Actualité, matchs, Olympique de Marseille, Ligue 1, championnats étrangers et football en général, c'est ici que ça se passe !
Règles du forum
Répondre

Re: Que sont-ils devenus ???

01 Mai 2024, 10:35

Même à 10 millions faut l'exfiltrer tant qu'on peut.

Re: Que sont-ils devenus ???

01 Mai 2024, 11:13

Les gardiens sont tranquilles avec lui au moins...

Re: Que sont-ils devenus ???

01 Mai 2024, 13:40

Vous êtes méchants. La finition manque de précision mais la façon dont il s'emmène le ballon et se crée l'occasion est chouette.

Re: Que sont-ils devenus ???

01 Mai 2024, 14:08

zoranik a écrit:Genoa va clairement revenir vers nous pour baisser outrageusement l’OA


Un second prêt surtout

Re: Que sont-ils devenus ???

04 Mai 2024, 17:42

Information
Christophe Galtier : « Je suis redevenu heureux »



L'ancien entraîneur du Paris-SG Christophe Galtier, désormais en poste à Al-Duhail au Qatar, a repris le cours normal de sa vie depuis le 21 décembre, date de sa relaxe par le tribunal correctionnel de Nice après avoir été accusé de harcèlement et de discrimination lorsqu'il était sur le banc du Gym.

Christophe Galtier (57 ans) reste marqué par l'épreuve qu'il vient de traverser. D'avril à décembre 2023, il s'est retrouvé plongé au coeur d'une tempête médiatique à la suite des graves accusations portées contre lui par Julien Fournier, alors son directeur du football à l'OGC Nice (2021-2022). Le 21 décembre, le tribunal correctionnel de Nice a jugé « qu'aucune des deux infractions de harcèlement moral et de discrimination en raison de l'appartenance à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion n'est caractérisée ».

La décision du procureur de la République de Nice de ne pas interjeter appel huit jours après - alors qu'il avait pourtant requis un an de prison avec sursis et 45 000 € d'amende à son encontre - a définitivement clos « l'affaire Galtier ». Mercredi, lors d'une visioconférence organisée depuis le Qatar, il a accepté pour la première fois de revenir sur sa relaxe, mais aussi sur son passé au Paris-SG, son présent au Qatar et un futur qu'il espère de nouveau au plus haut niveau.

« Lorsque l'affaire a éclaté, imaginiez-vous qu'elle irait aussi loin ?
Non. Quand je me suis retrouvé devant le procureur et qu'il m'a fixé la date du jugement, ç'a été très violent. J'étais seul, avec Olivier (Martin, l'un de ses deux avocats, le second étant maître Sébastien Schapira).

Avec la sensation que votre monde s'écroule soudain ?
Quand je lis les faits qui me sont reprochés, heureusement que ce n'est pas moi qui conduis. Je ne suis pas en état. Le racisme, la discrimination ne font pas partie de mon logiciel car j'ai grandi dans un milieu multiculturel (à Marseille) et évolué, tout au long de ma carrière, dans un tel milieu. Tout ça ne fait pas partie de qui je suis. C'était donc un réel choc d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour de tels motifs. Cela fait partie des épreuves de ma vie.

Comment l'avez-vous traversée ?
La famille, à la fois très impactée et très présente, les amis, les gens fidèles, sont là. En permanence. Ce réconfort, évidemment, fait du bien. La vie continue. Je me suis réfugié dans le sport, pour nettoyer mon cerveau et continuer à vivre, au sens propre du terme, de ma passion du football. Je ne me suis pas isolé. Je n'ai pas voulu. J'ai continué à échanger avec des joueurs, des entraîneurs. Je ne peux pas les citer, car il y en a eu beaucoup. Si mes mots pour les remercier sont forts, ils demeurent insuffisants.

Le milieu du football a été omniprésent dans cette période. J'en profite pour remercier notamment son altesse l'émir Tamim ben-Hamad al-Thani, le président Nasser al-Khelaïfi et Luis Campos, mais aussi Jean-Pierre Rivère, sir Jim Ratcliffe et David Brailsford à Nice. Ils ont été d'un grand réconfort pour ma famille et leur soutien permanent m'a conforté dans le fait que j'ai été victime d'une vengeance. Cette thèse de la vengeance n'est pas de moi. Elle figure dans le jugement du tribunal.

