MassaliaLive.com

[Dragan]

[Betsamee]

Jacques Faty, aujourd'hui fondamentaliste (a geometrie variable) islamiste

[Arno26]

Le cote qu’il soit dans le groupe contre Monaco (gigot suspendu, Mbemba à la can) est à combien?

Gagné

[Pancho11]

J'aimais bien ce joueur mais la ça veut dire qu'on est tombé très bas on a pas un jeune de potable

[Arno26]

Ben c’est exactement ça
Quand tu dois appeler Sidi Adli (club précédent FC Rousset), 28 ans, et sparagna (club précédent Aubagne), 27 ans, c’est hyper triste.

En plus après avoir recruté des tas de jeunes en post formation

[Vodevil]

Il a peut-être beaucoup progressé et sera la surprise de cette 2ème partie de saison.

[Herpès Léonard]

C'était évident qu'il n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez dans le groupe pro. C'est une bonne chose pour lui

[boodream]

Ben c’est exactement ça
Quand tu dois appeler Sidi Adli (club précédent FC Rousset), 28 ans, et sparagna (club précédent Aubagne), 27 ans, c’est hyper triste.

En plus après avoir recruté des tas de jeunes en post formation

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[Herpès Léonard]

Ben c’est exactement ça
Quand tu dois appeler Sidi Adli (club précédent FC Rousset), 28 ans, et sparagna (club précédent Aubagne), 27 ans, c’est hyper triste.

En plus après avoir recruté des tas de jeunes en post formation

On commence à savoir qu'on recrute juste pour le plaisir de recruter. Le turn over chez les jeunes est quasiment aussi intense qu'en équipe 1

[Dragan]

Information

"La conséquence de l'absence totale de stratégie"

Ex-secrétaire général de l'OM (2004-09), Julien Fournier porte un regard particulier sur le club marseillais. Sans vouloir donner de leçon, l'ancien dirigeant confie ses impressions sur les mercatos olympiens.

Comment jugez-vous le travail réalisé par Pablo Longoria dans l'exercice du mercato ?

Le mercato, c'est la partie visible, celle qui plaît, que tout le monde commente. Globalement, on ne peut pas dire que le travail de Longoria soit mauvais. Le bilan est positif, il a eu des résultats et il a fait du bien à l'OM. Mais quand tu es dirigeant, comme pour les joueurs ou les entraîneurs, il y a des saisons où tu es moins performant que d'autres. Cela ne remet pas en cause la qualité intrinsèque de la personne, mais d'après moi, un président qui fait le mercato, c'est une preuve de fragilité. Le mercato doit être la conséquence d'une bonne organisation, mais je ne vois pas de stratégie qui se dégage. J'ai l'impression qu'ils sont plus subis qu'anticipés. J'entends aussi que l'OM n'a pas d'argent, mais si on regarde la masse salariale, c'est stratosphérique. En France, le PSG est hors norme, mais derrière il y a Marseille, avec une masse deux fois supérieure à Nice, Lille, Rennes... Il y a donc beaucoup d'argent, et tant mieux. (Frank) McCourt a investi, mais les investissements n'ont pas été bien faits. Quand on regarde l'actif joueurs, c'est affolant. Quand tu vends un joueur, c'est pour se renforcer. On l'a vu avec Monaco (Badiashile à Chelsea), Rennes (Doku à Manchester City). L'OM devrait avoir ce type de joueurs et ne pas avoir honte de les vendre à des énormes clubs pour faire rentrer beaucoup d'argent. C'est le club le plus attractif de France. Des joueurs comme Fofana à Monaco, Todibo ou Thuram à Nice, et d'autres encore, seraient venus à Marseille s'ils en avaient eu la possibilité. Il faut toujours s'interroger sur la meilleure manière d'enrichir le club, et ça passe au début par de grosses ventes. C'est peut-être subjectif et l'époque est un peu lointaine, mais avec des Taiwo, Valbuena, Nasri, Niang, Ribéry, on a enrichi le club pour qu'il puisse se payer des Lucho et être champion de France. En réalité, j'aimerais connaître la stratégie de la construction d'effectif.

