Marseille : Objectif intertoto
16 Sep 2004, 16:32
Un article paru dans sofoot.com
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Marseille : Objectif intertoto
L’OM, c’est le scandale politico-sportif de la dernière décennie. Une véritable aberration. Un énorme gâchis. Les chiffres sont là. Dix ans que le club ne gagne plus, dix ans que le club se berce d’illusions romantiques. Aujourd’hui, Marseille se repose sur son glorieux passé. Un passé jauni. Un passé qui fait office d’opium du peuple. Les deux finales de Coupe de l’UEFA (1999 et 2004) et sa place de vice-champion de France (1999) témoignent du potentiel du club.
Virtuellement, l’OM c’est le meilleur club de l’hexagone. De loin. Un actionnaire fort, un public fidèle et une histoire qui fait toujours fantasmer bon nombre de joueurs. Pourtant rien n’y fait. Si le club continu à jouir d’une couverture médiatique importante ce n’est plus pour ses performances sportives mais bien pour son attraction financière. Le football à une vertu inaliénable : la vérité du terrain.
Et une chose est sûre elle est difficile à accepter pour les supporters marseillais. Fiers, ils dénonceront un complot politico-sportif contre leur club. Ils n’oseront pas accuser leur entraîneur, grande gueule pour petits effets, ou dénoncer une politique de recrutement totalement incohérente. Marseille n’a pas de schéma tactique établi, pas d’avant centre « renard » et pas de leader charismatique. Elle avait pourtant les moyens de construire une grande équipe.
Faire des arrivées de Fiorèse ou de Cheyrou l’événement, c’est le symbole d’une certaine forme de faillite. C’est sûr, les couloirs seront surchargés. Rentrée oblige. Faut il avoir bac +5 pour comprendre que Luyindula ne pourra pas s’adapter dans un système offensif où il n’existe pas de point de fixation ? Beye, Meité, Ferreira ou Hemdani sont de bons « clubistes » pas des Champions de France potentiels. Il s’agit simplement d’avoir un raisonnement logique et cohérent. Marseille s’enlise. L’OM est devenu un simple outsider. Comme l’équipe de France. Le passé est parfois lourd à digérer.
Tony Squirrel
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Marseille : Objectif intertoto
L’OM, c’est le scandale politico-sportif de la dernière décennie. Une véritable aberration. Un énorme gâchis. Les chiffres sont là. Dix ans que le club ne gagne plus, dix ans que le club se berce d’illusions romantiques. Aujourd’hui, Marseille se repose sur son glorieux passé. Un passé jauni. Un passé qui fait office d’opium du peuple. Les deux finales de Coupe de l’UEFA (1999 et 2004) et sa place de vice-champion de France (1999) témoignent du potentiel du club.
Virtuellement, l’OM c’est le meilleur club de l’hexagone. De loin. Un actionnaire fort, un public fidèle et une histoire qui fait toujours fantasmer bon nombre de joueurs. Pourtant rien n’y fait. Si le club continu à jouir d’une couverture médiatique importante ce n’est plus pour ses performances sportives mais bien pour son attraction financière. Le football à une vertu inaliénable : la vérité du terrain.
Et une chose est sûre elle est difficile à accepter pour les supporters marseillais. Fiers, ils dénonceront un complot politico-sportif contre leur club. Ils n’oseront pas accuser leur entraîneur, grande gueule pour petits effets, ou dénoncer une politique de recrutement totalement incohérente. Marseille n’a pas de schéma tactique établi, pas d’avant centre « renard » et pas de leader charismatique. Elle avait pourtant les moyens de construire une grande équipe.
Faire des arrivées de Fiorèse ou de Cheyrou l’événement, c’est le symbole d’une certaine forme de faillite. C’est sûr, les couloirs seront surchargés. Rentrée oblige. Faut il avoir bac +5 pour comprendre que Luyindula ne pourra pas s’adapter dans un système offensif où il n’existe pas de point de fixation ? Beye, Meité, Ferreira ou Hemdani sont de bons « clubistes » pas des Champions de France potentiels. Il s’agit simplement d’avoir un raisonnement logique et cohérent. Marseille s’enlise. L’OM est devenu un simple outsider. Comme l’équipe de France. Le passé est parfois lourd à digérer.
Tony Squirrel