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Une expérience anglaise des plus positives qui lui permet d’oublier la fin de l’épisode Olympique de Marseille. Une fin sur laquelle il s’est épanché pour la première fois depuis son départ. « J’avais de bonnes relations avec les gens à l’OM, j’étais attaché à la ville, au club. Alors, ça m’a un peu refroidi. Après ça, j’étais blasé de la France. On était en stage au Maroc. José Anigo me dit : "On veut te vendre". Je réponds : "José, on est en milieu de saison, je n’ai pas envie de partir maintenant. Les six prochains mois, je mets tous les atouts de mon côté, je bosse bien, je me refais une santé et, à l’intersaison, on voit." Il me dit : "Pas de souci." Quelques jours plus tard, il me convoque. Cette fois, autour de la table, il y avait lui, Élie Baup, Franck Passi, le préparateur physique, le docteur et moi. José prend la parole : "Le docteur s’est plaint que n’a pas fait ce qu’il allait pendant tes vacances. Tu ne rentres plus dans les petits papiers du coach". Élie Baup a ensuite parlé. Avec lui, c’était spécial. Je pense que ce n’est pas vraiment lui qui prenait les décisions », a-t-il glissé, revenant sur le jour de son départ.
« Le téléphone sonne, c’est José qui me lâche : "Tu ne veux pas descendre ?" Je réponds : "Non. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?" José Anigo : "On a trouvé une entente avec Newcastle. Tu pars demain matin." Mais, moi, je n’avais pas donné mon accord. Je me suis dit que je n’allais pas me battre avec ça. En plus, mon agent commençait à entendre des trucs un peu bizarres, des menaces... Je ne suis pas un mauvais garçon. Alors, j’ai fait ma valise et j’ai pris l’avion pour l’Angleterre. Mais j’ai finalement rejoint QPR, qui s’était montré aussi intéressé », a-t-il indiqué. Aujourd’hui toujours sous contrat avec QPR, il aspire à un avenir doré. « Il y a eu des choses qui ont freiné ma carrière. C’est sûr que c’est dommage. Aujourd’hui, sans être prétentieux, je pourrais peut-être jouer dans un plus gros club, un club du top 5 européen. Je ne peux pas savoir... Oui, je ferai partie du top 5 européen ou je ferai partie d’un très gros club. Je suis sûr de ce que je sais faire. Je peux encore être bien meilleur, j’ai une marge de progression assez énorme », a-t-il conclu. Après la pluie, le beau temps ?