Magneto a écrit:
Tout à l heure j'entendais Pagis dire "moi dans les clubs où j'ai été on m a toujours dit "d'abord on ne prend pas de but, apres si on peut on essaye de marquer, mais sinon on contre ou on essaye avec des coups de pieds arrêtés" "
Je trouve ça dingue quand meme, le but du foot c'est de gagner et de marquer des buts, de prendre du plaisir.., bah non... en france on joue pour ne pas perdre... quel calvaire pour les joueurs
Voici ce qie j'ai trouvé sur le site des cahiers, ça coincide assez avec ce que je disais
Périr par le jeu ?
Près de 180 buts de moins inscrits en Ligue 1 par rapport à l'année dernière : c'est le triste constat chiffré que faisait Stéphane Guy, samedi dernier dans Jour de foot, au soir de cette 30e journée. Pour Canal+, la pilule doit être amère, après avoir déboursé près de 600 millions d'euros pour acquérir les droits annuels du championnat. Mais elle l'est également pour le (toujours) nombreux public hexagonal, qui continue de se déplacer pour assister parfois à de piètres spectacles. C'est que dans cette Ligue 1, une étrange rumeur circule : les équipes offensives seraient régulièrement punies par les bétonneurs, ce qui obligerait les entraîneurs des meilleures intentions de revoir leur copie vers plus de réalisme défensif. Ainsi, frustré par un début de saison prometteur en termes de qualité de jeu, mais peu rentable en points, le coach bordelais Michel Pavon avait récemment fait part dans la presse de sa volonté de mettre un terme aux velléités offensives de ses hommes. Après deux (ternes) victoires acquises à Istres et face à Saint-Étienne, ce qui laissait présager du succès de la formule, les Girondins ont été punis dans l'Artois par un Racing Club de Lens ambitieux, faisant preuve de culot, de mouvement et de créativité. Joli symbole finalement, que cette victoire "morale" du beau jeu sur l'austérité. Camel Meriem lui-même soulignait ainsi dans Sud-Ouest en début de semaine: "Ce qui me désole le plus, c'est qu'on ne prend aucun plaisir sur le terrain. Or, si nous faisons ce métier, c'est pour le plaisir de jouer. (…) Si, avant la trêve, on concédait des nuls ou des défaites, au moins on essayait de privilégier une certaine qualité de jeu. Là, il n'y a même plus cela. Autant perdre en ayant joué que de perdre de cette façon-là".
Il faut désormais espérer que cet affrontement servira de détonateur et de modèle aux autres grands frileux de la Ligue 1. À moins qu'ils préfèrent prendre exemple sur les cousins non-manchots, qui couronnaient ce même samedi la plus spectaculaire des équipes du Tournoi des Six Nations.