Que sont-ils devenus ???

D'où l'intérêt de prêter des joueurs en L2. Targhalline on l'a envoyé 6 mois en Turquie, ça a pas marché, on a résilié son contrat. C'est tellement débile.

Certes mais encore faut-il que les clubs en face acceptent. Et ceux-ci le conditionnent souvent à l'achat du joueur en question et ne veulent pas prendre en charge son salaire.

Donc c'est plus qu'ennuyeux de te retrouver face à ce genre de situation qui ne fait ni le jeu de l'OM ni celui du joueur.

On en est vraiment là ? De critiquer parce que TARGHALLINE ?

Targhalline est juste un exemple de notre mauvaise gestion des jeunes, personne n'en fait un cador ou un mec dont on doit pleurer l'absence dans le groupe.

D'où l'intérêt de prêter des joueurs en L2. Targhalline on l'a envoyé 6 mois en Turquie, ça a pas marché, on a résilié son contrat. C'est tellement débile.

Exactement
On est nul dans le passage entre réserve et monde pro
On le dit depuis 20 ans

Mais vous n'en avez pas marre de toujours ch.. sur le club, les joueurs, les dirigeants ?
Vous devriez essayer avec les jardiniers, vous les avez oubliés.
C'est devenu un calvaire de suivre le forum.

Kim Nielsen, pour le coup ce n'est pas chier sur le club que de constater le fait que le passage entre le Centre et les pros n'est pas ce qu'il devrait être.

Serber, c'est un calvaire de te lire.

Plus sérieusement j'avoue ne pas bien comprendre, sur le sujet de l'intégration des jeunes du centre on est clairement pas bon, chaque été on en parle, chaque été on espère que ça va changer parce que tel ou tel joueur nous plait en prépa, mais pour le moment on peut pas dire que ça soit une réussite. Je crois pas que ça soit s'acharner ou chier sur qui que ce soit de le noter.

Clairement on est pas bon pour former ou développer des jeunes.

Mais pour moi, l'exemple Targhalline n'est pas pertinent. C'est relou de sortir des trucs comme ça surtout en se basant sur un seul match sans très grande valeur

Après le mec semble correct au Havre

A défaut d'arriver à les intégrer dans l'équipe première comme cela a été le cas pour quelques rares joueurs (Lopez, Kamara, etc), ça serait bien au moins de pouvoir les développer, et réaliser des prêts voire des transferts dans des clubs de bas de tableau de L1 ou de haut de tableau de L2, histoire d'avoir de sortir des joueurs et de rendre le CF de l'OM un peu crédible. Parce que déjà je pense que dans le monde pro, on doit pas avoir l'air crédible, faut pas être trop naïf pour le comprendre. Faudrait arriver à transformer le truc.

Même le PSG prête des joueurs (Dagba, Weah, Simons...)

Si Targhalline avait atterri au Havre pour devenir un joueur correct d'un club de ce niveau en ayant suivi un parcours intelligent, ça donnerait meilleure image que le fait de résilier et de rebondir sûrement grâce à son agent. Je sais pas... ça donnerait aussi un espoir aux jeunes qu'ils peuvent devenir des joueurs de L1, à défaut que ce soit à Marseille, ça changerait un peu les relations et négociations avec les agents et les entourages j'imagine, notamment des plus casse-couilles.

randoulou, on se base pas sur un seul match, Targhalline on en a déjà parlé les mois précédent, il fait des bons matchs avec Le Havre.

Pour moi au contraire cet exemple est pertinent, d'abord pour tout ce qu'évoque Chris Red juste au dessus, mais aussi parce qu'un mec qui est bon en L2 à 21 ans, il peut revenir chez nous avec un niveau suffisant pour intégrer la rotation. Ca peut paraître anecdotique, mais à une époque où le moindre joueur moyen nous coute autour des 5 millions, pouvoir renforcer l'effectif en quantité c'est pas anodin du tout. Je demande pas au centre de sortir des pépites incroyables chaque année, des profils comme Perrin ou lui ça me semble déjà pas mal, à condition de pouvoir en profiter un minimum.