Quelle a été votre première réaction en apprenant votre relaxe ?
J'ai été heureux. Il n'y avait pas de soulagement. Heureux pour ma famille et aussi pour la fonction d'entraîneur.

Parce ce qu'elle a été abîmée ?
Oui. Cela a été une infamie. Finalement, j'ai été totalement et définitivement relaxé. La justice a établi mon innocence. Sans aucun doute possible. C'est pour cela que je suis heureux. Les accusations dont j'ai été l'objet n'avaient aucun sens. Mon parcours de vie, de joueur et d'entraîneur en témoigne.

Le procureur de la République de Nice ayant renoncé à interjeter appel, peut-on parler de réhabilitation totale ?
Avec beaucoup plus de recul, je trouve le terme fort. Mais il n'y a eu aucun doute dans la prise de décision de justice. À l'issue de cette journée d'audience, personne n'était dupe de ce qui s'est passé.

Considérez-vous avoir été également victime d'une justice spectacle, dans la mesure où, par exemple, le procureur de la République a posté sur le réseau social X l'information de la perquisition de police au siège de l'OGC Nice ?
Il y a eu une grande exposition médiatique. On est dans le football, très populaire en France, j'étais alors l'entraîneur du Paris-SG, et il y avait un sujet de société. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ça devienne très, très médiatique.

Vous ne nourrissez donc aucune rancoeur ?
Non. Je n'ai même pas envie de m'interroger sur les motivations et les raisons.

Vous ne vous êtes jamais posé la question du pourquoi de telles accusations ?
Non. Simplement, il (Julien Fournier) allait se faire débarquer de Nice. La justice est passée, clairement, fermement, définitivement.

Alors que vous, vous partiez au Paris-SG ?
Je ne peux pas répondre à ça. Je pense que mon cerveau s'est mis en sécurité. Vraiment.

Avez-vous craint pour votre vie ?
Pour la mienne, non. Pour mes proches, oui. Car on est sur un sujet très sensible. Au moment où l'affaire est sortie, on m'a demandé de faire attention. Je remercie encore le Paris-SG, d'avoir assuré ma sécurité à chacun de mes déplacements professionnels mais aussi personnels. Ta vie normale change automatiquement. Elle s'arrête. Tu fais gaffe. Tu ne sors plus dans les lieux publics, ou alors très peu, pour te promener et profiter de cette magnifique ville de Paris. Mais cela n'a pas duré longtemps, car le soutien que j'ai également reçu de la part d'anonymes, de supporters ou de personnes lambda m'a réconforté.

Attendez-vous désormais les décisions de justice concernant les différentes plaintes que vous avez déposées (*) ?
J'ai pris la décision de demander à mes avocats de ne pas donner suite à ces procédures.

(*) Galtier avait déposé plusieurs plaintes, le 21 avril 2023 devant le procureur de la République de Paris, puis le 29 juin 2023 devant le doyen des juges d'instruction de Paris : contre Julien Fournier, les journalistes Romain Molina et Daniel Riolo pour « diffamation » « dénonciation calomnieuse » et « risque causé à autrui », ainsi qu'une autre contre X pour « harcèlement moral et menaces de mort ».

Pour quelle raison ?
J'avais un objectif : faire reconnaître mon innocence et mon parfait respect des valeurs humaines et sportives. La justice a répondu à mon attente, dans sa décision du 21 décembre. Elle a déjà perdu suffisamment de temps et de moyens avec cette triste affaire. Même si je n'arriverai jamais à comprendre comment un être humain peut faire autant de mal, tout ce que l'on a pu endurer, ma famille, mes proches et moi-même, doit rester derrière nous. Je regarde désormais devant moi. Je vis, je dors et je me nourris football. Je suis redevenu heureux. »

« Que retenez-vous de votre passage au Paris-SG ?
On a gagné le Trophée des champions (4-0 face à Nantes, le 31 juillet 2022) et le titre de champion de France. Ce fut un réel plaisir d'entraîner ce groupe, ces joueurs et de côtoyer au quotidien le président Nasser et tous les gens dans ce club auquel ils sont dévoués vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Évidemment qu'à partir de mi-avril, les choses furent beaucoup moins agréables, avec le début de l'affaire. Quoique les gens puissent en penser, ce fut une saison très particulière.

