Au menu de ce premier épisode, les remous et réorganisations ayant émaillés la semaine de notre club de coeur (nous c'est pour de vrai).
Allez, asseyez vous confortablement, débranchez les téléphones et prévoyez le ravitaillement, ça risque d'être long....
A tout seigneur tout honneur, Nous démarrerons avec la Provence qui consacre un article ma foi fort intéressant sur la réorganisation du club notamment par la nomination de Thierry de La Brosse au poste de Directeur Général du club, sous la férule attendrie de Robert Louis "Gustave Ganay mon ami, mon frêre !" Dreyfus.
THIERRY DE LA BROSSE L'HOMME DE L'OMBRE
Hier après midi, Pape Diouf s'est longuement entretenu avec Thierry de La Brosse. L'échange avait lieu par téléphone interposé. Comme l'avait signalé en milieu de journée le premier nommé, les deux hommes ont commencé à travailler sans tarder sur les modalités du nouveau directoire, "sur la mise en place d'une manière de gouvernance". Ils seront encore en relation téléphonique aujourd'hui et doivent se rencontrer dans une dizaine de jours. En attendant, Thierry de La Brosse sera présent à Marseille en début de semaine prochaine. "Il viendra effectuer une première prospection" confiait hier soir Diouf."Nous restons en contact téléphonique permanent."
Le nouveau tandem se partagera les fonctions. Confirmé à la présidence de ce directoire, Pape Diouf continuera à assurer principalement l'aspect sportif, tandis que TdlB aura en charge la direction générale, soit la gestion des volets administratifs, financiers, commerciaux et marketing. Un domaine d'activités tout à fait adapté à la personnalité d'un homme réputé pour son extrême discretion. Membre du directoire ou non, celui ci entend ainsi demeurer en retrait, laissant Diouf occuper le terrain médiatique notamment.
hier encore, TdlB a ainsi fait savoir qu'"à l'OM, il y a un seul porte parole, et une seule personne qui s'exprime, c'est Pape Diouf. Comme on le dit dans certaines entreprises, lui oeuvre ainsi au front office, alors que moi je me trouve au back office. Je veux continuer à travailler dans l'ombre, poursuivre ma mission qui est de faire fonctionner le club le mieux possible."
Et en matière de gestion, ce natif de Neuilly, agé de 49 ans est depuis longtemps passé pour une référence. Spécialisé dans la production et post production cinématographique et télévisuelle (NB : commencez à préparer les vannes possibles sur ce point ), il a réussi à développer plusieurs sociétés, parmi lesquelles Eclair (un laboratoire de tirages cinématographiques, ceux qui lisent les génériques de films jusqu'au bout connaissent ) ou encore Télétota (duplication de cassettes). Il est par ailleurs associé à Publicis.
Le football, TdlB y a fait son entrée voici trois ans, en intégrant le conseil de surveillance de l'OM. C'est Mehdi El Glaoui, le président de la structure, qui l'avait convaincu de franchir le pas. L'univers footballistique lui était assez inconnu alors, mais cet homme de cinéma est avide de connaissances en tout genre.
Reste qu'il se garde bien de se mettre en avant donc. Pour reprendre une métaphore du 7ème art, TdlB indiquait encore hier qu'"un film s'appuyait sur un réalisateur et un producteur." Pas besoin de décodeur pour savoir qui se cacheraient derrière les deux fonctions précitées s'agissant de la super production olympienne (NB : qui a dit film à petit budget ???? ). On l'aura compris, ici, le producteur c'est lui ; et "le réalisateur c'est Pape Diouf".
Un réalisateur qui a notamment rappelé hier qu'il ne comptait pas intervenir sur l'une des missions a priori confiée au nouveau directoire à 2 têtes, c'est à dire le licenciement en règle des "proches" de Christophe Bouchet au sein du club. "Il faut raison garder, a insisté Diouf. Je réclame la plus grande sérénité à ce propos, car parmi les sujets concernés, il y a beaucoup de gens qui ont servi le club ; il ne faudrait pas l'oublier. Vous savez, dans une quelconque entreprise, il peut y avoir des divergences, mais c'est partout pareil. En tout cas, s'il y a une décision à prendre à ce sujet, ce n'est pas à moi qu'elle revient. En tant que président du directoir, j'ai un droit de veto ; maintenant, je ne suis pas là non plus pour être un objet bloquant. Je veillerai au respect de certaines règles cependant. De toutes façon, chacun à besoin d'honorabilité."
L'Equipe du jour se fend également d'un article sur le sujet, sous le titre fort peu tapageur pour une fois de "L'OM VEUT SE RANGER"... Points intéressants à retenir, outre le fait que Diouf se félicite de la nomination de TdlB, qu'il qualifie d'homme "courtois, qui dispose du sens du dialogue. Avec lui le club devrait retrouver la sérénité perdue ces dernières semaines", l'inquiétude supposé de JC GAUDIN, considérant les arrivées de Régis Rebuffat (avocat) et Pierre Dantin (universitaire dans le domaine sportif) au sein du conseil de surveillance du club, comme une tentative de noyautage de l'OM par Renaud MUSELIER.
De plus, l'article mentionne le fait que Pape Diouf aurait demandé à RLD de pacifier la situation entre les clans Bouchet et Corzani, et que dans l'absence de décision, Diouf aurait présenté sa démission au conseil de surveillance de Mercredi.
Enfin, Louis Acariès (je sens les dents grincer ), qui a été nommé au conseil de surveillance en tant que représentant de l'actionnaire principal, s'étonne que l'on puisse affirmer que son audit a été brutalement interrompu :
" Je ne sais pas pourquoi on annonce cela. Il n'y a rien qui s'arrête. Je suis là et je vais l'être plus encore. Dans quel but ? Afin qu'il n'y ait plus de crise. Ce n'est pas parce que on a pris des médicaments (NB : en suppo ? ) que l'on n'a plus de fièvre. Il faut aller chercher la cause. J'ai mon idée là dessus."
Enfin, pour les plus courageux d'entre vous qui ont atteint la fin de ce post sans avoir les yeux qui piquent, petit retour de l'Equipe en forme de message d'espoir sur l'homologation des contrats de NAKATA et DAHOU, peut être même dans la journée.
Pape Diouf se montre confiant : "J'ai eu des contacts avec des membres de la Ligue qui m'ont dit comprendre notre argumentation. Pour Nakata, puisqu'il était en fin de contrat au 31 janvier, nous avons fait démarrer son contrat au 1er février afin de ne pas risquer de conflit avec son club. Ce dernier aurait pu nous attaquer auprès de la FIFA si on avait démarré son contrat le 31/01, puisque Nakata lui appartenait encore. Quant à Dahou, il ne s'agit pas d'un problème de date mais de plafond de rémunération. Nous allons procéder à un réajustement. J'ai bon espoir que ces deux contrats soient homologués demain (aujourd'hui)"
Voilà, bonne lecture, à tout à l'heure dans l'épisode 2, le retour de la vengeance du fils, avec le résumé d'un article de France Football présentant copieusement Nakata ex-futur ou futur-ex olympien, on ne sait plus.