On se le demande aussi quand on voit le recrutement des internationaux africains l'été dernier six mois avant la CAN...

C'est la conséquence de l'absence totale de stratégie et de la désorganisation. On voit aussi que ce mercato d'hiver n'a pas été anticipé. Un président doit fixer une stratégie, s'entourer de gens compétents dans le recrutement. Selon mon analyse, et je ne dis pas que j'ai raison, il y a trois piliers dans le recrutement. Le premier, c'est ce que fait Longoria, c'est le réseau, avoir les agents. Le deuxième, c'est la data. Et le troisième, c'est la cellule de recrutement. L'alliage de ces trois piliers te permet en théorie de concurrencer les autres clubs européens, qui travaillent tous comme cela. J'ai le sentiment, à tort ou à raison, que l'OM se concentre uniquement sur le réseau.

On constate un changement dans ce mercato d'hiver avec des cibles différentes, des niveaux de rémunération plus bas...

Quand on parle de stratégie, c'est ça. Ce que tu ne perçois pas quand tu es à l'OM et que tu vois quand tu n'y es plus, c'est que tous les joueurs français rêvent de venir à l'OM. À salaire équivalent, le joueur préfère venir à l'OM plutôt qu'aller à Nice, Monaco, Lille ou Rennes. Cet attrait doit être une force, et il doit te permettre de moins payer que la concurrence. Or, j'entends toujours : "À l'OM, ils gagnent tous 250 000€ - 300 000€, mon joueur doit avoir le même salaire". Je me souviens de Benoît Cheyrou, il flippait un peu car on lui avait proposé le même salaire qu'il touchait à Auxerre. Je lui avais demandé si à salaire équivalent il préférait jouer à Auxerre ou à Marseille, et il était venu. Cela ne nous a pas empêché, quand il nous a montré son investissement, de revaloriser son salaire par la suite. Pour moi, tu dois donner de gros salaires à des joueurs qui ont une valeur sur le marché. Il y a des exceptions, et tu peux en donner un à un Alexis Sanchez. Tu peux en avoir trois dans ton équipe. Mais d'après moi, quand tu donnes 400 000€ à un gars, c'est parce qu'il vaut minimum 40M€.

L'échec fait partie de l'exercice du mercato. Comment éviter de les multiplier ?

Bien sûr. On pourrait faire un comparatif avec Naples. Ce sont deux villes et deux clubs qui se ressemblent, que ce soit dans la difficulté à gouverner, l'importance des supporters, la pression. Depuis une dizaine d'années, Naples a mis en place une véritable stratégie de recrutement pour arriver à gagner le titre. Ce n'est pas si facile. Quand tu compares les budgets de l'OM et de Naples avant les participations en Ligue des champions, ce sont les mêmes. Mais quand tu regardes la valeur des effectifs, tu comprends que ça ne va pas... L'effectif de Naples doit être valorisé autour de 600M€, celui de l'OM doit être maximum à 250M€. Tous les clubs font des erreurs. À Nice, on en a fait plein, mais il faut une stratégie.

Longoria a fait pas mal de bons coups au début, un peu moins ces derniers temps. Comment l'expliquez-vous ?

Il faut être indulgent. Tu vois un bon dirigeant à sa capacité à rester performant et lucide. À l'OM, il n'y a pas eu de dirigeants qui ont réussi à rester lucides. Nous compris avec Pape Diouf, on n'avait plus la même fraîcheur sur la fin. À Nice pareil, j'étais beaucoup moins performant sur la fin. Si tu n'es pas bien entouré, tu ne peux pas durer. Longoria est arrivé avec sa fraîcheur, son envie, et il a été bon. Aujourd'hui, il est moins performant, mais ça n'en fait pas un mauvais président, ni un mec à jeter à la poubelle.

Quelle serait la plus grosse erreur ?