À cause de la Coupe du monde avancée pour la première fois en milieu de saison ?
Oui. Jamais, des joueurs n'auront autant joué en si peu de temps, en Europe. Après un parcours quasi parfait, patatras ! Treize ou quatorze joueurs du Paris-SG ont participé à la Coupe du monde. Il n'y a pas eu de cassure dans l'équipe. Il a fallu surtout la digérer. Elle a généré de la fatigue, physique et mentale, des blessures - et des importantes, comme la cheville de Neymar, la perte de "Kim" (Presnel Kimpembe) ou celle des Portugais -, de la frustration pour certains, de la tristesse pour d'autres. Je savais que ce serait compliqué. Mais pas à ce point-là. Je ne conteste pas le jugement de cette saison, mais les analyses.

Les gens ont oublié ce qu'il s'est passé lors des premiers mois. D'accord, on n'était pas dans un groupe très relevé, en Ligue des champions. On va gagner à la Juventus (2-1, le 2 novembre), le Benfica en met six au Maccabi Haïfa (6-1) et on finit deuxième de notre groupe sur un septième critère : le plus grand nombre de buts marqués à l'extérieur. Ce n'était encore jamais arrivé, dans l'histoire de la C1. Il faut bien une première à tout. Après, sur la double confrontation en huitièmes de finale face au Bayern Munich (0-1, 0-2), je ne disposais pas d'un effectif au complet. Loin de là. On a été malheureux, dans cette compétition.

Avec le recul, qu'auriez-vous pu, dû changer ou faire ?
Le problème, c'était la fraîcheur. Comment en avoir ? Grâce aux fameuses rotations. Je suis très heureux de ce qui arrive actuellement aux joueurs, au club, au président et à l'entraîneur, Luis Enrique. Comment vais-je dire ça, sans passer pour prétentieux ? Si on compare avec la saison précédente, le Paris-SG comptait deux points de plus à la 31e journée et Lens a fini à fond (six victoires d'affilée). On n'avait donc pas de marge, en Ligue 1. De plus, certains joueurs n'avaient pas le rendement qu'ils ont, aujourd'hui.

Vous pensez notamment à Vitinha ?
Il avait réalisé un très bon début de saison et il a souffert, après la Coupe du monde. Fabian Ruiz a connu des problèmes physiques, en arrivant. Aujourd'hui, ils sont beaucoup plus performants, dans une équipe qui paraît plus équilibrée.

La vôtre ne pouvait pas l'être en raison de la présence de Lionel Messi, Kylian Mbappé et Neymar ?
Les trois devaient être associés et jouer ensemble. C'était mon obsession. Je pense qu'on ne reverra plus jamais ça, en France. Ils étaient très performants, dans le jeu et dans l'investissement, mais on a perdu Neymar(en février). Cela aussi, tout le monde l'a oublié.

Auriez-vous mis Mbappé sur le banc, cette saison ?
Pas de réponse.

Est-ce si particulier que cela d'entraîner de tels joueurs ?
(Il réfléchit...) Non. Mais le management est différent. Les échanges se font dans un bureau, en tête à tête. Ils sont très individuels. Avec ce profil de joueurs hors norme, la moindre réaction, le moindre regard, un sourire déplacé, un clin d'oeil ou un geste prend des proportions internationales, mondiales. Un exemple : lors de notre premier match de Ligue des champions devant la Juve (2-1, le 6 septembre 2022), on gagne et je sens qu'il faut sortir Léo Messi en fin de match, non pas pour améliorer qui ou quoi que ce soit mais pour le protéger sur le plan physique.

Ce choix me paraissait cohérent. Après le match, tout le monde m'a informé que c'était la première fois que Messi sortait dans un match de Ligue des champions (avec le Paris-SG). C'est là que tu prends conscience et que ça te confirme que tu entraînes des joueurs qui sont beaucoup plus que des joueurs. Quand j'ai commencé à les entraîner, je me suis dit : qu'est-ce que ces mecs ont de comparable à des gens normaux ? Rien. Tu dois juste les accompagner.

Et faire fi de leur ego ?
Faux. Ce sont des gens normaux, simples, accessibles, pros et dans l'échange.