Oui effectivement, il fait partie des jeunes joueurs mal gérés. 200% là dessus.

Ce qui m'a surtout agacé, c'est de revenir sur le joueur pour dire "on est nul, il a défoncé les US aux JO"

randoulou, dans mon cas j'ai juste rebondi sur le nom du joueur pour revenir sur ce sujet, qui est toujours d'actualité parce qu'on ne voit pas de réelle évolution sur le sujet.

Là on a le cas Soglo, en fin de contrat l'été prochain, qui a montré plusieurs fois qu'il était polyvalent et pas horrible du tout, mais qui ne pourra pas progresser en se contentant de miettes comme ça a été le cas cette saison. Début Juillet l'équipe parlait d'un possible départ aux Pays Bas ou en Italie, on verra dans quelles conditions on s'en sépare, mais l'historique récent incite pas à la confiance. Et si on le brade j'aurais les boules qu'on l'ait pas prêté la saison dernière après sa préparation réussie, parce que s'il avait fait une saison complète dans un club correct, sa valeur sportive et financière aurait été différente.

Michy a inscrit son premier but avec Gala. donnant la victoire à son équipe (2-1) pour la 1ere journée du championnat.

Gala était bien mal parti car encore mené à la 79e.

Modifié en dernier par pretender le 10 Aoû 2024, 07:18, modifié 1 fois.

Il fait mine de rien une chouette petite carrière. J'ai toujours beaucoup aimé ce joueur, j'en garde un très bon souvenir chez nous.

Son manque de sérieux l'a tué

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Koji Nakata Marseille (janvier 2005-janvier 2006) “cet a priori était méprisant”

C’est une séquence d’à peine quelques secondes, “un mème” comme on dit maintenant, c’est-à-dire une vidéo devenue virale. Tellement “mème” qu’elle en reste culte. Au point que le nom de Koji Nakata, dont le passage à l’OM aurait dû rester confidentiel, est, quasiment vingt ans plus tard, parfaitement identifié par les suiveurs de Ligue 1. Pas grand monde n’a oublié ce 6 mars 2005 où, sous la neige recouvrant Geoffroy-Guichard, Nakata avait tenté un enchaînement contrôle de la semelle du gauche–passe du gauche, sans se rendre compte qu’entre les deux gestes le ballon avait fichu le camp. Souvenir cocasse en apparence, l’affaire est pourtant plus révélatrice qu’il n’y paraît, comme nous l’explique Philippe Troussier, qui avait fait venir Nakata sur la Canebière à l’hiver 2004-2005.

“J’ai découvert Koji en sélection du Japon U20, avec laquelle on a atteint la finale mondiale 1999 face à l’Espagne de Xavi (0-4). Après, je l’ai pris aux Jeux de Sydney en 2000 puis à la Coupe du monde 2002. Il jouait souvent comme milieu défensif, il avait une belle intelligence de jeu, belle passe, pur gaucher et c’est alors que je l’ai mis central gauche dans une défense à trois, notamment pour sa qualité de relance.” Malgré le portrait-robot plutôt flatteur et un CV international solide, l’accueil de Nakata va se révéler des plus mitigés.

“Zidane a fait le même raté sans que l’on en fasse un plat”

“Quand il est arrivé, il y avait des réticences dans les médias et chez les supporters, se remémore Troussier. Un peu comme si je vous proposais une voiture slovène, vous auriez un réflexe de recul. Pour le foot, c’est pareil, un Japonais n’était pas synonyme de qualité.” Et selon Troussier, le traitement de la fameuse action traduit en réalité beaucoup de choses. “C’est très symptomatique de cet a priori hyper négatif, voire méprisant. J’ai vu Zidane faire plus ou moins le même raté quelques années plus tard, personne n’en a fait un plat. J’ai trouvé cet épisode navrant car on ne s’est pas moqué de l’action mais du joueur. C’est comme si cette séquence était la preuve qu’à l’époque un joueur japonais était forcément bidon. Beaucoup ont trouvé cet épisode très marrant ; moi, je le trouve affligeant. Koji était très pudique, donc il n’a pas montré si ça le touchait. Mais je pense qu’il en a souffert.”