Il y a eu beaucoup trop d'erreurs sur des joueurs clés. Des Clauss, Vérétout, Mbemba, par exemple, ce sont des joueurs de club, au sens où ils n'ont pas une grosse valeur marchande, mais ils sont fiables et ils te permettent d'avoir autour des joueurs plus talentueux. C'est sur les joueurs talentueux que l'OM s'est un peu planté à mon avis. Vitinha, Ounahi, Ndiaye, Sarr : tous ces mecs devraient te permettre de les développer et de les vendre extrêmement cher pour réinvestir l'argent dans ton équipe et faire grossir la valeur de l'effectif. Pour moi, quand tu investis 1€ sur ce genre de joueurs, tu dois vendre 3€. Quand tu mets 15M€ sur Ismaïla Sarr, tu sais déjà que tu ne le vendras jamais 45M€. Quand tu achètes Vitinha 30M€, c'est que tu imagines qu'il partira à 90M€ ? Si tu as 8 joueurs d'actifs (des éléments qui ont une valeur minimum de 20M€), tu peux en vendre un l'année où tu ne fais pas la Ligue des champions sans que ton projet tombe à l'eau.

La Provence

[spy]

Fournier est devenu le spécialiste numero1 du fonctionnement de l’OM.

[boodream]

Sans vouloir donner de leçon.

Insérer un propos hors charte.

[gob]

Il a pas tort sur les salaires et le pris des achats

[Dimeco63]

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"La conséquence de l'absence totale de stratégie"

Ex-secrétaire général de l'OM (2004-09), Julien Fournier porte un regard particulier sur le club marseillais. Sans vouloir donner de leçon, (...)
La Provence

[Dragan]

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Ligue 1 : Eric Roy, l’entraîneur oublié qui prend sa revanche à Brest

Nommé en janvier 2023, le technicien français, sans club pendant onze ans, a sauvé le Stade brestois de la relégation la saison passée. Les Finistériens affrontent le Paris Saint-Germain dimanche.

Qui l’eût cru ? « Pas moi », rétorque Eric Roy. A l’heure d’affronter le Paris Saint-Germain (PSG), leader du championnat de France, dimanche 28 janvier, au Parc des Princes à 20 h 45, le Stade brestois pointe à la 3e place de la Ligue 1. Avec 34 points au compteur après dix-huit journées, les Rouge et Blanc réalisent le meilleur début de saison de leur histoire. Et leur entraîneur, 56 ans, savoure. Mais il reste prudent : « Tout est volatil dans le football. Il faut en profiter tant que ça marche. »

Le technicien des Bretons, ancien milieu de terrain de l’Olympique de Marseille (OM), parle en connaissance de cause, lui qui est resté sans club pendant onze ans. Arrivé sur le banc de Brest en janvier 2023, en remplacement du capitaine historique du club – alors en intérim –, Bruno Grougi, après le renvoi de Michel Der Zakarian en octobre 2022, Eric Roy débarque, seul, en terre inconnue. A cette époque, les Rouge et Blanc sont 17e de Ligue 1 (13 points), et l’homme se voit confier la mission de sauver leur place dans l’élite.

« Le staff, composé de personnes issues du club, était déjà en place. Je suis arrivé comme une pièce rapportée. En plus de gagner le respect des joueurs, je devais aussi gagner celui de mes nouveaux adjoints. » Une difficulté supplémentaire pour celui qui n’avait jusqu’alors officié qu’une seule fois comme entraîneur, à l’OGC Nice, pendant trois saisons, dont une seule complète (nommé en mars 2010, il a été remplacé par René Marsiglia en novembre 2011, avant d’être limogé en juin 2012). « La situation ressemblait fortement à celle de Brest, mais la structure y était moins saine », raconte Eric Roy.

« Je croyais que le train était passé »

Affecté par son expérience sur la Côte d’Azur, il passe son brevet professionnel en 2015 — dans la même promotion que Zinédine Zidane, Claude Makelele ou encore Willy Sagnol. Eric Roy ronge son frein, « dans l’attente d’un appel et à l’affût d’une opportunité ». Touche-à-tout, ce « passionné de football » tel qu’il se décrit, devient d’abord manageur sportif à Lens (entre 2017 et 2019), puis directeur sportif à Watford (Angleterre) lors de la saison 2019-2020, embrassant en parallèle une carrière de consultant à BeIN Sports et à France Télévisions.