Au final, votre passage au Paris-SG vous laisse-t-il un goût d'inachevé ?
Bien évidemment, j'aurais aimé rester une deuxième saison. Mais j'ai eu le grand privilège d'avoir vécu une saison comme entraîneur du Paris-SG et d'y avoir consacré 200 % de ce que j'avais à donner. Je suis content de voir jouer Warren Zaïre-Emery à droite. Cela me réconforte sur ce que j'ai pu faire avec lui. S'il a la plus grande part dans sa réussite, j'ai la mienne aussi. Je ne ressens donc aucune frustration. »

« Votre exil au Qatar, accompagné de vos adjoints et amis, Fabrice Grange, Thierry Oleksiak et Joao Sacramento, était-ce une façon de vous reconstruire en attendant votre procès ?
Non. Ce n'est pas du tout ça. Je n'ai pas signé à Al-Duhail pour partir loin et à cause du procès. Par contre, il est vrai que le fait d'avoir préparé ma défense dans un environnement calme, serein et sans exposition médiatique a été mieux pour moi. J'ai également ressenti un grand besoin de récupérer physiquement, de digérer la saison, l'affaire aussi.

Auriez-vous pu signer ailleurs ?
Oui. J'ai reçu des propositions très intéressantes.

Comme Naples ?
J'étais encore sous contrat avec le Paris-SG et il n'y a pas eu de prise de contact directe.

À la différence de l'Arabie saoudite, où vous n'êtes finalement pas allé à Al-Hilal, le club de Neymar.
Oui. Mais cette offre est arrivée très, trop tôt. Dès le début de l'été. J'ai ressenti ce besoin de couper, de digérer la saison, l'affaire... Quand Al-Duhail m'a contacté, mi-octobre, j'étais bien physiquement, mentalement et moralement. J'avais retrouvé l'envie et l'énergie, même si j'avais toujours dans ma tête la date du 15 décembre et mon renvoi devant le tribunal correctionnel.

Al-Duhail étant le club de l'émir du Qatar, est-ce lui qui a poussé pour votre venue ?
Non, c'est le président du club, monsieur Khalifa. C'est un supporter des Verts. Il me suivait depuis mes années stéphanoises. Je me souviens d'un premier contact entre personnes, en 2014.

Il ne s'agit donc pas d'un renvoi d'ascenseur du Qatar ?
Pas du tout. Ma séparation d'avec le Paris-SG s'est effectuée d'une manière très correcte et cordiale. Tout a été bien fait, des deux côtés.

Que vous apporte cette saison ?
Je peux travailler avec mon staff dans un environnement totalement différent, plus calme et sereinement. L'exigence demeure la même, avec l'exposition médiatique en moins. On a beaucoup souffert cette année dans notre Championnat (6e), ce qui n'est pas habituel pour ce club. Ce qui est paradoxal, c'est que la Qatar Stars League est très suivie, ici, pas au stade, ce qui est un peu dommage, mais à la télévision. Tu ne ressens pourtant pas une pression et c'est ce qui est très particulier.

Comptez-vous vous éterniser au Qatar ?
Je suis sous contrat(jusqu'au 30 juin 2025) et heureux ici, en famille et avec des gens qui ont été omniprésents dans une période où vous m'avez mis à la une de L'Équipe dans les accusations et dans un petit encart, une vignette, pour la relaxe. Je ne me projette sur rien, si ce n'est sur une saison à finir, avec la Coupe de l'Émir (huitièmes de finale lundi), la compétition la plus importante au Qatar car le vainqueur est qualifié pour la Ligue des champions asiatique. Après, je ne peux pas me voiler la face. On ne sait jamais ce qui va se passer. »

« Votre passion pour le football et votre métier d'entraîneur en a-t-elle pris un coup à la suite de l'affaire ?
Pas du tout. Elle est intacte. Le soutien des gens du football m'a réconforté sur ce que j'étais, à la fois comme entraîneur et éducateur, mais surtout en tant qu'homme, et sur ma passion pour le football, ce métier et cet environnement.

Vous aimeriez donc entraîner de nouveau au plus haut niveau ?
Oui. Est-ce que l'opportunité se représentera ? Je ne sais pas. Grâce à beIN Sports, je peux regarder tous les matches du monde entier. Je ne veux pas perdre l'oeil aiguisé du haut niveau. Le fait d'être au Qatar me permet de travailler différents schémas, d'autres animations.

