabien Barthez, passablement irrité, comme l’a expliqué l’arbitre de la rencontre, a demandé à quitter le terrain au bout de vingt-sept minutes après avoir encaissé un but sur coup franc de Benchrifa. Des témoins racontent aussi que la veille, très tard dans la nuit, le gardien de l’équipe de France avait déjà eu une altercation avec des employés gardant l’entrée de l’hôtel de l’OM, le Royal Mansour.
« J’espère qu’il
sera suspendu »
« Dès que les gens ont appris que l’OM allait venir chez nous, précise Mhamed Zeghari, en charge de la gestion opérationnelle du club, tout le monde ne parlait que de Barthez. Il n’était pas stipulé dans le contrat qu’il devait impérativement jouer, mais bon, il a quand même disputé les vingt-sept premières minutes avant de sortir. Au début, le match était viril, engagé mais correct. Puis, dans l’action du deuxième but du WAC, il y avait une position de hors-jeu. Cela a énervé les Marseillais, qui sont allés se plaindre auprès de l’arbitre. Enfin, il y a eu l’incident de la 82e minute. »
À la suite d’un tacle très appuyé de Benhalib sur Déhu, le Marseillais, excédé, s’est relevé pour donner un coup de tête à son adversaire avant de se faire expulser. « À ce moment-là, je ne pouvais plus rien contrôler, explique l’arbitre, Abdellah el-Achiri. Tout le monde était très énervé. Déjà, bien avant, dans la rencontre, il y a eu des gestes pour le moins déplacés, notamment de la part de Barthez. Mais bon, je faisais comme si je ne voyais rien. Il s’agissait d’un match amical. »
Réda Doulyazal, dix-neuf ans, habité par toute l’insouciance qui sied à son âge, a pour sa part ouvert grand les yeux quand Déhu est venu le menacer : « J’ai tenté un petit pont sur lui juste avant l’incident et cela ne lui a pas plu. Il m’a attrapé par le maillot et m’a demandé de ne pas refaire ce geste. Je lui ai dit : “Attends, tu ne vas tout de même pas me frapper. Tu pourrais être mon père.” Et il a répondu : “Je ne suis pas ton père.” » Là encore, le joueur marocain est formel. Aux invectives habituelles, le Marseillais a ajouté des injures à caractère discriminatoire.
Plusieurs semaines après cette rencontre qui n’avait strictement rien d’amical, Chemsedine el-Janabi, joueur du WAC, ne parvient pas à effacer de sa mémoire les mots qu’il a entendus sur le terrain : « Il y a eu des insultes, des “fils de pute” de la part de Déhu, entre autres, mais c’est courant sur les terrains. En revanche, que Barthez nous traite comme il nous a traités (lui aussi fait alors référence à des injures à caractère discriminatoire et même raciste) – eh oui, je l’ai entendu –, ce n’est pas admissible. On ne s’attendait pas à ça de la part de ces joueurs professionnels, de nos idoles. Je suis déçu. Surtout que Barthez n’a pas voulu s’excuser. J’espère qu’il sera suspendu. »
Dans les tribunes, dans la rue, dans tout le royaume, personne n’a compris et admis l’attitude de Fabien Barthez. Près du centre d’entraînement, un vieux supporter soupire : « Je ne comprends pas ce qui a pu lui passer par la tête. C’est Barthez, c’est un dieu. Chez nous, il y a un proverbe qui dit : “Dans la langue, il n’y a pas d’os.” Cela signifie que les mots ne peuvent pas faire mal. Mais Barthez est allé plus loin. Il a craché sur l’arbitre et tout le monde l’a vu à la télévision. Je ne vois qu’une explication à ce geste : c’est Satan qui l’a poussé ! Ce n’est pas possible autrement. Pas Barthez, non. »
Le soir, dans les salons de l’hôtel Royal Mansour, les joueurs du WAC refusèrent d’assister au cocktail organisé en l’honneur des Marseillais. « Après tout ce qu’on venait d’entendre, souligne Hammouda Benchrifa, on a tous décidé, d’un commun accord, de boycotter la réception. On s’est quand même fait insulter ! »
Entre deux petits fours, Frédéric Déhu se présenta à Abdelilah el-Mandjra, le nouveau président du WAC, pour lui présenter ses excuses. Ce dernier hésita avant de les accepter mais finit par le faire « par rapport à mon amitié avec Pape Diouf, le président de l’OM », explique-t-il. Fabien Barthez, lui, resta tranquillement dans son coin.
