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Simonet ne se représentera pas

Le président de la Fédération française de football a annoncé, ce midi à Paris, qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat lors de la prochaine élection, programmée en février 2005. «J'ai décidé de ne pas demander de renouvellement de mon mandat, a indiqué Claude Simonet, âgé de 74 ans. Il est temps que je prenne un peu de recul. Mon choix était fait depuis longtemps. Personnellement, en près de onze ans, j'ai montré que j'avais l'aptitude à diriger», a-t-il précisé en marge du conseil fédéral.


Pour justifier sa décision, Claude Simonet a évoqué des problèmes d'ordre privé : la «santé de madame Simonet» et «la nécessité d'être plus présent à ses côtés». Des propos trahissant l'hésitation sincère qui a tiraillé l'ancien président du FC Nantes (1955-1960) jusqu'au bout de sa démarche de réflexion. Il était tenté de poursuivre l'aventure jusqu'à la Coupe du monde 2006, mais craignait aussi de se voir désavoué par la base lors de l'élection qui aura lieu dans six mois. Le président de la Ligue fédérale amateurs, Jean-Pierre Escalettes, s'est en effet déjà porté candidat à sa succession. Il dispose, à 69 ans, d'un très large soutien des ligues et districts.

«Je ne m'occupe pas des élections»
Officiellement, ces débats n'intéressent plus Claude Simonet. «J'ai la charge d'administrer jusqu'à la fin la fédération et de prendre des coups. Je ne m'occupe pas des élections», a-t-il déclaré. Le président de la FFF a annoncé sa décision vendredi matin aux membres d'un conseil fédéral, dans une ambiance empreinte de «dignité, d'émotion et de reconnaissance» selon Jean-Yves Le Huédé, le directeur de la communication de la FFF. Il n'a rendu publique sa décision que dans les minutes qui ont suivi. Frédéric Thiriez, président de la Ligue, a immédiatement salué «l'extraordinaire travail» de Claude Simonet.

Claude Simonet préside la FFF depuis le 19 février 1994, date à laquelle il avait été élu en remplacement de Jean Fournet-Fayard, démissionnaire le 29 novembre 1993 après l'élimination de la France dans la course à la Coupe du monde 1994 contre la Bulgarie (1-2) au Parc des princes. Sous son mandat, il a connu les meilleurs résultats de l'histoire du football français (Coupe du monde 1998, Euro 2000, plusieurs titres en jeunes), puis plusieurs crises de pouvoir liés aux départs de deux sélectionneurs (Lemerre et Santini) et à une série de défiances du milieu amateur dans la foulée de la Coupe du monde 2002.

Ex-ingénieur dans le Bâtiment et les Travaux Publics, Simonet a débuté sa carrière de dirigeant fédéral dans les années 70 en devenant trésorier du district de Loire-Atlantique. Il a ensuite gravi les échelons jusqu'à devenir président de la FFF pendant une période difficile, marquée par l'affaire VA-OM.



enfin !! ce gros con de simonet ce casse ! fini les bouteilles a plusieurs milliers de francs . jsui bien content qu'il se tire ! pourvu que la succesion soit plus competente