Avez-vous été rassuré de voir votre nom figurer dans la short-list de l'AC Milan ?
C'est très flatteur, même si je n'ai pas parlé avec les dirigeants. J'ai cru voir qu'ils avaient choisi Julen Lopetegui. Vous aussi, vous l'avez vu ?

Ce n'est pas officiel (*)...
(Il sourit.) Je suis sous contrat avec Al-Duhail.

Rêvez-vous de retourner en Angleterre (*) ?
Rêver, est-ce le terme ? La Premier League est un Championnat incroyable, le meilleur du monde. Beaucoup d'entraîneurs rêvent d'aller y travailler. Mais il faut y aller dans certaines conditions. Et à mon âge, on a fini de rêver.

Même plus de l'Olympique de Marseille ?
Ça, c'est particulier. Le jour où j'ai pris la décision de ne pas rejoindre l'OM a été le moment le plus difficile de ma carrière.

Pourquoi avez-vous décliné cette offre, sachant que Stéphane Tessier travaille désormais à l'OM ?
Stéphane a été pendant cinq ans mon directeur à Saint-Étienne et il était présent lors de mon rendez-vous avec Pablo (Longoria), en octobre. Je n'ai pas suivi le conseil de ma femme parce que le timing n'était pas bon. J'ai ressenti au fond de moi que je n'avais pas le droit d'associer malgré lui et malgré moi le club à mon rendez-vous au tribunal. La pression allait monter crescendo et j'allais dépenser de l'énergie pour ma défense. Les gens doivent prendre le fait que je leur ai dit non comme une grande marque de respect pour le club et le président Pablo. Et je sais qu'ils l'ont pris comme ça.

Leur rediriez-vous non, cet été ?
Pas de réponse. Jean-Louis (Gasset) réussit un travail magnifique. Je n'avais d'ailleurs aucun doute sur sa capacité à fédérer autour de lui. "Aubame" (Pierre-Emerick Aubameyang), avec lequel nous avons une belle histoire, a mis un peu de temps à retrouver ses jambes car il n'a pas eu beaucoup de temps de jeu à Chelsea, l'an passé. Et il est le meilleur buteur de la Ligue Europa(10 réalisations cette saison, 34 en tout dans la compétition).

Aimeriez-vous toujours devenir sélectionneur de l'équipe de France ?
Comme je l'ai toujours dit, pour un entraîneur français, c'est le Graal. Je n'ai jamais rêvé. »


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ux/1465161

Re: Que sont-ils devenus ???

10 Mai 2024, 08:58




Hey Sergio, l'OM t'es pas sérieux ? Tu vas quand même pas aller essayer de remonter le niveau de toutes ces chèvres ?

Re: Que sont-ils devenus ???

11 Mai 2024, 08:38

Information
MARCEL DIB; " Avec Barthez, on a pris Depé dans la chambre avec nous "

S'il est né et a grandi à Marseille, à Saint-Marcel, il n'a joué pour l'OM, son club de coeur, que sur le tard. Il n'empêche, Marcel Dib, 63 ans, en garde un souvenir impérissable : il a achevé sa belle carrière, qui l'a mené de Toulon à Bordeaux en passant, surtout, par Monaco, sur la remontée olympienne en D1 en 1996. À près de 36 ans, brassard autour du biceps, il pouvait se retirer avec le sentiment du devoir accompli après deux saisons en bleu et blanc en D2.

Racontez-nous le jour où vous avez signé à l'OM.

On est en mai-juin 1994, il me restait une année à Bordeaux et je partais en vacances une semaine en Guadeloupe. Là, quand j'arrive à la réception de l'hôtel, j'avais un message de Bernard Tapie : il fallait que je le rappelle d'urgence à Marseille. Quand je l'appelle, il me dit : "Où tu es Marcel ?" Je lui réponds que je suis aux Antilles. "Qu'est-ce que tu fais là-bas ? Il faut que tu viennes à l'OM. Tu prends le billet et tu viens demain." Je suis rentré le lendemain matin. Fabien Barthez voulait rester (malgré la rétrogradation en D2, Ndlr). On voulait faire une équipe de briscards avec (Bernard) Casoni et les autres. À 34 ans, il n'y avait que cette motivation de porter ce maillot olympien et de finir ma carrière au Vélodrome, dans la ville où je suis né. Je n'ai pas hésité une seconde même si je savais que le challenge allait être difficile. Je suis arrivé au Prado avec Avi Assouly et Jean-Louis Levreau, j'ai signé sans agent, sans rien, seul. Bernard Tapie n'était pas là mais il avait fait tout le nécessaire.