JEAN-PHILIPPE COINTOT
Pluie d'injures à Casablanca
Interrogés par L'Equipe sur les conditions de déroulement du match WAC Casablanca - Marseille le 12 février, date du crachat qui vaut à Barthez son passage en commission de discipline, plusieurs membres du club marocain assurent que l'ambiance avait dégénéré bien avant la tristement fameuse 82e minute. Les joueurs sont formels : ils ont été insultés pendant le match, parfois par des mots «à caractère raciste et discriminatoire» indique le quotidien.
Chemsedine el-Janabi, joueur du WAC, assure : «Il y a eu des insultes, des "fils de pute" de la part de Déhu, entre autres, mais c'est courant sur les terrains. En revanche, que Barthez nous traite comme il nous a traités, ce n'est pas admissible. On ne s'attendait pas à ça de la part de ces joueurs professionnels, de nos idoles.»
Le capitaine du club de Casablanca, Hammouda Benchrifa, international marocain, raconte cet autre épisode. « Quand Barthez est rentré sur le terrain, quelques minutes avant le coup de sifflet final, j'étais moi aussi sur le banc et je me suis précipité pour calmer les joueurs. Barthez est alors venu vers moi, très énervé, et m'a pris fermement par l'encolure du maillot. Je lui ai demandé de se calmer. Je lui ai dit qu'il était très respecté ici et qu'il avait une belle image au Maroc. J'ai tenté de lui expliquer que je souhaitais simplement apaiser les esprits et il m'a répondu : "Ce n'est pas ton problème !" Et il s'est mis à m'insulter. Je n'en revenais pas.»
Autre témoignage accablant, celui de Réda Doulyazal, menacé par Frédéric Déhu. «J'ai tenté un petit pont sur lui juste avant l'incident et cela ne lui a pas plu. Il m'a attrapé par le maillot et m'a demandé de ne pas refaire ce geste. Je lui ai dit : "Attends, tu ne vas tout de même pas me frapper. Tu pourrais être mon père." Et il a répondu : "Je ne suis pas ton père."» Fabien Barthez est convoqué jeudi à 17h30 devant la commission de discipline de la FFF. Il risque une suspension de six mois. Frédéric Déhu, qui s'est excusé auprès des dirigeants marocains au soir des incidents, est également convoqué. Il avait donné un coup de tête puis été expulsé.
reyna a écrit:Certes,et il ne faut pas le cacher,Barthez a fait une sottise,une grosse bêtise,et il doit être sanctionné pour cela.
Cependant,ce torchon de journal anti-OM,qui a pour nom : Equipe,ferait mieux,maintenant,de se pencher sur les arbitres et les innombrables erreurs qu'ils commettent,tous,chaque matche,chaque semaine : pénalties oubliés ou sifflés à tort,hors jeu évident non sifflé,charge sur le gardien non sifflée,temps additionnel à rallonge.Si la violence,sur et hors des terrains,n'est pas admissible,la partialité des arbitres ,leurs erreurs à répétition,ne devraient pas non plus être tolérées,et il est grand temps que la FFF se penche sur ces problèmes qui sont,souvent,à l'origine des difficultés que "ces chevaliers du sifflet" connaissent dans l'exercice de leurs fonctions.
Je refais une proposition suggérée il y a quelques mois de cela : comme les sanctions de la commission de discipline,pour les joueurs,sont connues,celles qui frappent les arbitres incompétents ou malhonnêtes,devraient l'être aussi.
Réda Doulyazal, dix-neuf ans, habité par toute l’insouciance qui sied à son âge, a pour sa part ouvert grand les yeux quand Déhu est venu le menacer : « J’ai tenté un petit pont sur lui juste avant l’incident et cela ne lui a pas plu. Il m’a attrapé par le maillot et m’a demandé de ne pas refaire ce geste. Je lui ai dit : “Attends, tu ne vas tout de même pas me frapper. Tu pourrais être mon père.” Et il a répondu : “Je ne suis pas ton père.” » Là encore, le joueur marocain est formel. Aux invectives habituelles, le Marseillais a ajouté des injures à caractère discriminatoire.
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