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06 Déc 2004, 19:51

Vraiment une histoire du club s'est tourné , un trés grand hommage pour le sorcier belge :cry: Sa fait vraiment quelque chose....
PS: ce serait sympa qu'un modo fasse passer en post it ce topic je pense

06 Déc 2004, 19:55

j'espere que les supporters arreteront leurs greves samedi et qu'il rendront une putin de super hommage a ce monsieur :cry: :cry:

06 Déc 2004, 19:56

Adieu Raymond Et surtout merci pour tout :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:

Putain j'arrive pas a le croire :cry: :cry: :cry:

06 Déc 2004, 19:56

drogba the best, la grève etait prévu d'être fini

Baioko, tu descend samedi ?

06 Déc 2004, 19:58

Rest in peace Raymond...
Merci pour tout !!!!

06 Déc 2004, 20:01

Avec sa disparition, la plus belle page de l'histoire du club qui se tourne.

Je souhaite que le vélodrome soit plein à craquer samedi pour lui rendre l'hommage qu'il mérite.

Adieu Raymond, on ne t'oubliera jamais.

06 Déc 2004, 20:02

Salut Raymond :|
Et =D> pour la coupe aux grandes oreilles

06 Déc 2004, 20:06

drogba the best a écrit:j'espere que les supporters arreteront leurs greves samedi et qu'il rendront une putin de super hommage a ce monsieur :cry: :cry:

les joueurs aussi auront interet a faire un match de feu pour lui

06 Déc 2004, 20:07

:cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:

06 Déc 2004, 20:11

:( :cry: :cry: :cry: :cry: merci pour tout Raymond.

06 Déc 2004, 20:19

gigi, tu parles t en as la moitié qui savent meme pas qui c est

06 Déc 2004, 20:22

big up raymond =D> =D> =D> que la bonne mère te garde :wink:

06 Déc 2004, 20:24

paix a son ame :cry: :cry: :cry: :cry:

06 Déc 2004, 20:30

Repose en paix , on t'oubliera jamais Raymond :wink:

06 Déc 2004, 20:33

que dire , à part que ça fait chier. merci pour tout encore une fois pour une personalité jamais égalée.

06 Déc 2004, 20:33

RIP :cry:

06 Déc 2004, 20:43

Atary a écrit:big up raymond =D> =D> =D> que la bonne mère te garde :wink:

Image
Elle ne l'oublira pas :wink:

06 Déc 2004, 20:48

Dort en paix... Image

06 Déc 2004, 21:05

[center]Réactions(source lequipe.fr): [/center]
Bernard Tapie (ancien président de l'Olympique de Marseille): «Je suis malheureux, je suis très malheureux. C'est celui avec lequel on a eu les plus grands moments de bonheur. C'était bien plus qu'un entraîneur (...), il avait tout un tas de vertus qui faisait qu'il était extraordinaire. Il connaissait le football par coeur. Il avait un sens inimaginable pour la détection des bons joueurs. La difficulté de la composition d'une équipe, ce n'est pas autre chose que de rendre les gens complémentaires, et lui, il avait ce sens là. Il n'avait pas de grande idéologie tactique, il s'adaptait à toutes les situations. Humainement, c'était un mec fabuleux. Il déconnait tout le temps avec les joueurs, ce qui prouve qu'il avait une grand autorité, parce qu'il arrivait à se faire respecter tout en deconnant avec eux. Il y a deux mois, il m'avait envoyé un mot pour me dire qu'il n'était pas bien.»

Pascal Olmeta (ancien gardien de but de l'Olympique de Marseille):
«C'est un monsieur qui s'en va. Je ne garde que des bons souvenirs de lui et des deux saisons que j'ai connues avec lui. C'était un homme papa-gâteau, la cigarette sur le côté, un type super qui avait un grand sens de l'humour. Les matches de Coupe d'Europe dirigés par lui me laissent un très grand souvenir. Mais je n'oublierai jamais un match de Championnat contre Caen: j'étais passé derrière les buts et j'avais pris un micro, il était comme fou sur le banc de touche. C'est vraiment un grand qui s'en va.»

Gernot Rohr (entraîneur de Nice):
«C'est un triste jour. J'ai connu Raymond lors de la saison 1979-1980 avec Bordeaux quand il a succédé à Luis Carniglia après un début de saison ratée (18e). C'était un entraîneur atypique, passionné, très humain. Il m'a beaucoup plu par sa personnalité et son expérience. Il était exigeant, innovant et en avance sur son temps. Avec lui, on a appris à jouer la ligne, à pratiquer le pressing, et on a fini cette saison là 6e. Il est un peu à l'origine de la grande époque des Girondins. Je suis devenu entraîneur un peu grâce à lui. Il m'a transmis la vocation autant que Mémé (Aimé Jacquet). Je l'ai retrouvé en 1989 lors de son second passage à Bordeaux quand j'étais responsable du centre de formation. Il n'avait pas changé, gardant son humour un peu cynique mais très agréable. Je lui ai succédé en 1990 à la tête des Girondins mais on a toujours gardé de très bons rapports. Raymond était un vrai grand».

