Les gars du blog "Le Football Vrai" ont retrouvé Cyril Chapuis
On avait perdu sa trace un soir d’automne 2008, du côté du stade des Costières de Nîmes. Cyril Chapuis, était alors entré en fin de match pour muscler l’attaque du FC Metz, lors de la 16ème journée de Ligue 2. Depuis ? Plus rien. Ou presque. Un essai satisfaisant mais non-concluant à Arles-Avignon pour le joueur révélé à Niort à l’aube des années 2000. Depuis plus de trois ans, le monde du foot ne s’intéresse plus à lui. La réciproque est vraie, l’attaquant préférant se consacrer à sa famille. Mais contre toute attente, il foule à nouveau une pelouse le 19 février dernier, sous les couleurs du club de Bourg-Péronnas, pour lequel il a signé en novembre 2012 avant de se blesser. Vendredi dernier (1er mars), Cyril Chapuis entrait à nouveau en jeu et marquait le but de la victoire contre Orléans (1-0), à l’occasion de la 26ème journée de National. Rencontre avec le joueur, également passé par Rennes, l’OM, Leeds, Strasbourg ou Ajaccio.
Comment vous êtes-vous retrouvé à jouer à Bourg-Péronnas, un club de National ?J’avais arrêté le foot pour me concentrer sur mes problèmes familiaux. J’ai continué à m’entretenir, j’avais même réalisé un bon essai à Arles-Avignon, quand le club était en Ligue 1, mais ils ne m’avaient pas gardé. Un épisode assez bizarre. Bourg-Péronnas a su que j’étais dans la région, ils m’ont contacté. J’ai toujours reçu beaucoup de propositions de clubs de National, mais je n’avais jamais voulu signer. Là, c’est différent, ce n’est pas loin de chez moi [Cyril Chapuis est né à Lyon, NDLR].
Vous qui avez toujours joué aux échelons supérieurs, qu’est ce qui vous surprend dans ce championnat ?C’est en effet ma première expérience en National. Je n’ai pas joué assez pour me rendre compte, seulement quelques minutes… Il n’y a rien qui me choque en tout cas. Sur ce que j’ai pu voir jusqu’alors, il me semble que c’est un championnat assez physique et très ouvert. A part Créteil et Quevilly, il n’y a pas d’équipes qui se détachent pour la montée ou la descente. Ça se joue à peu de choses.
A presque 34 ans, vous a-t-on donné le rôle du grand frère ?On verra bien dans les matches à venir. Ce que je peux dire, c’est qu’il y a à Bourg-Péronnas des petits jeunes qui sont capable de jouer plus haut. Je pense à Jordan Gaubey, Jérémy Manzorro ou Florent Perradin. Il y a d’autres bons joueurs, mais eux ont une bonne marge de progression.
Honnêtement, saviez-vous placer toutes les villes du championnat de National sur la carte de France ?Franchement oui, dès le départ. A part Luzenac, que j’étais bien incapable de situer sur la carte, je connaissais les autres, que ce soit Quevilly ou Le Poiré-sur-Vie. Bon, pour le Poiré, c’est facile, j’ai joué à Niort, une ville qui ne se trouve pas trop loin.
Fait-on ses courses plus tranquillement au supermarché à Bourg-Péronnas qu’à Marseille ?Ça n’a rien à voir ! C’est plus tranquille ici, même si les gens me reconnaissent surtout par rapport à mon passage à l’OM. Il y a beaucoup de supporters marseillais à Bourg-Péronnas. Ça me fait évidemment plaisir que mon passage là-bas soit resté dans les mémoires. Les supporters de l’OM n’oublient jamais un joueur qui a porté leurs couleurs, même si c’était pendant 6 mois.
Quelle est la voiture la plus représentée sur le parking des joueurs à Bourg-Péronnas ?Il me semble qu’il doit y avoir quelques Renault Clio, la voiture de Monsieur Tout le monde quoi… A vrai dire, je n’ai jamais fait attention à ça. Je suis quelqu’un d’assez simple, c’était déjà le cas quand je jouais plus haut.
Et si le National était une femme, comment serait-elle ?Oh là, c’est compliqué. Je dirais qu’elle serait charmante, avec pas mal d’atouts. Oui, une femme intéressante.
Source :
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