Votre meilleur souvenir ?

En coupe d'Europe (coupe de l'UEFA) contre Olympiakos (victoires 2-1 en Grèce puis 3-0 à Marseille en septembre 1994). À l'aller, les Grecs nous avaient fait la misère. Ils avaient mis la pression sur les jeunes dans les couloirs. J'avais dit à leur capitaine qu'ils allaient voir ce qu'étaient le stade Vélodrome et l'OM. Ils ont vite compris que ce serait l'enfer. C'était chaud. On a fait un gros match, on les a explosés en plein vol. C'est un match qui m'a marqué.

Le pire souvenir ?

C'est la demi-finale de coupe de France contre Auxerre à la maison (en 1996). Il y avait de la frustration. Laurent Blanc m'a dit plus tard que c'était le match où ils avaient le plus souffert cette saison-là. Avec Franck Silvestre, ils n'ont pas touché un ballon de la tête face à (Tony) Cascarino et ils n'ont pas dépassé le centre. Pourtant, ils avaient des Lamouchi, Guivarc'h, Martins, Saïb, Cocard, Diomède... Tout ce que vous voulez. Une occasion, un but. Puis ils gagnent aux penalties par miracle. À la fin, ils font le doublé coupe-championnat. C'est incroyable, j'en pleurais. (Lionel) Charbonnier, je voulais le bouffer, il a tout arrêté, tout. Il a fait un très très grand match. On devait aller en finale, on avait battu tout le monde...

Quel est le joueur qui vous a le plus impressionné à l'OM ?

Cascarino, 30 buts chaque année. On jouait pour lui. On savait qu'il était un pivot, on centrait, on centrait... C'était notre tactique. On poussait avec notre milieu de terrain, (Bruno) Germain, (Jean-Philippe) Durand, on tournait, c'était costaud. Ça poussait, ça pressait, ça jouait haut et on jouait pour lui qui restait dans les 18 mètres. Il ne se posait pas de questions. Il était capable de se coucher à 2h du matin et de marquer deux buts.

Le plus drôle ?

On jouait en Copa Mondial. Un jour de match, Tony Cascarino vient dans le vestiaire et me dit qu'il a pris deux pieds droits. Il ne s'en était pas aperçu en faisant son sac. Je l'emmène au magasin, il y avait Mireille à l'époque, mais il n'y avait plus de chaussure gauche de sa pointure. Il a joué avec ses chaussures et il a mis un doublé de la tête. Il a enfilé les deux pieds droits. Je ne sais pas comment il s'est démerdé, il a dû couper la semelle.

Le joueur le plus méchant sur le terrain ?

Casoni étant méchant sur l'homme, rugueux. (Hamada) Jambay faisait aussi beaucoup de tacles méchants. Ça jouait dur sur l'homme.

Le plus fêtard ?

C'était moi (rires). Chaque fois qu'on gagnait à l'extérieur et qu'on dormait sur place, j'emmenais tout le monde avec moi dans un piano-bar ou en boîte. J'étais capitaine. On allait boire un coup et après je rentrais tout ça à 2h du matin. Mais le plus important c'était le samedi en match. J'étais un bon vivant mais ce n'était pas tout le temps. Ça faisait partie de la vie du groupe, on avait besoin de ça. À chaque fois qu'on venait à l'entraînement, il y avait des problèmes avec les affaires (des suites de VA-OM). Il fallait un peu sortir de ce contexte pour se ressourcer.

Le ou les joueurs qui sont devenus des amis ?

