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Kobhal a écrit:Moi j'ai de la chance, à Valladolid j'ai trouvé un groupe de supporters apolitique. Mais le groupe d'extreme droite est pas loin et meme si se sont aussi les supporters les plus fideles, ils ont parfois des affiches douteuses...
Il en avait parle mais aucune reaction sauf d'un joueur proche des supp (j'ai oublie son nom).
j'ai pas sorti ce nom car j'en etais pas sur. Mais t'as raison, il me semble bien que ce soit di canio.Boudoum93 a écrit:Il en avait parle mais aucune reaction sauf d'un joueur proche des supp (j'ai oublie son nom).
Le pire c'est qu'il me semble que c'etait di canio, dabo etait aller le voir en tant que capitaine.
Je suis curieux de savoir si dabo souhaite continuer a jouer pr les fachos
svinzinho a écrit:Di Cagneux c'est bien la Lazio?
pask a la limite je serais pour l'interdiction pure et simple de ce club
et venez pas me dire "c'est qu'une poigné de supporters" ... car le stade est rempli de fafs, le maillot comporte fierement le drapeau italien sur le coeur, le sigle du club est comme par hasard "SS LAZIO" avec un magnifique Aigle impérial dessus. Et précisons que comme souvent dans les clubs de la meme ville ya le club historique de gauche (la roma: club des ouvriers urbains) et celui de droite (la lazio: club des bourgeois et gens de la campagne)
A chaque fois que je vois ce club je prie pour un branlée (comme en C1, Nantes les avait défoncé a la maison et a Rome )
LAZIO VAFENCULO
La Lazio a été ces dernières années un bouc émissaire idéal pour les problèmes de racisme et de violence rencontrés dans les tribunes des stades en Europe. Il y a en proportion sans doute plus de sympathisants d'extrème-droite dans les deux clubs de Milan (charmante "ligue Lombarde"...), mais c'est sûr qu'en tant que Laziale depuis 4 générations, je me sens un peu pris en otage quand des mecs supportant mon club exhibent une banderole à la gloire d'un enculé comme Arkan. (Bien sûr, c'est pas si grave ce n'est que de la "provocation", blah, blah)
Malheureusement, la Lazio est une cible facile, parce que si c'est le seul club que nous adorons et le premier club de Rome, la Lazio n'est avant tout qu'un club qui rassemble toute une région et SEULEMENT une région. (Même ici je suis prêt à parier que 85% des membres ont des origines dans la région de Rome.) C'est une cible facile parce que c'est un club avec une tifoseria originellement très diversifiée: bourgeois de Rome, banlieusards du sud de Rome, habitants des campagne et des petites villes de la région, fils de Siciliens de Rome, fils de Sardes de Rome lassés du mépris des Romanistes dans les quartiers populaires... Des gens qui, à la limite, ne s'adressent la parole qu'à l'Olimpico. (Et encore...)
C'est une cible facile parce que le club a toujours eu en Italie une image à tiroirs: jusqu'à la fin des années 70 la Lazio, c'était le club des "burini" (paysans) mais aussi des "riches", des grenouilles de bénitier, c'était un public familial, passionné mais pas bien méchant. C'était le public de Don Camillo... L'homme à la mode dans les média était un citadin de gauche et on se moquait de nous comme on se moquait des curés, en gros. A l'époque, le club, snob et fauché, s'entrainait à Tor Del Quinto, sur les terrains de l'université catholique. Un jour, un pauvre gars de Frosinone en chaise roulante portant une écharpe de la Lazio s'était fait tabassé par des tarés à Naples, sous les yeux des membres de son Lazio-club pétrifiés. Au bout d'un moment, les Laziali en avaient marre de se faire traiter de "burini"...
L'Italie traversait alors des crises socio-économiques à répétition, avec la présence d'un inquiétant terrorisme d'extrème-gauche. Les mouvements d'extrème-droite relevaient la tête et se mirent à infiltrer ce centre de la vie italienne que sont les tribunes des stades. Les jeunes Laziali, passionnés, peu politisés mais vraiment pas communistes de prime abord, constituaient un terreau idéal pour les idées néo-fascistes...
Comme en 1923 la démocratie-chrétienne n'avait pas eu les couilles d'arrêter Mussolini à temps (et puis au moins avec lui, adieu les rouges, les usines tourneraient sans problème...), les Laziali n'ont pas pu ou pas voulu stopper la mainmise progressive de mouvements d'extrème-droite sur la curva: au moins avec eux, nous serions respectés à Naples!
Et voilà, on en est là aujourd'hui.
Personnellement, je déteste qu'on me qu'on me traite de burino ou de facho. Mais à choisir, je préfère encore burino...
Je termine en tordant le coup à deux idées reçues, au risque de décevoir certains ici:
-la Lazio n'a JAMAIS été le club fétiche de Mussolini. Son club c'était Bologne qui comme par hasard a conquis tous ses titres dans les années 20-30. Dans les années 30, tous les joueurs levaient le bras droit, tous les dirigeants étaient bien avec le régime, y compris ceux de nos cousins incontinents. (Y compris ceux de livourne, si ce club existait déjà.)
-Le premier joueur métis de l'histoire du calcio, un Brésillien, a joué à la Lazio dans les années 30. Le premier joueur musulman du calcio, un Turc, a joué à la Lazio dans les années 50.
Forza Lazio!
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