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04 Jan 2005, 18:48

reyna a écrit:La justice ne peut pas prononcer une interdiction de recruter;pour cela,il n'y a que la DNCG.
Mais c'est bien de constater que le PSG a compté des magouilleurs parmi ses dirigeants et même si c'est avant Graille,cette affaire,si elle se confirme,va mettre la pagaille dans ce club,et,c'est tant mieux.


C'est pas très sympa ça de dire : "même si c'est avant Graille,cette affaire,si elle se confirme,va mettre la pagaille dans ce club,et,c'est tant mieux", ce n'est pas le genre de discours qui va changer les mentalités entre parisiens et marseillais. Tu préfères vraiment voir rennes en ligue des champions ? Soyons plutôt unis pour des grands clubs français au top avec des affiches om-psg de haute volée !

N B : le club et l'équipe dirigeante actuelle s'en fichent, comme a dit graille. Ca ne concerne que les comissions cachées des anciens dirigeants qui seront condamnés à titre individuel. :)

04 Jan 2005, 19:04

Fan_de_Coach Vahid a écrit: des affiches om-psg de haute volée !



lol en ce moment c'est des volées pour l'OM

sinon il est clair que Paris et Marseille en ligue des champions tous les ans c'est le mieux pour les spectateurs francais.

enfin Paris champion et L'Om 3e pas plus , faut pas déconner non plus :lol:

04 Jan 2005, 19:12

Vont nous mettre Diouf en cabanne :mrgreen:

04 Jan 2005, 19:17

Pancho11 a écrit:Vont nous mettre Diouf en cabanne :mrgreen:



s'il ils mettent tous les agents vereux a la rade ,il va falloir songer a construire de nouvelles prisons :lol:

et mefiez vous quand Recoba,Totti et Morientes auront signer la brigade financiere va vous tomber sur le dos :lol:

04 Jan 2005, 21:28

Ma cabanne au fond du jardin
J'y vais quand ,quand g besoin
C'est un charMANT petit trouuu
Caché sous les CAilouuuux :mrgreen:

04 Jan 2005, 21:38

El Grande Fio, tu as oublié @Laurent Gera :wink:

12 Jan 2005, 11:27

Enquête sur 14 transferts suspects au PSG
Le juge Renaud Van Ryumbeke est chargé d'une information judiciaire sur le club de football parisien. Le magistrat soupçonne des détournements de fonds à l'occasion de transferts de joueurs. 14 contrats sont au centre de l'enquête.




La justice met son nez dans les transferts du PSG. Le juge Renaud Van Ruymbeke hérite d'une information judiciaire pour « abus de biens sociaux, complicité et recel » visant les comptes du club de football de la capitale. Après une première enquête préliminaire déclenchée à Versailles, puis six mois d'enquête préliminaire confiée à la brigade financière (nos éditions du 24 septembre), le parquet de Paris a décidé de confier cette nouvelle enquête judiciaire au juge vedette du pôle financier, assisté de sa consoeur Françoise Desset.
Van Ruymbeke, spécialisé dans les affaires politico-financières, des fausses factures du PS en passant par les commissions occultes du dossier Elf, hérite, pour la première fois de sa carrière, d'un dossier sportif. Cet ancien joueur de foot amateur, ex-libero de l'équipe de magistrats du tribunal de Rennes, dispose sur son bureau de tableaux récapitulatifs des transferts du PSG. Dans le collimateur, une série de transferts et de mouvements de fonds suspects. Selon nos informations, 14 transferts intéressent particulièrement les enquêteurs (lire ci-dessous). Ces opérations auraient donné lieu à d'importants versements de fonds à des intermédiaires du monde du football. « Cela pourrait nous ramener aux affaires politiques, confie un enquêteur. Les intermédiaires semblent, en effet, jouer auprès des clubs le rôle des bureaux d'études ! Nous allons déshabiller le système et nous verrons bien où part l'argent. »

« Les prix flambaient »
Selon nos sources, la justice soupçonne le PSG d'avoir surpayé certains joueurs, et d'avoir ainsi versé des fonds surfacturés à des agents, qui les auraient ensuite « ventilés ». « Des sommes importantes partiraient en direction de paradis fiscaux, il s'agit de voir qui perçoit les fonds ensuite. Pour l'instant, nous l'ignorons », admet-on au parquet de Paris. Van Ruymbeke, réputé pour son flegme autant que pour sa connaissance des circuits bancaires internationaux, devrait donc réclamer des commissions rogatoires internationales pour « pister l'argent ». Pays visés : l'Italie, la Suisse, l'Espagne, les Pays-Bas, notamment pour Ronaldinho, et les paradis fiscaux britanniques. Des auditions sont également au programme. C'est une série de lettres et d'appels téléphoniques anonymes, auprès des policiers de Versailles, qui a déclenché cette enquête. Au printemps dernier, les enquêteurs du SRPJ ont également entendu comme témoin un ancien policier des RG, Gilles Kaehlin, aujourd'hui reconverti comme le chef de la sécurité de Canal +. L'actuelle direction de la chaîne cryptée, principal actionnaire du PSG, aurait ensuite envoyé des émissaires auprès des enquêteurs dans le but de fournir certains dossiers de transferts. Un ancien dirigeant du club, sous couvert d'anonymat, redoute « que le dossier s'appuie sur une série de règlements de comptes ». Le fait est que les 14 transferts, aujourd'hui au centre de l'enquête, remontent aux présidences de Charles Biétry (juin-décembre 1998) de Laurent Perpère (décembre 1998, juin 2003). Au club, présidé depuis juin 2003 par Francis Graille, on se dit « pas concerné par cette histoire ancienne, et prêt à aider la justice ». « Entre 1998 et 2003, avant l'arrivée de Francis Graille, le PSG a perdu 230 millions d'euros », insiste un porte-parole du club. « A l'époque, les prix flambaient et les transferts étaient au plus haut, et le système a explosé. On n'a rien vu venir », soupire un ancien dirigeant, prêt à aller s'expliquer devant la justice. Au PSG comme à Canal +, on s'attend à un grand déballage.



