par bixentelizarazu » 15 Sep 2004, 12:50
Au sortir de deux défaites de rang et face à la critique, le capitaine monte au créneau pour défendre "son" groupe. Le portier insiste sur la qualité de l'effectif et sur l'ambiance saine qui règne dans le vestiaire. A l'instar de ses partenaires, il assure également un soutien sans faille à José Anigo.
L'OM a connu plusieurs défaillances à Sochaux…
Fabien Barthez : "Oui, mais je pense qu'il ne faut pas oublier quand même qu'il y a 7 ou 8 joueurs qui évoluent ensemble depuis seulement un mois et demi. Du jour au lendemain, ils ne vont pas trouver leurs repères. Mais ce sont de grands joueurs de football, j'en suis certain. D'ailleurs je veux insister là-dessus : il y a un groupe très sain avec des joueurs de très haut niveau. Il n'y a aucun tricheur. Je leur fais confiance et je ne me fais pas de souci pour l'avenir. Il faut laisser du temps. C'est vrai que deux défaites à Marseille, ce n'est pas comme deux défaites ailleurs. On parle très vite. Un groupe se forme dans la difficulté".
Est-ce l'heure de l'examen de conscience ?
F.B. : "Il n'y a pas le feu non plus. On a 4 points de retard sur le premier. Si au mois de mars, on est à 4 points du premier, ce sera bon…"
José Anigo a pointé du doigt un manque de combativité…
F.B. : "Ce sont des périodes... Il faut s'en servir pour l'avenir, il ne faut pas croire que le simple fait de rentrer sur le terrain avec le maillot de l'OM assure la victoire. Au contraire, c'est encore plus difficile. Je sais que les gars sont conscients de ça et l'avenir le démontrera. Ca passe par un travail en général. Il ne suffit pas de bien s'entraîner pour être footballeur professionnel. Il faut être compétiteur. Il y a une vie en dehors du terrain. Il y a une vie dans le groupe et moi ce que je constate depuis le début, c'est que dans le groupe il y a même une super vie".
Ne risque-t-on pas de voir se reproduire le scénario d'OM-Metz ?
F.B. : "Depuis toujours, ceux qui viennent jouer au Vélodrome ont le beau rôle. Je sais que si je suis dans une autre équipe et que je viens au Vélodrome, j'ai tout à gagner. Donc nos adversaires jouent l'esprit libre, tranquille. C'est à nous d'imposer notre force, notre puissance, c'est à personne d'autre".
José a dit : " on va voir ceux qui ont des c… "…
F.B. : "Tout le monde accepte ce que dit José. Il est notre patron, on est là pour l'écouter, le respecter. Maintenant c'est à nous de lui rendre la pareille parce que c'est quelqu'un qui le mérite. Comme il le dit très bien une fois sur le terrain, c'est nous les patrons. Il est certain qu'on fera tout pour supporter José parce qu'il nous donne tout ce qu'il a. Il est à 200% avec nous. A nous de ne pas le décevoir. Quoi qu'il arrive, on sera tous derrière lui. On a confiance en lui".
La pression est-elle trop forte pour certains ?
F.B. : "La pression, c'est ce qui est bandant à l'OM. Tout le monde se plaint de signer dans des clubs où il n'y a pas trop de monde dans les stades. On parle de l'Angleterre de l'Italie. Ici profitez. Ici le stade est plein, il y a l'enjeu, la pression, il n'y a pas de quoi s'en dormir. Les gars qui sont là sont venus pour gagner, pour la pression, pour tous ces trucs qui font que Marseille est un club à part".
Quel est le poids de l'absence de Déhu ?
F.B. : "Quel que soit le résultat de la fin de saison, il aura été obtenu avec la bande qui est dans le vestiaire, avec les gars qui nous soignent tous les matins, avec Négresko (le siège du club), avec les supporters, etc… Ce n'est pas l'absence d'un seul joueur qui doit tout de suite casser quoi que ce soit. On doit pouvoir se passer de n'importe quel absent".
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