Aujourd’hui, Troussier prend sa part de responsabilité. “En le faisant venir du Japon, j’ai sous-estimé la question de l’adaptation culturelle à un contexte marseillais tellement différent pour lui. Et je dois avouer que sous la pression médiatique et des supporters, je l’ai sans doute un peu lâché (5 matches sous ses ordres, 10 la suivante avec Jean Fernandez). Pour ne pas le mettre davantage en danger, et avec lui l’équipe et moi-même.” Tout bien réfléchi, oui, cette action était drôle. Mais peut-être pas tant que ça. h D. A.

L'Equipe

Information

Hiroki Sakai Marseille (2016-2021) “Tu es ici pour LE travail ? Oui, je fais du sport…”

L’évocation de son nom renvoie inévitablement à un boucan, tonitruant, dans un Vélodrome en fusion, soulagé par son ballon balancé au fond de la cage vide de Leipzig (5-2) dans les ultimes secondes irrespirables d’un quart de finale retour de Ligue Europa au printemps 2018, le jour de ses 28 ans. Ses coéquipiers étaient sûrs qu’il s’arrêterait, pour gagner du temps ou trouver une passe, prudente. Maxime Lopez, qui l’avait décalé, le confiera dans L’Équipe : “Je pensais quand même qu’il allait me la remettre, je suis surpris qu’il tire, ce n’est pas le genre d’Hiroki, un mec tellement altruiste !”

Sakai, lui, pensait que le stade incandescent le sifflerait s’il ne frappait pas. Il était en position de hors-jeu, tout le monde s’en est toujours foutu, il a marqué, et c’est uniquement ce qui a été retenu. Le latéral droit japonais de 34 ans, qui fait actuellement durer le plaisir de sa carrière avec les Néo-Zélandais d’Auckland City, s’est laissé tomber au sol, seul, puis a été très vite enseveli sous les corps de ses coéquipiers. Revenus au vestiaire, “ils l’ont tous attrapé, se souvient l’ancien entraîneur de l’OM, Rudi Garcia. Et ils lui ont mis des pichenettes, avec amour. On était tous heureux que ce soit lui qui ait mis ce but libérateur, heureux comme on l’est pour un fils.”

Associé du restaurant japonais Tabi à Marseille

Parce que l’humilité et la générosité, c’est lui. Celles et ceux qui l’ont côtoyé au club phocéen et à côté le disent en deux coups de cuillère à pot. Ippei Uemura, grand chef cuisinier né à Kyoto et installé à Marseille, vient assaisonner la bouchée : “La première fois qu’il débarque dans mon restaurant, il s’installe seul, au comptoir, et me pose des questions pendant le repas. Je comprends qu’il vient d’arriver. Je lui demande : « Tu es ici pour le travail ? » Il me répond : « Oui, je fais du sport… » Et il a continué de manger. Il a fallu que je le questionne encore pour savoir qu’il était footballeur à l’OM. Ça lui a beaucoup plu que je ne connaisse pas le foot. Il est revenu le lendemain, et encore le jour d’après, puis tout le temps… On est devenu amis et c’est désormais mon associé du restaurant Tabi. Pendant le Covid, j’avais réuni une soixantaine de chefs de Marseille et on a préparé 20 000 repas, à peu près 500 par jour, pour les soignants des hôpitaux marseillais (AP-HM). Quand on a connu des problèmes de financement, Hiroki est venu et a mis son argent pour nous aider à continuer…” Même s’il a tiré pour marquer et connaître son moment d’éternité marseillaise, Lopez ne s’était pas trompé. Un altruiste. h T. S.

L'Equipe

Quelle carrière énorme … pour son agent et son banquier