Les amis, c'est dur à dire. Mais on se voit, Marquet, Casoni, Barthez, Alonzo, Ferreri, Germain, De Wolf... On se croise. On ne s'appelle pas souvent mais on se voit au Vélodrome, aux légendes. Quand on se voit, on se connaît, on sait de quoi on parle, l'histoire qu'on a écrite. Il y avait eu les Minots, il y a eu là... On monte, ce n'était pas évident de repartir pour une seconde saison de D2. C'est là que l'histoire est belle. Parce que tout le monde nous attend au tournant, c'est difficile. La première année, on y arrive, c'était prévu. Mais la deuxième, il n'y a plus Tapie, il n'y a plus rien. C'est là qu'on fait le gros coup, ce qu'il fallait. Bravo.

Celui avec qui vous aimeriez renouer le contact ?

Tony Cascarino, ça me ferait plaisir. On s'est vu qu'une fois depuis 1996.

Le plus gros coup de gueule d'entraîneur ?

Je n'avais pas d'entraîneurs qui gueulaient. S'il y en a un qui gueulait, c'était Tapie. Le président. Les entraîneurs disaient ce qu'ils pensaient sans monter le ton. Ils essayaient de régler ce qui n'allait pas tactiquement. On montait, nous, le ton dans le match, sur le terrain. Les vieux briscards. On criait entre nous.

L'adversaire qui vous a le plus embêté ?

Le Red Star. Il y avait des bons joueurs : Marlet, Domoraud... C'était une belle équipe. Ils méritaient de monter.

Le match le plus abouti ?

Sochaux, pour la montée, au Vélodrome. Il y avait tout. L'ambiance, le rouleau compresseur de l'OM. On était une machine à laver, on était là, on n'arrêtait pas.

La défaite la plus douloureuse ?

Auxerre en coupe de France et Sion en coupe d'Europe. On gagne 3-1, on doit en mettre cinq ou six et on ne se qualifie pas (défaite 2-0 en Suisse à l'aller).

L'ambiance la plus folle au stade ?

OM-Saint-Étienne en coupe, contre Moravcik et Coupet à l'époque. On avait gagné 1-0 sur un but de Jean-François Hernandez. Il y avait les fumigènes et tout.

L'ambiance la plus négative ?

La grève de nos supporters. On sait qu'avec l'OM, il peut toujours se passer quelque chose. Mais les virages vides ça fait mal. Il ne faut pas que les supporters fassent grève tout un match. Qu'ils la fassent dix minutes... On a besoin du public, qu'il nous encourage. Mais, il faut faire avec, c'est comme ça. Dans le match, ce n'est pas pareil, ça fait mal.

Le moment où vous vous êtes demandé ce que vous foutiez là ?

Jamais. Bien au contraire.

Le jour où vous avez ressenti le plus la pression ?

Les matches de coupe d'Europe. Parce que Tapie avait besoin de ça. En championnat, je savais qu'on allait y arriver, qu'on allait monter. On pouvait se rattraper alors qu'en coupe d'Europe non. Un coup d'arrêt, tu es éliminé. À la mi-temps contre Sion (0-1), Tapie a fait une gueulante, là oui. On jouait trop en passes, il y avait eu cette erreur Barthez-Casoni. Il nous a engueulés, il nous a dit qu'il fallait jouer long pour marquer. Au bout de vingt minutes, on a marqué trois buts en jouant sur Tony Cascarino pour, nous, être à la retombée. On était là comme des pitbulls, on prenait tous les ballons, il avait raison en disant qu'il fallait sauter les lignes. Après le gardien a fait des arrêts, on n'a pas réussi à marquer le quatrième. Pour Bernard, c'était la fin.

L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?

Gérard Gili. Il a réussi à mélanger les jeunes et les anciens avec l'expérience. Il nous a laissés un peu libres, nous, les anciens, en mettant notre expérience. Lui gérait derrière. Il a été malin. Le lundi, le mardi, on ne pouvait pas s'entraîner comme les jeunes. Il savait, il nous mettait de côté pour trottiner. On avait 34-35 ans, on ne pouvait pas accélérer comme eux. Il a réussi à gérer son groupe. Mais je salue aussi Marc Bourrier, Henri Stambouli (interview réalisée avant son décès fin 2023), Luka Peruzovic.

Le dirigeant qui vous a le plus marqué ?

