Pour ceux d'entre nous qui ne nous souvenons plus de ce que peut être un vrai grand entraîneur de L1, un extrait d'une itw de Raymond-La-Science Goethals...
Et votre première expérience à Bordeaux vous a appris à aimer la France ?
Ah oui ! Moi, j’étais très très bien à Bordeaux. Je me rappelerais toujours, c’était la première présidence de Claude Bez. Je suis arrivé là quand ça marchait très mal. Et on a quand même terminé quatrième ou cinquième, je crois. J’ai gardé un grand ami, c’est Alain Giresse. Je suis revenu à Bordeaux quand ça allait encore plus mal, c’était en 1989, toujours avec Claude Bez. Et j’ai commencé avec une toute nouvelle équipe parce qu’il avait liquidé toute son équipe. Et j’ai repris depuis le début de saison, et on a terminé vice-champion, à un point de Marseille.
Et votre premier match avec Marseille, vous vous en souvenez ?
Oui, oui oui… Premier match avec Marseille, c’était Lyon. On avait gagné 7-0. Et il y avait trois, quatre buts de Jean-Pierre Papin. Notre deuxième match au Vélodrome, on avait gagné 6-0 contre Nantes. On a continué comme ça. A ce moment là, Marseille n’était pas bien classé, quatrième. Il y avait la concurrence avec Monaco. Puis on a terminé et on a gagné le championnat. Et on a encore gagné le championnat, et encore. En 1991, je n’ai pas reçu de cadeau pour la bonne raison qu’on a du a rencontré l’AC Milan qui était la meilleure équipe du monde. Et après, le Spatark de Moscou, le grand Spartak, de la grande Russie, pas celle coupée en dix comme maintenant. On les a aussi battu et on est arrivé en finale contre l’Etoile Rouge.
Comme quoi y'a pas besoin de 3 ans, mm avec une équipe entièrement nouvelle
, pour arriver en haut de la L1.
Et comme quoi 4ème pour l'OM c'est un *mauvais* classement. Sans parler des 7-0 et 6-0 qu'on passait à Lyon et Nantes...
Alors les excuses en plâtre et les "Y'a des choses plus importantes dans la vie"
excusez-moi mais ça le fait pas trop qd mm...