« Je croyais sincèrement que le train était passé, comme cela arrive bien souvent dans notre sport, mais j’étais conforté dans mon idée de retrouver une place sur un banc », glisse-t-il. Un soir de décembre 2022, le téléphone sonne enfin. Au bout du fil : Grégory Lorenzi, le directeur sportif du Stade brestois. « Pendant des années, nous sommes restés en contact. Je venais aux nouvelles lors de chaque changement d’entraîneur. Cette fois-ci, c’était la bonne », explique Eric Roy.

« J’avais cette force de ne pas avoir d’état d’âme. J’avais une faim à assouvir », résume-t-il, encore surpris d’avoir été l’heureux élu. « En tant que directeur sportif, est-ce que j’aurais pris quelqu’un qui n’a pas entraîné depuis tant d’années ? Je ne pense pas. » Au prix d’une étonnante fin de saison – seulement trois défaites sur les treize dernières journées –, Brest évite la relégation. Eric Roy, lui, prolonge son contrat jusqu’en juin 2025. « L’opération sauvetage nous a unis. Il fallait continuer sur cette lancée. »

Le quinzième budget de Ligue 1

Durant l’intersaison, le technicien doit compenser le départ de son ailier Franck Honorat au Borussia Mönchengladbach pour huit millions d’euros. Inventif, flexible et travailleur, Eric Roy revoit sa copie avant la reprise de la saison. Finies les phases de transitions rapides qui ont fait la force du club de la rade la saison dernière. Depuis le début de l’exercice 2023-2024, l’effectif finistérien contrôle davantage le jeu (54 % de possession en moyenne, cinquième plus haut total du championnat). Au milieu de terrain, Pierre Lees-Melou, pierre angulaire du dispositif et courtisé par le Stade rennais, rayonne aux côtés de Romain Del Castillo (5 buts) et Mahdi Camara.

« Dans mes rêves les plus fous, je n’imaginais pas être sur le podium à mi-saison », se plaît à rappeler Eric Roy. Une telle réussite n’était pas programmée pour le quinzième budget de Ligue 1 (45 millions d’euros). « L’équipe a pris confiance et a progressé. » Au point d’inquiéter le Paris Saint-Germain dimanche soir ? « Nous n’avons peur de personne et nous ne devons notre réussite à personne », insiste le coach. Le 29 octobre 2023, à domicile, le technicien avait vivement critiqué l’attitude de Kylian Mbappé, buteur sur pénalty en toute fin de rencontre et chambreur à l’égard des quelque 15 000 supporteurs du stade Francis-Le Blé (victoire 3-2 de Paris). Un adversaire que Brest retrouvera aussi en 8es de finale de la Coupe de France, le 7 février.

Troisième du championnat, à un point de Nice – qu’il recevra le 4 février lors de la 20e journée –, Brest aborde cette seconde partie de saison dans un nouveau costume : celui de prétendant à une place européenne. Interrogé à ce sujet, Eric Roy reste pragmatique – « ce serait un cadeau empoisonné par rapport à la dimension du club ». Mais il a d’ores et déjà atteint son objectif. « Je vis une aventure humaine exceptionnelle et je crois avoir dépassé la durée moyenne d’un entraîneur sur un banc de Ligue 1 ! »

Le Monde

[spy]

Il avait aussi fait du très bon travail à Nice.
Parfois c’est pas que les joueurs.

[randoulou]

D'ailleurs 98% du forum avait taillé Brest quand ils sont allés le chercher pour sauver le club

[boodream]

Je pense que c'est une énorme pipe qui fait la saison de sa vie, je n'ai absolument pas changé d'avis sur lui. A Nice il a été propulsé coach à force de savonner des planches.

[randoulou]

Il y avait fait un job plus que décent

[boodream]

A Nice entre 2010 et 2012 il fait 17e place puis 13e place. Après avoir été directeur sportif avant, après avoir été attaché de com du club avant. Bilan merdique au RC Lens ensuite aussi.

Je comprends pas trop ce qu'on peut lui trouver