Laurent Valdiguié et Karim Nedjari
Le Parisien , mercredi 12 janvier 2005

12 Jan 2005, 11:28

Des agents dans le collimateur



UNE DEMI-DOUZAINE d'agents de joueur devraient être entendus par les enquêteurs. Pour chacun des 14 transferts de joueurs suspects, les policiers tentent de comprendre quels agents ont perçu des fonds et à quoi correspondaient ces sommes. Ils disposent pour cela, dans les dossiers en leur possession, des « fiches de renseignements » remises à la Ligue nationale de football (LNF).
Une case doit y être cochée si une commission, lors du transfert, a été reversée à un agent. Parmi les premiers documents compulsés par les enquêteurs de la brigade financière, ce renseignement essentiel est parfois occulté... D'où la difficulté d'identifier les intermédiaires. « Pour tenter de comprendre cette gigantesque usine à gaz, il faudra du temps », confie un enquêteur.
En trois saisons, 247 MF de transactions pour Dalmat Un exemple parmi d'autres : En 1998, Stéphane Dalmat est passé de Châteauroux à Lens pour 32 MF. La saison suivante, en 1999, il est passé à Marseille pour 65 MF. Puis en 2000, il arrive au PSG pour 70 MF. En trois saisons, ce milieu de terrain a généré 247 MF de transactions ! A chaque fois, ses agents (Stéphane Canard, Ali Rachidi et Alexandre Krstic réunis dans la société Assport) ont touché une commission. Lors de sa venue à Paris, ils ont perçu environ 4 MF du PSG. Stéphane Canard met en avant le contexte de l'époque : « Malheureusement, à chaque fois que Dalmat est arrivé dans un club, à Lens, à Marseille ou à Paris, l'entraîneur a sauté. A Paris, lors de l'été 2000, Jean-Luc Lamarche, directeur sportif rêvait de reconstruire une équipe de jeunes français pleins d'avenir : Anelka, Luccin, Dalmat... En décembre, Bergeroo a été viré et son successeur Fernandez a poussé Stéphane à partir. Nous, nous aurions préféré davantage de stabilité... » Pierre Frelot, ancien directeur financier du PSG, est actuellement agent de joueurs. Il a repris l'écurie de Pape Diouf qui, lui, est président du directoire de l'OM. Mais Pierre Frelot ne souhaite pas s'exprimer. Laurent Perpère, ancien président du PSG, n'a souhaité hier faire aucun commentaire. Agent de joueurs FIFA, Bruno Satin ne craint pas de s'exprimer sur le départ de Bernard Lama pour le club anglais de West Ham en décembre 1997 : « A l'époque, j'étais intervenu par amitié pour Bernard Lama, se souvient-il. Le montant de ma commission m'a marqué : 6 000 F. La plus basse de ma carrière ! » Dans le dossier, d'autres noms sont également cités, notamment pour le transfert de Ronaldinho, de loin le plus médiatique. « 19,170 millions d'euros sont partis dans une société des Pays-Bas, Sport + BV, pour les droits à l'image du Brésilien », confie un enquêteur, soupçonneux sur la destination finale de ces fonds. Les acteurs de ce transfert devraient être entendus. Notamment Jean-Luc Lamarche, ancien directeur sportif, chargé du recrutement à Lens, Eric Lovey, conseiller suisse résident au Brésil, rémunéré par le PSG comme superviseur en Amérique du Sud, Jérôme Valcke, ancien dirigeants de Sport + BV. Basé à Monaco, Willy McKay, agent incontournable en Angleterre, devrait être lui entendu pour son intervention décisive dans le transfert d'Anelka à Manchester City. Autre transaction à sensation.

12 Jan 2005, 11:29

Comment les clubs achètent



Généralement, les négociations s'effectuent entre les dirigeants de club et les joueurs assistés de leurs agents.

Qui paie l'agent ? « Un agent est rémunéré par la personne qui le mandate, c'est-à-dire soit le club, soit le joueur, explique Philippe Diallo, directeur de l'UCPF (Union des clubs professionnels français). Le montant de la rémunération de l'agent varie de 5 à 10 % (maximum), pourcentage généralement prélevé sur le salaire du joueur, sur toute la durée de son contrat.
»
Les primes à la signature sont-elles légales ? Oui, elles existent d'ailleurs dans tous les corps de métier et sont couramment appelées « welcome bonus » dans le monde des affaires. Elles sont négociées librement et leur montant n'est pas plafonné.
Un club peut-il rémunérer un intermédiaire non officiel ? Non. Seuls les agents ayant obtenu une licence auprès de la Fifa peuvent toucher des commissions sur les transferts.
Les flux financiers sont-ils contrôlés ? Oui. Chaque contrat est envoyé à la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) qui peut décider de ne pas délivrer la licence du joueur soit parce qu'elle constate un vice de forme, soit parce que les sommes sont trop importantes par rapport aux ressources du club acquéreur. Un deuxième contrôle vient de l'administration fiscale qui surveille de près et régulièrement les clubs et les joueurs.
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