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21 Oct 2004, 13:50
L'équipe d'aujourd'hui
STEVE MARLET CONNAÎT de nouveau les affres du doute. Ce n’est pas celui qui l’avait habité pendant de longs mois à Fulham (2001-03), quand il enchaînait les blessures, mais bien celui qui lui pesait déjà la saison dernière, cellede son arrivée à Marseille. Une saison en demi-teinte qui ne lui a jamais attiré les sympathies des supporteurs de l’OM. Ces derniers avouent attendre toujours de retrouver le Marlet, rapide et déroutant, d’Auxerre (1996-2000) ou de Lyon (2000-août 2001). Treize buts en trente-six matches avec l’OL : ces statistiques leur plairaient davantage que des performances trop quelconques, devant lesquelles ils crient leur déception. L’année dernière, les supporteurs chambraient l’attaquant sur ses sélections en équipe de France, laissant entendre qu’il était l’un des favoris de Jacques Santini. En février, Marlet les avait fait taire en inscrivant le but victorieux dans les ultimes minutes du match contre l’AC Ajaccio (2-1). Il les avait ainsi obligés à venir s’excuser auprès de lui à la Commanderie. Mais, dimanche, contre Saint-Étienne (1-1), ils ont récidivé, le sifflant copieusement à sa sortie (61e), sous les yeux de sa femme et de son fils, touchés par l’incident. « Je ne sais pas vraiment pourquoi, explique José Anigo. Mais c’est quelqu’un qui a une étiquette équipe de France. Je suppose que, comme il est international, on attend beaucoup de lui. Cela l’oblige à être au top sans cesse. Mais je reste persuadé qu’une partie de ces sifflets ne sont pas liés à ses performances. Et c’est injuste parce que c’est un garçon qui ne triche pas et qui est toujours au service du club et de l’équipe. » Anigo : « Un problème de confiance » C’est sans doute l’une des raisons
pour lesquelles le club a conservé l’ancien attaquant de Fulham. Mais
il convient d’ajouter que l’OM n’a pas vraiment eu le choix. Pour des
raisons qui n’ont pas été expliquées jusqu’alors, le prêt portait sur deux ans. « Il s’agissait en effet du deal initial, confirme Pape Diouf, le manageur sportif. Mais, après discussions, nous avons entériné ce choix comme un choix sportif. Nous avons tenu compte du fait qu’il n’avait pas entamé la préparation l’année dernière avec l’OM. Après une année en demi-teinte, il pouvait démontrer tout le potentiel qu’on lui connaît en commençant la saison avec l’ensemble du groupe. Les attaquants n’étaient pas légion, c’était une bonne opportunité. » Mais, depuis, le rendement ne se situe pas à la hauteur des espérances. « Il est à l’image de l’équipe, ajoute Pape Diouf, avec des hauts et des bas. » Avec un seul but inscrit (contre Lille, 3-0) et une passe décisive, Marlet ne s’est pas encore libéré. « Ce qui peut être intéressant pour nous, souligne l’entraîneur de l’OM, c’est qu’il apporte plus de profondeur à notre jeu. Il se déplace bien sur tout le front de l’attaque. Comme tous les attaquants, il a un problème de confiance mais c’est un élément essentiel du groupe. » Alors, problème individuel ou collectif ? L’intéressé, fidèle à l’attitude qu’il s’est fixé depuis l’année dernière, ne veut pas polémiquer. Il
n’avait rien voulu dire après sa sortie prématurée au bout d’une demiheure de jeu à Madrid, lors du premier match de Ligue des champions
(4-2). Il n’en dira pas plus aujourd’hui. « Je ne m’exprimerais que lorsque j’aurais marqué et que je serais performant », dit-il. Il pourrait pourtant invoquer, comme explication à son rendement médiocre, des problèmes d’alimentation au milieu du terrain ou des changements incessants devant.
Placé sur le côté droit, en début de saison, il a ensuite été déplacé dans l’axe, avant de finir à gauche dimanche. Un essai loupé, comme il l’avait été précédemment pour Peguy Luyindula. « À gauche, c’est vrai, on a tout essayé, répond Anigo. Et on est toujours à la recherche du joueur qui peut nous donner de la profondeur sur ce côté-là. Avec ce 4-4-2, nous avons trouvé une certaine solidité défensive. Il faut qu’on travaille ce côté gauche et la finition. » Reste, pour Marlet comme pour les autres, à bénéficier d’une certaine stabilité pour trouver des repères. Ensuite seulement, l’attaquant voudra bien être jugé…
Moi ce qui me prouve que la triplette Bouchet Anigo Diouf nous prend bien pour des cons c'est qu'ils nous ont fait croire à un choix sportif alors qu'ils ont été obligé de le garder une saison de plus!!!