Bernard Tapie, parce que c'était le président, mais aussi François Albertini (intendant), qui était avec nous, en tant que dirigeant, comme un grand frère. Quand il n'y avait pas Tapie, c'est lui qui gérait tout. On était là pour monter tous ensemble : les intendants, le kiné, les docteurs Coste, Bailly, Duby, c'était bonnard, Michou le magasinier, Mireille. On était là. Depé nous suivait dans tous les déplacements. On est parti à Casablanca, il était là. Tapie nous disait de le faire dormir à l'hôtel. J'ai dit : "Oui, il dort avec nous le petit, bien sûr." Avec Barthez, on a pris Depé dans la chambre avec nous.

Votre plus grand regret ?

Peut-être de ne pas avoir joué en D1 avec l'OM. Oui (il réfléchit). Bien sûr. J'aurais pu continuer encore un an, c'est comme ça. Mais j'allais sur mes 37 ans, je ne sais pas, peut-être que je n'aurais pas pu. Mais, c'est vrai que jouer en D1 au Vélodrome, j'aurais aimé. On ne peut pas tout faire, c'est déjà bien ce qu'on a fait...

La Provence

Re: Que sont-ils devenus ???

11 Mai 2024, 10:03

Dragan a écrit:Votre meilleur souvenir ?

En coupe d'Europe (coupe de l'UEFA) contre Olympiakos (victoires 2-1 en Grèce puis 3-0 à Marseille en septembre 1994). À l'aller, les Grecs nous avaient fait la misère. Ils avaient mis la pression sur les jeunes dans les couloirs. J'avais dit à leur capitaine qu'ils allaient voir ce qu'étaient le stade Vélodrome et l'OM. Ils ont vite compris que ce serait l'enfer. C'était chaud. On a fait un gros match, on les a explosés en plein vol. C'est un match qui m'a marqué.

Moi aussi. :cretin:

C'était mon premier match au Vélodrome. J'avais acheté une place au Virage Nord sur le parvis. On nous avait distribué à l'entrée des sacs poubelles bleus et blancs.

Première ambiance sonore : :capo: PSG, enculééééés. Je demande au mec à côté "c'est pas les Grecs qu'on joue ce soir ?" et il me répond gentiment "si, mais ça fait partie de la tradition :fier: " Gros match, grosse ambiance, très sympa. J'ai adoré.

Re: Que sont-ils devenus ???

11 Mai 2024, 12:41

fourcroy, a 95 ans, c'est toujours bien une 1ère expérience comme ça :mrgreen:

Re: Que sont-ils devenus ???

11 Mai 2024, 18:40

Dragan, :lol:

Re: Que sont-ils devenus ???

11 Mai 2024, 18:52

J'étais un peu plus jeune à l'époque. 8)

Re: Que sont-ils devenus ???

12 Mai 2024, 14:42

Re: Que sont-ils devenus ???

12 Mai 2024, 15:50

Amavi aurait jouer ses premières minutes de la saison avec Brest

Re: Que sont-ils devenus ???

13 Mai 2024, 10:08

C'est ouf. J'avais même oublié qu'il était là bas. :lol:

Re: Que sont-ils devenus ???

13 Mai 2024, 19:31

T’inquiète pas, tu vas bientôt vite t’en rappeler quand il va revenir.

Encore une fois je me pose la question de pourquoi l’avoir envoyé à Brest plutôt que de le garder en doublure de lodi par exemple. Je doute que Garcia soit meilleur qu’amavi.

Re: Que sont-ils devenus ???

13 Mai 2024, 20:10

Mais tu plaisante? Si il pas joué à Getafe et à Brest c'est pas pour rien

Re: Que sont-ils devenus ???

13 Mai 2024, 20:14

il ne faut pas sous-estimer la forte concurrence dans ces 2 clubs.

Re: Que sont-ils devenus ???

13 Mai 2024, 21:48

Re: Que sont-ils devenus ???

13 Mai 2024, 21:55

On a eu 3 entraîneurs et aucun dans le top 5 de cette année
:?

Re: Que sont-ils devenus ???

13 Mai 2024, 22:45

Pancho11 a écrit:Mais tu plaisante? Si il pas joué à Getafe et à Brest c'est pas pour rien

Ulysse Garcia a coûté combien et est payé pour nous montrer quoi sur le terrain? Pas grand chose. Alors c’est con je trouve, d’avoir fait prolonger amavi pour plus le faire jouer . Un peu notre kurzawa à nous.

Aurait il fait pire que Garcia? Peut être, mais je pense qu’ils sont kiff kiff.
Répondre