Bernard Pardo (ancien international de Bordeaux et Marseille):
«Je suis très peiné, je savais qu'il était hospitalisé, je devais l'appeler mais on m'a conseillé d'attendre qu'il sorte de l'hôpital... Je l'aimais beaucoup, il me laisse un grand vide. Nous sommes arrivés à Bordeaux ensemble, on y a passé une année fabuleuse. Et l'on s'est retrouvés avec plaisir l'année suivante à Marseille. Il était très entier, aimait beaucoup ses joueurs, les entourait, les connaissait sur le bout des ongles. C'était une encyclopédie du foot, qui savait dédramatiser les choses, grâce à une expérience énorme, qui lui servait aussi dans ses relations avec les présidents. Je l'ai vu faire avec Claude Bez puis Bernard Tapie. Il les laissait parler ou crier, avant de faire à sa guise... Après Mario Zatelli (ex-entraîneur mythique de l'OM dans les années 60 et 70, décédé début janvier à l'âge de 91 ans), c'est la deuxième légende du foot marseillais qui disparaît cette année».

Jean-Philippe Durand (entraîneur-adjoint de l'OM, ex-milieu de terrain sous Goethals):
«Je suis très triste. C'était un passionné jusqu'au bout des doigts, plein d'humour. Ce que je retiens de lui, même si je n'appréciais pas forcément toutes ses attitudes, c'est son implication permanente dans l'organisation tactique. Partout, en jouant aux cartes, au restaurant, dans son bureau, il était en ébullition, ne relâchait jamais. Il ne vivait que pour ça. Ce n'était pas un sorcier non plus, mais il était une immense mémoire footbalistique».

Jean-Pierre Papin (ancien attaquant de l'Olympique de Marseille au micro de RMC):
«C'était un peu notre grand-père. On avait beaucoup de respect pour lui. Même s'il nous faisait bien rire, c'est quelqu'un qui était très compétent, qui avait d'énormes qualités. Je n'oublierai jamais au coup de sifflet final (de la finale de Coupe des clubs champions remportée par l'OM en 1993 contre le Milan AC de Papin, ndlr) sa course à 70 ans sur le stade olympique de Munich. C'était quand même extraordinaire. C'était une belle récompense pour lui.»

Christophe Bouchet, président démissionnaire de l'Olympique de Marseille (L1): «Un gouffre immense s'est ouvert sous nos pieds à l'annonce de son décès. Raymond était un personnage unique et restera à jamais irremplaçable. Il savait vivre et raconter le football pour ce qu'il est: un jeu. Mieux, il savait par ses expressions imagées rendre le football savoureux et limpide. Jusqu'au bout, malgré la maladie, il était resté fidèle à l'OM. Lors de sa dernière visite, pour fêter les dix ans de la victoire en Coupe d'Europe, il avait fait l'effort de se déplacer alors qu'il était au bord de l'épuisement. Depuis, il nous adressait sans cesse des petits mots d'encouragement. Alors qu'il ne pouvait plus venir, il communiquait toujours avec nous et nous faisait passer des messages par son fils (arbitre professionnel). C'est une perte considérable.»

Rudi Voeller (ancien attaquant de l'Olympique de Marseille): «C'était un grand homme qui avait une forte personnalité. Je n'oublierai jamais que j'ai obtenu sous sa direction le plus grand succès de ma carrière en club».

06 Déc 2004, 21:06

[center]Réactions(source lequipe.fr): [/center]
Bernard Tapie (ancien président de l'Olympique de Marseille): «Je suis malheureux, je suis très malheureux. C'est celui avec lequel on a eu les plus grands moments de bonheur. C'était bien plus qu'un entraîneur (...), il avait tout un tas de vertus qui faisait qu'il était extraordinaire. Il connaissait le football par coeur. Il avait un sens inimaginable pour la détection des bons joueurs. La difficulté de la composition d'une équipe, ce n'est pas autre chose que de rendre les gens complémentaires, et lui, il avait ce sens là. Il n'avait pas de grande idéologie tactique, il s'adaptait à toutes les situations. Humainement, c'était un mec fabuleux. Il déconnait tout le temps avec les joueurs, ce qui prouve qu'il avait une grand autorité, parce qu'il arrivait à se faire respecter tout en deconnant avec eux. Il y a deux mois, il m'avait envoyé un mot pour me dire qu'il n'était pas bien.»

