Souvent raillé pour sa faible qualité technique, Brandão a toujours su relever la tête. L'homme de la Coupe de la Ligue a encore frappé hier et a offert le titre à son équipe en marquant l'unique but de la finale face à Rennes (1-0) .
« On m'a dit que je n'y arriverais pas. On m'a dit d'arrêter. On m'a dit tellement de choses négatives que je voulais abandonner. On m'a dit que ce n'était pas ma vocation », a confié l'attaquant brésilien sur sa page Facebook.
Mais l'homme est un battant, personne ne peut le nier, et il n'a jamais baissé les bras. « Je n'ai pas lâché. C'est comme ça qu'un gagnant doit se comporter. On apprend des erreurs du passé. Celui qui naît vainqueur ne se prostre pas dans la défaite. Il s'en relève en gagnant. »
Touchéo.
Il a jamais triché sous le maillot de l'Om et c'est le dernier qui m'a filé la gaule avec l'Om.
Ouais, il n'a jamais triché, mais il n'en demeure pas moins un joueur moyen.
Il nous a énormément apporté, merci bien, mais si Deschamps avait été écouté au lendemain du titre 2010, Brandao aurait rejoint le fin fond du banc olympien, et à fort juste titre.
Bibpanda, oui, aujourd'hui, il a clairement sa place parce qu'on a une équipe de merde et je suis même persuadé qu'un tandem Brandao-Jordan ferait de bonnes choses devant, le problème c'est que jamais je n'aurais pensé écrire ça il y a 3 ans.
Et dans la technique, la vitesse, la finition, c'est le jour et la nuit comparé à Niang.
C'est la lente (pas si lente en fait) régression du club, on est tous en train de regretter Brandao mais c'est parce qu'on a une équipe d'une telle faiblesse offensive qu'on pourrait aussi regretter Mido ou Sytchev
gaby, il était souvent sifflé au début de la saison 2005-2006. Au printemps 2006 il a commencé à bien carburer au sein de l'OM qui m'a le plus séduit dans le jeu ces dernières années.
Koenigs Sbire, je suis d'accord avec toi mais il se retrouvait parfois sur le banc. Ribery et Pagis (Cissé ensuite) étant titulaires indiscutables, Niang se disputait avec Nasri et Maoulida les deux dernières places de notre armada offensive.
Il s'est vraiment imposé comme le métronome de notre secteur offensif quand Ribery est parti à l'été 2007.
Le Lyon 2006-2007 était vraiment balèze, avec le trio Essien-Diarra-Juninho au sommet de son art au milieu. Il me semble qu'ils avaient bouclé la phase aller avec 16 victoires 2 nuls et 1 défaite.