Pascal Olmeta (ancien gardien de but de l'Olympique de Marseille):
«C'est un monsieur qui s'en va. Je ne garde que des bons souvenirs de lui et des deux saisons que j'ai connues avec lui. C'était un homme papa-gâteau, la cigarette sur le côté, un type super qui avait un grand sens de l'humour. Les matches de Coupe d'Europe dirigés par lui me laissent un très grand souvenir. Mais je n'oublierai jamais un match de Championnat contre Caen: j'étais passé derrière les buts et j'avais pris un micro, il était comme fou sur le banc de touche. C'est vraiment un grand qui s'en va.»

Gernot Rohr (entraîneur de Nice):
«C'est un triste jour. J'ai connu Raymond lors de la saison 1979-1980 avec Bordeaux quand il a succédé à Luis Carniglia après un début de saison ratée (18e). C'était un entraîneur atypique, passionné, très humain. Il m'a beaucoup plu par sa personnalité et son expérience. Il était exigeant, innovant et en avance sur son temps. Avec lui, on a appris à jouer la ligne, à pratiquer le pressing, et on a fini cette saison là 6e. Il est un peu à l'origine de la grande époque des Girondins. Je suis devenu entraîneur un peu grâce à lui. Il m'a transmis la vocation autant que Mémé (Aimé Jacquet). Je l'ai retrouvé en 1989 lors de son second passage à Bordeaux quand j'étais responsable du centre de formation. Il n'avait pas changé, gardant son humour un peu cynique mais très agréable. Je lui ai succédé en 1990 à la tête des Girondins mais on a toujours gardé de très bons rapports. Raymond était un vrai grand».

Bernard Pardo (ancien international de Bordeaux et Marseille):
«Je suis très peiné, je savais qu'il était hospitalisé, je devais l'appeler mais on m'a conseillé d'attendre qu'il sorte de l'hôpital... Je l'aimais beaucoup, il me laisse un grand vide. Nous sommes arrivés à Bordeaux ensemble, on y a passé une année fabuleuse. Et l'on s'est retrouvés avec plaisir l'année suivante à Marseille. Il était très entier, aimait beaucoup ses joueurs, les entourait, les connaissait sur le bout des ongles. C'était une encyclopédie du foot, qui savait dédramatiser les choses, grâce à une expérience énorme, qui lui servait aussi dans ses relations avec les présidents. Je l'ai vu faire avec Claude Bez puis Bernard Tapie. Il les laissait parler ou crier, avant de faire à sa guise... Après Mario Zatelli (ex-entraîneur mythique de l'OM dans les années 60 et 70, décédé début janvier à l'âge de 91 ans), c'est la deuxième légende du foot marseillais qui disparaît cette année».

Jean-Philippe Durand (entraîneur-adjoint de l'OM, ex-milieu de terrain sous Goethals):
«Je suis très triste. C'était un passionné jusqu'au bout des doigts, plein d'humour. Ce que je retiens de lui, même si je n'appréciais pas forcément toutes ses attitudes, c'est son implication permanente dans l'organisation tactique. Partout, en jouant aux cartes, au restaurant, dans son bureau, il était en ébullition, ne relâchait jamais. Il ne vivait que pour ça. Ce n'était pas un sorcier non plus, mais il était une immense mémoire footbalistique».

Jean-Pierre Papin (ancien attaquant de l'Olympique de Marseille au micro de RMC):
«C'était un peu notre grand-père. On avait beaucoup de respect pour lui. Même s'il nous faisait bien rire, c'est quelqu'un qui était très compétent, qui avait d'énormes qualités. Je n'oublierai jamais au coup de sifflet final (de la finale de Coupe des clubs champions remportée par l'OM en 1993 contre le Milan AC de Papin, ndlr) sa course à 70 ans sur le stade olympique de Munich. C'était quand même extraordinaire. C'était une belle récompense pour lui.»

Christophe Bouchet, président démissionnaire de l'Olympique de Marseille (L1): «Un gouffre immense s'est ouvert sous nos pieds à l'annonce de son décès. Raymond était un personnage unique et restera à jamais irremplaçable. Il savait vivre et raconter le football pour ce qu'il est: un jeu. Mieux, il savait par ses expressions imagées rendre le football savoureux et limpide. Jusqu'au bout, malgré la maladie, il était resté fidèle à l'OM. Lors de sa dernière visite, pour fêter les dix ans de la victoire en Coupe d'Europe, il avait fait l'effort de se déplacer alors qu'il était au bord de l'épuisement. Depuis, il nous adressait sans cesse des petits mots d'encouragement. Alors qu'il ne pouvait plus venir, il communiquait toujours avec nous et nous faisait passer des messages par son fils (arbitre professionnel). C'est une perte considérable.»

Rudi Voeller (ancien attaquant de l'Olympique de Marseille): «C'était un grand homme qui avait une forte personnalité. Je n'oublierai jamais que j'ai obtenu sous sa direction le plus grand succès de ma carrière en club».
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